Paroles

TAKE ME HOME

Disponible sur :

Description :

Morceau de clôture de Every ValleyTake Me Home est composé d’un dernier sample et d’une interprétation a cappella du Beaufort Male Choir, inspiré par le film All Out, où ce morceau ouvre le film.

Les chorales d’hommes sont l’une des caractéristiques du Sud du Pays de Galles. Les chorales combinent la tradition de la région du méthodisme évangélique qui chante des hymnes avec les groupes populaires qui s’organisaient autour des mines de charbon.

Paroles :

The sun set in the west over South Wales
And mine and steelworks and factory spilled out their people to the evening and leisure
As the people of the valleys Colliers and Choristers Lovers and Lonely alike
Sang out aloud with life

I remember the face of my father
As we walked back home from the mine
He laughed and he’d say
“That’s one more day And it’s good to feel the sun shine”
I remember my mother was smiling
As I set out to make my own way
She seemed to know that I had to go
But I’d come back home one day

Take me home To my family
Take me home To my friends
Take me home
Where my heart lies
And let me, let me sing again

Take me home
Let me sing again
Take me home


Ramène moi à la maison

Le soleil s’est couché à l’Ouest au-dessus du Sud du Pays de Galles
Et la mine, l’aciérie et l’usine ont rendu leurs ouvriers au soir et aux loisirs
Tandis que le peuple des vallées Mineurs et choristes Amants et célibataires
Chantant fort la vie de la même manière

Je me souviens du visage de mon père
Alors que nous rentrions à la maison à pied de la mine
Il riant en disant “Encore une autre journée de finie
Et c’est bon de sentir le soleil sur la peau”
Je me souviens de ma mère qui souriait
Tandis que je prenais mon propre chemin
Elle semblait savoir que je devais partir
Mais que je rentrerais à la maison un jour

Ramène-moi à la maison
Dans ma famille Ramène moi à la maison
Chez mes amis
Ramène-moi à la maison
Où se trouve mon cœur
Et laisse-moi, laisse-moi chanter à nouveau

Ramène-moi à la maison
Laisse-moi chanter à nouveau
Ramène-moi à la maison

MOTHER OF THE VILLAGE

Disponible sur :

Description :

Quand les mines sont parties, de nombreux villages situés dans le bassin houiller se sont retrouvés complètement démunis. Sans emplois dans la région, les mineurs se sont retrouvés soit au chômage ou à travailler à des kilomètres. Cela a déchiré le cœur de la ville et détruit le sentiment de communauté. À ce jour, il n’y a que 41 emplois pour 100 personnes dans les anciennes communautés minières du Sud du Pays de Galles, le taux de personnes en situation de handicap ou en mauvaise santé est le double de la moyenne britannique, et les communautés minières du Sud du Pays de Galles font partie des régions les plus défavorisées du pays.

Les samples des films sont entrecoupés d’entretiens avec Roan Stoate (1950-), ancien mineur et syndicaliste à la NUM et Christine Powell (voir They Gave Me A Lamp).

Ron Stoate est devenu mineur à l’âge de 16 ans aux côtés de ses deux frères (dont son jumeau) et son père. Il a travaillé 25 ans : 14 ans à Brittania Colliery et 11 à Penalta Colliery jusqu’à sa fermeture le 1er novembre 1991.

Paroles :

We all thought we’d be there for the rest of our lives But of course it didn’t turn out like that

We knew we’d lost Well at least it’s over we can get back to normal But there was never going to be normal

Nothing will ever replace it because it’s the end of an era That is gone completely I don’t think it will ever return toward these valleys

I remember all the shops there used to be in the village The pubs’d be full on payday And you begin to realise what you mean by « the death of a village » And about the pits being « the mother of the village » And all these phrases that sound all very romantic But they’re not romantic at all, they’re true

I loved the mining industry and I wouldn’t have missed it, not for anything And I’m so sad and sorry to see that it’s gone


Mère du village

On pensait tous qu’on serait là pour le reste de nos vies Mais bien sûr, ça n’a pas fini comme ça

On savait qu’on avait perdu Enfin au moins c’est fini, on peut revenir à la normale Mais ça n’allait jamais être normal

