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Journal d’une fan en tournée – 21

Concerts exceptionnels et festivals estivaux 2019

Amersham Arms et tournée Bright Magic 2021

10 septembre 2021, Amersham Arms, Londres

Premier voyage post-COVID, premier concert post-COVID, et petite répétition avant la tournée et finalement, heureusement, tellement les formalités de voyage étaient un peu compliquées !

Après avoir montré patte blanche à l’enregistrement de l’Eurostar, qui a limite été plus rapide qu’avant, me voici à nouveau à Londres ! Mais bon, j’ai dû courir partout à la recherche d’autotests pour finalement arriver en nage au Premier Inn à Greenwich. Auto-test négatif, je file à la salle, enfin, au pub ! Effectivement, ce soir, les garçons jouent dans un petit pub face à 300 personnes tirées au sort parmi les généreux donateurs pour la sauvegarde des petites salles. Je n’ai pas été sélectionnée (il fallait habiter au Royaume-Uni), je serai le “+ 1” d’un Informer, encore merci à lui !

J’arrive à 18h, je suis la première ! Rapidement arrivent les autres habitués du premier rang et nous nous plaçons devant la porte de l’arrière-salle et Giles nous fait coucou de l’autre côté de la fenêtre ! J passe devant nous et nous salue, il a l’air fatigué le pauvre, c’est vrai que maintenant il est papa ! Il ressemble de plus en plus à son papa avec son dos vouté comme ça…

Les portes ouvrent, on me laisse rentrer même si je ne suis pas avec l’Informer gagnant, c’est super sympa ! Mon dieu, la salle est super petite ! Je me place à gauche de l’enceinte située au milieu du premier rang, je vais avoir JFabs en pleine poire (non pas que ça me gêne…). Mr B vient nous parler avant le concert, il a vraiment l’air ravi de nous revoir et de remonter sur scène.

Après la première partie, Leon Tillbrook, les garçons montent sur scène, tout de blanc vêtus, en hommage au Thin White Duke de David Bowie (on rappelle qu’on est à deux semaines de la sortie de Bright Magic, enregistré à Berlin), moi j’ai sorti mon collier nœud papillon Bright Magic, créé par la même personne qui crée ceux de J. Même les guitares de J sont passées par un ravalement de façade, comme nous avions pu le voir lors des concerts de 2019 (J était en pleine écriture de l’album à Berlin à ce moment-là !). La setlist est très sympa ! Bien entendu, nous aurons le droit qu’aux deux premiers extraits de l’album dévoilés à ce moment-là, à savoir Blue Heaven et People, Let’s Dance, avec un aperçu des nouveaux visuels pour cette dernière. À l’instar de Progress joué pour la première fois à Édimbourg 4 ans auparavant, c’est un peu brut de pommes et pas très fluide, mais, eh, ça fait deux ans qu’ils n’ont pas joué ! Spitfire a une nouvelle fin de ouf avec un solo de batterie de ouf, j’adore ! J se moquera de Wriggles car il finira les lunettes complètement de travers, qu’il enlèvera car on approche des températures du Ebbw Vale Institute là ! Lors de sa présentation, Mr B présentera la minable feuille en plastique blanche qui lui a servi d’écran ce soir en riant.

J’obtiens une setlist de l’adorable équipe technique du groupe qui reste quasiment inchangée. Je vole sans le savoir une peau de batterie, oops ! Je croise même Flick qui séjournait à Londres dans le coin par coïncidence ! Deux ans sans porter de Docs, ça laisse des traces, mes pieds m’insultent dans toutes les langues et c’est finalement en bus que je rentre à l’hôtel, les 15 minutes de marche ne semblant bien compromises… Mais bon, ça fait du bien quand même ! Rendez-vous dans un peu plus d’un mois pour la tournée !

24 octobre 2021, Great Hall, Cardiff

Après avoir manqué le concert au Pryzm de Kingston pour le lancement de l’album, restrictions de voyage et contraintes de travail obligent, je suis de retour aux Royaume-Uni pour la vraie tournée, c’est parti pour 16 dates !

