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Journal d’une fan en tournée – 4

Lancement de The Race For Space au Centre Spatial National de Leicester

Tournée britannique avril/mai 2015

25 avril 2015, Corn Exchange, Cambridge

Ayant manqué les trois premières dates de la tournée, j’attendais avec impatience cette date afin de les revoir (c’est étonnant, non ?).

C’était également un moment important car j’avais décidé de leur annoncer l’existence de ce site via un message écrit sur un nœud papillon (idée d’une amie écossaise) mais finalement ce sera une simple carte avec des chemises avec un nœud pap’ et une cravate que je leur ai fait, ainsi qu’un Dingo en élastiques pour JFA (suivre ma private joke avec lui au cours de la première soirée de Leicester).

Une amie ayant été à Bristol m’a expliqué que c’était plus difficile de les rencontrer sur cette tournée car les salles étant plus grandes, il y a plus de monde. Cependant, ils veulent toujours rencontrer leurs fans, toujours bon signe !

J’arrive devant la salle vers 17h et je vois leur magnifique tour bus violet (leur vieux van pourri me manque quand même un peu). Quelques minutes plus tard, Wriggles passe et s’arrête me dire bonjour, j’en profite pour lui filer la carte (“C’est une annonce spéciale” – “Je vais attendre le retour de M. Willgoose alors” – il était reparti sur Londres pour une interview à la radio) et le Dingo. Il me dit que JFA va sûrement l’apprécier.

Et sans blague ! Quelques minutes plus tard, notification sur mon téléphone, “@PSB_JFA vous suit”, ah ouais ! Et puis un petit message avec la photo du Dingo pour me remercier (et ce n’est pas fini mais je reviendrai dessus plus tard).

On rentre dans la salle, je me place à mon endroit habituel au premier rang et attend Smoke Fairies, qui fera la première partie toute la tournée. J’avais bien apprécié ce que j’avais écouté sur Spotify et j’avais rencontré leur violoniste/multi-instrumentaliste sur LastFM (encore un fan des Manics !) Normalement, ce n’est pas trop le genre qui m’intéresse, mais Katherine et Jessica sont tellement hypnotisantes dans leurs robes chatoyantes et leur maîtrise vocale (elles ont des voix très différentes mais complémentaires) et Kaf est une excellente guitariste par-dessus le marché ! (J’apprends par la suite que c’est elles qui conduisent leur propre van, c’est bien les filles !)

En gros, j’ai passé un bon moment. Elles annoncent qu’elles seront au merch à la fin pour dire bonjour et donner un téléchargement gratuit, à suivre. À la fin de leur prestation, c’est Neil et Perry (leur “bassiste star du porno des années 70” dixit quelqu’un sur Facebook) qui enfilent leurs casquettes de roadie. Du pur DIY.

Les instruments et autres gadgets de PSB se mettent en place. Et je me rends compte que JFA est venu avec Dingo sur scène et le pose sur son clavier ! Willgoose me fait un petit coucou. Ils finissent de s’installer, le concert peut commencer. Ils diffusent un petit film d’information sur l’histoire d’un certain Ralph et d’un certain Geoffrey (dont je vous avais parlé ici).

Très bon concert pour le début de ma tournée, avec une bonne participation du public massive, en particulier sur Go! où ils ont beuglé avec élégance. Sputters est là dans toute sa splendeur avec encore des détails que je n’avais pas vus à Leicester. Les filles de Smoke Fairies reviennent sur scène pour Valentina qui sera très certainement un grand moment de la tournée.

Lors du rappel, le groupe revient avec des cravates argentées, et, dans le cas de Willgoose, un nœud pap’ argenté et la veste assortie. Trois joueurs de cuivre s’avancent, c’est parti pour Gagarin ! Et là, ils se mettent à danser, tout en restant sérieux sur leur visage, typiquement British… Everest sera dédié aux victimes du séisme au Népal.