Rien ne va la remplacer parce que c’est la fin d’une époque C’est complètement fini Je ne pense pas qu’elle reviendra vers ces vallées

Je me souviens que toutes les boutiques étaient dans le village Les pubs étaient pleins le jour de paie Et tu commences à te rendre compte de ce que tu voulais dire par “la mort d’un village” Et que les mines étaient “la mère du village” Et toutes ces expressions qui sonnent très romantiques Mais elles ne sont pas romantiques du tout, elles sont vraies

J’ai aimé l’industrie minière et elle ne m’aurait pas manqué, à aucun prix Et je suis tellement triste et désolé de voir qu’elle est partie

YOU + ME

Disponible sur :

Description :

You + Me est un duo bilingue avec Lisa Jên Brown du groupe gallois 9Bach, pour aborder “l’histoire des Anglais étant absolument horribles en ce qui concerne la langue galloise”, selon J. Willgoose, Esq.

Dans le contexte de la description de Every Valley, comme une histoire racontée non pas par leurs propres mots, mais par “les voix de l’époque et de ceux qui l’ont vécue”, J. Willgoose, Esq. a noté You + Me comme une “sorte de digression” dans les notes de l’auteur dans l’album. Elle a aussi été décrite dans les notes comme “une histoire de force et d’intimité face à des obstacles accablants”.

Paroles :

Llanw mywyd
‘di droi am byth
A’r tân gwyllt di pylu’n ddim byd
Ond er bo’r côf yn gri
Safwn fel un. Dau, tri
Undod pur sydd fel y dur

Gafal fi
Na’i ddal chdi

Times are changing
Hope is fading fast
And black clouds are gathering round
But if you take my hand
And if we stand as one
We’ll have something they’ll never break

I have you
And you have me

Gafal fi
Na’i ddal chdi
I have you
And you have me

Na’i ddal chdi
You have me


Toi et moi

Placer la vie
Je n’ai jamais laissé tomber
Et les feux d’artifice ne glissent rien
Mais même si c’est un cri
Tiens-toi comme un. Deux, trois
Une unité pure comme l’acier

Toi et moi
Ne l’attrape pas

Les temps changent
L’espoir s’efface rapidement
Et les nuages noirs se rapprochent
Mais si tu me prends la main
Et si nous nous tenons unifiés
Nous aurons quelque chose qu’ils ne briseront jamais

Je t’ai toi
Et tu m’as moi

Toi et moi
Ne l’attrape pas
Je t’ai toi
Et tu m’as moi

Toi et moi
Tu m’as moi

THEY GAVE ME A LAMP | Paroles

Disponible sur :

Description :

They Gave Me A Lamp est le deuxième single extrait de Every Valley et s’inspire du réveil politique au sein des groupes de soutien de femmes au moment de la grève des mineurs du Sud du Pays de Galles en 1984-85.


Women Against Pit Closures (“Les Femmes contre la Fermeture des Mines”) était un mouvement politique qui soutenait les mineurs et leurs familles lors de la grève des mineurs britanniques de 1984-85. On attribue au mouvement la mise en pratique des idées féministes dans un conflit industriel et l’autorisation des femmes à prendre un rôle public dans une communauté avec une sphère dominée par les hommes.

Leur groupe et travail de soutien sont passés des repas communaux de familles en avril et mai 1984 à un rôle plus explicitement politique. Une multitude de groupes de soutien locaux ont été lancés plus tôt au cours de l’année de grève.

Tandis que l’épreuve frappait plus profondément, la détermination des femmes est devenue plus forte. Elles ont commencé à marcher avec leurs hommes, et assistaient à des rassemblements et des meetings, apprenant tout le temps.

Auparavant non-politiques, les femmes réservées ont émergé comme créatrices douées, et parlaient aux meetings afin de lever des fonds pour continuer la tâche à laquelle elles faisaient face.

Un premier événement était un rassemblement à la fin du mois de mai 1984, tenu à Barnsley auquel 5 000 femmes venues de bassins houillers de par le pays, de l’Écosse au Kent ont assisté. Cela a été suivi par une conférence en juin et une grande marche de protestation à Londres le 11 août 1984. 23 000 femmes de la classe ouvrière ont assisté à cet événement, rejointes par d’autres femmes syndicalistes.

