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LICHTSPIEL SCHWARZ WEISS GRAU

Inspiration de Lichtspiel II: Schwarz Weiss Grau et diffusé sur scène pendant le morceau

En 1930, après huit ans de recherche et d’expérimentation, Laszlo Moholy-Nagy a créé le Modulateur espace-lumière, sculpture cinétique de verre, spirales et feuilles de métal perforées rotatifs illuminée de 140 sources de lumière différentes. Cette même année, il a produit le film Lichtspiel Schwarz Weiss Grau, abstraction cinématographique dynamique de la lumière et du mouvement généré par le Modulateur espace-lumière. Le jeu de la lumière dans le film, comme dans la sculpture originale, a permis à Moholy-Nagy de créer une expérience complètement nouvelle pour le spectateur, affirmant sa propre proposition que,

“Étant donné que la lumière est un problème spatio-temporel, la seule accentuation de la question de la lumière nous amène dans le domaine d’une nouvelle notion spatiale qui ne peut encore être complètement analysée. Nous pouvons, cependant, trouver un terme pour la décrire : le flottement”.

Moholy-Nagy a également vu son Modulateur espace-lumière comme une extension des idées qui étayaient le cinéma – la lumière amplifiée projetée sur une surface dans des configurations dynamiques. De ce fait, Lichtspiel Schwarz Weizz Grau, sa médiation cinématographique de ces soucis spatiaux et lumineux est une œuvre vitale dans sa pratique artistique. Le film commence en une série d’images abstraites de formes géométriques et d’ombres formées par le mouvement cinétique du Modulateur espace-lumière. Les mouvements circulaires de la sculpture et de la caméra en combinaison fournissent un effet pendant hypnotique qui est à la fois un document de la sculpture et une élégante danse visuelle de formes et de lumière transformées protéiformes. Les combinaisons rythmiques d’inertie et de dynamisme sur diverses variations d’espace d’écran et de superpositions de mouvement et de forme en font une expérience visuelle vertigineuse.

Bien qu’il ne puisse reproduire l’expérience immersive de la sculpture de lumière, le film crée un espace de vision dans lequel le public est visuellement désorienté par les bouleversements spatiaux de Moholy-Nagy. Comme l’a anticipé l’artiste, cela crée une sensation de détachement, de “flottement”, au milieu d’une vision dynamique de la relation de la lumière à la compréhension spatiale.

Source : https://www.acmi.net.au/works/108255–lichtspiel-schwarz-weiss-grau/


László Moholy-Nagy, né László Weisz le 20 juillet 1895 à Bácsborsód (alors dans l’Empire austro-hongrois) et mort le 24 novembre 1946 à Chicago, est un peintre, un photographe plasticien et théoricien de la photographie hongrois, naturalisé américain en 1946.

László Moholy-Nagy est connu pour sa participation à divers mouvements d’avant-garde dans l’entre-deux guerres, dans lesquels il côtoie notamment les membres du dadaisme, du constructivisme et du De Stijl. Il explore les nouvelles techniques de photographie en concevant des photogrammes. Sollicité par le fondateur et directeur de l’école du Bauhaus, Walter Gropius, l’artiste y devient enseignant en 1923 avec le titre de Maître. Il quitte l’établissement en 1928 et s’installe en 1934 au Royaume-Uni. Là-bas, il continue ses expérimentations artistiques et travaille dans la publicité. En 1937, il part aux États-Unis pour ouvrir l’école du New Bauhaus à Chicago.


Biographie

Origines, famille et études

László Weisz nait le 20 juillet 1895. Il est issu d’une famille juive hongroise de Bácsborsód. Son père, Lipót Weisz, est intendant dans une grande propriété agricole. Par sa mère Karolina Stein, il a un demi-frère ainé, Jenö, né en 1891. Son père abandonne la famille en 1897, juste après la naissance de son plus jeune frère, Akos. C’est l’oncle maternel, Gusztáv Nagy, un avocat nationaliste et progressiste, qui recueille la famille à Mohol et qui subvient aux besoins de celle-ci.

Le jeune László adopte le patronyme de son oncle. En 1905, Il entre au Gymnasium de Szeged. László Nagy fait ses premières armes dans le domaine artistique en publiant des poèmes dans le journal local Szegedi Napló en 1911. En 1913, après son baccalauréat, il entame des études de droit à l’Université de Budapest (Budapesti Tudományegyetem). Au début de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l’armée austro-hongroise comme officier d’artillerie. Blessé au cours de l’année 1917, il commence à dessiner durant sa convalescence à l’hôpital d’Odessa. László Moholy-Nagy s’implique dans la revue Jelenkor (“Le Temps Présent”), fondée par Iván Hevesy, puis dans la revue révolutionnaire d’avant-garde MA (“Aujourd’hui”) de Lajos Kassák. Cette même année, il change définitivement son patronyme en Moholy-Nagy : Moholy en reconnaissance de Mohol, la ville de sa jeunesse et Nagy en hommage à son oncle.


Premières expositions

De retour à Budapest après sa démobilisation, il décide de se consacrer à la peinture. Il fréquente l’école d’art privée de l’artiste hongrois Fauve Róbert Berény et participe à plusieurs expositions. L’éphémère République des conseils de Hongrie lui achète quatre œuvres en 1919. Après la chute du régime communiste en août 1919, il se retire à Szeged puis fuit le pays. Il gagne Vienne à la fin de l’année.

En 1920, László Moholy-Nagy emménage à Berlin début 1920. Là-bas il rencontre les Dadas Raoul Hausmann, Hannah Höch et Kurt Schwitters. Il devient le correspondant pour la revue MA. La même année il rencontre puis épouse la photographe et écrivaine Lucia Schulz. À Berlin, il découvre le constructivisme et le suprématisme, incarnés par les œuvres de Kasimir Malevitch et en 1921 il réalise l’un de ses premiers tableaux, Composition 19. En octobre de la même année, la revue néerlandaise De Stijl publie un “Appel à l’art élémentaire. Aux artistes du monde entier”, texte qu’il cosigne avec Jean Arp, Raoul Hausmann et Ivan Puni (Jean Pougny).

En 1922, lors d’une exposition commune avec son compatriote hongrois Laszlo Peri à la galerie d’art Der Sturm de Berlin, il fait la connaissance de Walter Gropius. Cette même année, au cours du premier “Congrès des artistes progressistes”, organisé à Düsseldorf du 29 au 31 mai, il représente le groupe MA et rencontre à cette occasion El Lissitzky et Theo van Doesburg, lequel vient de publier dans De Stilj un article théorique sur les photogrammes, intitulé “Production reproduction”. De son côté, Moholy-Nagy publie avec Kassák le Livre des nouveaux artistes. Cet été-là, il part en vacances dans le massif montagneux de la Rhön avec sa femme. Celle-ci l’initie à fabriquer des photogrammes sur papier photosensible.

Ses premiers photogrammes sont influencés par les films de Walter RuttmannViking Eggeling et Hans Richter. Il reproche cependant au cinéma abstrait de “privilégier les développements formels au détriment de la représentation du mouvement”. Dans un article publié en 1923 par la revue américaine Broom, Moholy-Nagy explique qu’il “vise à utiliser la lumière comme facteur formel primaire, qui crée l’espace et le mouvement, et élimine la perspective centrale de la photographie”. En regard de cet article, Broom reproduit quatre photogrammes de Moholy-Nagy ainsi que quatre autres réalisés par Man Ray. Les photomontages des dadaïstes lui inspirent une nouvelle variante qu’il appelle “Fotoplastik”. Durant cette période il esquisse aussi ses idées pour ce qui deviendra sa plus célèbre sculpture, le Modulateur espace-lumière (Licht-Raum Modulator) achevé dans les années 1920.


1919-1928 : les années Bauhaus

En février 1923, la galerie Der Sturm organise sa deuxième exposition personnelle, qui permet à Moholy-Nagy de présente ses Telephonbilder (“Tableaux téléphonés”) : il s’agit d’œuvres sur porcelaine émaillée “dont les couleurs observent de subtiles variations en fonction de l’agrandissement ou de la réduction de la composition”.

