Tag Archive: Royal Albert Hall

PSB de retour au Proms

Dans le cadre du 100ème anniversaire de la BBC, le groupe a été commissionné pour réaliser un long morceau d’une cinquantaine de minutes, intitulé This New Noise, pour une nouvelle Proms qui aura lieu le 30 août prochain, toujours au Royal Albert Hall avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Jules Buckley. Le titre provient du livre éponyme de Charlotte Higgins.

Les billets seront en vente le 21 mai à 10h heure française avec les traditionnels billets “Promming” disponibles le jour même.

Prog | December 2018

Public Service Broadcasting

Venue | Royal Albert Hall, London
Date | 01/11/2018

If Public Service Broadcasting have sometimes suggested an air of fusty academia, all history lessons and libraries, tonight’s the night they shake that off. Reaching a career pinnacle by selling out the Royal Albert Hall, they fill it with colour, physicality and even a dash of showbiz. By the time the brass section in gold sequinned jackets are gyrating downstage with two extras in astronaut suits, exhorting the audience to dance, there’s no denying it: PSB are fun. Intelligent, innovative and atmospheric, but also emotive and exciting. They’re the little band that got big fast, but they’re using the G-force to their advantage.

With tracks that marry krautrock-electronica instrumentals to astutely judged samples capturing the heroism and drame of mountain-climbing, space travel and the fall of the South Wales mining industry, they’re not, on paper, a party band. Yet people have caught on to the adrenaline rush inherent in their sonic stories. ‘A climber climbs with his guts, his brain, his soul and his feet’, declares Everest. The band have realised the brain can’t make the summit alone, so they’ve kept rising. Tonight’s show simmers, then soars.

Diffident fulcrum J Wilgoose Esq plays guitars like Michael Rother and keyboards like OMD, while the rhythm section of drummer Wrigglesworth and bassist (and multi-instrumentalist) JF Abraham bring flesh and blood to the high concepts. Abraham is key to the visual element, his highly mobile enthusiasm a bridge to the crowd. Sure, the films (with relevant topics, from space modules to miners’ wives) and lighting are impressive, but to see musicians playing and hitting stuff gives the mood a heat you wouldn’t get with anonymous tweakers standing behind laptops. There’s a string section and intermittent cameos, ensuring the Chemical Brothers-style electronic backdrops support rather than swallow the humanity. Given that PSB’s chosen themes regard the best aspects of humanity – courage, nobility, resilience – that’s shrewd.

White Star Liner, from the invigorating new EP concerning the Titanic, gets a London debut. Otherwise, the set swoops between favourites, from Every Valley to Sputnik to Spitfire. Tracyanne Campbell sings Progress, Haiku Salut perform They Gave Me A Lamp and Lisa Jên joins a bashful Wilgoose for the incongruous ballad duet You + Me.

Everyone’s up and air-punching for the climax of The Other Side and Go. Clearly a rush for the incredulous South London band, it’s been an inspiring, motivating night, co-opting the daring of the space race protagonists and the steadfast pathos of the neglected Welsh communities. Then, as the ensemble departs, the Beaufort Male Choir bestride the stage to sing Take Me Home, and we learn how many coals it takes to fill the Albert Hall. Not a dry eye in the house. We’ve been taken to the other side.

Chris Roberts

Prog | décembre 2018

Public Service Broadcasting

Lieu | Royal Albert Hall, Londres
Date | 01/11/2018

Si Public Service Broadcasting ont parfois suggéré un air de monde universitaire qui sent le renfermé, tout en cours d’histoire et bibliothèques, ce soir, c’est le soir où ils se défont de tout cela. Atteignant un apogée de carrière en vendant le Royal Albert Hall à guichets fermés, ils le remplissent de couleur, de réalité physique et même d’une pointe de showbiz. Au moment où la section de cuivres aux vestes en sequins dorés tournoie sur scène avec deux figurants vêtus de costumes d’astronautes, encourageant le public à danser, on ne peut nier que PSB sont marrants. Intelligents, innovateurs et atmosphériques, certes, mais également sensibles et formidables. C’est le petit groupe qui est devenu rapidement grand, mais ils utilisent le G à leur avantage.