J’achète le poster, les badges et un médiator, je croise Kaf, Jessica et Perry sans voir Neil et je rentre.

Belle surprise de retour dans ma chambre d’hôtel, Willgoose a posté une photo de ma carte sur Twitter en me remerciant en français et suite à mon tweet selon quoi j’avais beaucoup aimé Smoke Fairies, Neil ne manquera pas de me saluer la prochaine fois.

En me réveillant le lendemain matin, je me rend compte que @PSB_HQ me suit ! Oh la la, que va donner Sheffield ?

28 avril 2015, The Foundry, Sheffield

Après un détour pour une journée de travail, me voici repartie dans l’Eurostar et les trains anglais. J’ai même l’impression que Wriggles est dans le même train que moi au vu de la photo qu’il a instagramée.

Malgré une confusion sur le lieu du concert sur Twitter, je savais bien qu’il fallait se diriger vers l’université pour se rendre au concert.

J’arrive dans le bâtiment et un bon coup de vieux se fait ressentir, effectivement, cela fait dix ans que je n’ai pas remis les pieds dans une fac. J’entends Sputnik donc je suis au bon endroit, cependant, impossible de trouver la salle ! Au bout de deux tours en vain, je me rabats sur la boutique car la nourriture n’est vraiment pas chère !

Une fois le ventre plein, je trouve ENFIN la salle, mais je m’en vais rapidement car je suis déjà dedans. Je finis par comprendre où l’on fait la queue lorsque quelqu’un d’autre se renseigne.

Il s’avère qu’il travaille pour MusicGlue. Un quart d’heure avant l’ouverture des portes, les barrières sont mises en place, enfin ! Quelqu’un vient me dire bonjour, c’est un fan de Smoke Fairies qui me suit sur Twitter !

Le scan des tickets ne fonctionnant pas, je donne mon e-ticket et entre dans la salle, Dieu que c’est petit ! Je rencontre au passage sur la barrière un autre de mes followers sur Twitter, le monde est tout petit !

Concert identique à la dernière fois à Cambridge, je commence à reconnaître des chansons de Smoke Fairies. Dan, le gentil guitar tech de Willgoose, me donne la setlist étant donné que je n’en avais pas eu à Cambridge !

Après le concert, je me rends au merch voir si je croise Neil. Je vois les filles et Perry mais pas le très grand Neil, ni même de PSB. J’attends un peu et le voilà ! On parle de tout et de rien, mais beaucoup de musique et des Manics (le premier groupe qu’il ait vu live) et me dit que ce sera intéressant d’avoir mon avis sur les différents publics, je lui dis déjà que Cambridge était mieux que ce soir, peut-être parce que la salle ne s’y prêtait pas (la tonne de fumée n’arrangeant rien).

Willgoose s’excuse de nous interrompre (comme s’il avait besoin !) pour me remercier personnellement pour la carte et le site et s’excuser de ne pouvoir rester mais il a du boulot.

Perry vient nous rejoindre et je m’aperçois que lui et Neil sont vraiment complètement cinglés (à vrai dire, les photos sur Instagram le montraient déjà) et parlent de faire le soundcheck le lendemain en petite tenue et demandent mon avis : euh, comment dire…

Et là, Perry a l’idée fabuleuse de faire un selfie et voici que je me retrouve sur la timeline de pleins de fans !

Je leur dis au revoir au lendemain à Manchester et je rentre à l’hôtel.

29 avril 2015, The Ritz, Manchester

Et me voilà de retour dans la salle où je les ai vus pour la première fois !

Comme d’habitude, j’arrive devant la salle vers 17h, pour croiser Smoke Fairies qui arrivent ! Neil et Perry me font coucou de la main.

Et comme d’habituuuuude (Claude François, sors de ce corps !), je suis la première et je recroise Perry à mon entrée dans la salle. Le premier rang ne se remplira qu’avec PSB (chose très perturbante pour moi, étant habituée au rush à l’ouverture des portes et l’incertitude d’obtenir le Saint-Graal qu’est la barrière).

