Discographie

LIVE AT BRIXTON

Date de sortie : 2 décembre 2016

Formats : Double CD Promo, double CD et DVD, Double 33 tours bleu et DVD, Double 33 tours et DVD, Téléchargement

Morceaux :

  • Concert (avec ou sans commentaire du groupe)
  1. The Race For Space
  2. Sputnik
  3. Signal 30
  4. Theme From PSB
  5. Night Mail
  6. London Can Take It
  7. Valentina (avec Smoke Fairies)
  8. Korolev
  9. E.V.A.
  10. If War Should Come
  11. Spitfire
  12. Lit Up
  13. The Other Side
  14. Go!
  15. Tomorrow
  16. Gagarin
  17. Everest
  • Clips
  1. Gagarin
  2. Go!
  3. Sputnik
  4. The Other Side
  5. Valentina

Album et DVD de la soirée inoubliable que nous avons partagée à la Brixton Academy le 29 novembre 2015.

“Nous avons tout d’abord parlé de la possibilité d’un album et d’un DVD live bien avant Brixton et je dois avouer que je l’ai exclu quasiment immédiatement”, dit le leader J. Willgoose, Esq.

“J’ai été persuadé sur quelques mois, cependant, à la fois par la réaction le soir-même – qui a été écrasante – et de ceux qui avaient suivi le live stream, que quelque chose de spécial s’était passé et que cela en valait vraiment la peine de le documenter. Brixton était mon rêve depuis que j’y ai vu les Manics lors de leur tournée Everything Must Go il y bien des Lunes de cela. Y jouer dans Public Service Broadcasting, et à guichets fermés, était quelque chose que je n’aurais jamais pensé possible. C’est ma salle préférée au monde et nous voulions faire un concert dont on s’en souviendrait”.

Le concert comprend de la production d’arena entassée sur la scène de Brixton avec une chorale de 13 personnes, une section à cordes de 5 musiciens, une section de cuivres étendue, une setlist plus longue, Smoke Fairies sur Valentina, un invité surprise, des danseurs, des pyrotechniques et plus tandis que le groupe de Londres en met plein les yeux au public avec une performance très spéciale.

La sortie sera accompagnée d’un DVD tourné le soir-même avec un commentaire audio du groupe et des bonus (clips des singles extrait de The Race For Space).

Un avant-goût de cette sortie peut se regarder tandis que le groupe interprète sa célébration de l’atterrissage sur la Lune avec la favorite du public, Go! :

Le DVD du concert est un remaniement du stream qui était passé en direct sur internet (avec beaucoup moins de plans sur moi, Dieu merci – NDLR) et le résultat est particulièrement réussi, nous avons y le témoignage parfait de ce qu’est PSB durant The Race For Space avec des plans magnifiques sur Wrigglesworth (dont un de ses meilleurs moments durant la deuxième partie de Lit Up), JF Abraham et son air de petit garçon tombé des étoiles, Mr B qui saute de joie durant The Other Side (regardez le DVD pour savoir pourquoi) et la concentration (stress ?) de J ; sans oublier la chorale, les cordes et nos Brassy Gents plus déments que jamais.

L’album en lui-même est superbement bien mixé, cependant, beaucoup d’interactions de la voix de PSB ont été retirées, ce que je trouve dommage.

En bonus, nous trouvons les clips officiels des singles extraits de l’album, mais pas l’histoire de Ralph et Geoffrey, tant pis !