Avec des morceaux qui marient des instrumentales krautrock-electronica à des samples astucieusement jaugés capturant l’héroïsme et le drame de l’escalade, du voyage dans l’espace et du déclin de l’industrie minière du Sud du Pays de Galles, ils ne sont pas, sur le papier, un groupe de fêtards. Pourtant les gens ont saisi la poussée d’adrénaline inhérente à leurs histoires sonores. “Un grimpeur grimpe avec son ventre, son cerveau, son âme et ses pieds”, déclare Everest. Le groupe s’est rendu compte que le cerveau ne peut atteindre le sommet seul, alors ils ont continué à monter. Le concert de ce soir bouillonne, puis s’envole.

Le point d’appui réservé J. Willgoose, Esq. joue de la guitare comme Michael Rother et du clavier comme OMD, tandis que la section rythmique du batteur Wrigglesworth et du bassiste (et multi-instrumentaliste) JF Abraham apporte de la chair et du sang aux grands concepts. Abraham est la clé de l’élément visuel, son enthousiasme grandement mobile un pont vers le public. Il est certain que les fims (avec des sujets pertinents, de modules spatiaux aux femmes de mineurs) et les lumières sont impressionnants, mais voir des musiciens jouer et frapper des choses donne à l’humeur une chaleur qu’on n’aurait pas avec des anonymes qui tripotent des ordinateurs. Il y a une section à cordes et des caméos intermittents, assurant une toile de fond électronique à la Chemical Brothers sans absorber l’humanité. Étant donné que les thèmes choisis par PSB concernant les meilleurs aspects de l’humanité – le courage, la noblesse, la ténacité – c’est malin.

White Star Liner, extrait du nouvel EP revigorant à propos du Titanic, est joué pour la première fois à Londres. Sinon, le set zappe entre les favoris, de Every Valley à Spitfire en passant par Sputnik. Tracyanne Campbell chante sur Progress, Haiku Salut apparaissent sur They Gave Me A Lamp et Lisa Jên Brown rejoint un timide Willgoose pour le duo ballade incongru You + Me.

Tout le monde lève le bras et bat de l’air pour le grand moment de The Other Side et Go!. Clairement une montée pour l’incrédule groupe du Sud de Londres, cela a été une soirée inspirante et motivante, récupérant l’audace des protagonistes de la course à l’espace et le pathos inébranlable des communautés galloise négligées. Puis, alors que l’ensemble s’en va, le Beaufort Male Choir enfourche la scène pour chanter Take Me Home, et nous apprenons combien de charbon il faut pour remplir l’Albert Hall. Tout le monde a les larmes aux yeux. Ils nous ont emmenés de l’autre côté.

Chris Roberts

Traduction : 26 janvier 2022

Journal d’une fan en tournée – 20

Independent Venue Week 2019 et Irlande

Concerts exceptionnels et festivals estivaux 2019

17 mai 2019, Natural History Museum, Londres

Et me revoilà à Londres ! Après avoir fait la queue à l’extérieur puis à l’intérieur du museum d’histoire naturelle, je suis bien installée à la barrière à mon endroit habituel.

Je n’ai donc malheureusement pas pu profiter de la galerie des dinosaures ni voir la Lune de près, mais je me rattraperai quand je reviendrai pour les Proms.

Pas de première partie (le fait qu’ils aient installé le matériel en 3/4 heures est déjà une prouesse), c’est donc directement Sound & Vision de Bowie qui lance les festivités, suivi de Call Of The Moon (le morceau caché sur The Race For Space).

J monte tout seul sur scène, sa nouvelle Fender blanche en main. Il jouera dessus les parties de la chorale du morceau The Race For Space, c’est très joli.

Arrivent ensuite Wriggles, JFabs et Mr B, pour la version remaniée de Sputnik. Suivra donc tout le reste de l’album avec les Brassy Gents Barney au trombone, son frère Seb à la trompette et Johngy au saxophone.

Troisième fois que j’entends Fire In The Cockpit live et je m’aperçois que JFabs joue du buggle et du clavier en même temps dessus. J’ai apprécié que personne n’applaudisse à la fin, espérons que ce soit pareil aux Proms.

Le groupe semblait tendu durant la partie The Race For Space et n’a semblé se détendre que lorsque les dernières notes de Korolev se sont faites entendre.

Go ! a mis le feu comme d’habitude, à tel point que de la poussière est tombée du plafond (ou plutôt du squelette de la baleine bleue accroché au dessus de nos têtes !).