La même année, Moholy-Nagy est invité à enseigner au Bauhaus de Weimar par son fondateur et directeur, Walter Gropius. Il y reprend le poste de Johannes Itten comme directeur du cours préliminaire. Il remplace également Paul Klee à la tête de l’atelier du métal. Sa venue marque la fin de la tendance expressionniste de l’école. Moholy-Nagy, lui, promeut une vision constructiviste. Ainsi, l’école amorce un rapprochement avec son but initial, à savoir être une école de design industriel.

Moholy-Nagy est le premier artiste de l’Entre-deux-guerres à proposer l’utilisation d’équipements scientifiques tels que le télescope, le microscope et la radiographie dans la création artistique. Il joue également un rôle important dans la publication des Bauhausbücher (“Livres du Bauhaus”), dont il assure aussi la mise en page. En 1925, il publie le livre Malerei. Fotografie. Film (“Peinture. Photographie. Film”), dans lequel expose ses photogrammes.


1928-1937 : Exils européens

László Moholy-Nagy est rédacteur en chef de la revue néerlandaise International Revue i 10 de 1927 à 1929. L’artiste quitte le Bauhaus en 1928, et Marianne Brandt reprend son rôle de responsable de l’atelier de métallurgie, tandis que Moholy-Nagy fonde son propre studio de design à Berlin. Avec son studio, il réalise plusieurs décors pour l’Opéra national de Berlin puis le théâtre d’Erwin Piscator. Il conçoit également des expositions et des livres, crée des campagnes publicitaires, écrit des articles et réalise des films. Son atelier emploie des artistes et des designers comme Istvan Seboek, György Kepes, et Andor Weininger.

En 1929, Moholy-Nagy se sépare de sa première femme, Lucia, mais deux ans plus tard, en 1931, il rencontre l’actrice et scénariste Sibyl Pietzsch qu’il épouse en 1932. Ils auront deux filles, Hattula (née en 1933) et Claudia (1936-1971).

Après l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne en 1933, Moholy-Nagy n’est plus autorisé à travailler à cause de ses origines juives. En 1934, il s’exile tout d’abord aux Pays-Bas, où il sera actif principalement dans le commerce, avant de déménager avec sa famille à Londres en 1935. En Angleterre, László Moholy-Nagy fait partie du cercle des artistes et intellectuels émigrés qui se sont installés à Hampstead. Il est engagé par Jack Pritchard pour créer du contenu publicitaire pour sa société Isokon. Il y retrouve Walter Gropius, avec lequel il projette de créer une version anglaise du Bauhaus, mais faute de soutiens, le projet ne verra pas le jour.

László Moholy-Nagy gagne sa vie à Londres en acceptant divers emplois dans le design commercial, comme chez Imperial Airways. Il photographie l’architecture contemporaine pour la revue The Architectural Review dont le rédacteur en chef adjoint est John Betjeman. Celui-ci lui commande des photographies pour illustrer son livre An Oxford University Chest. Il est commissionné pour réaliser les films Lobsters (1935) et New Architecture and the London Zoo (1936). Il commence également à expérimenter la peinture sur plastique transparent, comme le polyméthacrylate de méthyle.

En 1936, le producteur de films hongrois Alexander Korda le charge de concevoir effets spéciaux pour le film Things to Come (“Les Mondes futurs”) basé sur le roman de H. G. Wells. László Moholy-Nagy crée des sculptures cinétiques et des effets de lumière abstraits, mais ils ne seront pas utilisés par le réalisateur du film William Cameron Menzies. À l’invitation de l’architecte britannique Leslie Martin, il donne également une conférence à l’école d’architecture de Kingston upon Hull.

En 1937, les Nazis intègrent ses œuvres dans l’exposition Art dégénéré organisée à Munich.


1937-1946 : Les États-Unis

À l’automne 1937, László Moholy-Nagy fonde le New Bauhaus dans la ville de Chicago à l’invitation de l’Association des arts et de l’industrie de la ville. Cette école de design reprend les concepts créatifs du Bauhaus allemand. En raison de problèmes financiers, l’école ferme en 1938, mais cette fermeture sera de courte durée car, grâce à des soutiens qu’il a trouvés, Moholy-Nagy rouvre l’école la même année, sous le nom de Chicago School of Design. En 1944, cette école devient l’Institute of Design et en 1949 elle est intégrée au nouveau système universitaire de l’Institut de technologie de l’Illinois. L’établissement est le premier à proposer aux États-Unis un doctorat en design. Moholy-Nagy conserve le poste de directeur jusqu’en 1945. Durant son mandat, il organise des cours d’été dans plusieurs établissements. À l’été 1940, il donne des cours au Mills College d’Oakland en Californie et en 1942, des cours d’été ont lieu au Women’s Teachers College à Denton, au Texas.

En avril 1946, László Moholy-Nagy obtient la nationalité américaine, quelques mois avant de mourir, le 24 novembre 1946 à Chicago, d’une leucémie diagnostiquée un an auparavant. Il est enterré au cimetière de Graceland à Chicago.


Postérité

En 1995 et 1996 le Centre Georges-Pompidou présente plus de quatre cents photogrammes de l’artiste lors de l’exposition “Laszlo Moholy-Nagy – Compositions lumineuses, photogrammes, 1922 – 1943”. À l’automne 2003, la Fondation Moholy-Nagy est créée pour mener des recherches sur la vie et l’œuvre de l’artiste. En 2005, l’Université hongroise d’arts appliqués de Budapest (Magyar Iparművészeti Egyetem) est renommée Université d’art appliqué Moholy-Nagy (Moholy-Nagy Művészeti Egyetem), en son honneur. En 2016, le musée Solomon R. Guggenheim de New York présente une rétrospective de l’œuvre de László Moholy-Nagy qui comprend des peintures, des films, des photographies et des sculptures.


Analyse

Avec Christian Schad et Man Ray, László Moholy-Nagy fait partie des premiers artistes à investir les champs plastiques de la photographie qui devient un de ses médiums le plus récurrent. Avec ses photogrammes, l’historien de l’art Herbert Molderings juge que l’artiste “veille à ce que le spectateur ne puisse, autant que faire se peut, reconnaître les formes et les objets utilisés lors de la réalisation du photogramme”.

Source : Wikipedia

Gig Junkies | 12 novembre 2013

Public Service Broadcasting + Story Books à la Library de l’Institute de Birmingham, Royaume-Uni – 12 novembre 2013

Ken Harrison

Le concert de ce soir est animé par Public Service Broadcasting, duo basé à Londres constitué de J. Willgoose, Esq. à la guitare, au banjo, autres instruments à cordes, sample et instruments électroniques, et Wrigglesworth à la batterie (mais il joue également d’autres instruments) et accompagnés sur scène par Mr B pour les visuels, les projections et quelques images live ponctuelles de Willgoose et Wrigglesworth.

(suite…)

Journal d’une fan en tournée – 23

Irlande, Festivals mai 2022 et concerts uniques août 2022

Tournée Bright Magic 2022

1er octobre 2022, Warwick Arts Centre, Coventry

Et c’est parti pour la tournée Bright Magic cuvée 2022 ! Surprise, mon Eurostar arrive en avance ! Cependant, il y a grève sur les réseaux ferrés britanniques et aucun train ne roule entre Londres et Coventry, mais les Informers sont fantastiques et mes amis Mollie et Glenn me récupèrent à leur gare locale (où les trains circulent) et me conduisent à bon port.

C’est un peu la course mais nous sommes les premiers dans la “queue”, qui n’existe pas vraiment, puisque nous sommes au sein de l’université de Warwick, où le groupe a déjà joué cinq ans auparavant, mais en configuration complètement assise, aujourd’hui, la fosse est debout. Après un petit coucou rapide de Flick, l’ancienne merch girl, devenue tour manager, qui me fait un hug de ouf, et de J, qui nous conseille de voir Pale Blue Eyes en première partie (oui oui, on sait que tu es fan !), ce à quoi je répond que j’ai déjà l’album en édition dédicacée (“of course !”), nous rentrons enfin pour découvrir qu’il n’y a pas de barrière ! Je découvre ainsi Pale Blue Eyes en live en pleine face et j’adoooooore ! Ils ont l’air vraiment heureux de jouer sur scène et c’est vraiment un régal de les regarder (et bonus, une batteuse !). Je récupère la setlist de Aubrey, le bassiste.