Le DVD du concert est également accompagné d’un hilarant commentaire des quatre membres scéniques du groupe réalisé dans le garage de J autour de vin et de fromages, dont voici un extrait :

The Race For Space / Remixes < Discographie > Progress

THE RACE FOR SPACE / REMIXES

Date de sortie : 17 juin 2016

Formats : CD Promo, CD, 33 tours orange, 33 tours, Téléchargement

Morceaux :

  1. E.V.A. (Vessels)
  2. Tomorrow (Copy Paste Soul)
  3. Go! (Kauf)
  4. The Other Side (Maps)
  5. Korolev (Field Music)
  6. Sputnik (Petar Dundov)
  7. Valentina (Boxed In)
  8. E.V.A. (Dutch Uncles)
  9. Gagarin (Psychemagik) | CD / Téléchargement
  10. Korolev (Robert Babicz) | CD / Téléchargement
  11. Go! (Errors) | CD / Téléchargement
  12. Sputnik (Blond:ish) | CD / Téléchargement

Compilation de remixes de chansons issues du deuxième album du groupe, certains déjà connus avant la sortie de l’album, la majeure partie reste de l’inédit.

“Même quand j’écrivais encore cet album, j’imaginais le genre de remixes que l’on pourrait obtenir et les artistes auxquels nous les demanderons. Je ne pourrais être plus heureux du résultat ; je pense que c’est une réinterprétation vraiment intéressante et fraîche (et dans certains cas, légèrement cinglée, ce qui est une bonne chose pour moi) de nos chansons et j’ai hâte de la partager avec nos fans”.

Rendez-vous ci-dessous pour les deux premiers extraits inédits de l’album, suivis d’autres plus connus 🙂

Sputnik/Korolev < Discographie > Live at Brixton

Sputnik/Korolev

Date de sortie : 20 novembre 2015

Formats : CD Promo 2 titres, CD Promo 5 titres, CD Promo 6 titres, maxi 45 tours, CD single, téléchargement

Morceaux :

  • Sputnik (Radio Edit)
  • Korolev
  • Sputnik (Petar Dundov Remix)
  • Sputnik (Eagles & Butterflies Remix)
  • Sputnik (Blond:Ish Remix)
  • Sputnik (Plugger Remix) [CD uniquement]

Le quatrième (et dernier) extrait de The Race For Space est une double face A avec Sputnik (la chanson la plus orientée dancefloor de l’album et superbe ouverture de leurs sets live) et Korolev.

Tandis que Sputnik concentre la tension alors qu’elle monte tout doucement vers sa fin euphorique d’émerveillement, la petite dernière, Korolev, émet une énergie familière progressive avec un riff puissant en son cœur, et de brefs éclairs d’une grande section de cuivre.

Korolev, alias “Monsieur Spoutnik”, était la personnalité talismanique qui a mené le programme spatial russe et le principal concepteur de Spoutnik. Sa mort précoce en 1966 a eu un énorme impact sur le résultat de la bataille soviétique avec les États-Unis pour être la première nation à poser un homme sur la Lune.

The Other Side < DiscographieThe Race For Space / Remixes

THE OTHER SIDE | Single

Date de sortie : 28 août 2015

Formats : CD Promo, téléchargement, 45 tours picture disc pour le RSD16

Morceaux :

  • The Other Side (Radio Edit)
  • The Other Side (Datassette Remix)

Le troisième extrait de The Race For Space est la favorite live The Other Side. J. Willgoose, Esq. décrit la chanson comme le “moment le plus émotionnel” de l’album étant donné qu’elle livre des charges émotives de drame, d’héroïsme et d’émerveillement.

Stereogum, qui avait dévoilé la chanson au début de l’année 2015, a écrit : “Comprenant des samples du lancement d’Apollo 8The Other Side s’écoute comme la BO d’un film de SF épique sur laquelle on peut danser de temps à autre. De courtes communications du centre de contrôle à Houston sont enveloppées par une séquence de basse synthétique et un simple motif de batterie qui s’effacent tandis que Apollo 8 arrive dans la partie périlleuse de sa mission au milieu du morceau. Tandis que le centre de contrôle perd la communication et que l’urgence dans la voix de l’agent augment, l’instrumentalisation revient pour monter en apogée avec des synthés atmosphériques, des cymbales percutantes et plus de batterie complexe”.

La réaction du public quand la communication se refait entre Houston et Apollo 8 est généralement magnifique.