Tandis que nous passions devant Downing Street, nous nous sommes tais alors que nous avons arrêté de chanter. Nous avon mis des écharpes noires, et des brassards et nous portions des fleurs noires en mémoire de Davy Jones et Joe Green qui sont morts sur nos piquets de grève. Nous avons détourné nos yeux alors que nous marchions devant la résidence de Thatcher pour montrer notre mépris.

Le nom Women Against Pit Closures a été adopté lors d’une conférence nationale de délégués à Chesterfield en décembre 1984 et le groupe a cherché à être membre associé du National Union of Mineworkers (NUM). Le mouvement a été influencé par des mouvements de paix de femmes contemporains comme le camp de femmes à Greenham Common. (Source : Wikipedia, traduit de l’anglais.)


Le titre They Gave Me A Lamp est tiré du livre de Phyllis Jones : They Gave Me a Lamp: Reminiscences of a Colliery Nursing Officer.

Souvenirs de Phyllis Jones en tant qu’infirmière en charge du centre médical à Cynheidre Colliery dans la vallée durant les années 1960, comprenant des anecdotes données par des amis, histoires légères et tragiques qui transmettent l’affection et l’humour qui existaient dans les mines et les communautés environnantes. Inclut un index de personnes er de noms de lieu. 9 poèmes.

Quand ce livre a été publié pour la première fois en 1992, la turbulence vécue par l’industrie du charbon au cours des années 1980 était récente et les émotions étaient encore vives, avec la tristesse ressentie pour la perte des communautés centrées autour des mines dans de nombreuses régions de Grande-Bretagne, dont les vallées du Sud du Pays de Galles. Plus de vingt ans plus tard, de nombreux bâtiments de mines ont été démolis et des puits de mines ont disparu, alors c’est un moment opportun pour regarder en arrière sur ces années d’après-guerre quand le charbon était toujours une partie tellement centrale de l’économie galloise.

Phyllis Jones a quitté les Cornouailles pour s’installer dans la vallée Gwendraeth, où, dans les années 1950, elle a travaillé comme infirmière de mine, tout d’abord à Great Mountain Colliery et plus tard à la nouvelle Cynheidre Colliery. Les innovations de Cynheidre ont attiré des visiteurs de part le monde mais elle avait des défauts inhérents qui rendaient l’exploitation du charbon difficile et dangereuse. En tant qu’infirmière, elle a vu tous des aspects de la vie d’une entreprise minière active dont les structures de management, l’activité des syndicats, les activités sociales et de loisirs et bien sûr les accidents et urgences – triviaux, graves et fataux. Après une trépidation initiale, elle s’est familiarisée avec les visites des mines, devant accompagner les équipes de secours de temps en temps. Madame Jones était membre d’une équipe de mineurs dévoués qui s’occupait de la formation aux premiers soins. Il y avait une camaraderie au sein de tous les rangs des employés de la mine à cause de la nature ardue du travail et les dangers affrontés tous les jours. Cela est habilement communiqué au lecteur par le style d’écriture claire de l’auteur et sa connaissance détaillée de la vie quotidienne au sein de cette communauté.

Avec des photographies en noir et blanc et des descriptions graphiques de la vie et des personnes de la vallée Gwendraeth que Madame Jones a fini par aimer, ce livre est un rappel opportun de la manière dont la vie a changé pour les communautés du Sud du Pays de Galles ces récentes années. C’est aussi une archive historique du travail de ces héroïnes méconnues, les infirmières de mine. (Beryl Thomas, gwales.com)


“Cela n’a jamais été loin de mon esprit que, tout en écrivant un album sur le déclin d’une industrie en particulier dans une région en particulier du Royaume-Uni, le disque en résultant ne soit pas si spécifique que cela en étant quasiment sans rapport à ceux qui ont un intérêt direct pour l’histoire. À chaque fois que je commençais à m’inquiéter trop à propos de cela, cependant, je revenais à des chansons comme celle-ci, et son message du réveil politique d’une génération de femmes qui semblaient se rendre compte, tout à coup, du pouvoir et du potentiel qu’elles avaient. C’est la chanson la plus positive et la plus exaltante de l’album, pour moi – une chanson qui parle de faire tomber les barrières des genres, d’un groupe de personnes qui peuvent enfin s’exprimer, de la puissance de la protestation et de son importance dans une société démocratique. Étant donné ce qu’on a vu des deux côtés de l’Atlantique ces dernières années, je ne pense pas qu’il n’y ait meilleur moment pour faire grand cas de la défense de ces idées”.