Au bout d’une demi-heure, Jack et Matt et le reste de l’équipe prépare la scène pour PSB. J’ai décidé pour cette tournée de continuer mes t-shirts personnalisées de l’année dernière et je porte ce soir un de la dernière cuvée avec l’inscription “I am my own creation” chipée à Blue Heaven. Le son n’est pas très bon, donc j’ai du mal à entendre les morceaux de la nouvelle playlist de J, à part un, “Oh tiens je connais ça…”, ah bah, oui c’est Flying Through The Hours Of Darkness de JFabs !

Je jette un œil sur les ordinateurs de J et je vois qu’ils commençent avec The Visitor ! Oh la vache, ils avaient annoncé des surprises et ça commence fort ! Après le message sur l’utilisation des portables durant le concert et Sound & Vision de Bowie, c’est bien The Visitor qui retentit et oh, un petit sample de Bowie ! Le morceau rend super bien en live. Suivra les désormais habituels Im Licht et Der Rhythmus der Maschinen, avec les visuels de Mr B superbes sur les trois colonnes d’écrans qu’ils auront sur la tournée, accompagnés de deux rangées de lumière (ce qui suffira amplement à m’aveugler à plusieurs reprises sur les semaines à venir). J’adore toujours autant le solo de guitare et la batterie de ouf sur cette dernière.

On revient à Every Valley avec Progress et People Will Always Need Coal. La première met en avant EERA, qui se joint à nouveau aux garçons pour la tournée et est désormais acceptée comme cinquième membre de facto du groupe, ainsi que les Brassy Gents, qui seront pour la majeure partie de la tournée Barney au trombonne, Toby à la trompette et l’inimitable Rittipo au saxophone. La deuxième est toujours aussi kiffante avec J qui balance son kapo à Jack et le vibraslap de fin de JFabs.

On repart encore plus loin dans le temps avec Night Mail (je l’aime bien et je sais que c’est une favorite des fans et du groupe mais ça commence à me gonfler d’avoir plus ce morceau que Signal 30, à tel point que mes amis me regarderont en disant “Your favourite!” à chaque fois qu’elle apparaîtra sur la tournée) et la magnifique et devenue trop rare Korolev.

EERA revient sur scène pour Gib mir das Licht qui me fout toujours les poils et Blue Heaven qui fonctionne toujours aussi bien en live. On reste dans Bright Magic avec les Lichtspiele II et III (le I est définitivement abandonné suite à son effet “plombage d’ambiance” sur la tournée précédente, même si personnellement, j’adore ce morceau).

Spitfire nous réveille et la nouvelle outro reste toujours un super moment du set (même si mon genou gauche cette fois-ci ne sera pas du même avis, car il ne résistera pas jusqu’au bout !) et comme les garçons sont un peu perverts, ils nous balancent All Out dans la poire ! J a de nouveaux amplis depuis les Proms qu’il affiche sur scène et bon Dieu, avec la proximité, j’entends qu’eux ! D’ailleurs, sur Go!, qui referme la première partie du set après The Other Side, je vois la basse, mais je n’entends pas la basse, par contre la guitare, je l’entends très très (trop ?) bien !

Le groupe sort de scène et au bout de quelques instants, des sirènes retentissent, euh… London Can Take It ? Ouiiiiiii ! C’est la tournée des surprises ! Suivra le rappel désormais habituel de People, Let’s Dance, Gagarin et Everest. J’aime déjà cette tournée ! JFabs donnera sa setlist à un jeune trisomique présent au premier rang. Fidèles à eux même, cette tournée sera tournée vers l’inclusion, avec un message que J a posté quelques jours avant le début demandant aux personnes neuro-atypiques de le contacter si elles venaient aux concerts afin de voir les adaptations possibles. Jack, toujours aussi gentil, me donne ma setlist (ce sera notre rituel de fin de concert chaque soir, encore un grand merci à lui !).

Le groupe touchant 100% des revenus de la vente de merchandise dans cette salle, j’achète le nouveau tote bag avec le même design que la tea towel de l’année dernière et surprise, la qualité est vraiment très bonne ! Je vais voir Pale Blue Eyes avec ma setlist et quand je leur dis que je fais l’intégralité de la tournée, ils font “Ah c’est toi qui a twitté ça ? Tu t’appelles comment déjà ?”, ils semblent vraiment intéressés et tout et je vois qu’ils se sont faits de nouveaux fans ce soir (et tout au long de la tournée en fait), je me suis fait de nouveau amis !

2 octobre 2022, LCR UEA, Norwich

Aujourd’hui, no stress pour les transports, puisque Mollie et Glenn me conduisent de Coventry à Norwich. On arrive bien trop tôt pour obtenir nos chambres donc on mange au restaurant de l’hôtel en attendant. Nos chambres auront la vue sur le fleuve, mais pas le temps de profiter, il faut se préparer car le concert a lieu à l’université, située à une dizaine de minutes en voiture du centre-ville. C’est à nouveau la deuxième visite du groupe dans cette salle, je suis donc en terrain connu. Dans la queue, on fait vite fait coucou aux membres du groupe qui vont et viennent entre la salle et le tour bus et je vois Seb qui sort de sa voiture, effectivement, il remplace Toby ce soir à la trompette.

PBE me plaisent toujours autant et ils prennent toujours autant plaisir d’être sur scène. Quant à PSB, ce soir, ils joueront London Can Take It juste après People Will Always Need Coal, suivi de l’indécrottable Night Mail (je rigole, je l’aime bien quand même !). On rigolera pas mal quand un son un peu chelou de banjo sera entendu. La setlist restera assez similaire à la veille, sauf que surprise en rappel avec un ROYGBIV dépouissiéré (bon avec J qui se plante dans les couleurs comme d’hab hein !). Ce soir, je porte un t-shirt People, Let’s Dance avec des patins à roulettes dessus ! Pas le temps d’aller faire un coucou à PBE au merch, il faut rentrer à l’hôtel !

3 octobre 2022, The Fire Station, Sunderland

Je quitte Mollie et Glenn pour quelques jours et me rend à Sunderland via Londres en deux trains, sans problème (Oh la la, ma malédiction des transports lors des tournées de PSB serait-elle levée ? Suite au prochain épisode…). C’est ma première visite dans cette ville, dont le centre-ville est riquiqui, je passe d’ailleurs devant la salle pour me rendre à mon hôtel qui se trouve vraiment à deux pas.

Je suis la première arrivée, mais je sais pas trop où me mettre pour faire la queue. Je tourne autour de la salle, dans la salle, je tombe tout d’abord sur Jack et EERA, à laquelle j’annonce que j’ai un t-shirt “Team EERA”, puis J me passe à côté en me saluant en français, puis sur Wriggles, avec qui je parle un peu (comme d’habitude, j’ai pas mal de questions sur les trajets, c’est trop mignon qu’ils se soucient de ça !).

Après un petit cafouillage à l’entrée, me voici à ma place habituelle à la barrière (moins à droite que les deux soirées précédentes, la batterie de Lucy m’ayant induite en erreur), PBE toujours aussi bien, et comme je commence à connaître les paroles (merci les écoutes dans les trains), Matt me fait pleins de sourires !

PSB commencent leur set comme d’habitude et paf, première surprise après Der Rhythmus der Maschinen, des lumières vertes, les Brassy Gents, et oh la batterie de The Pit, youhou, j’adore ce morceau ! Ah la la, j’aime j’aime ces setlists mélangées, et après un London Can Take It sans son chelou de la veille, ils nous ressortent White Star Liner, yes ! Puis au moment des présentations du groupe, J sort qu’ils ont encore deux morceaux… Pardon ? Everest se termine et oh putain, le bangolélé de George Willgoose, l’arrière grand oncle de J apparaît, je vais enfin entendre Waltz For George sur scène ! J’étais à deux doigts de pleurer mais j’ai tenu le coup ! J nous explique que George a vécu dans cette ville et qu’il y a beaucoup de membres de sa famille dans la salle ce soir.

Je passe un long moment au merch à parler avec Aubrey de PBE avant que Matt et Lucy ne se joignent à nous (je laisse quand même passer les gens qui souhaitent une dédicace sur leur album). Je leur dis que demain à Édimbourg est une salle magnifique et puis je file à l’hôtel avant que la sécu ne pète un plomb.