Un superbe 45 tours picture disc est sorti pour le Disquaire Day 2016 :

https://twitter.com/101andyhibberd

Go! < Discographie > The Race For Space / Remixes

GO! | Single

Date de sortie : 11 mai 2015

Formats : CD Promo, 45 tours vert transparent, téléchargement

Morceaux :

  • Go! (Radio Edit)
  • Go! (Errors Remix)
  • Go! (Louis La Roche Remix)
  • Go! (Kauf Remix)

Go! est le second single extrait de The Race For Space. Ce morceau assez rythmé possède une accroche contagieuse et le dialogue à reprendre en chœur le plus improbable de l’année, y compris les paroles rassurantes de Neil Armstrong, “L’Aigle s’est posé”.

Allant de paire avec la nature studieuse du groupe, au lieu de se centraliser sur les héros plus évidents des atterrissages lunaires – les astronautes – le groupe a tourné son attention vers les personnes de la salle de contrôle, les scientifiques, ingénieurs et experts qui ont joué un rôle crucial dans le succès de la mission.

La manière dont les gens doutent toujours que la mission Apollo 11 ait atterri sur la lune, en particulier avec les preuves irréfutables utilisées dans le clip de PSB, reste un mystère pour Wilgoose :

“Je trouve que c’est une remise en cause triste de notre espèce que ce qui est probablement notre plus grande réussite technologique et spirituelle – quitter notre planète et marcher sur un autre corps céleste – soit considérée par les plus cyniques comme un gaspillage colossal d’argent ou, pire, comme le plus grand canular jamais réalisé”.

The Race For Space < DiscographieThe Other Side

THE RACE FOR SPACE | Album

Date de sortie : 23 février 2015

Formats : CD Promo, CD, 33 tours transparent, 33 tours, Téléchargement

Morceaux :

Ayant tout lu ou presque sur l’album dans les magazines et sur la toile, je vous traduis donc les paroles de l’homme lui-même, J. Willgoose, Esq. : “Je sais que c’est assez inhabituel d’écrire une note de l’auteur pour ce qui est, essentiellement, un album quasiment pop, mais j’aime toujours lire les notes des livrets moi-même et j’ai pensé que ce serait bien de donner un peu plus d’explications sur les raisons pour lesquelles cet album a fini par se retrouver ainsi. Ce pourrait être prétentieux de le faire, si oui, je m’excuse. Dans tous les cas, je vais le faire, alors c’est parti.

Si vos vouliez écrire un album sur la course à l’espace, comment faire pour comprimer l’une des périodes de 15 ans les plus excitantes de l’histoire moderne en 9 petites chansons ? Comment faire tenir tous les événements importants, tous les drames, les hauts et les bas, en 43 petites minutes ? Comment tenter d’amener les plus larges connotations politiques de l’époque et les incorporer dans sa version de l’histoire ? Quel genre de musique écrire pour essayer de réfléchir la terreur, le chaos, l’excitation et finalement le triomphe ?

La réponse courte, c’est que tenter d’aborder chacune de ces questions avec un simple album est une tâche impossible, et vous seriez idiot d’essayer cela. Ce que j’ai tenté de faire à la place avec ces chansons, c’est de sélectionner quelques-unes des histoires de la période qui m’intéressaient le plus, émotionnellement et intellectuellement, et me mettre à les comparer, liant les histoires que nous avons couvertes avec des thèmes récurrents tout en les juxtaposant avec des styles différents. J’ai essayé d’éviter les choses qui semblaient avoir été faites à de nombreuses reprises auparavant – la majeure partie des répliques les plus célèbres, celles que j’appellerais les hollywoodiennes, de la course à l’espace ne sont pas sur cet album, bien que quelques-unes les plus évidentes s’y trouvent. En cours de route, j’ai pris d’assez grandes libertés avec la chronologie et je suis passé par divers styles musicaux, le tout dans une tentative de faire un album qui à la fois raconte l’histoire de l’époque et qui a sa propre histoire à raconter.