C’était un plaisir aussi d’entendre White Star Liner et pleins de chansons de Every Valley ce soir également.

J a tapé la cymbale de Wriggles à la fin de Spitfire, que c’est bon de les voir s’amuser autant tous les trois.

JFabs, toujours aussi classe, a donné une baguette chacun aux deux gamins à côté de moi à la barrière et moi, je récupère sa setlist !

Rendez-vous en juillet au Pays de Galles pour célébrer Every Valley !

6 juillet 2019, Château de Caerphilly

Et me voici de retour au Pays de Galles pour une célébration de Every Valley ! (Ou peut-être un au-revoir…)

J’apprends dans la matinée que nous aurons bien You + Me ce soir, car même si Lisa Jên Brown est à Londres pour un concert, Georgia Ruth (déjà vue sur scène avec les Manics) prendra sa place.

Je ne suis pas la première dans la queue mais troisième ! Les agents de la sécurité nous laisseront utiliser les toilettes, merci bien ! Je vois les filles d’Haiku Salut arriver, ouais ! Et à 17h, c’est sans problème que j’arrive à mon endroit habituel à la barrière. Giles vient me dire bonjour directement dans le public, encore clairsemé car Boy Azooga ne jouent pas avant 2 heures !

En parlant d’eux, ils étaient très bons et très heureux d’être là ! Dommage que le on ait été si mauvais ! Il faut dire que cette cour intérieure de château était magnifique !

Je remarque que les Lampies et les roues de mine sont de retour, le concert commence donc par Every Valley, suivi de The Pit et de PWANC, c’est bien une célébration de Every Valley qui commence ! Le groupe est accompagné de cordes pour l’occasion.

Suivra une excellente version de Signal 30, puis bref retour à l’ère The Race For Space avec la version funky de Sputnik et la toujours excellente Korolev.

On revient à Every Valley avec ProgressThey Gave Me A Lamp avec Haiku Salut (je me répète, mais ça reste toujours un grand moment d’un concert de PSB), et Mother Of The Village, toujours aussi émouvante (sur laquelle la nouvelle basse de Fidelity Guitars fera son apparition).

Les chansons désormais habituelles de fin de set arrivent avec White Star LinerSpitfire (et sa fin excellente où JFabs fait signe à J de venir vers lui et Wriggles), All Out, toujours aussi bien reçue au Pays de Galles, The Other Side et Go!.

JFabs revient sur scène pour le rappel vêtu du maillot de foot gallois et d’un énooorme drapeau gallois. Cet espiègle prend son bugle pour entonner les premières notes de Calon Lân, que tout le public reprend en chœur, ce à quoi J répond “On va y passer toute la nuit comme ça !” le sourire aux lèvres. Le reste du groupe et Georgia Ruth tout de léopard vêtue arrivent pour une version différente mais tout aussi belle de You + Me.

Puis ce sont les incontournables Gagarin et Everest avec Georgia qui s’est glissée dans le deuxième costume d’astronaute !

Le Beaufort Male Choir monte sur scène pour l’émouvant Take Me Home, suivi de l’hymne national gallois. Nous restons là à les regarder et les Gallois derrière nous demandent pléthores de chansons mais au bout de 5/10 minutes, nous sommes mis poliment à la porte. Nous disons au revoir à la chorale et ces bons monsieurs nous souhaitent une bonne nuit et un bon retour (ah, l’hospitalité galloise !).

25 juillet 2019, BBC Proms, Royal Albert Hall, Londres

Oh wow, quelle soirée et que je suis fière du groupe (et de JFabs en particulier) !

J’avais acheté un siège, mais je voulais être debout à la barrière donc me voici à 7h du mat’ devant le Royal Albert Hall, je suis troisième derrière deux habitués des Proms. J’entends mon nom, ah bonjour Giles et Jack ! Je vais au box office, qui me reprend mon siège et je suis remboursée, cool !

À 21h30, nous reformons la queue par ordre de numéros et après quelques péripéties, je suis à la barrière devant le clavier de JFabs ! Ça tombe bien, pour souligner le fait qu’il ait fait un nouvel arrangement de l’album The Race For Space, je porte un t-shirt TEAM JFABS avec un bugle dessus 🙂

Il fait à peu près 72° dans le Royal Albert Hall en ce jour le plus chaud du monde, mais heureusement l’enfer va se transformer en paradis !