4 octobre 2022, Usher Hall, Édimbourg

Toujours aucun problème dans les transports aujourd’hui, mes deux trains étant à l’heure, mais il flotte grave quand je sors de la gare et me dirige vers mon hôtel. Heureusement, il ne pleut plus quand j’arrive devant la salle et je commence la queue avant d’être rejointe par mes amis Gillian et Johnny et d’un gars présent au concert de Sunderland la veille. C’est l’anniversaire du lancement de Spoutnik, et j’espère ainsi entendre Sputnik ce soir.

J’arrive à la barrière et oh, bon Dieu, on est loin de la scène, je ne suis plus habituée ! Après encore un autre set excellent de PBE, c’est au tour de PSB ! The Pit est toujours là mais effectivement, ils ont ressorti Sputnik et sa version funky pour l’occasion. J rappelle qu’ils ont joué Progress sur scène pour la première fois dans cette salle et je m’en souviens très bien ! Barney remarque mon t-shirt “Team Brassy Gents” et me pointe du doigt ! Les-dits Brassy Gents arrivent sur scène pour le rappel… hmmm… Oh They Gave Me A Lamp !

J’arrive au merch, où on apprend que PBE sont à court de CD ! Lucy adore également mon t-shirt et effectivement ils trouvent la salle magnifique ! Ils me souhaitent un bon jour off et on se dit à jeudi à Inverness. Il pleut des cordes et malgré mon sac, ma setlist est trempée quand j’arrive à l’hôtel, heureusement que ce n’était pas une “vraie” (c’est à dire, une scotchée sur scène).

6 octobre 2022, The Ironworks, Inverness

Après une journée de repos à Édimbourgh où j’ai fait ma touriste dans le bus et assisté à un tour guidé à pieds sur les traces de Harry Potter, me voici dans le bus direction les Highlands et Inverness, où j’apprends le suicide d’un ancien collègue. Il est trop tôt pour obtenir ma chambre d’hôtel donc je laisse ma valise et je pars me promener dans cette magnifique ville.

Il pleut énormément donc j’attends un peu avant de me diriger vers la salle qui se trouve à deux pas. Je ne suis pas la première dans la queue ! Les deux groupes et le photographe me saluent tandis que la pluie reprend. Je m’aperçois que les mugs de PSB viennent d’arriver au merch. Le t-shirt du jour est le Team Mr B de l’année étant donné que c’était son anniversaire la veille.

Encore attristée par la nouvelle concernant mon ancien collègue, je décide de profiter à fond de cette tournée et cette soirée passe à un niveau de ouf quand on décide de sauter tout le long avec mon pote Grahame pendant les deux groupes, au grand amusement de JFabs ! Progress est remonté plus tôt dans la setlist, et autre surprise, Theme From PSB en rappel ! Le groupe a décidé de séparer Spitfire et All Out en mettant les Lichtspiele entre les deux (ce qui pousse J à présenter All Out comme “une autre balade”). Je parle un peu avec PBE et on se dit à demain pour mon 150ème concert de PSB !

7 octobre 2022, KeeleSU, Newcastle-under-Lyme

Après une courte nuit et un réveil à 5 heures du matin, une intuition me pousse à regarde de suite l’état du traffic car le trajet est long aujourd’hui et bien m’en prend, suite à une inondation, aucun train ne relie Inverness au Sud de l’Écosse ! La tête dans le cul, me voici à réserver un bus pour Édimbourg (où j’aurai une superbe vue à l’étage sur le lever du soleil sur les Highlands entre deux comatages), puis trois autres trains pour arriver jusqu’à Stoke-on-Trent, où épuisée, j’abandonne l’idée du bus jusqu’à l’hôtel pour prendre un Uber.

Je me change en quatrième vitesse, et au bout de 15 minutes de marche dans les bois (merci Google Maps !) sous la pluie, je trouve la salle, euh, enfin, l’arrière de la salle… Je tourne en rond, je trouve l’entrée, je vais me sécher dans les toilettes et puis je tombe sur Wriggles et Mr B, avec qui je parle un peu, étant donné qu’il trouvait qu’on n’avait pas beaucoup parlé jusqu’alors. Il me félicite d’avoir bravé les transports et m’explique qu’ils viennent également d’arriver car légalement leur conducteur ne peut conduire plus longtemps qu’une certaine durée mais on ne pouvait pas manquer mon 150ème concert !

Je porte le t-shirt que j’ai fait pour les Proms car il résume bien toute l’histoire du groupe. La scène est basse et ils ont eu l’idée de mettre une rangée de lumière sur le bord de la scène et ma foi, ça fonctionne bien ! La setlist est quasiment identique à la veille avec London Can Take It à la place de Theme For PSB dans le rappel (étant donné qu’ils n’ont sûrement pas pu bien répéter, cela ne m’étonne pas tant).

À la fin du concert, Jack vient me parler à la barrière en disant qu’une setlist spéciale m’attend au merch, mais est-ce que je veux quand même celle de JFabs ? Oh trop mimi, oui bien sûr ! Je me dirige ainsi vers Neil au merch qui me tend une jolie setlist tapée en couleurs par Flick et signée en français ! Je vois PBE et Matt arrive vers moi, me tape sur le bras et me dit que j’ai fait un grand périple aujourd’hui (eux aussi d’ailleurs, ils n’ont pas la chance d’avoir un tour bus mais dorment dans des Travelodges et s’entassent dans un van), ils kiffent ma setlist speciale aussi ! Bon la fatigue et mon lit king size m’appellent donc on se voit demain !

8 octobre 2022, Olympia, Liverpool

Nouveau jour de grève, je prends un Uber jusqu’à la gare de Crewe qui est déserte mais où il y a des trains pour Liverpool. J’arrive très en avance à l’hôtel mais j’arrive à avoir ma chambre de suite ! Après une bonne demi-heure de marche, me voici de retour à l’Olympia, salle jolie certes, mais dans un des pires quartiers de la ville (c’est souvent le cas, non ?).

Contrairement à la veille où il faisait une chaleur du diable, il fait méga froid à la barrière, et apparemment sur scène aussi, car Pale Blue Eyes sont bien couverts aussi, même en me déchaînant durant leur set, j’ai toujours froid quand PSB montent sur scène. Contre toute attente, le concert est vraiment super, avec JFabs venant souvent devant nous avec des grands sourires. Night Mail laisse place à Korolev et White Star Liner, à mon grand bonheur. À l’instar de Newcastle l’année dernière, je sens une odeur de pain grillé tout le long. Pour une fois, la demande des bras levés de JFabs pendant The Other Side a du succès et ce moment est immortalisé en photo. Ce soir, pas de t-shirt spécial, parce que j’en ai pas assez pour toute la tournée, mais un t-shirt Stranger Things qui a du succès. Je cause brièvement avec Aubrey et Lucy et j’entame ma demi-heure de marche pour retourner à l’hôtel.

9 octobre 2022, O2 Academy, Sheffield

Aujourd’hui, j’ai juste un trajet en train de 50 minutes mais lendemain de grève oblige, le train est bondé et c’est avec près d’une demi-heure de retard que j’arrive dans la ville natale de Lucy. Nouvelle salle pour moi, et avec l’O2 Priority, nous prenons rapidement nos places habituelles à la barrière. PBE sont manifestement plus à l’aise sur scène et durant Globe, Matt me regarde pour me faire chanter les chœurs You got this!, ah ça y est, j’ai compris ! Ah la la, j’adore vraiment ce groupe !

Mais ce n’était que le début de la folie à laquelle nous avons assistée ! La radio ne fonctionnant pas, JFabs est à nouveau attaché à sa laisse, euh pardon, son câble et les Brassy Gents ont des pieds de micro devant eux, nous bloquant un peu la vue. Ce soir, comme nous sommes dans le Yorkshire, je porte mon t-shirt Team Wriggles. The Pit n’est pas jouée ce soir, mais on a le retour de Theme From PSB dans le rappel, et deux filles semblent être dans les costumes de cosmonautes à la place de Dave le chauffeur et Flick comme sur le reste de la tournée, et elles sont complètement déchaînées ! Je soupçonne qu’une est la chérie de JFabs, étant donné qu’elle vient de cette ville. Preuve que le concert était fou : ma montre a détecté que je faisais une chute et voulait appeler les secours !