J’ai toujours essayé de ne pas être trop littéral lors de l’écriture de la musique autour des samples que nous utilisons. Dans de nombreux cas, j’aime l’incohérence qui en résulte, et je suis un grand partisan que tout ne doit pas être sensé tout le temps. C’est pour ces raisons – et d’autres ! – que nous nous sommes retrouvés avec une chanson comme Gagarin, sorte de chanson de super-héros pseudo-funk. Ce n’est probablement pas ce qu’on s’attend à entendre dans une chanson à propos du premier humain dans l’espace, mais après avoir regardé les images fantastiques du British Film Institue et écouté la narration – le héros qui a ouvert la voie vers les étoiles, toute la planète le connaissait et l’aimait – cela semblait approprié d’essayer de créer une chanson qui capturait le triomphe et l’exubérance de cette époque. Et en même temps, un peu de mélancolie s’immisce vers la fin, présageant sa mort tragique dans un accident d’avion seulement sept ans plus tard.

L’incohérence, et la menace constante du danger, est également la raison pour laquelle j’ai mis Fire In The Cockpit, dont le sujet est la mort terriblement triste et bouleversante de trois astronautes lors d’un entraînement pour le lancement d’Apollo 1, si proche entre les triomphes soviétiques jumeaux du premier voyage spatial de Gagarine et la première sortie dans l’espace de Leonov. Je me suis trituré l’esprit si oui ou non il fallait inclure l’histoire d’Apollo 1, mais j’en suis arrivé à la conclusion que cela ne rendait pas service de ne pas le mentionner, que de le mentionner – et surtout si l’on considère le nombre de vies qui ont été sauvées en conséquence des changements faits à la suite de leurs morts. À la lecture de nombreux récits d’astronautes de l’époque, ainsi que l’excellent A Man On The Moon d’Andrew Chaikin, il semblait que leurs collègues pensaient très fortement que la mort de l’équipage d’Apollo 1 ait sauvé un grand nombre de vies, et je voulais refléter cela. (La véritable tragédie des trois morts américaines, c’était qu’un cosmonaute soviétique, Valentin Bondarenko, était décédé dans des circonstances très similaires bien plus tôt en 1961 ; si les Soviétiques et les Américains avaient eu une manière facile d’échanger les informations, et peut-être un petit peu plus de confiance, les circonstances entourant sa mort ne seraient pas restées un mystère au monde extérieur durant une si longue période après.) Coincer la chanson entre les deux “grands moments” indubitables de la conquête de l’espace semblait être une manière efficace de suggérer que le danger n’était jamais loin – quelque chose que l’expérience d’Alexeï Leonov durant la première sortie dans l’espace pourrait concorder, le Russe ayant passé bien plus que les dix minutes dans l’espace mentionnées dans E.V.A., perdant pratiquement la vie durant le processus.

Sur une note plus positive, j’aimerais écrire un mot sur Valentina Terechkova, et l’implication de Smoke Fairies dans la chanson que nous avons écrite à propos d’elle. L’un des plus gros problèmes avec le matériel que nous utilisons, de la période que nous abordons, c’est qu’il est pratiquement totalement dépourvu de voix féminine. On dit souvent que l’histoire est écrite par les vainqueurs, mais ce serait tout aussi, sinon plus, apte de dire qu’elle a été complètement écrite par les hommes. Des images que j’ai obtenues de la première femme dans l’espace, toutes comprenaient sa voix traduite par des voix masculines. Plutôt que des hommes encore – nous, dans ce cas – tentent de parler en son nom, il semblait plus approprié de demander à une chanteuse invitée de fournir une voix féminine, alors nous avons essayé une approche différente avec Valentina et je suis très heureux de l’avoir faite. Smoke Fairies a mis beaucoup de travail dans cette chanson et j’espère que vous appréciez ce qui est une excursion assez inhabituelle pour nous.