Enfin, c’est parti, c’est vite dit ! Je voyage la veille car Haiku Salut jouent dans la magnifique salle du Bush Hall à Londres ce soir-là. Tout est réglé niveau paperasse pour voyager, l’enregistrement à l’Eurostar se passe bien, même si d’emblée on nous annonce 45 minutes de retard à l’arrivée suite problème de caténaire dans le tunnel… Je voyage en première classe aujourd’hui, car j’avais utilisé mes coupons des voyages non utilisés durant le confinement, première expérience dans les nouvelles rames, eh bien, j’aime bien ! Ce que j’aime moins, c’est que le retard s’est approché des deux heures à la suite d’une fenêtre cassée à bord qui a forcé le train à rouler à vitesse réduite…

J’arrive finalement à l’hôtel, qui n’a pas reçu mon test PCR à faire le jour 2, heureusement, j’avais ramené celui que j’avais commandé pour le mois précédent, je tente de l’activer, ça ne marche pas (sinon ce n’est pas drôle hein…), j’envoie un mail, on verra bien… Pas trop le temps de traîner, je cours à la salle, j’arrive finalement 15 minutes avant l’ouverture des portes et… je suis la première ! En première partie, je découvre Julia-Sophie, à moitié française et je la trouve démente ! Le trio de Haiku Salut sera top comme d’habitude, ce nouveau set avec les morceaux du nouvel album rend super bien ! J’attends un peu au merchandise et les voilà qui arrivent et après avoir parlé avec leurs ami(e)s, elles me font des grands sourires et me demandent timidement un câlin, oooooh ! J’ai également parlé avec Julia-Sophie en français, contente de trouver une autre “tiret Sophie” 😀

À mon retour à l’hôtel, j’ai une réponse à mon mail, je fais mon test et je le poste le lendemain matin avant de me diriger vers la Victoria Coach Station où je prends le bus pour Cardiff, première date de la tournée, dans la même salle que la première tournée Every Valley (sans les amis, coincés chez eux pour diverses raisons…). J’ai bien choisi mon siège, j’ai de la place pour les jambes ! (Je précise qu’après la torture que m’ont infligée mes Docs, je suis passée aux Adidas pour la tournée et la suite de l’aventure me donnera raison !)

Malgré le léger retard à cause du marathon de Newport, j’arrive en avance à l’hôtel et je suis accueillie à l’extérieur car panne d’électricité ! Pas le temps de dire ouf, ils prennent ma valise, me donnent un ticket et m’envoient limite balader ! Bon, bah je vais au centre commercial pour aller aux toilettes ! Je reviens à l’hôtel, je me prépare et j’arrive la première à la salle ! Je croise Gilles et JFabs vite fait mais je comprends qu’ils sont dans une bulle sanitaire et évitent tout contact avec l’extérieur. Les amis arrivent, on rentre, grande découverte de ce que Mr B nous a pondu pour la tournée…

La première partie est assurée par EERA, la voix sur People, Let’s Dance et Gib mir das Licht, solution plus simple au niveau bulle sanitaire, puisqu’elle jouera également avec les garçons plus tard durant leur set, de plus, elle prépare la sortie de son deuxième album, prévu pour décembre. Premières impressions, elle a une voix de malade, puis, mais vais-je aimer son set pendant toute la tournée ? Effectivement, elle joue un set dépouillé, avec juste elle à la guitare et aux claviers accompagnée de Alistair, qui semble un peu s’ennuyer sur scène…

Elle quitte la scène, et on commence à rigoler car la disposition des instruments donne l’impression que des écoliers ont poussé les meubles contre les murs pour faire de la place pour danser. On essaie également de comprendre le peu d’indices visuels devant nous (la preuve, j’ai même cru que Mr B nous avait mis des lampes au plafond alors que c’était celles de la salle…). La batterie de Wriggles porte désormais les couleurs du nouveau logo.

La playlist aux couleurs berlinoises choisie par J est excellente, surtout quand Lie To Me de Depeche Mode est suivi par Zoo Station de U2, deux chansons que j’adore. Les lumières s’éteignent, le message habituel de l’étiquette en matière d’usage de son téléphone pendant le concert retentit suivi par… bah Sound And Vision de Bowie pour changer !

Le concert commence, à l’instar de la tournée pour Every Valley, dans l’obscurité et le silence. Une lumière verte apparaît sur la gauche et les premières notes de Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt) se font entendre, les garçons montent sur scène, accompagnés par EERA, elle aussi vêtue de blanc et avec des lunettes. Effectivement, en plus de simplement chanter, elle jouera du clavier et d’autres percussions pendant une grande partie du set. Je découvre également où se cachent les lumières de Mr B, il y en a trois rangées ! Le vert danse dessus, le code couleur dont J parlait dans le livret de Bright Magic est respecté !