Après le concert, je tombe sur Lucy qui parlait avec un journaliste et qui lui a dit que c’était moi qu’il fallait interviewer. Elle m’a également dit que quand elle montait sur scène et qu’elle me voyait devant elle, elle se sentait en sécurité et savait que le concert allait bien se passer, oh bichette !

11 octobre 2022, O2 Academy, Leicester

Après une journée de repos passée à voyager à Leicester (un petit trajet de moins d’une heure en train sans problème) et à acheter des chaussettes (l’autre côté glamour des tournées !) et une bonne pizza, celle du concert commence avec les employées de l’hôtel qui s’extasient sur la prononciation de mon nom de famille, ce qui me donne le sourire après une autre mauvaise nouvelle, en effet, mon frère a eu un grave accident de la circulation. Après le petit déjeuner, je me dirige vers le musée de Leicester qui était ma foi bien intéressant (et gratuit !).

C’est encore une salle O2, donc on rentre les premiers. PBE sont toujours aussi bien et on a tellement bougé durant leur set qu’on nous demande si on fait partie de leur famille ! La scène s’installe pour PSB et je regarde les écrans des ordinateurs de J et quoi ? Ils commençent sur Im Licht ? D’accord, puis, Progress ? C’est quoi ce binz ? En fait, surprise, c’est soirée singles ce soir, ce qui veut dire, Signal 30 ! Ouiiiiiiii ! Enfiiiin ! On sait que le concert a été bon quand on se retrouve à un mètre de là où on a commencé ! Matt nous fera des hugs de ouf au merch après le concert.

12 octobre 2022, Brangwyn Hall, Swansea

Ah le retour au Pays de Galles, bien entendu sous la pluie ! Quel plaisir de revoir également mes amis gallois après un an pour certains et plus pour d’autres.

Après encore un excellent set de PBE, PSB revient sur un set plus Bright Magic avec pleins de touches de Every Valley, Pays de Galles oblige. Cependant, je suis légèrement attristée par l’absence du Lichtspiel II: Schwarz Weiss Grau (on peut pas tout avoir hein !). Andrew MacColl me donne un paquet de setlists supplémentaires et je repère un jeune garçon qui sera content d’en avoir une ! Mes amis me déposant à mon hôtel car il pleut, je dis vite fait bonjour-au revoir à Matt.

13 octobre 2022, Troxy, Londres

Après le petit déjeuner à l’hôtel où j’entends du Vanessa Paradis (normal au Pays de Galles…), je prends mon train en première classe car j’ai gagné une enchère sur Seat Frog. J’arrive en fin de matinée à l’hôtel avant de me diriger vers la salle où le Chris américain est déjà là. J passe dans la queue plus tard pour me donner des bracelets d’accès à l’after à distribuer, quelle adorable attention !

PBE enflamme encore une fois le public, ils ont définitivement gagné des fans sur la tournée ! Une boule à facettes est placée devant moi, ah chouette ! La setlist de PSB restera légèrement identique à la veille, avec le retour de London Can Take It, forcément ! Encore une fois, ma montre pense que j’ai fait une chute et appelle les secours, stop ! Pour le rappel, JFabs remonte sur scène avec un t-shirt de PBE, à leur grande surprise me diront-ils à l’after. Quel plaisir de revoir tout le monde et de leur parler après la tournée de l’année dernière où ils étaient enfermés dans une bulle sanitaire.

15 octobre 2022, Dreamland, Margate

Après une journée passée aux studios Harry Potter (oui encore !), me voici dans un train bondé pour Margate. Mon genou gauche a définitivement lâché, malgré le port de ma genouillère le soir (que je n’avais pas oubliée cette fois-ci). Mr B vient nous parler dans la queue un long moment, c’est vraiment sympa de sa part.

J’aime toujours autant cette salle malgré le fait qu’elle soit située dans un parc d’attractions. Encore une fois, PBE font un set super, quant à PSB, ils semblent avoir abandonné le Lichtspiel II… Mais le concert est toujours aussi bien !

Je décide d’acheter la version bleue de l’album de PBE car je trouve la couleur vraiment jolie et je leur fais signer avec mes jolis Sharpies argent, cuivre et doré et chacun va utiliser une couleur séparée et me sortir “Mais tu nous as dit que tu l’avais déjà ?” (oui mais en éco-vinyle d’une autre couleur…). J’ai le droit à un nouveau hug de Matt dans la foulée, ils sont vraiment adorables !

16 octobre 2022, New Theatre Oxford

Après près de quatre heures de route et une heure et demie à attendre la mise à disposition de ma chambre d’hôtel, et un détour par Tesco pour trouver une boîte de chocolats et une carte d’anniversaire pour Jack et une carte de remerciements pour PBE, je retrouve Mollie, Glenn et Chris pour manger avant le concert. Effectivement, aujourd’hui, c’est concert assis donc pas besoin de faire la queue !

Je dépose la boîte et la carte pour Jack avec Neil au merch et je me dirige vers ma place au premier rang. Je remarque un micro supplémentaire pour PBE… ah EERA les rejoint sur Globe et TV Flicker et ça rend trop bien ! À l’instar de Llandudno l’année dernière, PSB jouent Valentina, mais ressortent le Lichtspiel II ! JFabs fait lever tout le monde sur Spitfire et me manque de me casser la gueule en sautant sans barrière pour me tenir ! Ils font venir Jack sur scène à la fin pour lui souhaiter son anniversaire en le couvrant de confettis ! Mr B fait même afficher son nom sur les écrans (d’habitude durant les présentations de J, ce sont les noms de EERA, JFabs et Wriggles qui apparaissent depuis quelques dates). Après le concert, je tends à Matt ma carte de remerciements, en disant que le lendemain, je risquais d’être trop en larmes pour y penser, il est réellement touché et glisse la carte dans le sac de sa femme, trop mignon !

17 octobre 2022, 02 Academy, Bournemouth

C’est la dernière date de la tournée… On arrive trop tôt pour obtenir nos chambres donc on va se promener sur la plage en dégustant une bonne glace au passage.

La barrière est beaucoup plus étroite que dans mes souvenirs mais on arrive plus ou moins à tous tenir au premier rang. PBE commençent, encore une fois rejoints par EERA et oh, JFabs est sur le côté à regarder aussi. La sangle de la basse d’Aubrey lâche, donc bah il s’asseoit sur scène pour finir le morceau. JFabs lui apporte une de ses sangles mais en fait, c’est l’attache sur la basse qui est morte, pas de problème, JFabs lui prête une de ses basses ! Ça tombe bien, j’ai mon t-shirt Team JFabs sur moi ! PSB seront complètement à fond pour cette dernière date, qui voit le retour de ROYGBIV malgré la nouvelle absence du Lichtspiel II. Matt, le drumtech de Wriggles (trop de Matt et de John sur cette tournée !) s’approche de moi et me lance deux baguettes, le jeune garçon à mes côtés en attrape une donc je lui laisse (en fait, les deux étaient pour moi, avec mes initiales dessus, j’ai donc le S en ma possession).

On se dirige vers le merch, où PBE nous remercient pour les cartes (Mollie et Glenn en ayant également fait une laissée à leur tour manager, Russ), Lucy nous prend en photo avec un appareil argentique et on se fait tous des hugs. La vache, Aubrey il est tout sec mais super costaud ! Matt nous fait des bisous et on leur dit à février au Lexington de Londres ! (En fait, je finirai par faire toute leur tournée en février avec un warm-up chez eux à Totnes le 31 janvier !)

Meilleure tournée de tous les temps !

Gig Junkies – 12 November 2013

Public Service Broadcasting + Story Books at the Library, Institute, Birmingham, UK – 12th November 2013

Ken Harrison

Tonight’s gig is brought to you by Public Service Broadcasting; a London based duo consisting of J. Willgoose, Esq. on guitar, banjo, other stringed instruments, samplings and electronic instruments; and Wrigglesworth on drums (but also plays piano other instruments), and accompanied on stage by “Mr B.” for the visuals, projections and some ad-hoc live video footage of Willgoose and Wrigglesworth.

