Avec Every Valley, direction le Pays de Galles

C’est avec un grand plaisir que je peux enfin vous dévoiler des détails sur le fameux album #3 du groupe qui sortira le 7 juillet prochain. Intitulé Every Valley, il chroniquera l’histoire de l’industrie minière au Pays de Galles des années 1930 aux années 1980.

Vous pouvez désormais écouter un premier aperçu de l’album :

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=kFGsdmcF230[/embedyt]

Enregistré au cœur des Vallées du Sud du Pays de Galles dans l’Institut de Ebbw Vale, où se dérouleront également deux concerts exceptionnels les 8 et 9 juin, l’album comprend trois chanteuses invitées, Tracyanne Campbell de Camera Obscura, déjà entendue sur le single Progress, Louise Croft de Haiku Salut, qui avait fait la première partie du groupe au concert caritatif de l’Islington Assembly Hall et Lisa Jên de 9Bach, originaire du Nord du Pays de Galles.

Voici ce que J a écrit à propos de ce thème :

“Notre troisième album, Every Valley, est une histoire de déclin industriel. Il est centré autour de l’exploitation du charbon au Royaume-Uni, et au Sud du Pays de Galles en particulier, mais c’est une histoire qui s’est répétée de part le monde (occidental) et qui a des répercussions particulières frappantes étant donné le climat politique actuel.

L’album commence au cours d’un âge d’or, quand les mineurs étaient les rois des sous-terrains, comme un certain Mr Burton le dit ; il assimile la vie dans le puits de mine lui-même, traverse la campagne de recrutement du début et de la moitié des années 1970, s’arrête brièvement pour parler de mécanisation, d’automatisation et de la marche du progrès, avant de tomber doucement dans une spirale vers le bas à partir des fermetures du milieu à la fin des années 1970 pour finir dans le conflit total de la grève des mineurs et de ses tristes conséquences durables. C’est un sujet qui m’est d’abord venu à l’esprit alors que je finissais notre précédent album, The Race For Space, et plus j’y pensais, plus je m’y suis intéressé.

Je n’ai aucun liens personnels avec l’exploitation minière ou autre, et je n’ai pas de liens familiaux envers la région, mais il y a quelque chose dans cette histoire qui m’a attiré. C’est un album sur la communauté autant que c’est un album sur l’exploitation minière ; c’est l’histoire d’une région entière centrée autour d’une industrie, et ce qui arrive quand cette industrie meurt. Peut-être quelque chose dans le romantisme des vallées et leur géographie m’a attiré vers le Sud du Pays de Galles en particulier, peut-être était-ce leur solidité durant la grève de 1984-85 – ou, bien plus prosaïquement, peut-être était-ce une réponse à la réponse furieuse (principalement basée à Cardiff) à notre tournée britannique de 2015 qui ne comprenait aucune date galloise. On ne peut pas toujours expliquer ces choses, comme je l’ai appris. Ce qui est certain dans mon esprit, c’est que cet album ne parle pas que d’exploitation minière, et ne parle pas uniquement du Pays de Galles. C’est une histoire réfléchie dans des communautés abandonnées et négligés de part et d’autre du monde occidental, et une qui a mené à la recrudescence d’un style politique malintentionné, cynique et calculateur.

Nous avons enregistré Every Valley à Ebbw Vale, historiquement une ville de sidérurgistes mais une entourée de mines de charbon, dans l’ancien amphithéâtre de leur ancien instituts d’ouvriers. Il semblait important d’enregistrer dans les vallées, comme je voulais que cet album soit connecté à la région sur laquelle il avait été écrit d’une manière dont nos précédents albums ne l’avaient pas été. Je voulais que l’album ait un riche son plein et pragmatique et porte une partie de l’inflexion et du lyrisme de la langue elle-même, quelque chose incarné par son titre (“Chaque vallée”), extrait d’un film de transport des années 1950. Il fait allusion à des sommets et des creux, à la force et la solidité de la communauté, et la réalité géographique de l’industrie.

Façonner la narration de l’album a été quelque chose qui nous a vu piller encore une fois les enregistrements du BFI, tout en travaillant avec de nouvelles archives et ressources, voire, à quelques occasions, diriger nos propres interviews avec d’anciens mineurs et leurs familles. Nous avons également travaillé avec un éventail bien plus large de collaborateurs et de musiciens que jamais auparavant, devenant de loin notre enregistrement le plus ambitieux (et définitivement le plus difficile) en date.

Pour moi c’est un album qui parle de fierté, de colère, de force, et, en fin de compte, de perte, et il soulève plus de questions que nous n’espérions y répondre. Je pense que Every Valley est la meilleure chose que nous ayons fait de loin, mais finalement, ce n’est pas à moi de le dire ; j’espère que nos auditeurs l’aimeront et nous sommes impatients de le partager avec eux”.

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