Les samples sont des extraits d’interview de Margaret Donovan, femme de Dai (voir le film Pride), co-rédactrice en chef de l’hebdomadaire The Valley’s Star monté par son Women’s Support Group ; et Christine Powell, professeur de mathématiques à Seven Sisters dans la vallée Dulais, trésorière du Swansea, Neath & Dulais Valleys Miners Support Group. Ces entretiens sont conservés au sein de la South Wales Coalfield Collection situé à la south Wales Miners’ Library à Swansea.

Paroles :

“If you could get the women into one, you could get them involved in one thing, you could see them in this other light”.
“…and then they started questioning other aspects of their own, not just relating to themselves, or, at yourself, politics was just something that wouldn’t affect me, but politics is life, and everything to do with it affects you, directly or indirectly”.

“A lot of women weren’t as fortunate as me, they weren’t taught to wire a plug, they were taught to make a sponge; they weren’t taught how to change a wheel on a car, they were taught the proper way to iron a white shirt”.
“…you can’t climb up this tree, you’re a girl. You can’t come with us ’cause you’re a girl. And it made me damned determined to do it. And I suppose it sort of stuck with me, so I… I didn’t see any reason why I shouldn’t be out there doing what I was doing, why I shouldn’t work with them, why I shouldn’t found a support group I think a lot of women found their feet”.

“I’ve been in front, I have never give in, I have never sat back, and I have never refused anybody, and I am very proud of it, and I’ll be proud to look back on it”.


Ils m’ont donné une lampe

“Si on pouvait faire que les femmes s’intéressent à un truc, si on pouvait les impliquer dans une chose, on pouvait les voir sous cet autre jour”.
“… et puis elles ont commencé à remettre en question d’autres aspects, pas simplement ceux qui les concernaient, ni, la politique, c’était quelque chose qui ne me touchait pas, mais la politique, c’est la vie, et tout ce qui a à voir avec te touche, directement ou indirectement”.

“Beaucoup de femmes n’ont pas eu la même chance que moi, on ne leur a pas appris à raccorder une prise, on leur a appris à faire une génoise ; on ne leur a pas appris comment changer une roue, on leur a appris la bonne manière de repasser une chemise blanche”.
“… tu ne peux pas grimper à cet arbre, t’es une fille. Tu ne peux pas venir avec nous, parce que tu es une fille. Et ça m’a vachement déterminée à le faire. Et je suppose que j’ai gardé ça en moi, alors je… Je ne ne voyais pas pourquoi je ne serais pas en train de faire ce que je faisais, pourquoi je ne devrais pas travailler avec elles, pourquoi je ne devrais pas fonder un groupe de soutien. Je pense que beaucoup de femmes ont trouvé leur chemin”.

“J’ai été devant, je n’ai jamais baissé les bras, je ne me suis jamais arrêté et je n’ai jamais refusé personne, et j’en suis très fière, et ce sera avec fierté que j’y repenserai plus tard”.

TURN NO MORE | Paroles

Disponible sur :

Description :

Cette chanson comprend la voix du leader (gallois) des Manic Street Preachers, James Dean Bradfield, qui chante des vers de Gwalia Deserta XXXVI, poème écrit par le mineur gallois devenu poète Idris Davies à propos des vallées et du bassin houiller du Sud du Pays de Galles au début du XXème siècle.

Idris Davies se réfère non seulement aux puits de mine (“the pit wheels turn no more”), mais également à la sidérurgie (“nor any furnace lightens”).

Le “slag” (qui signifie ici les déchets miniers) s’empile autour d’anciens villages miners. Quand il pleut, il peut se transformer en lisier et former un glissement de terrain mortel. Le pire accident, et l’un des souvenirs les plus marquants de l’exploitation du charbon au Pays de Galles, a été la catastrophe d’Aberfan en 1966 qui a vu un terril s’effondrer brusquement et enterrer une école, tuant 144 personnes.

Le Gwent est un ancien royaume au Sud Est du Pays de Galles, dont le nom est encore utilisé pour nommer la région.