PSB’s music is sampled from a wide variety of sources, extracts from Public Information Film reels, Propaganda material, particularly around technology  and various archive materials, including the British Film Institute and other  which is then sampled and woven around Guitars, Banjo’s, Synths and Drums. If you can recall Thomas Dolby’s “ Windpower” where John Marsh’s clipped BBC RP (Received Pronunciation) voice reads the “Shipping Forecast, this is a good starting point.

But first, the support band. Story Books is a 5 piece indie/alternative band hailing from Sittingbourne in Kent and comprising of Kristofer Harris (vocals / guitar), Robert Wilks (drums), Joseph Whitnell (bass), Andrew Parry (keyboards) and Jack Tarrant (guitar) and formed in 2010, quickly gaining interest from Radio 1, 6 Music  and XFM with their second release “Peregrine” (The first being “All Those Arrows”). The band is supporting Public Service Broadcasting for 5 shows on this UK Autumn tour and this is show 4 of 5 and incidentally, their first Birmingham gig.

The band play a short set of melodic, thoughtful songs; the majority from their EP “Too Much a Hunter”, out on Communion Records.  Harris’ vocals are similar in tone and delivery to an early Ian McCulloch. The highlights of the set (for me) are “Peregrine” and “All Those Arrows”. Harris’ guitar playing style is somewhat aggressive at times, almost stabbing at the guitar, to the extent that he breaks a string.  They are well received by the audience and certainly a band to keep an eye on for the future.

On stage there are two projection screens and a radio mast similar in style to that in Kraftwerk’s “Radioactivity”. At each side of the stage at the front there is a stack of old TV’s…the really early bulky Cathode Ray Tube  models (if you want to know about Cathode Ray Tubes, go and look it up) which also act as display screens for the show. PSB come on stage at around 9.10, to a full Library, made up of a fairly mature audience (if any had arrived with pipes and slippers, they’d be in the right place).  Apart from a brief wave and smile to the audience, none of the band speaks to the audience. All communication is via Willgoose and the press of a pre-programmed button, “Hello”, and “Thank You …Very Much”.

The set opens with “London Can Take It” from their “War Room EP” with World War II projections on the screens.  Next, “Theme From Public Service Broadcasting” an up tempo number from their debut album with some very catchy banjo playing and then “Inform – Educate – Entertain” which is an extremely, infectious track, packed with samples of the bright post war optimism “a bright new era dawning” I’d half expected Harold Wilson’s “White Heat of Technology” speech from 1963 to be included in there somewhere.   “The Now Generation” follows, a track about retro fashion, all dressed in crimplene and nylon with very “Kraftwerk” style keyboards.  Signal 30 an upbeat track dealing with car accidents and road rage, with great crashing guitars coming to an abrupt end with a scream and a car crash.

The electronic voice speaks to the audience “Thank you, it’s great to be here at the library….. shhhh sorry. We always wanted to play at the Library”. Next up is “New Dimensions in Sound”, followed by the machine vox “Thank you we have two new songs to play for you tonight. Ice skating songs in Dutch”. Some wag in the audience calls out for “Nik Kershaw” but the comment is ignored and the band starts up “Elfstedentocht Part 1”. Night Mail is a modern “retro”  “Trans Europe Express” and samples the 1936 General Post Office (Now Royal Mail) film “Night Mail” where John Grierson narrates WH Auden’s poem written for the GPO. “Thank you very much. What a lovely crowd you are, Birmingham.”

“Elfstedentocht Part 2” follows, a much slower number than “Part 1” then another track from the “War Room”, “If War Should Come” a slow introduction, building up the bass, finishing with Chamberlain “This country is at war”. “Spitfire” opens with the sound of a plane screaming by and grinding guitars which samples the 1942 war movie “First of the Few” about the development of the Spitfire. During the track Mr. B. feeds live footage of the band onto the projection screens. The track finishes to strobe lighting as the guitars and drums pound to a conclusion. The set is closed by “Lit Up”, a slow, sombre number, with projections of warships at night, concluding with a peal of bells.

For the encore, the band return to the stage, almost knocking over the Radio mast at the back of the small stage on the way in. The machine voice apologises for the mishap “Hello, Sorry” and introduces the band. “On visuals, Mr B., on Drums the one and only Wigglesworth….someone waves at the band, “Give ‘em a wave Wigglesworth. And everything else… me!”

“ROYGBIV” sees the banjo return over samples of colour TV propaganda whilst a rainbow of colours, flowers and the PSB “Inform – Educate-Entertain” logo slowly rotates on screen. The audience gets a “Thank you Birmingham, this is our last song. The final track “Everest” narrates the discovery and ascent of the mountain with guitars and keyboards soundtracking the visuals of the ascent.

With a “Thank you very, very, very…. (And a few more very’s).. much” the band leave the stage to the theme for “Last of the Summer Wine” and cheers and applause from the audience. Even though they do not have the usual discourse with the audience, the synthesised chat is done with great humour and not a “po-face” to be seen. One final message to the audience “We’ve had a wonderful time, goodnight”, and from the crowd’s reaction, so have they.

PSB have taken the use of sampling to its extreme, and eliminated vocals entirely from their performance. There are references to Kraftwerk in there and a few other bands (including a little New Order type guitar on occasion) However the results need to be seen and heard. The album” Inform – Educate – Entertain” is a very clever and enjoyable album, which hooks you in from the first track. I’m keen to see how the follow-up would sound. If they follow the blueprint of the first album, they have a hundred years of archive material to mine to their hearts content.

Setlist – Story Books

  1. Knot
  2. Simple Kids
  3. Furniture
  4. Peregrine
  5. Glory and Growth
  6. All Those Arrows

Setlist – Public Service Broadcasting

  1. London Can Take It
  2. Theme From PSB
  3. The Now Generation
  4. Signal 30
  5. New Dimensions in Sound
  6. Elfstedentocht Part 1
  7. Night Mail
  8. Elfstedentocht Part 2
  9. If War Should Come
  10. Spitfire
  11. Lit Up

Encore

  1. ROYGBIV
  2. Everest

Discography

  • Inform – Educate – Entertain (2013)

Originally published on http://www.gigjunkies.com/band-reviews/public-service-broadcasting-story-books-at-the-library-institute-birmingham-uk-12th-november-2013/

LICHTSPIEL: OPUS I

Inspiration de Lichtspiel I: Opus et diffusé sur scène pendant le morceau

Lichtspiel : Opus I (1919-1921) de Walter Ruttmann (artiste allemand, 1887-1941) est l’un des premiers films entièrement abstraits (“absolus”) sans aucune référence figurative. Peintre, Walter Ruttmann a créé Lichtspiel : Opus I avec des images peintes avec de l’huile sur des plaques de verre sous une caméra d’animation, tirant un cadre après chaque coup de pinceau ou chaque modification car la peinture humide pouvait être facilement nettoyée ou modifiée. Plus tard, il a combiné cela avec des découpes géométriques sur une couche de verre séparée. Le film d’animation a été composé avec impression en boucle pour allonger et développer ses motifs pendant sa durée de 12 minutes. Le compositeur Max Butting a composé une partition étroitement synchronisée à l’action des courbes, des triangles et des barres qui se déplacent autour de l’écran. Il y a deux séries de formes animées – un ensemble doucement dessiné aux formes et mouvements organiques et des formes triangulaires et aux arêtes vives qui s’avancent dans l’écran, faisant fuir les formes organiques et offrant un ballet visuel.

Source : ArtPlastoc


Walter Ruttmann, parfois Walther Ruttmann, est un cinéaste allemand pionnier du “cinéma absolu”, né le 28 décembre 1887 à Francfort et mort le 15 juillet 1941, à 53 ans, à Berlin.

Après son baccalauréat passé en 1905, Walter Ruttmann commence des études d’architecture à Zürich puis de peinture à Munich où il se lie d’amitié avec Paul Klee et Lyonel Feininger. En 1917 il peint ses premières compositions abstraites puis déclare, l’année suivante, abandonner les tableaux pour la “peinture avec le temps (Malerei mit Zeit)”. Il construit alors un dispositif qui sera à la base de son Opus I.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est lieutenant d’artillerie sur le front de l’est, puis, malade, passe l’année 1917 au sanatorium.