Encore un excellent concert de PSB, avec le retour de Elf Part 2, une de mes préférées (elle leur pose pas mal de problèmes sur scène apparemment, surtout que Willgoose l’a joue sur sa Jaguar, qui semblait ne plus bien fonctionner ces derniers temps).

Cette fois-ci, Giles ne dansera pas sur scène, mais passera au milieu des gens sur le balcon ! Après le concert, il prend la setlist de Wriggles et me fait coucou de l’autre côté de la scène pour me la donner !

Je me dirige ensuite comme d’habitude (non, je ne vous ferais pas deux fois de suite la blague de Claude François…) au merchandising pour trouver Kaf de Smoke Fairies en proie à un fou qui veut absolument “The Race For Space”. Elle essaie de lui faire comprendre qu’elle fait partie du groupe de première partie mais part se renseigner pour lui. Une fois débarrassée de lui, elle me regarde avec soulagement, surtout quand je lui dis que moi, je veux acheter son album. Je luis fais signer au passage. Je pars alors à la recherche de Jess (comprendre : je cours derrière elle en hurlant son nom) pour le lui faire signer à son tour. Je parle un peu avec elle et je rentre à l’hôtel (bien plus proche que la veille, ça fait du bien !).

30 avril 2015, Riverside, Newcastle

Peut-être la plus petite salle de cette tournée, ou du moins, l’une des plus petites.

Petite anecdote sur le chemin dans le train, un moine est venu s’asseoir à côté de moi, robe de bure et pieds bien puants, ça promettait… 😉

Mon Premier Inn se trouvant à deux pas de la salle, je me retrouve que très tardivement dans la queue pour finalement n’être que toute seule… Giles vient me dire bonjour en me faisant sursauter étant donné que j’admirais le paysage.

Les portes ouvrent et je suis seule à la barrière, longtemps, longtemps… Pendant ce temps, je me rends compte de la petitesse de la salle et de la scène, c’est sûr, ce soir pas de cuivres ou d’astronaute danseur… 🙁

Même setlist que la veille. Et Sputters ne peut pas monter très haut à cause du plafond bas (beaucoup de personnes se plaindront qu’ils n’auront rien vu).

Et sur Gagarin, j’entends quand même des cuivres live, mais kékécékecebinz ? Ah, ils sont sur le balcon, oh et Giles aussi !

Pas de setlist ce soir car de folles furieuses se précipitent et je les laisse faire 😉 (ce n’est pas comme si je faisais qu’une seule date…)

Je ne croise personne au merch, donc je me rhabille tranquillement quand les Ws arrivent, je leur dis que j’ai mal à la gorge, eux ont choppé la crève de la tournée (“tour cold” ou “tour flu” en anglais), oui, j’ai des discussions rock’n’roll avec eux ! Je rentre car le lendemain, le trajet sera un peu dur…

1er mai 2015, The Ironworks, Inverness

Ah l’Écosse, magnifique pays… Et je n’étais pas montée aussi haut de toute ma vie, enfin… il a fallu que j’y arrive, en effet, j’avais deux trains à prendre ce jour-là, dont le premier retardé, et dix minutes (transformée en 2 et demies) pour changer à la gare d’Édimbourg qui a une configuration un peu spéciale…

Enfin bref, après ces péripéties et un premier saignement de nez le matin à Newcastle, je suis finalement dans mon Premier Inn avec une magnifique vue.

J’arrive une demi-heure avant l’ouverture des portes et, surprise, je suis la première ! Un mec vient me voir en me disant “Tu étais là hier !” (oui, oui, et à bien d’autres dates…) Il s’avère qu’il bosse avec le groupe mais aucune idée de ce qu’il fait ! (C’est le chauffeur du tour bus en fait.)