Suivent Im Licht et son attaque blanche sur mon acuité visuelle, oh la la, je suis aveugle ! Les rangées de lumière sont blanches et oh, ce sont des tours d’écran qui se trouvent derrière le groupe ! En gros, à peu près les mêmes écrans présents précédemment, mais en 3D, avec des tubes sur les côtés, oh ils sont allumés en blanc aussi et oh, il y a des projections de l’expression “Im Licht” au-dessus de chaque tour, j’adore ! La basse est excellente aussi, je ne m’en étais pas rendue compte sur l’album. Je remarque également que JFabs a troqué ses Adidas du Amersham Arms pour des Docs blanches !

Les lumières s’éteignent, je cligne des yeux, ça enchaîne direct sur Der Rhythmus der Maschinen ! Les tubes des tours sont éclairés en orange cette fois-ci, mais rien sur les écrans. La batterie pendant le solo de J est une tuerie ! Pas de Blixa en vrai, mais sa voix est tellement puissante qu’on le croirait presque là.

J prend enfin la parole pour nous saluer, et indique qu’ils allaient désormais jouer des morceaux un peu plus anciens, effectivement, l’intro de Progress se fait entendre et EERA chantera sur le refrain et ça rend bien ! Les Brassy Gents arrivent, tout de blanc vêtus également, le thème est respecté ! Mr B inclura tous les logos successifs du groupe, c’est ça aussi le progrès ! Suivra un autre morceau extrait de Every Valley, People Will Always Need Coal, sur lequel J prendra un malin plaisir à lancer son capo à Jack de diverses manières, menant à diverses situations ridicules comme la fois (je ne me rappelle plus où), Jack se trouvait à gauche de la scène et J a quelque peu mal visé…

EERA quitte la scène et nous partons dans l’espace avec le duo Sputnik (la version courte remixée) et Korolev, mais elle revient vite pour Gib mir das Licht, dans la lumière rouge du tableau d’Otto Dix de Anita Berber, qui apparaît et disparaît en tournoyant sur les écrans entre deux colonnes de fumée écarlate, c’est magnifique. Rittipo arrive pour son solo de clarinette basse, puis EERA nous berce de sa belle voix, c’est vraiment vraiment beau.

Même pas le temps de souffler, le groupe enchaîne avec Blue Heaven et première surprise, la voix de Marlene Dietrich retentit, c’est le fameux sample pour lequel ils n’ont pas reçu l’autorisation d’utilisation sur le disque. EERA reprend le flambeau de Andreya Casablanca avec brio. Les lumières sont forcément bleues et le clip de la chanson apparaît sur les écrans. Et deuxième surprise, J et JFabs chantent le refrain et JFabs fait même le choriste ! J’adore ces petites évolutions !

Spitfire et son outro désormais fixe et All Out finissent de nous achever avant les trois Lichtspiele. Ces trois morceaux sont bien entendu accompagnés sur les écrans par les films dont ils portent le nom. Certaines critiques diront qu’ils coupent l’ambiance, mais moi je pense que c’est un grand moment du set, étant donné que c’est quand même la quasi-totalité de la deuxième face de l’album. Forcément au premier rang, on est plongés entièrement dans les films et j’avoue que je suis souvent partie loin dans mes pensées en voyant les formes colorées de Lichtspiel I: Opus tellement c’est hypnotisant. Durant Lichtspiel II: Schwarz Weiss Grau, on est obligés de remuer au rythme du morceau, la fin avec les percussions de J et JFabs (qui tape sur son tambourin avec sa poitrine, sa deuxième main étant occupée avec son clavier) est particulièrement réussie. J’apprécie également les noms des couleurs projetées à la manière de Im Licht plus tôt dans la soirée. Lichtspiel III: Symphonie Diagonale repart dans le côté plus calme mais bon dieu, que c’est beau ! J au début part sur le côté de la scène pour laisser juste un rayon de lumière blanche se poser sur JFabs au clavier avant de revenir. C’est assez intéressant de voir qu’au fur et à mesure de la tournée, J sera de moins en moins tendu sur ce morceau, arrêtant de compter ses notes au bout d’un moment.