Alors ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais, mais je n’ai absolument pas du tout été déçue !

La chorale London Contemporary Voices (déjà aperçue à Brixton, et pour les fans d’Harry Potter comme moi, la BO de l’Enfant Maudit) et le Multi-Story Orchestra montent sur scène pour Call Of The Moon (le morceau caché de l’album) et The Race For Space où les applaudissements enregistrés font rapidement place aux réels quand le groupe monte sur scène à son tour.

Sputnik, version longue album commence, et là, oh bonheur, qu’est-ce que c’est beau ! Des sifflets accueillent la montée de Sputters, au grand dam des prouts-prouts des Proms.

Je m’amuse à regarder les caméras devant moi, qui ont des instructions très précises à suivre, mais je me rendais pas compte qu’elles m’ont bien aimée car j’apparais effectivement pas mal dans la retransmission sur la BBC !

Suit Gagarin et les Brassy Gents en mode étendu avec une nouvelle danse répétée le matin même vue sur les stories Instagram de Barney 🙂

Fire In The Cockpit était très sobre et j’aurais préféré que les gens n’applaudissent pas…

On repart d’un pas plus léger avec E.V.A. qui est un autre de mes arrangements préférés de la soirée, mention spéciale à la section percussion de l’orchestre  qui est tip-top !

Suivra une interlude d’ouverture à The Other Side tout en cordes staccato, vraiment bien, plus les Brassy Gents qui se joignent à l’orchestre à la fin !

(Désolée pour l’usage excessif des points d’exclamation, mais la soirée étant si extraordinaire, ça en vaut totalement le coup !)

J’étais un peu triste de l’absence de Smoke Fairies, mais la chorale a été parfaite sur Valentina.

Je me sentirai un peu seule sur Go!, ce qui me vaudra d’apparaître en gros plan à la télé, mais on verra quelques bras levés quand même.

Suivra Korolev, en version extraordinaire avec ce vibraphone de ouf !

J présente le groupe, remercie la BBC, Alys Jones des Proms, Richard Andrews qui met fin à sa carrière (et Mr B me fait signe de son identité cachée au sein du groupe – dont j’étais au courant évidemment !) et oublie JFabs ! Le groupe allait commencer Tomorrow mais Mr B a signalé l’oubli à J qui s’est excusé à profusions !

Le concert se finira donc sur Tomorrow et un coda de l’orchestre sans le groupe, qui reviendra pour saluer à la fin.

Giles me donne la setlist de JFabs, Mr B vient me faire un hug et je reste dehors à parler avec Chris l’Américain (et à me remettre de mes émotions). Vers 2h du matin, le groupe sort, Barney me dit qu’il adore mon t-shirt et qu’il est Team JFabs aussi, le portant dans ses bras ! Mr B tient absolument à nous prendre en photo !

30 août 2019, Moseley Festival

Je ne suis pas très festivals, mais quand PSB est en tête d’affiche d’un festival relativement petit situé à 20 minutes du centre-ville de Birmingham, bah j’y vais quand même, surtout que les occasions de voir le groupe cette années se rarifient.

Je m’installe à la barrière de la main stage, m’asseyant quand il n’y a personne qui joue.

J’ai raté une bonne partie des groupes, à cause de travaux en centre-ville de Birmingham, je commence donc avec Tunng, qui a un carillon fabriqué à partir de clés et pleins d’autres instruments bizarres, c’était sympa.

Suivra Edwyn Collins, superbe ! Cet homme est une inspiration de folie.

Je fais coucou à Mr B et Giles, déjà sur scène alors que les Zutons n’ont même pas commencé.

J’ai apprécié les Zutons une demi-heure, après quoi mes oreilles, fatiguées à cause de la musique constante, aient lâché…

Ce qui m’empêchera de profiter pleinement de PSB d’ailleurs. J semble très fatigué, c’est vrai qu’il a tenu une conférence à Leeds le matin même.

Trop de problèmes techniques et de son n’aideront pas. C’est dur de passer après les Proms…

JFabs était de retour câblé et portait son Apple Watch sur scène !

Cependant, tout n’était pas négatif ! J’étais très contente de réentendre Theme From PSB après tous ces concerts “à thème”, ainsi que Night Mail, pas entendue depuis longtemps.