La salle est bien grande et nous sommes bien loin de la scène…

Petit changement de setlist ce soir, London Can Take It refait son grand retour ! Avec toujours de très belles lumières de Dom.

J’arrive à avoir une setlist grâce à la gentillesse de Dan, même si le passage de main en main s’est fait de manière quelque peu acrobatique !

En arrivant au merch, on tombe sur Willgoose, Wriggles ET JFA, c’est la fête ! Je fais signer ma setlist et JFA en profite pour me remercier de vive voix pour le Dingo et m’expliquer qu’il aimerait bien le mettre sur son clavier tous les soirs, mais qu’il avait peur de le perdre (quel chou !).

Je rentre à l’hôtel pour m’apercevoir que Mr B a posté sur Twitter la même photo que moi ! Nous sommes donc dans le même hôtel semblerait-il… Et mon nez décide de saigner à nouveau, il est temps de se coucher, il faut se lever tôt le lendemain.

2 mai 2015, O2 ABC, Glasgow

8h du mat’, départ en car pour Glasgow ! Quatre heures à admirer les Highlands, expérience magnifique !

Mon hôtel se trouvant à deux pas de la salle, je passe devant pour y accéder. Le tour bus est déjà là, Dan me fait coucou au passage, normal…

Ma copine écossaise me rejoint à l’hôtel, nous sommes ensuite les premières dans la queue sous la pluie…

Après avoir gravi les tonnes d’escaliers jusqu’à la grande salle (une plus petite existe au premier étage où se déroulait d’ailleurs un autre concert), nous voici seules au premier rang. Neil et Perry, vêtus de jolis t-shirts PSB dansent en faisant les derniers réglages (il s’avérera qu’ils avaient bu toute la journée !).

Pas de surprise sur la setlist, mais Sputters décide de faire sa diva et tout un côté des LED ne fonctionne pas ! Et voici le pauvre Mr B à quatre pattes en train d’essayer de régler le problème… Finalement, il bidouillera pour que cela ne se voie pas trop.

Pas de setlist ce soir-là, étant donné le nombre de personnes qui en réclamait. Je dis au-revoir aux deux groupes pour quelques jours, en effet, je zappe les dates irlandaises pour travailler un peu et finir la tournée en beauté à Birmingham et Londres la semaine suivante.

6 mai 2015, The Institute, Birmingham

Et me voici de retour en Angleterre après un petit détour par la maison et deux jours de travail !

Je ne suis pas la première dans la queue ! (“juste” la deuxième) et à l’instar de Newcastle, la salle est toute petite (600 personnes de mémoire).

Je fête également ce soir-là mon 20ème concert du groupe 😀

The Now Generation refait surface dans la setlist, au détriment de Elf, part 2 (une de mes préférées, mais vous le savez déjà 😉 )

À la fin, Dan vient me voir, je pensais qu’il allait dire qu’il n’y a pas de setlist ce soir et qu’il allait m’en garder une du dernier concert de la tournée le lendemain à Londres et raté ! Le groupe m’invite carrément à leur after privée ! Je suis enfin présentée au batteur de Smoke Fairies et je leur dis que je serai à l’after le lendemain, ils semblent à peine étonnés.

C’est en hurlant “Oh my God !” que je rentre à l’hôtel…

7 mai 2015, The Roundhouse, Londres

Et voilà, c’est déjà fini ! Revenir à la Roundhouse sans faire la queue était aussi une expérience bizarre après avoir pratiquement dormi devant trois jours de suite pour les Manics. J’ai quand même eu un moment de stress quand j’ai appris que je ne pourrai retirer le bracelet d’accès à l’after qu’à 19h, heure d’ouverture des portes, mais finalement, j’ai réussi, grâce à mes amies, à me retrouver à ma place à la barrière !

Démonstration que ce sont vraiment de chics types, plus tôt dans l’après-midi, Willgoose et Wriggles sont sortis pour signer le plâtre de la fille d’un fan qui se trouvait donc dans un fauteuil roulant, c’était vraiment adorable de leur part.