Le morceau d’ouverture est probablement une excursion encore plus inhabituelle pour nous. Je n’ai jamais écrit pour une chorale auparavant (et j’ai été assisté de manière compétente par Peter Gregson aux arrangements dans ce cas), mais il me semblait correct d’ouvrir l’album avec des voix humaines – des voix délicates qui montaient néanmoins en quelque chose de puissant, dans une tentative de refléter la puissance de la rhétorique de Kennedy. Il me semblait également correct d’essayer quelque chose de difficile et risquée en tant que compositeur afin de refléter la lutte que décrit JFK, en particulier la décision de faire des choses non pas parce qu’elles sont faciles, mais parce qu’elles sont difficiles. La chorale réapparaît sur le dernier morceau (avec plusieurs mélodies adaptées d’autres chansons en cours de route) comme une manière de refermer le cercle ouvert par la première, mais j’ai aussi ajouté un court morceau ambiant – tentative d’une sorte d’instrumentale appel de la lune – pour suggérer qu’il y a des choses à régler, et nous pourrions, un jour, envoyer une autre mission habitée vers la lune. Je l’espère.

Attiser la rivalité entre les deux parties était également quelque chose que nous avons essayé d’incorporer dans l’album, que ce soit via de subtils détails comme enregistrer les chansons de chaque nation avec des batteries différentes et de faire leurs panoramiques audios dans des directions opposées (c’est pour les geeks audiophiles, probablement !) ou plus évidemment opposer les bips témoins de la NASA (les bips Quindar si cela vous intéresse) au signal de Spoutnik. L’idée d’utiliser le signal de Spoutnik pour tirer la chanson est venue assez rapidement, tout comme l’idée d’essayer de donner à la chanson une atmosphère plus générale de menace pulsante électronique. Pour les Américains, entendre cette voix soviétique diffusée depuis l’orbite au-dessus d’eux a dû être profondément perturbant ; de même, pour les Soviétiques, savoir que c’était là-haut a dû être à la fois impressionnant et une source de fierté.

Deux morceaux que je n’ai pas encore mentionnés, Go! et The Other Side, sont des tentatives de trouver des manières relativement nouvelles d’aborder des événements très célèbres en évitant trop de répliques trop connues ou utilisées. Mission Control (le centre de contrôle de mission) à Houston devient ainsi le centre de l’attention des deux chansons, et j’aime en particulier la manière prosaïque dont ceux restés au sol ont traité avec les hommes qui atterrissaient sur la lune pour la première fois ; Nous venons d’avoir une panne est rapidement suivi par un D’accord, arrêtez de bavarder dans cette pièce. Ce sont des choses admirablement lucides, et ces deux chansons sont notre petit hommage à ces gens, principalement en coulisses, qui ont tellement contribué à ces succès américains. Et malgré cette qualité impassible, le moment où Apollo rétablit le contact après avoir voyagé sur la face cachée de la lune est tellement émotionnel que même le commentateur ne peut cacher sa joie. Pour moi, c’est le moment le plus émotionnel de l’album.

Je suspecte que certains auditeurs pourraient se plaindre que cet album s’arrête trop brusquement (certains pourraient aussi bien déclarer le contraire !), sautant de Apollo 11 à 17 en un seul morceau. Beaucoup de choses sont arrivées entre ces missions, notamment la tragédie soviétique de Soyouz 11 et les événements célèbres qui ont entouré Apollo 13, mais le saut de la mission 11 à 17 dans notre version des événements est assez délibéré. L’une des choses les plus tristes, regardant toute la période avec les yeux de quelqu’un qui n’a pas eu la chance de la vivre, c’est la manière dont aller sur la lune semblait devenir banal, et la rapidité avec laquelle le public semblait perdre de l’intérêt pour cela. Les Soviétiques avaient déjà délaissé la lune en faveur de leurs efforts pour leur station spatiale orbitale qui saisit moins l’imagination, et les Américains ont envoyé 6 autres équipages sur la lune (dont seuls 5 ont eu du succès, avec Apollo 13 considéré comme un échec à succès) durant les 3 ans et demi qui se sont écoulés entre Apollo 11 et 17 ; et puis, aussi rapidement que cela, l’âge d’or de l’exploration spatiale habitée était terminée.