“Gwalia” est l’ancien nom romantique du Pays de Galles, pris du latin médiéval. (Source : Genius)

Paroles :

In the places of my boyhood
The pit-wheels turn no more
Nor any furnace lightens
The midnight as of yore

The slopes of slag and cinder
Are sulking in the rain
And in derelict valleys
The hope of youth is slain

And yet I love to wander
The early ways I went
And watch from doors and bridges
The hills and skies of Gwent

In Gwalia, my Gwalia
The vandals out of hell
Ransacked and marred forever
The wooded hill and dell

They grabbed and bruised and plundered
Because their greed was great
And slunk away and purchased
The medals of the state

And yet I love to wander
The early ways I went
And watch from doors and bridges
The hills and skies of Gwent

Though blighted be the valleys
Where man meets man with pain
The things by boyhood cherished
Stand firm and shall remain


Ne tournent plus

Dans les lieux de mon enfance
Les molettes ne tournent plus
Plus aucun fourneau n’éclaire non plus
Les ténèbres d’autrefois

Les terrils de stériles et de braises
Boudent sous la pluie
Et dans les vallées abandonnées
L’espoir de la jeunesse est massacré

Et pourtant j’aime déambuler
Les anciens chemins que je prenais
Et regarder depuis les portes et les ponts
Les collines et les cieux du Gwent

En Gwalia, ma Gwalia
Les vandales venus de l’enfer
Saccagèrent et gâchèrent à jamais
La colline et le vallon boisés

Ils saisirent, écrasèrent et pillèrent
Car leur avidité était grande
Et s’éclipsèrent et acquirent
Les médailles de l’État

Et pourtant j’aime déambuler
Les anciens chemins que je prenais
Et regarder depuis les portes et les ponts
Les collines et les cieux du Gwent

Bien que les vallées soient brisées
Là où l’homme accueille l’homme avec la douleur
Les choses que mon enfance chérissait
Restent solides et le demeureront

ALL OUT | Paroles

Disponible sur :

Description :

Les bassins houillers gallois ont une longue histoire de grève, mais la plus grande et la dernière a été celle de 1984, organisé de part et d’autre la Grande-Bretagne entre l’Union national des mineurs et le gouvernement de Margaret Thatcher.

Le Sud du Pays de Galles a été le plus actif de toutes les régions minières, avec 99.6% de ses mineurs en grève à l’apogée du mouvement en novembre 1984.

Paroles :

You know we’re not gonna take it anymore, we’ve just had enough

We never went on strike because we wanted more wages
Better wages than a doctor have or a nurse
We went on strike for a job; the right to go out the house in the morning and go to work

If you look at the benefits of ordinary working people
All the things they’ve achieved in life, is through conflict and strikes
I don’t think there ever be a day in life, when ordinary people can say, ‘I never have to go on strike again’

What you see on the telly is nothing, what you read in the papers is nothing
I was brought up to respect police; I don’t respect them now


Grève totale

Tu sais qu’on n’en peut plus, on en a assez

Nous ne nous sommes jamais mis en grève parce que nous voulions de meilleurs salaires
Des meilleurs salaires qu’un médecin ou qu’une infirmière
Nous nous sommes mis en grève pour un emploi ; le droit de sortir de la maison le matin et d’aller travailler

Si on regarde les avantages des ouvriers ordinaires
Toutes les choses qu’ils ont réussi dans la vie, c’est par le conflit et les grèves
Je ne pense pas qu’il y ait déjà eu un jour où les gens ordinaires puissent dire, “Je n’aurai jamais plus besoin de me mettre en grève”

Ce qu’on voit à la télé, c’est rien, ce qu’on lit dans les journaux, c’est rien
On m’a élevé dans le respect de la police ; je ne les respecte plus aujourd’hui

GO TO THE ROAD

Disponible sur :

Description :

C’est le début de la fin pour les mines qui commencent à fermer les unes après les autres. C’est pour cela qu’on demande aux mineurs d’aller sur la route vers une autre mine. Mais la révolte gronde, comme nous le verrons dans le morceau suivant, All Out.