Journée d’élections au Royaume-Uni oblige, Willgoose en profite pour faire une pique à Nigel Farrage avec son “No!” samplé caractéristique. Il remerciera également tous les gens de l’ombre qui travaillent pour eux et c’est la fin d’une setlist traditionnelle, à l’exception de deux surprises : tout d’abord un quatrième joueur de cuivre viendra sur scène pour Gagarin et Everest, il s’agit ni plus ni moins que le premier Wriggles au saxophone ! Et il n’y a pas que Giles qui endosse le costume de cosmonaute, il est rejoint par Jake !

Perry me retrouve à la fin du concert et me fait un hug écrasant. L’after se terminera vers 1h du matin quand on se fera jetés par la sécurité…

Je quitte Smoke Fairies avec un peu de tristesse, je m’étais bien attachée à eux, quant à PSB, je n’ai que 8 petits jours à attendre avant le début de ma tournée européenne…

Tournée européenne mai/juin 2015

Journal d’une fan en tournée – 1

Découverte en première partie des Manics

Étant donné que mes chroniques live s’avéraient plus être le récit de mes rencontres avec le groupe sur la route, autant les transformer en journal...

27 septembre 2013, The Ritz, Manchester

Là où tout a commencé… Grande fan des Manic Street Preachers qui n’a raté aucune tournée, voire aucun concert londonien des Gallois depuis 2002 (sauf une fois), j’avais accueilli l’annonce du nom de la première partie par un “Mécéki ?” avant de me jeter sur Spotify. Mes oreilles avaient bien aimé ce qu’elles avaient entendu, en particulier “le morceau qui ressemble à Joy Division” (c’est à dire Spitfire).

Mais rien n’aurait pu pressentir la soirée magique que j’allais vivre ce 27 septembre 2013 ! Premièrement, c’était ma première visite à Manchester (c’était un vendredi et ne pouvant poser de vacances, j’ai demandé un long weekend et j’ai donc pris l’Eurostar la veille, dormi – un peu – à Londres pour prendre le train pour Manchester le matin même du concert – fin de 3615 MyLife), deuxièmement, Sean Moore m’a annoncé après le concert celui du Bataclan en mai suivant (“Il se pourrait qu’on vienne à Paris en mai prochain”), à en croire que la campagne des fans français ait fonctionné et donc troisièmement, j’ai réellement découvert PSB (comprendre “Je suis tombée raide dingue – musicalement parlant, quoique… – de Willgoose, euh, du groupe”).

Déjà, rien que la mise en scène originale : batterie à gauche, écran vintage au milieu et un ordinateur portable et d’autres “bidules” à droite ; je me demande “Mékékecé ?”. Et là, ils montent sur scène. Enfin, toutes mes excuses à Wriggles, mais je n’ai vu que Willgoose ce soir-là (Ce nœud papillon ! Grande fan de Doctor Who, j’ai pensé immédiatement à “Bow ties are cool !” en le voyant), mais m’étant mise à mon habitude entre James et Nicky, j’étais pile poil devant lui de toute manière.

Je n’ai pas vraiment de souvenir des morceaux joués ce soir-là, à part Spitfire et Signal 30, que je confondais encore à ce moment, mais ce qui m’a vraiment frappé, c’est la dextérité de Willgoose, qui joue de tout ou presque, voire de deux choses en même temps (guitare et synthé sur la fin de Spitfire).

J’étais donc prête pour les revoir deux jours plus tard à Glasgow…

29 septembre 2013, The Barrowlands, Glasgow

Et voilà, deux jours après ma première visite de Manchester, me voici en Écosse pour la première fois, plus précisément Glasgow, la ville où on retrouve des Tardis dans la rue (oui, oui, Doctor Who me poursuit encore…)

À vrai dire, je ne me souviens pas plus plus du concert en lui-même que celui de deux jours auparavant. Je me souviens que j’étais très impatiente de revoir à la fois Public Service Broadcasting et les Manics en l’espace de deux jours (aimer autant la première partie que la tête d’affiche, c’est tellement rare qu’il faut prendre le temps d’apprécier le moment).