Ce court recueil de chansons ne va pas raconter même une fraction de la distance de l’histoire entière de la course à l’espace. Je suis assez sûr qu’il échoue à bien des niveaux, et je pourrais probablement vous dire moi-même la plupart d’entre eux. C’est, néanmoins, notre version, et j’espère qu’elle contient quelque chose qui vous parle. Au bout du compte, c’est ce que nous avons essayé d’atteindre avec cet album, et j’espère que nous y sommes arrivés, même si ce n’est que d’une certaine manière, aussi petite qu’elle soit”.

J. Willgoose, Esq.
32 ans et demi
Londres, novembre 2014

Même la pochette reflète la dichotomie de l’album puisqu’elle est réversible, une face américaine avec les premiers pas d’Armstrong sur la lune et l’autre soviétique représentant Spoutnik s’envolant avec le logo du groupe sur son flanc, ainsi aucune n’est mise en avant. Même le poster dédicacé était réversible !

L’album est entré à la 11ème place des charts et même à la 1ère des charts des disquaires indépendants, le troisième entrera-t-il à la 1ère place des charts généraux ?

Il a été certifié argent le 22 avril 2016, Go!

Gagarin < DiscographieGo!

GAGARIN | Single

Date de sortie : 16 février 2015

Formats : CD Promo, Téléchargement

Morceaux :

Suite à l’annonce du thème du deuxième album et de son trailer, on ne pensait pas que le premier single à en être extrait funky et rempli de cuivres ! Encore une fois, ils savent nous surprendre, d’autant plus que le clip qui accompagne ce titre les montre déguisés en astronautes faisant de la breakdance. Un bel hommage au premier homme dans l’espace, Youri Gagarine.

Elfstedentocht (Parts 1 & 2) < Discographie > The Race For Space

ELFSTEDENTOCHT (PARTS 1 & 2)

Date de sortie : 19 avril 2014

Formats : CD Promo, Téléchargement, maxi 45 tours blanc pour le RSD14

Morceaux :

La participation du groupe pour le Record Store Day 2014 sur 45 tours blanc sample des images d’archive du Elfstedentocht (“Tour des onze villes”) au Pays-Bas, la plus grande course de patinage de vitesse au monde. Sur scène, les morceaux sont introduits par un “Voulez-vous écouter une chanson sur le patin à glace… en néerlandais ?” (Ah, cet humour anglais… encore !)

Comme le sous-titre le laisse entendre, les deux morceaux sont complémentaires, même si différents. Le premier très organique tout en batterie rapide et le deuxième très électronique, plus lent et plus hypnotique, reflétant parfaitement toutes les facettes du groupe.

Les deux morceaux ont été spécialement commissionnés par le festival néerlandais de Explore The North.

Inform – Educate – Entertain The DVD < DiscographieGagarin

INFORM – EDUCATE – ENTERTAIN THE DVD

Date de sortie : 4 novembre 2013

Formats : DVD Promo, DVD

La version DVD du premier album contient bien évidemment tous les clips réalisés pour chaque morceau diffusés derrière le groupe sur scène. Un commentaire fourni par le maître du jeu, J. Willgoose, Esq. s’avère très intéressant même sans sous-titres (anglais ou autres). Un petit exemple ici avec Spitfire :

Les bonus incluent On The Road With PSB où nous rejoignons le groupe lors de l’une de leurs journées les plus chargées de leur été 2013, tout d’abord en première partie de New Order à Macclesfield suivie d’une apparition au festival Beat-Herder où ils ont eu une grosse panne. Nos deux compères en viennent aussi quasiment aux mains quand il s’agit de déterminer leur station service préférée ! (Ah, cet humour anglais…)

An Audience With PSB At The BFI combine un reportage sur le BFI qui a fourni tous les films d’information au groupe et une interview de Willgoose par Jonny Ensall de Time Out où il explique qu’en fait, c’est Matt Smith qui lui a volé son look !