Oh et revoir Toby à la trompette !

Les gens étaient heureux, donc je dois être un peu difficile maintenant…

6 septembre 2019, Festival of the Moon, Wakefield

Et voilà, le dernier concert de PSB de l’année et pour un moment… *pas pleurer, pas pleurer*

À l’instar du concert du museum d’histoire naturelle, les garçons ont joué l’intégralité de l’album The Race For Space sous la Lune de Luke Jerram (que je vais enfin pouvoir approcher suite à mes échecs à Londres).

Surprise, retour de l’ancien drum tech, Matt Davies (grâce à qui j’obtiendrai une setlist).

La première partie est assurée par Mayshe-Mayshe, intéressante avec ses loops et son sèche-cheveux (oui oui!), mais je n’ai pas réussi à rentrer dedans.

Mr B ce soir contrôlera ses deux écrans habituels plus celui de la salle, légèrement dissimulé par ceux-là. Call Of The Moon comme après le Sound & Vision de Bowie, ça démarre !

J monte seul pour The Race For Space puis le groupe l’accompagne pour la version funky de Sputnik.

Le groupe est très détendu ce soir, J se plante merveilleusement sur les samples de Theme From PSB lol

Nous sommes dans la ville des Cribs, JFabs, en grand fan, revient sur scène pour le rappel vêtu de l’un de leurs t-shirts.

J nous annonce que ce sera le dernier concert pour au moins six mois, c’est bien, vu que je m’attendais à une pause d’un an.

Nous ne les voyons pas après, tant pis !

Amersham Arms et tournée Bright Magic 2021

Journal d’une fan en tournée – 17

Tournée britannique avril 2018

Tournée galloise et Royal Albert Hall

25 octobre 2018, Pontio Arts Centre, Bangor

Après avoir annoncé une date exceptionnelle au Royal Albert Hall où j’étais triste que ce ne soit pas mon 100ème concert du groupe, voilà qu’ils annoncent une mini-tournée au Pays de Galles pour dire au-revoir à Every Valley ! Mon 100ème concert aura donc lieu à… Blackwood, ville natale des Manics !

Mais tout d’abord direction Bangor dans le Nord du Pays de Galles pour ma première visite de cette région. Et direction le centre culturel Pontio où je retrouve Chris qui fera toutes les dates avec moi en bon Gallois natif.

Nous sommes bien accueillis par les employés, qui nous invitent même à échanger nos e-tickets pour de vrais billets cartonnés.

L’entrée se fait sans problème dans le calme et nous nous retrouvons dans un petit théâtre où les sièges ont été retirés. Les salles de cette tournée font environ 500 places, l’occasion de voir de près nos petits Anglais préférés !

La première partie ce soir sera assurée par Dead Method. J’avais bien aimé l’écoute sur Spotify, mais sur scène, j’aime moyen. C’est peut-être dû au fait que le chanteur était malade. Pour cette tournée, nous aurons droit à uniquement des groupes ou artistes locaux en première partie, belle initiative !

Je suis un peu déçue au départ par l’absence de Mr B, mais finalement, ces dates ont permis aux trois musiciens de se consolider en tant que groupe.

Enfin, pas tout de suite, car cette date de Bangor s’est passée après une petite pause, donc c’était un peu “bancal” mais très bien quand même. JFabs me dira par la suite du concert qu’il aime bien quand c’est comme ça, pour éviter de tomber dans la monotonie.

Parlons de lui justement, en plus d’être encore plus survolté que sur les dates précédentes, monsieur arbore désormais un anneau à l’oreille gauche !

Pays de Galles oblige, la setlist est très orientée vers l’album Every Valley, à mon grand plaisir, même si la chanson éponyme ne s’y trouve pas car Mr B n’est pas là.

Première surprise, le retour de Sputnik, déjà rejouée lors des festivals estivaux, mais en version plus courte et funky, j’aime beaucoup !

Deuxième surprise, premier pogo lors d’un concert de PSB ! Ce qui a bien fait rire les garçons !

All Out, comme d’habitude au Pays de Galles, est super et comme nous sommes dans sa région, Lisa Jên Brown vient accompagner J sur le duo You + Me, J toujours meilleur chanteur et toujours plus à l’aise sur scène.