Ce soir-là, j’ai essayé de me détacher les yeux des mains de Willgoose pour m’intéresser aux films projetés derrière eux durant leur prestation.

Grande fan de Depeche Mode et Recoil (projet solo d’Alan Wilder, ex-Depeche Mode) – oui, je suis fan de beaucoup de choses – j’ai l’habitude de concerts agrémentés de visuels et donc, en gros, j’ai adoré ces vieux films en noir et blanc (eh bien, à l’exception de celui qui illustre ROYGBIV, ce serait un comble quand même !), à la fois effrayants, hypnotiques, drôles. Je vous conseille d’aller jeter un œil à leur chaîne YouTube si ce n’est pas déjà fait.

Même si à la fin de la soirée, je n’étais pas aussi accro que je ne le suis aujourd’hui, j’avais bien incrusté le nom du groupe dans mon esprit pour la suite…

2 avril 2014, La Flèche d’Or, Paris

Encore une soirée replie d’émotions ! Premièrement, j’étais ravie de les revoir en tête d’affiche après les premières parties des Manics, deuxièmement en France et troisièmement, dans une petite salle !

J’arrive devant la salle à 19h après le travail et… personne ! Un mec distribue des flyers, oh c’est pour les Manics au Bataclan, avec PSB en première partie ! Je tweete cela et bam, Willgoose (qui s’occupe du compte Twitter officiel du groupe) met mon tweet en favori ! (Le premier d’une trèèèèès longue lignée).

Je me poste au premier rang (comme d’habitude donc !) et la salle mettra très longtemps à se remplir (ce n’était pas complet à ma connaissance).

Le groupe de première partie, Dark Horses, était vraiment sympa, surtout pour une fan de BRMC comme moi (oui, oui, j’aime vraiment BEAUCOUP de choses !)

Puis arrivent PSB pour installer leur matos. Habillés en jogging, baskets et sans lunettes, je n’avais pratiquement pas reconnu Willgoose, qui commence à me parler en français quand je veux dégager mes affaires de son chemin ! Comme l’a dit une amie écossaise, “Le pauvre, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché !”.

Concert très bien dans mes souvenirs, plus apprécié que les autres fois car je connaissais bien plus les chansons (j’ai bien fait chauffé Spotify entre temps). Par contre, il s’est terminé bien tard, et me levant très tôt le lendemain matin, je suis partie directement après le concert, ratant un RER et prenant le tout dernier.

Je décide de passer le temps en tweetant au groupe que j’avais aimé le concert, que je les revoyais au Bataclan avec les Manics et que j’avais raté mon RER. À ma grande surprise, il me répond en me remerciant et en s’excusant pour mon train ! Effectivement, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché…

23 mai 2014, Le Bataclan, Paris

Voici un soir que j’attendais comme le Messie ! En effet, les Manics revenaient enfin en France après 15 ans, au cours d’une tournée où ils avaient repris Public Service Broadcasting en première partie.

Après une bonne matinée à poiroter sur le Boulevard Voltaire et un tour à East Side Burgers (si vous cherchez un fast food végétarien et végétalien, je le recommande vivement !) J’aperçois le duo londonien devant la salle, avec un Willgoose en short et t-shirt jaune canari (j’essaie toujours de me retirer cette abomination de ma tête !) Il me regarde, je crois qu’il m’a reconnue (l’avenir confirmera cette impression).

Je me place devant Willgoose par habitude (et parce que c’est mon endroit habituel pour les Manics après). Court set, première partie oblige, mais toujours aussi bon. Je pense que c’est également la première fois que j’ai entendu Elf Part 1 en live.