PSB Live At Village Underground compile des images captées lors de leur date londonienne le 27 mai 2013 et les versions live entières de Night Mail et de Everest.

Enfin sont également inclus les clips officiels de Theme From PSB et de Signal 30.

Night Mail < DiscographieElfstedentocht (Parts 1 & 2)

NIGHT MAIL | Single

Date de sortie : 3 novembre 2013

Formats : CD Promo 1 titre, CD Promo de remixes 5 titres, maxi 45 tours, Téléchargement

Morceaux :

  • Night Mail (Radio Edit)
  • Night Mail (Baltic Fleet Radio Edit)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Radio Edit)
  • Night Mail (Hejira Remix)
  • Night Mail (Baltic Fleet Extended Mix)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Dub Version)

Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Un poème de W.H. Auden a été écrit pour, utilisé dans les dernières minutes, ainsi que la musique de Benjamin Britten. Le film a été réalisé par Harry Grierson et Stuart Legg. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes.

Le film décrit la manière dont le courrier était distribué par train dans les années 1930, se centralisant sur le train Postal Special, train consacré uniquement au transport du courrier et aucun passager, voyageant sur la grande ligne de voie ferrée de la gare de Euston à Londres à Glasgow en Écosse et jusqu’à Aberdeen en passant par Édimbourg. Des plans externes incluent de nombreux du train lui-même passant au ralenti sur les rails, certains plans aériens intéressants, avec des plans intérieurs du fourgon de tri (tournés en fait en studio). Comme récité dans le film, le rythme du poème imite les roues du train tandis qu’elles cliquettent sur les rails, commençant lentement mais prenant de la vitesse de manière à ce qu’au moment du pénultième couplet, le narrateur est à bout de souffle. Alors que le train ralentit vers sa destination, le dernier couplet est plus posé. Les vers d’ouverture sont “This is the Night Mail crossing the border / Bringing the cheque and the postal order” (“Voici le Night Mail qui passe la frontière / Apportant le chèque et le mandat-poste”). Les droits du film ont expiré après 50 ans, mais certaines sources déclarent que le poème de W.H. Auden demeure protégé par des droits d’auteur en tant qu’œuvre écrite. La musique a été publiée pour la première fois en 2002.

Selon la biographie de Grierson par Forsyth Hardy, “Auden a écrit le couplet à tâtons. Il a dû être coupé pour se conformer aux visuels, édité par R.Q. McNaughton, travaillant avec Cavalcanti et Wright. De nombreux vers ont été jetés, terminant en fragments froissés dans la poubelle. Certaines images verbales de Auden – les collines écossaises arrondies “bombées comme des chevaux massacrés” – étaient trop fortes pour le film, mais ce qui a été conservé a fait de Night Mail autant un film sur la solitude et la camaraderie que la collecte et la livraison de lettres. C’était cette différence qui en a fait une œuvre d’art. Night Mail était véritablement un effort de collaboration. Stuart Legg a récité le couplet, synchronisé, avec la musique de Britten, sur le rythme des roues du train. Gierson lui-même a prononcé le passage culminant touchant : “And none will hear the postman’s knock without a quickening of the heart, for who can bear to feel himself forgotten ?” (“Et personne n’entendra le facteur qui frappe à la porte sans que son cœur ne s’accélère, car qui peut supporter se sentir oublié ?”.

Le rythme même du morceau rappelle celui d’un train en marche. Sur scène, le groupe a rajouté une magnifique intro très shoegazing. D’après Willgoose, c’est le morceau de l’album qui a été fini en dernier tellement il a été compliqué à réaliser.

Theme From PSB < DiscographieInform – Educate – Entertain DVD