Paroles :

It was a sad day at the Ogilvie Colliery in the Rhymney valley when the pits finally closed after beeing in operation for 60 years. This means that all the pits at the top end of the Rhymney valley have now been closed down…

35 years of loyal service in the industry. There must be more than just “put them over in the next pit”

You’re selling your son’s job, not your job

When you’re a young pit goer, like this, you wanna pick up the other pitmates every one of them
United we stand, united we bloody fall, the lot of you ought to say

The offers that we’ve been having now, nothing short of disgusting
They’ve been promising this and promising that. We know no self if we’re gonna end up with a job
The way it’s going now, we’ve been chucked on the scrapheap

The union have accepted it, the party have accepted it, and they’ve made know to us that under no uncertain terms, that we’ve reached the end of the road


Aller sur la route

C’était un jour triste à Ogilvie Colliery dans la vallée de Rhymney quand la mine a fini par fermer après avoir été en activité pendant 60 ans. Cela veut dire que toutes les mines en haut de la vallée de la Rhymney ont désormais fermé…

35 ans de service loyal dans l’industrie. On doit nous proposer plus que “Mettez les dans la prochaine mine”

Vous vendez le travail de votre fils, pas le vôtre

Quand tu es un jeune mineur, comme ça, tu veux relever les autres, chacun
Unis on se tient, unis on tombe, vous devrez tous dire

Les offres qu’on reçoit aujourd’hui, rien de moins que dégueulasses
Ils nous promettent ça et ça. On ne sait même pas si on va finir avec du boulot
Comment ça va là, on a été jetés à la décharge

Le syndicat l’a accepté, le parti l’a accepté, et ils nous ont bien fait comprendre avec des mots très clairs, qu’on a atteint le bout de la route

PEOPLE WILL ALWAYS NEED COAL | Paroles

Disponible sur :

Description :

Chanson très dansante et joyeuse qui démontre l’optimisme – et la naïveté – complètement exubérant des attitudes passées envers la durabilité de l’industrie de l’exploitation minière. Elle a été choisie pour être le quatrième single extrait de Every Valley.

La musique envoûtante qui est jouée sous les affirmations confiantes promettant aux mineurs richesse et sécurité augmente l’ironie dramatique de la chanson, ceux écoutant avec le recul sachant que ces prédictions étaient malavisées et que l’industrie, loin de durer pendant des siècles à venir, est désormais pratiquement morte.

“Je pense qu’avec le morceau People Will Always Need Coal, il y a une sorte d’ironie noire, mais ce n’est pas nécessairement celle qui va susciter des rires au-delà d’un peu ah. La publicité qui ouvre cette chanson, c’est des mineurs qui percent en sous-sol, et puis il y a une piscine avec des femmes en bikinis et du champagne partout, je veux dire, c’est extraordinaire, mais ça ne fait que mettre encore plus en relief ce qui va tomber, tu sais, même pas dix ans plus tard, la fin de la grève et la mort d’une industrie, c’est assez remarquable, je pense”. (Willgoose)

Paroles :

[Chanson samplée d’une publicité de recrutement]
Hey there miner
Living life the way you want to be
Come on now miner
There’s money – lots of money and security

[parlé]
In South Wales in seams over two and a half feet thick
There is still at least ten thousand million tons of the coal that made her famous
Enough for another four hundred years

Young men of Wales are finding
The industry that employed their fathers and their grandfathers
There’s a future, a secure future, in Welsh coal today
A secure future in Welsh coal today

Be a miner

It’s an industry of men

We need more men

Be a miner
There’s more to mining than dust and dirt, much more
Be a miner
You’ll discover the excitement of going underground
There’ll always be something new
A secure future in Welsh coal today

South Wales coal field will be turning out best Welsh for a few hundred years yet
Its character is changing
As it turns confidently to what may lie ahead

A secure future in Welsh coal today


Les gens auront toujours besoin de charbon

Hé mineur
Menant la vie que tu veux
Allez mineur
Il y a de l’argent, beaucoup d’argent et la sécurité

Dans le Sud du Pays de Galles, en filons d’une épaisseur de plus de 76 cm
Il y a encore au moins dix millions de tonnes de charbon qui l’a rendu célèbre
Assez pour 400 ans de plus