Retour à la période The Race For Space avec The Other Side, enfin s’ils arrivent à la faire démarrer, car ils rencontrent quelque peu des problèmes techniques… Ce morceau marche toujours aussi bien sur scène et bien sûr, il est suivi par Go!, toujours un grand moment live avant le rappel.

Pays de Galles oblige, c’est avec EERA et les Brassy Gents que les garçons remontent sur scène pour interpréter They Gave Me A Lamp et ça fonctionne toujours très bien, décidément, EERA est un superbe ajout au groupe !

Le vocoder est de sortie, on sort ses souliers rouges pour guincher à Berlin ! Avec la voix de EERA en live, qu’est-ce que c’est bien ! Le nouveau logo du groupe est projeté au-dessus des tours. Puis à un moment, les Brassy Gents arrivent et c’est un gros bordel organisé pour finalement faire une transition parfaite pour Gagarin ! Les cosmonautes sont toujours là, youpi ! C’est génial comme rappel ! Puis c’est la fin avec Everest et je sais déjà que je vais adorer cette tournée. C’est quand même bizarre de ne pas avoir entendu Theme From PSB mais bon, vive le progrès ! Autre nouveauté, en fin de concert, nous avons désormais le droit à la chanson de Dietrich, Sag mir, wo die Blumen sind, et ça rend vraiment super (et ça reste dans the thème !).

On me donne la setlist et en sortant de la salle, j’aperçois les parents de J au balcon à qui je fais coucou et en retour sa mère m’envoie des baisers. Je prends une photo du merch pour les Informers, je ne suis pas fan des nouveaux t-shirts, mais ce n’est pas grave, j’ai créé mes propres t-shirts pour cette tournée. Ce soir-là, j’en portais effectivement un avec une ampoule et “Mach schon !” écrit dessus.

Je vous rassure tout de suite, la description du reste de la tournée ne sera pas aussi longue, étant donné que les setlists vont beaucoup se ressembler (après deux ans sans jouer sur scène, c’est parfaitement compréhensible qu’ils ne soient pas lancés dans la répétition de plus de morceaux, surtout que la quasi-intégralité de Bright Magic est jouée dans ce set).

25 octobre 2021, Dome, Brighton

Comme d’habitude sur les tournées, les voyages entre les villes ne sont pas forcément les plus simples et directs. Aujourd’hui ne fait pas exception, je suis obligée de passer par Londres pour rejoindre Brighton. Je prends tout d’abord le bus pour Londres, toujours aussi bien installée, malgré la pluie qui m’a bien mouillée entre l’hôtel et l’arrêt. Je prends ensuite un train en avance par rapport à celui que j’avais prévu et j’ai bien fait, celui-ci s’arrêtera un long moment en pleine campagne mais je reste à l’heure pour l’enregistrement à l’hôtel (bien entendu, je me suis perdue entre la gare et l’hôtel mais je suis tombée sur un autre Informer de longue date en cours de route).

L’hôtel étant vraiment tout proche de la salle, j’ai le temps de faire des courses, de manger et de me préparer sans courir et bien sûr, j’arrive la première à la salle où je parle longuement avec la sécurité, qui s’était assurée que je sois dans la bonne file d’attente.

J’accroche un peu plus sur EERA maintenant que je connais un peu plus ses chansons, mais Alistair a toujours l’air de s’ennuyer… Petit surprise sur sa dernière chanson, The Ladder, J et Wriggles viennent l’accompagner à la basse et à la batterie et bizarrement, ça rend déjà beaucoup mieux !

La setlist reste majoritairement identique à la veille, avec E.V.A. remplaçant Korolev et White Star Liner remplaçant They Gave Me A Lamp en début de rappel. Ayant croisée beaucoup de chiens dans la ville, et ayant perdu la mienne quelques mois auparavant, j’ai fait couler quelques larmes pendant les Lichtspiele I et III. Le t-shirt du jour était Marlene Dietrich toute en bleu. Je me retrouve avec 2 setlists je ne sais comment.