Avec Opus I, réalisé en 1921, Walter Ruttmann est le pionnier du cinéma abstrait appelé en Allemagne le Absoluter Film. La première projection publique a lieu le 27 avril 1921 à la Marmorhaus de Berlin. La partition musicale originale est de Max Butting. Il rencontrera à cette projection Oskar Fischinger à qui il achètera, l’année suivante, sa machine à tronçonner la cire avec laquelle Fischinger a réalisé ses premières œuvres. Les Opus II, III et IV, sont présentées le 25 juin 1925 à la Marmorhaus de Berlin, en même temps que la Symphonie diagonale de Viking Eggeling.

À partir de 1925 il travaille avec Lore Leudesdorff, une étudiante du Bauhaus, qui l’assiste pour son Opus V et des films publicitaires que Ruttmann réalise à ce moment. En 1925-26 il rencontre Karl Freund et le scénariste Carl Mayer avec qui il a l’idée d’un film sur Berlin, ce sera Berlin, symphonie d’une grande ville (Berlin: Die Sinfonie der Großstadt, 1927), qui le rend célèbre dans le monde entier.

Considéré alors comme un pacifiste de gauche, il fera un voyage à Moscou en 1928 et 1929. Il adhère à l’idéologie nazie dans les années 1930. Il est l’assistant de Leni Riefenstahl pour Les Dieux du stade, puis réalise ensuite des films de propagande pour l’armée nazie peu avant de mourir des suites de l’amputation d’une jambe.

Source : Wikipedia

Célébrations des 10 ans de Inform – Educate – Entertain

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le premier album du groupe fête ses 10 ans en mai prochain !

Pour célébrer cela, deux soirées d’écoute de l’album dans le noir suivies de questions réponses avec J ont été annoncées à Londres les 10 et 11 mai, l’une affichant complet en quelques heures. Une autre a été annoncée pour Manchester le 9 mai.

L’album ressortira également en vinyle rouge rubis dans les magasins HMV, plus d’informations à ce propos sous peu.

Le Patreon de PSB est lancé !

Après une longue réflexion et un sondage sur Twitter, J a officiellement lancé le Patreon de PSB cette semaine pour une durée initiale d’un an. L’argent récolté permettra de soutenir le groupe pendant la gestation du cinquième album. Deux niveaux d’adhésion existe, le deuxième étant simplement une manière de soutenir le groupe de manière plus généreuse, les deux niveaux donnant globalement accès aux mêmes avantages.

Pour vous inscrire, rendez-vous ici.

Plus d’informations sur une sortie à venir des Proms 2022 sous peu…

Journal d’une fan en tournée – 22

Amersham Arms et tournée Bright Magic 2021

Irlande, Festivals mai 2022 et concerts uniques août 2022

5 mai 2022, Focus Wales, Wrexham

La tente où joue le groupe ouvrant ses portes à 17h, je dois donc voyager la veille, étant donné que le festival a lieu dans le Nord du Pays de Galles. J’ai bien fait d’ailleurs car mon train de Londres à Birmingham est retardé à la suite d’un problème sur la voie, je rate ainsi mon train de Birmingham à Wrexham, je dois en racheter un qui n’est pas direct. Je finis par arriver à l’hôtel avec une heure de retard.

Le lendemain matin, après un petit déjeuner à côté de Français (toujours partout eux ;)), je vais récupérer mon bracelet, repérer où se trouve la tente, avant de me préparer. J’arrive vers 15h et je profite de l’excellent son (mais très fort) du soundcheck, avec People, Let’s Dance, They Gave Me A Lamp, Progress, Der Rhythmus der Maschinen et l’outro de Spitfire. Après avoir tourné avec des amis un moment, on trouve l’entrée et on se place au premier rang au milieu.

Après trois groupes plus ou moins intéressants, PSB montent sur scène. Festival oblige, ils commencent direct par Im Licht sur laquelle J fait pleins d’erreurs et rigole, ce sera le ton de la soirée, le groupe est vraiment très content de revenir sur les festivals, de plus EERA est là ! Malheureusement, la setlist sera plutôt courte, mais j’ai vraiment bien apprécié. Les Brassy Gents du jour étaient Barney, Toby et Rittipo. J’ai moins apprécié me blesser aux côtes en sautant sur la barrière pour récupérer la setlist.

Mr B est venu ensuite à la barrière nous parler un long moment avant que nous repartions chacun de notre côté, un peu plus d’une semaine à attendre avant la mini tournée en Irlande !

15 mai 2022, Limelight, Belfast

Encore une fois, je dois commencer mon voyage la veille, ne prenant pas l’avion. Je dors ainsi à Glasgow, avant de prendre le bus direct jusqu’à Belfast le lendemain matin.

J’arrive pour changer la première devant la salle où je retrouve ensuite de vieilles connaissances fans des Manics et Paddy, avec qui on avait fait les dates irlandaises et galloises il y a quelques années avec Chris (toujours absent pour raisons de santé). Le groupe passe et EERA me dit bonjour avec un grand sourire :D, les Brassy Gents pour ces trois dates irlandaises seront Barney, Rob et Rittipo.

C’est avec grand plaisir que je retrouve cette salle, même si son sol est bien plus collant que la dernière fois ! La première partie pour ces trois dates sera les Irlandais de Silverbacks, qui malgré le fait que leur musique ne soit pas ma tasse de thé, étaient ma foi, sympathiques à regarder avec des visages très intenses de la part du second guitariste et du batteur. Le chanteur utilise aussi des maracas pendant quelques secondes et les lâche par terre, à notre grand étonnement. Bonus également d’avoir une bassiste, choriste, chanteuse qui ne fasse pas potiche.

Frontière oblige, les visuels et le matériel est quelque peu réduit par rapport à la tournée britannique de l’automne précédent et le set est légèrement raccourci (pas de Lichtspiel I par exemple), cependant ce soir sera excellent concert, malgré les tonnes d’erreurs (dont les Brassy Gents qui arrivent en retard sur Progress), avec un excellent public et la meilleure outro de Spitfire que j’ai eu le plaisir d’entendre jusqu’à maintenant ! Belfast oblige, on a le droit à White Star Liner.

16 mai 2022, 30lympia, Dublin

Après deux heures de route en bus, me voici de retour à Dublin ! Je tente le nouveau Premier Inn à deux pas de la salle et ouah, quelle chambre gigantesque ! Pfiou, il fait chaud aussi !

Je rejoins Paddy devant la salle et nous retrouvons nos places à la barrière. Malheureusement les mecs derrière moi me gâcheront un peu la soirée, cependant il était drôle de regarder EERA danser sur le côté de la scène pendant Sound & Vision. J’étais contente de réentendre le combo Sputnik/Korolev. La setlist restant en gros assez similaire à celle de la veille.

17 mai 2022, Cyprus Avenue, Cork

Nouvelle ville pour moi, que je découvre après trois heures de bus depuis Dublin. Malheureusement, ça flotte et ça flotte quand j’arrive devant la salle, enfin, où se trouve la salle exactement ? Paddy demandera quand il arrivera, elle se trouve en fait à l’étage d’un pub et est accessible via la porte devant laquelle je me trouvais, je ne me suis pas perdue pour une fois !

On voit JFabs revenir de son footing et à l’ouverture des portes, nous sommes trois, woo ! La salle est toute petite (à peu près la même taille que Munich l’automne dernier) et les gens s’assoient sur des tabourets le long des murs… Malheureusement, j’ai des abrutis qui s’installent à ma gauche juste avant les garçons (et la fille !) et ils vont passer la majeure partie du concert à discuter entre eux… À un moment, je suis tellement énervée que JFabs me fait rire avec les spots qui font un rayon carré alors qu’ils sont ronds !

Je ferai la rencontre d’un autre Informer et de sa femme après le concert et on parlera longtemps abrités comme on peut sous la pluie, en disant au revoir au groupe, qui me dit “à samedi !”. Avec Paddy, on trouve un fish’n’chip encore ouvert à cette heure proche de nos hôtels et on se sépare jusqu’aux Proms !