Nous parlerons longuement avec eux après le concert. Je n’oserai pas approcher Lisa car je vois qu’elle est en famille. Nous parlerons évidemment de mon futur 100ème concert et ils n’en reviennent toujours pas ! La sécurité nous demandera gentiment de partir au bout d’un moment.

26 octobre 2018, Pontardawe Arts Centre

Direction les vallées du Sud du Pays de Galles pour le reste de cette mini-tournée. Très long voyage aujourd’hui qui commence assez bien en première classe pour une heure puis une sorte de RER amélioré sur-bondé pour les 3 ou 4 heures à suivre.

C’est fatiguée et tendue que j’arrive à Swansea, où Chris viendra me chercher en voiture pour aller en banlieue à Pontardawe (oui, oui, ce nom est prononçable !) et un autre centre culturel, bien que plus petit cette fois.

C’est sous une pluie battante que nous arrivons. Après un petit repas bien accueilli, nos noms sont cochés très à l’avance sur la liste et nous pouvons nous déplacer à notre guise. Encore une fois, les Gallois ont démontré qu’ils avaient le meilleur sens d’hospitalité au monde.

La salle ce soir est très jolie et effectivement plus petite que la veille et en lieu de Dead Method qui ont fait faux bond pour cause de maladie du chanteur, c’est Teddy Hunter qui se charge de faire la première partie.

Jeune étudiante (également légèrement malade ! Vu le temps, pas étonnant !) seule au clavier, c’était un très joli moment. J’aime aussi son collier réalisé à partir d’une cuillère.

Quant aux garçons, quel concert exceptionnel ! Bien meilleur que la veille malgré l’absence de Signal 30, J et Wriggles sont bien plus près de nous et JFabs a été libéré (délivréééé, nan pas cette chanson !) et Jack peut enfin arrêter de lui courir derrière pour décoincer son câble de basse.

C’est avec un grand sourire qu’on leur parle après (et que je prête mes Sharpies à tout le monde). J me dit qu’il aura quelque chose à me donne le lendemain, ooooh !

27 octobre 2018, Miners Institute, Blackwood

Et voilà, 5 ans et un mois après les avoir découverts en première partie des Manics, j’atteins mon 100ème concert de PSB, qui plus est, dans la ville natale des Manics, Blackwood !

Aujourd’hui, pas de problème de transport puisque je n’ai qu’une petite heure de train entre Swansea et Newport, en première classe en prime !

Chris viendra me chercher en voiture et nous arrivons tôt pour que je puisse visiter les environs du Miners Institue, et que nous allions manger.

Il fait extrêmement froid et l’attente aujourd’hui à l’extérieur n’est pas franchement très agréable. Je reste seule sous le porche de l’institut en attendant que Chris vérifie s’il a le droit de se garer à l’endroit où il était et je vois un petit gars râblé en bonnet passer… Tiens, mais je le connais, nan ? Et là, moment ampoule qui s’allume au-dessus de la tête, c’est James Dean Bradfield ! Je fais des signes comme une idiote à Chris et Paddy (Irlandais qui fera toutes les dates comme nous) mais ils ne comprennent pas.

En première partie ce soir (et demain), il s’agit de Perfect Body, quintette quelque peu disparate mais intéressant. La chanteuse semble être une poupée de porcelaine gothique avec une voix très éthérée. Un des guitaristes, qui chantera sur quelques morceaux, ressemble à un croisement entre Lou Reed et un professeur fou. Le bassiste, qui restera de côté tout le long du set, paraît être le fan parfait de Echo & The Bunnymen.

Sinon excellent concert de PSB ce soir (je ne sais pas si c’est le fait que ce soit mon 100ème ou l’excellent public, ou un mélange des deux), avec la meilleure version de Signal 30 que je n’ai jamais entendue !

James arrive donc pour le rappel et sort un “No other fucking band in the world has played as many gigs in Wales as PSB” avec sa délicatesse naturelle (il reste le mec le plus cool au monde).

J’arrive à le capter dans la salle après le concert et lui fait signer ma setlist en lui disant que c’est mon 100ème concert de PSB. Il me demande mon nom et me sort “Ah oui, je t’ai signé une carte !” (Euh, merci pour le spoiler, mais je t’aime quand même !).

La sécurité nous jettera rapidement dehors mais on avait repéré l’entrée des artistes derrière le bâtiment. On recroise JDB qui nous donne l’adresse du meilleur fish’n’chips du coin.