26 octobre, O2 Academy, Bristol

Après un autre trajet train et bus via Londres, me voici arrivée à bon port. J’arrive la première et je me place dans la file prioritaire pour les clients O2 (j’ai acheté une sim spécialement à cet effet). Le groupe est en plein soundcheck, j’entends People, Let’s Dance, Go! et, surprise, Signal 30 ! Les Brassy Gents sortent après cela et viennent me dire bonjour, à la stupéfaction de la sécurité. Je reçois un bracelet indiquant que mon pass sanitaire a été vérifié, je rentre et je redécouvre le fait que cette salle est bien plus petite que les autres, ainsi il n’y aura que trois tours d’écran ce soir ainsi qu’une rangée de lumière en moins.

J et Wriggles accompagnent encore une fois EERA et Signal 30 remplacera Sputnik qui sera néanmoins joué en début de rappel. Korolev sera également de retour. Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Lord Goose” et un nœud papillon, je me doute qu’ils commencent à capter mes différents t-shirts, surtout avec le premier rang ce soir qui est très proche du premier rang. J’obtiens une setlist de la part de Peter. Je manque de me vautrer devant le Beacon, là où le groupe avait joué la dernière fois, sur le chemin du retour à l’hôtel, ne vaut mieux pas me casser une jambe maintenant, il reste encore beaucoup de dates !

27 octobre 2021, Great Hall, Exeter

Aujourd’hui, je n’ai qu’une heure de train, mais avec ma valise plus grande qu’une taille cabine, c’est compliqué de trouver de la place pour la mettre. Finalement, je la place devant le siège à côté du mien et ça va. La salle de ce soir se trouve au sein du campus, à 20 minutes de marche en haut d’une colline, j’en ai chié un peu pour rester polie mais j’y suis arrivée. Je ne trouve pas vraiment l’entrée de la salle alors je décide de demander afin d’être guidée au bon endroit. J’entends une partie du soundcheck avec Night Mail, cool,

La salle ne paie pas de mine, mais le son est juste magnifique ! Les guitares et la basse sont claires, je kiffe ! Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Mr B” avec Sputnik et son signal, le tout en paillettes argentées qui fera grand effet. Sound and Vision commence, le concert peut commencer, enfin presque, un énorme bruit se fait entendre, et on voit J ramper pour bidouiller ses PC lol.

La setlist sera un peu plus remaniée ce soir, avec juste Sputnik entre People Will Always Need Coal et Gib mir das Licht et They Gave Me A Lamp après Blue Heaven. Le premier morceau du rappel sera donc le retour de Night Mail et de ses lumières bleues. La setlist que j’obtiens ce soir porte la trace des Docs de JFabs, qui chante désormais “you won’t forget my name” sur Blue Heaven, c’est sympa ces petits trucs en plus.

De retour à l’hôtel, je découvre que J m’a tweeté que mon “jeu des t-shirts” était top et Mr B demande une photo pour sa famille, oh la la !

28 octobre 2021, 02 Guildhall, Southampton

Après deux voyages en train sans problème, j’arrive assez tôt à Southampton. Je laisse ma valise à l’hôtel et je me promène un peu, tombe sur le tour bus du groupe, fais demi-tour et m’installe dans un petit parc entre la salle et l’hôtel pour lire un peu. Enfin essayer de lire un peu. Je me fais courser par des mouettes !

Je fais un peu de courses pour manger, je m’installe dans ma chambre, je fais un peu de lessive (mode glamour on) et je me prépare pour le concert. J’arrive encore une fois la première et je me mets dans la file prioritaire O2. C’est là que je reçois le résultat – négatif – de mon Day 2 Test, je suis tranquille niveau paperasse administrative désormais !

La setlist est à nouveau remaniée avec EERA restant après People Will Always Need Coal pour Gib mir das Licht et Blue Heaven, suivi par Sputnik (et je remarque que Mr B a ajouté le design de mon t-shirt sur les visuels !) et Night Mail (au grand plaisir des fans de cette chanson qui se fait désormais plus rare dans les sets du groupe). Pour la première fois depuis le début de la tournée, pas de problème technique sur The Other Side, grâce à Jack qui enfile la Gretsch de J pendant que ce dernier garde le doigt sur la touche de son clavier. Southampton oblige, le rappel démarre par White Star Liner. Le groupe a l’air beaucoup plus relax maintenant, ça fait plaisir à voir.

Ce soir, j’ai ressorti mon t-shirt “Team JFabs” des Proms et Barney le pointe à un moment (les pauvres gens ont dû se poser des questions lol). Je rentre tranquillement à l’hôtel, le lendemain est une journée de repos que je passerai à Londres pour visiter les expositions sur les Animaux Fantastiques au Museum d’Histoire Naturelle et sur Alice aux Pays des Merveilles au V&A à côté.