Les jeunes hommes du Pays de Galles trouvent
L’industrie qui a employé leurs pères et leurs grands-pères
Il y a un avenir, un avenir sûr, dans le charbon gallois aujourd’hui
Un avenir sur dans le charbon gallois aujourd’hui

Deviens mineur

C’est une industrie d’hommes

Nous avons besoin d’hommes

Deviens mineur
Être mineur, c’est bien plus que la poussière et la saleté, bien plus
Deviens mineur
Vous découvrirez l’excitation d’aller sous terre
Il y aura toujours quelque chose de nouveau
Un avenir sûr dans le charbon gallois aujourd’hui

Le bassin houiller du Pays de Galles du Sud produira le meilleur du pays pendant encore des centaines d’années
Son caractère change
Tandis qu’il se tourne avec assurance vers ce qui se prépare

Un avenir sûr dans le charbon gallois aujourd’hui

THE PIT

Disponible sur :

Description :

Descente littérale dans un puits de mine où nous découvrons les conditions dans lesquelles travaillaient les “rois du monde souterrain” ainsi que l’espoir que représentait le charbon (point plus abordé sur le morceau suivant, People Will Always Need Coal) sur une magnifique composition musicale du groupe avec peut-être la plus belle batterie de Wrigglesworth et de superbes guitares de Willgoose et JFA.

“C’est probablement le morceau au son le plus industriel de l’album, et c’est bien plus qu’un simple portrait de la vie souterraine. Et il essaie vraiment de souligner le côté sale et dangereux et la menace terrifiante à bien des égards, mais aussi les aspects quotidiens de la vie dans la mine”. (Willgoose)

Paroles :

As the cage dropped suddenly into darkness
The working morning had begun

Step in and see how, for the last quarter of a century, your coal was won
And how it is still won, twenty four hours ’round the clock

You’re in a two hundred yard long coal face now
Temperature often reached eighty degrees
It’s three feet six inches high from floor to roof

None knew when the foul air underground might not cause a disastrous explosion
Or a landslide might at any moment bring down the roof and walls of the tunnel

The people of Britain are building
Drilling out from their native rock
The foundations of the future

To coal we must now turn again
For all the strength that we shall need
In the years to come


La mine

Tandis que la cage tombait brusquement dans l’obscurité
La matinée de travail commençait

Avancez et voyez comment, depuis le dernier quart d’un siècle, votre charbon a été gagné
Et comment il l’est toujours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre

Vous êtres maintenant dans un fond de 180 mètres de long
La température atteignait souvent les 26 degrés
Il y a un mètre du sol au plafond

Personne ne savait quand l’air fétide souterrain pourrait ne pas causer d’explosion désastreuse
Ou qu’un glissement de terrain ne fasse tomber à n’importe quel moment le plafond et les parois du tunnel

Le peuple de Grande-Bretagne construit
En sortant à coups de perceuse dans leur roche native
Les fondations du futur

Vers le charbon nous devons maintenant nous tourner à nouveau
Pour toute la force dont nous allons avoir besoin
Dans les années à venir

EVERY VALLEY | Paroles

Disponible sur :

Description :

Le soleil se lève littéralement sur le morceau éponyme de l’album qu’il ouvre, avec la voix majestueuse de Richard Burton. Superbe introduction à l’histoire de l’exploitation minière au Sud du Pays de Galles.

Paroles :

The sun rose first on the dead and on the sleeping
On the ruins of Victorian ironworks
On the terraced roofs of the miners
On the weekday pubs, and the Sunday chapels
And on the grimy, frowny hills

Every little boy’s ambition in my valley was to become a miner
There was the arrogant strut of the lords of the coal face
One could stand on street corners and look at the posh people pass with hostile eyes
Insulting were these cold looks, because they were the kings of the underworld


Chaque vallée

Le soleil s’est d’abord levé sur les morts et les endormis
Sur les ruines des ferronneries victoriennes
Sur les toits mitoyens des mineurs
Sur les pubs la semaine et les chapelles le dimanche
Et sur les collines crasseuses et maussades

L’ambition de tout petit garçon de ma vallée était de devenir mineur
C’était la démarche fière et arrogante des seigneurs du front de taille
On pouvait rester au coin de la rue à regarder les snobs d’un œil hostile
Ces regards froids étaient insultants, car c’était les rois du monde souterrain