On voit un J en chemise remonter la côte quelque chose à la main. Il me donne d’abord une carte, qui ira avec celle de Chris et de Sofi, la péruvienne installée au Pays de Galles, ainsi qu’un exemplaire de leur EP One dédicacé ! Je lance un “oh putain !” en français dans le texte et je lui fais un hug (oui, oui, j’ai réussi cet exploit !). Les autres accompagnés des Brassy Gents sortent aussi, j’en profite pour faire signer la setlist par tout le monde.

Ayant écouté enfin les versions studio de White Star Liner EP qui est sorti la veille, je demande à JFabs si c’est normal que l’intro de The Unsinkable Ship ressemble fortement à Pilot de Professor Penguin. Je vois son visage s’illuminer de fierté et il me dit que, effectivement, J lui a demandé une intro similaire. Nous les laissons car les pauvres sont en chemises par des températures proches du négatif.

Dans la voiture, j’ouvre la carte et je me rends compte que toute l’équipe technique l’a signée aussi, comme ils sont adorables ! Je rigolerai pendant au moins cinq minutes quand je m’aperçois que Wriggles a rajouté la mention “Hundred” après “EP One” sur la pochette. Étant donné qu’il se revend aujourd’hui entre 150 et 200 £, c’est un très beau cadeau qu’ils m’ont fait !

28 octobre 2018, Riverfront Theatre, Newport

Aujourd’hui, pas de problème de transport puisque je dors à Newport. J’en profite pour récupérer une bonne partie du sommeil accumulé ces derniers jours. De plus, c’est un concert assis et numéroté, donc pas de queue à faire.

On arrive assez tôt avec Chris pour boire un coup et récupérer nos tickets. Arrive Luke, un autre Informer qui habite dans la ville, qui me remet une autre carte pour mon 100ème concert la veille ! C’est apparemment très gallois d’offrir des cartes pour toutes les occasions.

On pensait être au premier rang, mais c’est bien deux autres rangs qu’on voit devant bien que nous ayons beaucoup de place pour les jambes. Ah, qu’est-ce que je déteste les concerts assis !

C’est Perfect Body qui fait la première partie comme hier soir. Je les apprécie comme la veille.

J’aime beaucoup la basse sur Mother Of The Village, qui est bien haute dans le mix ce soir.

À la fin de The Other Side, on arrive à lever toute la salle avec JFabs. Ce dernier passera devant nous durant Go!, ah super merci ! Grâce à la place devant nous, on a la possibilité de faire la danse complète sur Gagarin, ça c’est top aussi.

J’arrive à obtenir une setlist à la fin en courant vers la scène, mais on ne verra pas le groupe après.

29 octobre 2018, Muni Arts Centre, Pontypridd

Dernière date de cette mini-tournée. Aujourd’hui une petite demi-heure de train jusqu’à Cardiff, où je dors. Chris me conduira jusqu’à Pontypridd où le temps ne s’est toujours pas réchauffé.

L’équipe galloise nous fait rentrer au chaud et c’est presque sans problème que nous arrivons à la barrière.

Des mecs déjà bourrés cherchent à nous pousser pour atteindre le bar, euh non, c’est par là !

Ce soir, c’est Head Noise qui feront la première partie. J’avais beaucoup aimé sur Spotify mais je les ai adorés sur scène ! Déjà, ils installent pleins de boîtes en carton maquillées en objets et on kiffe déjà mais leur set était très drôle et la musique excellente. Ils nous ont envoyé les boîtes en carton à la fin de leur set.

Sinon quel plaisir de retrouver les garçons de près après la débâcle de la veille ! Surtout avec Signal 30 dans la setlist !

On n’aura pas l’occasion de les voir après mais on rencontrera Head Noise qui signera nos boîtes. Belle fin de cette mini-tournée galloise avant quelques jours de repos et le Royal Albert Hall.

1er novembre 2018, Royal Albert Hall, Londres

Après quelques jours à Londres, dont un aux studios Harry Potter avec d’autres Informers, nous voici en route pour le Royal Bertie ! Le temps est à la pluie, mais heureusement que nous sommes abrités pour faire la queue.

Après avoir croisé Neil de Smoke Fairies en route pour l’anniversaire d’un neveu et fait un hug à Mr B, c’est dans le calme que nous atteignons la barrière, qui est très proche de la scène.