30 octobre 2021, Waterside Theatre, Aylesbury

J’arrive dans cette ville dans laquelle je n’ai jamais posé les pieds après une petite heure passée dans un train pourri. Sur le chemin vers l’hôtel, je tombe sur une jolie statue rendant hommage à David Bowie, effectivement, c’est dans cette ville que Bowie avait dévoilé son alter ego de Ziggy Stardust. Je trouve tout d’abord la salle car mon hôtel se trouve juste à côté.

Comme je suis (encore) la première dans la file d’attente, je demande aux femmes du bureau des renseignements où je dois me mettre et m’explique d’attendre dehors mais m’indique où se trouve la porte pour la fosse debout. C’est une superbe salle, que EERA a l’air d’apprécier aussi. Elle est désormais seule sur scène et a l’air plus détendue. Durant son set, on voit une tache blanche courir et sauter partout, ah c’est JFabs ! C’est vrai que le courant a l’air de bien passer entre les deux…

Ce soir marque le début des nouveaux visuels tout orangés sur Der Rhythmus der Maschinen, superbes ! Sputnik reprend sa place originale dans la setlist, tandis que They Gave Me A Lamp est déplacée après Blue Heaven. Pour l’ouverture du rappel, on voit un banjo arriver, le groupe nous dépoussière Theme From PSB avec le nouveau logo dans les visuels, ça fait du bien ! Le t-shirt du soir est le “Team Wriggles” avec un renard, petit clin d’œil au quizz caritatif de l’année précédente. Mes amies portent également des t-shirts avec des renards et sur Go! Mr B place ses caméras sur nous et nous passons sur les écrans !

31 octobre 2021, O2 Institute, Birmingham

Premier concert le jour d’Halloween pour moi ! Mais encore une fois, des problèmes dans les transports sont venus me gâcher la vie. J’ai finalement payé 50 £ pour un nouveau ticket en passant par Oxford, et je suis arrivée une heure en retard par rapport à mon planning, du coup, pas le temps de manger car je devais me déguiser ! Plusieurs d’entre nous Informers avaient décidé de ses déguiser, c’est comme cela que le groupe a pu voir Sally de l’Étrange Noël de Monsieur Jack (moi-même), un squelette et la famille Addams au premier rang !

Ce soir, il y a deux files d’attente car deux concerts, car il y a en fait trois salles dans ce complexe. La dernière fois, en 2015, les garçons avaient joué dans la moyenne, ce soir, ils sont dans la grande. Le temps passe de super venteux à la pluie quelques minutes à peine avant l’ouverture des portes. Wriggles et JFabs passent devant la salle et je leur fais un grand coucou, oubliant mon maquillage d’Halloween, leurs têtes étaient magnifiquement risibles quand ils m’ont vue ! On rentre et grâce aux serviettes du bar, on se sèche comme on peut.

Au niveau de la setlist, Korolev est revenu, juste après Sputnik, quant au rappel, il s’ouvre sur Night Mail, on dirait qu’ils aiment vraiment bien la jouer celle-ci ! À danser sur People, Let’s Dance, ma Galaxy Watch pense que je fais du vélo pendant 10 minutes ! (Et cela se reproduira plusieurs fois au cours de la tournée !). Sur le chemin du retour, je découvre qu’il y a un MacDo en bas de l’hôtel qui propose une version vegan, et après une semaine de repas froid, c’était un véritable luxe !

1er novembre 2021, O2 Academy, Leeds

Après un trajet en bus sans problème (pour une fois), c’est une chambre immense qui m’accueille dans la ville natale de Wriggles. Après un petit coup de panique quand je m’aperçois qu’il y a bien une file prioritaire O2, ce que la sécurité m’avait nié, je suis quand même à ma place habituelle à la barrière. Pendant The Ladder, c’est J qui accompagne EERA à la batterie (pardon, hein, quoi ?) et JFabs à la basse, ça devient n’importe quoi ce moment mais j’adore ! À l’instar de la salle du même nom à Bristol, il n’y a que 3 écrans à cause de la taille de la salle, quant à la setlist, elle est identique à celle de Cardiff, mais cela a encore été une belle soirée ! À noter que ce soir Rob a remplacé Toby à la trompette chez les Brassy Gents.