21 mai 2022, The Forum, Bath

Retour à Bath pour la première fois depuis 1996 ! Après un parcours du combattant (bus jusqu’à Dublin, ferry jusqu’à Holyhead, train jusqu’à Chester où j’ai dormi, puis train jusqu’à Crewe – qui m’a rendue folle avec son annonce constante de “This train is for Crewe, calling at Crewe. The next stop is Crewe”, puis train pour Londres et bus jusqu’à Bath), je prends possession de ma chambre pour trois nuits.

Festival de Bath oblige, je visite la maison de Jane Austen, puis participe à un tour à pieds de la ville (malheureusement un peu sous la pluie) sur les traces des lieux utilisés pour les tournages de séries et de films (notamment des adaptations de Jane Austen justement et la série Bridgeton dont je suis fan). Après quelques heures passées sur internet pour obtenir un siège pour les Proms (au cas où je ne pourrais faire la queue pour un billet debout le jour J), je visite la maison de Mary Shelley et de son Frankenstein.

Nous sommes dans la ville natale de Mr B, je sors donc mon t-shirt Team Mr B et quand il passe devant la file d’attente en famille, il me présente à Mrs B et Miss B !

La salle est magnifique, et très dans le thème de Bright Magic avec ses décorations art deco. La première partie est assurée par Ani Glass, qui s’avère être la sœur de Gwenno ! Elle aussi chante en gallois et en cornique et nous apprend même une chorégraphie à faire sur une de ses chansons, j’ai adoré !

PSB, toujours accompagnés de EERA, nous proposeront la même setlist qu’à Cork, je pense que cela est dû au fait que la plupart de leur équipe technique habituelle n’était pas là, à l’exception de Jack, ce qui a aussi entraîné la chute d’une caméra sur scène et le rafistolage express par la demoiselle remplaçant Pete pendant le concert. De même, Barney était aux abonnés absents, remplacés par Iain Maxwell, pas vu depuis la tournée de promotion de Every Valley. Cela n’a pas empêché que nous avons tous passé une très bonne soirée ! Le retour en France le lendemain a été encore plus chaotique avec l’annulation de mon Eurostar et le retard du suivant…

Bonus – 2 juin 2022, EERA, The George Tavern, Londres

Quand EERA a annoncé son propre concert à Londres dans un tout petit pub pour pas grand-chose, je me suis dit chouette mais j’avais oublié que c’était en plein jubilée de la Reine. En prime, mes mésaventures avec l’Eurostar ont continué avec un retard de près de 2 heures à l’aller (et presque une heure au retour !).

Après avoir croisé Mr Philip qui commençait son Ripper Tour sur le chemin du pub, j’arrive après l’ouverture des portes et les groupes de première partie sont toujours en train de répéter ! Je tombe sur J, qui a prêté des guitares à EERA afin qu’elle économise sur le transport et qui s’occupera du son également.

Avec un vrai groupe, EERA est quand même vachement mieux que toute seule mais si j’avais appris à apprécier ses premières parties épurées. Alistair est toujours présent (après avoir fait la première seul avec son projet Last Living Cannibal) et Tobias, le petit-ami d’EERA à la ville, l’accompagne à la batterie. Le chanteur (dont le nom m’échappe, désolée !) sur The Beat est aussi présent.

À la fin, JFabs me tombe dessus et me fait un hug, puis on parle avec EERA et J (qui m’a préparé une setlist, il me connais trop bien) et je m’en vais après un hug de EERA.

23 août 2022, Peckham Audio, Londres

Concert annoncé un peu plus d’un mois à l’avance dans une salle de 200 personnes pour la défense des petites salles, c’est avec grand plaisir que j’ai réussi à obtenir mon graal tandis que le concert a été complet en une minute.

On arrive bien trop tôt pour faire la queue mais au moins on sait qu’on est au bon endroit quand on croise le groupe avec Wriggles arborant un chignon/queue de cheval (qu’on finira par appeler une queue de lapin). Le quartier est très communautaire et nous croisons autant de personnes super sympathiques que moins sympathiques.

Les portes s’ouvrent, nous descendons ainsi dans cette cave et, oh ça colle encore plus qu’à Rock City ou au Limelight ! La scène est très petite et j’ai très peu d’alternatives, soit je perds le peu d’audition qu’il me reste en me plaçant devant Wriggles, soit je vois pas grand chose en restant devant JFabs car j’aurais le clavier le J en pleine poire. J’opte pour la seconde, de toute manière, je ne peux bouger car je suis collée au sol !

Après la première partie vraiment sympathique, Grass Temple, jeune homme tripotant de l’électronique en y incorporant de la guitare, PSB montent sur scène pour une setlist plus courte qu’un concert “normal”, et commençent directement par Im Licht, le reste suit le cours normal jusqu’à l’apparition de White Star Liner suivi de E.V.A.. EERA étant absente, je ressens un petit manque (auquel je devrais sûrement m’habituer pour les concerts de promotion des albums suivants). Les Brassy Gents me manquent aussi mais il n’y absolument pas la place de les caser !

30 août 2022, Royal Albert Hall, Londres

Après un passage éclair à la maison et au travail, me voici de retour dans la capitale anglaise! Cette fois-ci j’arrive la veille car je sais que je devrai me lever tôt pour faire la queue pour mon numéro de file d’attente pour la fosse. Effectivement, après une courte nuit et un réveil plus tôt que l’alarme, c’est à 5h30 que j’arrive devant la salle et je suis la première, youpi ! À 9h, je prends mon numéro, je retourne à l’hôtel prendre le petit déjeuner puis à 10h30, j’achète mon billet, tout va bien !

18h, après une bonne sieste, je retourne devant la salle où je croise pleins d’amis Informers. 19h, les portes ouvrent et impossible de me placer au centre de la barrière car ils filment les lancements de Edith Bowman et son interview avec Chris Addison. 19h50, je suis enfin en place, 20h, le concert commence !

Quasiment 9 ans après un concert de PSB où j’avais aucune idée de ce qu’il allait se passer, je me retrouve dans cette situation à nouveau. Effectivement, ce soir, le groupe, avec le BBC Symphonic Orchestra dirigé par Jules Buckley et un featuring de Seth Lakeman, rendre hommage au centenaire de la BBC avec un morceau de 50 minutes commissionné par la BBC elle-même.

Wriggles est ma droite, J à ma gauche, Mr B tout à gauche et JFabs est assis, d’accord… Malheureusement, j’aurais dû retirer le filtre supplémentaire que j’avais ajouté à mes bouchons car j’entendais pas bien les samples (j’ai pas reconnu Michael Sheen, la preuve !). Ainsi quand j’ai écouté la retransmission à la radio, j’ai eu une toute nouvelle expérience.

Bien que les puristes aient apprécié un retour à l’“ancien” PSB, j’ai trouvé qu’il y avait des éléments de toute leur discographie. Ayant lu le livre dont le morceau tire son titre, j’ai vraiment suivi l’histoire que le groupe a voulu raconter, de l’arrivée de ce “nouveau son” au sein des foyer, à la biographie de son fondateur et premier directeur, John Reith, un magnifique retravail de Lit Up (reconnu à la première seconde, avec un regard fier de JFabs quand il a vu que j’avais reconnu) pour finir sur une réflexion sur son avenir, après un discours de J nous y invitant et une sortie de scène famille d’instruments par famille d’instruments, jusqu’à ce que J se retrouve seul. J’ai beaucoup apprécié les visuels de Mr B, qui a fait un bon boulot étant donné qu’il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la main.

James m’indique qu’il n’y a pas de setlist mais ce n’est pas grave, le programme indique le nom des mouvements. Je reste à discuter avec des Informers que je rencontre en vrai pour la première fois et je rentre. Quelques jours plus tard, j’apparaîtrai encore deux fois lors de la retransmission à la télé !

Tournée Bright Magic 2022

PSB de retour au Proms

Dans le cadre du 100ème anniversaire de la BBC, le groupe a été commissionné pour réaliser un long morceau d’une cinquantaine de minutes, intitulé This New Noise, pour une nouvelle Proms qui aura lieu le 30 août prochain, toujours au Royal Albert Hall avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Jules Buckley. Le titre provient du livre éponyme de Charlotte Higgins.

Les billets seront en vente le 21 mai à 10h heure française avec les traditionnels billets “Promming” disponibles le jour même.