Shaun Gordon, photographe de la pochette du live à Brixton, vient nous dire bonjour et m’offre un tirage dédicacé d’une photo prise pendant Go! ce soir-là !

La première partie ce soir est assurée par Tracyanne & Dany, ce qui laisse présager que Tracyanne viendra accompagner les garçons sur Progress. Je les ai mieux appréciés que je ne le pensais donc agréable moment surtout que nous reconnaissons Sean Read, alias “Saxy” aux claviers et saxophone. Il joue en effet pour les Manics de temps en temps.

Le groupe s’installe, je remarque que Mr B a effectivement placé des écrans de manière que tout le monde puisse voir les visuels, y compris les personnes assis derrière la scène. Je devine les pupitres des cordes et oh, Sputters est là !

Le concert commence donc sur l’enchaînement Every Valley et The Pit que j’apprécie beaucoup, mais finalement je vais beaucoup rire au cours de cette soirée !

J annonce Traycanne pour Progress et on attend mais elle n’arrive pas. Il l’annonce à nouveau et toujours rien (Giles n’avait pas bien fait son boulot, shocking !). Elle finira par arriver dans l’hilarité générale. J’aime beaucoup Progress sur scène et j’avoue qu’avec elle, c’est vraiment bien.

Suit They Gave Me A Lamp pour laquelle Haiku Salut arriveront de l’autre côté présenté par J. Elles me saluent, c’est vrai qu’on avait pas mal parlé lors de leurs concerts à Londres (auquel J a assisté) et Brighton. Je me répète mais cette chanson est toujours un moment magnifique sur scène.

JFabs arrive à faire lever pratiquement tout le monde qui a un siège pour Go! et survolté comme jamais, il monte dans les Stalls et deux gars l’embrassent en haut (il m’expliquera après le concert de Paris que c’étaient des amis d’enfance à lui) !

Lisa Jên Brown revient pour le rappel et You + Me, suivra donc Gagarin où la version étendue des Brassy Gents dévoilera de petits blousons à sequins dorés cachés sous leurs vestes. Une véritable surprise pour le groupe qui a réussi, en bons professionnels, à continuer à jouer. Puis la soirée s’est conclue sur Everest et l’apparition du premier Wriggles aux claviers !

Viendra ensuite le Beaufort Male Choir pour le deuxième rappel, le toujours aussi émouvant Take Me Home.

On me donne une setlist et un bracelet pour l’after où le Beaufort Male Choir poursuit le concert. Je discute avec tout le monde et je fais signer ma setlist par le groupe et Lisa avant qu’elle ne disparaisse. JFabs me confesse qu’effectivement, il a eu peur lors de ses acrobaties à Hammersmith. On est mis à la porte par la sécu vers 2 heures du matin, allez que 3 jours avant le prochain concert !

Tournée européenne novembre 2018

PSB aux Proms !

Quelques mois après avoir rempli le Royal Albert Hall, les voici de retour pour les Proms le 25 juillet prochain !

Le groupe jouera l’intégralité de l’album The Race For Space ainsi que Korolev accompagné par le Multi-Story Orchestra avec un tout nouvel arrangement orchestral réalisé par JF Abraham lui-même.

Les billets seront en vente ce samedi 11 mai. Plus d’informations ici.

Première partie au Royal Albert Hall confirmée

Le groupe a annoncé hier qui fera la première partie lors de leur concert exclusif au Royal Albert Hall de Londres le 1er novembre, il s’agit de Traceyanne & Danny, à savoir la chanteuse de Camera Obscura (alias le “I believe in progress” dans Progress) et Danny coughlan, leader de CryBaby, qui viennent récemment de sortir un album éponyme :

À noter qu’ils seront à l’Olympic Café le 8 novembre :

PSB au Royal Albert Hall de Londres !

L’info qui est tombée sans prévenir hier, c’est bien ça, le groupe va jouer au mythique Royal Albert Hall de Londres le 1er novembre prochain !

La prévente aura lieu mercredi 6 juin pour ceux sur la mailing list du groupe et la vente générale ouvrira vendredi 8 juin.

Selon J, les prix iront de 22.50 £ à 55 £ et l’Arena sera en configuration debout et non assise.

Le poster est signé par le collaborateur de longue date JAMWAH :