Les Manics, c’était très bien aussi, même si je pense que j’en attendais trop de ce concert français, le public n’était pas au top dans un Bataclan à moitié vide :/

Je récupère une baguette de Sean et je me dépêche de sortir pour intercepter mes Gallois préférés à leur montée dans le bus. En cours de route, je vois que PSB sont à leur stand merchandise (je note bien pour la prochaine fois, c’est à dire 4 jours plus tard).

Nicky est rapidement pris d’assaut, je parle très brièvement à Wayne (leur guitariste rythmique sur scène pour les non connaisseurs) puis évidemment aux trois milliards d’amis qui étaient là.

Je vois des boucles et un van, oh c’est PSB qui s’en vont alors je leur fais au revoir de la main et ils me répondent, bon signe pour la suite…

27 mai 2014, Ancienne Belgique, Bruxelles

Voilà, il fallait bien que cela arrive un jour, ma première vraie rencontre avec J. Willgoose, Esq. !

Et pourtant ce n’était pas gagné, n’ayant aperçu personne de la journée, impossible d’avoir un baromètre des groupes. Le concert était plutôt pas mal, les deux groupes confondus.

Je récupère la setlist de Nicky avec le chatterton léopard (cadeau à l’équipe de deux amies à moi) et je me dirige vers le merch de PSB… J’achète l’album à Giles, leur tour manager multi-fonctions et je me tourne vers Willgoose : “Bonjour, je suis Anne-Sophie de Twitter !” – “Je sais !” (Et merde !)

Je fais signer l’album (“Anne, c’est avec ou sans E ?” “Avec, et un tiret”. – oui, je tiens à mon tiret ! “Ça, je sais”. Ah !) où il écrit un “Merci beaucoup” en français dans le texte. Il voit ma setlist, “Oh, you’ve got a setlist!” et là je réfléchis qu’ils en ont pas sur scène, dommage…

Je leur dis que je les vois deux jours plus tard à Luxembourg en leur expliquant que la salle est toute petite, petite. Cela semble les inquiéter un peu. Je fais une photo avec Willgoose et je les libère. La suite au prochain concert !

29 mai 2014, Den Atelier, Luxembourg

Hmmm comment dire ? Grillée à vie avec le groupe ? Ouais, je pense que le terme est correct, je vous explique tout cela (et la raison du pourquoi je n’ai pas pris de photo).

Tout d’abord, compte tenu du fait que la salle, et donc par extension, la scène, est toute petite, Monsieur Willgoose doit passer dans la minuscule fosse à photographes pour atteindre son endroit sur scène, et ce, deux fois, puisqu’ils font leurs réglages eux-mêmes.

À son retour backstage, il me voit, sourit et me dit bonjour, à la grande surprise de mes amies (et moi aussi) ! Okay, tout va bien…

J’ai eu le droit à pleins de petits clins d’œil lors de leur prestation, genre “Are you looking forward to the Manic Street Preachers?” en me désignant avec mes amies pailletées et un “Thank you” dirigé vers moi à la fin.

Tout cela suivi d’un magnifique concert des Manics, qui faisaient leurs premiers pas au Luxembourg (eh oui !), et j’étais à la fois super contente et triste que la tournée se finisse.

Je retourne voir Public Service Broadcasting au merchandise pour faire signer mon 45 tours de Elfstedentocht (Parts 1 & 2). Et là, je les vois horrifiés me demandant où je l’avais trouvé, craignant que j’avais dépensé des milles et des cent sur eBay et compagnie. “À Paris !” Cette fois-ci, pas besoin d’épeler mon nom ou quoi que ce soit et j’ai même le droit à un “Incroyable ! – à bientôt !” et là, ils me disent qu’ils reviendront en Europe à la même période l’année prochaine. Rendez-vous pris (sauf que je les reverrai beaucoup plus tôt que cela !).

Été / Automne 2014