2 novembre 2021, Venue Cymru, Llandudno

Un autre jour et un autre problème de transport, en effet, mon train pour Manchester ayant été annulé, je me retrouve dans un autre avec moins de 5 minutes pour changer à Manchester pour choper l’unique train direct pour Llandudno, que je réussis à avoir ! Arrivée dans la petite gare de la ville du Nord du Pays de Galles, je trouve assez aisément mon Travelodge après une dizaine de minutes de marche et après mon enregistrement et au moment où je me dirige vers l’ascenseur, une femme m’aborde en me demande si je suis la “PSB lady”, il s’agit de la femme d’un Informer qui se trouvait à mes côtés à la barrière de Bristol !

Il s’agit d’un concert complètement assis donc pas besoin de faire la queue, je suis au premier rang mais très loin sur la gauche. Par chance, les personnes tout au bout de la rangée de gauche demandent à être déplacée, et les personnes à ma droite me laissent passer pour me placer au milieu, c’est beaucoup mieux ! Malheureusement, une bande de pochetrons nous empêchera de profiter pleinement à fond, car soit ils parlaient très fort de trucs super pas intéressants ou alors ils pogotaient, en essayant de m’entraîner (sauf que la sécurité n’était pas du tout pour qu’on se lève).

Petite nouveauté dans la setlist, Valentina fait ses débuts avec EERA à la voix, remplaçant Korolev, laissant donc Sputnik tout seul. En rappel, pas de surprise, il s’agit de They Gave Me A Lamp. Juste avant People, Let’s Dance, J nous demande d’aller à contre-courant de la sécurité et de nous lever pour danser, mais pas beaucoup de personnes s’y aventure. De plus, le masque étant obligatoire, je commence à m’étouffer avec avec mes sinus en carton mais je tiens le coup. J’obtiens les setlists de J et JFabs, dont j’en donne une à l’autre Informer et sa femme.

4 novembre 2021, O2 Apollo, Manchester

J’arrive la veille pour découvrir un Premier Inn assez neuf situé au-dessus d’un parking, ainsi ma chambre avait une belle vue sur la ville. Haiku Salut jouent ce soir au Deaf Institute qui se trouve à moins de 5 minutes de l’hôtel, je découvre enfin cette salle, qui est super jolie. La première partie, Paige Kennedy, était sympa. Je parle avec les filles après le concert, en leur disant que EERA faisait un bon boulot sur They Gave Me A Lamp et elles sont ravies. Je passe devant un Domino’s sur le chemin du retour, je décide d’acheter une petite margherita, qui a embaumé l’ascenseur de l’hôtel. Le lendemain matin, je me suis rendu au musée des sciences et de l’industrie pour voir l’exposition sur Factory Records, que j’ai adorée !

J’arrive encore une fois la première et me place dans la file prioritaire. Au moment de l’ouverture des portes, ils nous répartissent par porte et j’ai failli ne pas avoir ma place habituelle mais ça va ! Mes oreilles et la gorge commencent à être irritées entre le froid et la tonne de fumée qu’ils utilisent sur scène. La salle est très grande, ainsi nous avons l’intégralité des visuels ce soir, avec l’ajout de blocs blancs au sommet des tours, où seront projetés les “Im Licht”, “Schwarz”, “Grau” et “Weiss” ainsi que les logos. Niveau setlist, aucune surprise, Korolev est revenu et nous avons le droit à Night Mail en rappel. Le public, malgré le fait qu’il y ait beaucoup de personnes qui parlent pendant Gib mir das Licht et les Lichtspiele, est quand même bon, surtout quand il reprend en chœur le riff de Spitfire. Sur Go!, JFabs semble rencontrer des problèmes et a dû brancher sa “laisse” ainsi j’ai moins aimé car la ligne de basse de cette chanson est un grand moment pour moi sur scène.

Steve White, dans sa chronique du concert, a dit, “Vous n’allez pas écouter Public Service Broadcasting. Vous allez vivre leur expérience. Le bruit, les paysages sonores, les mouvements, les visuels” et je suis complètement d’accord sur ce point !

5 novembre 2021, 02 City Hall, Newcastle

Après un trajet sans encombre en bus, et encore une chambre au Premier Inn, j’arrive encore une fois la première et je me place dans la file prioritaire comme indiquée par la sécurité. J, JFabs et Wriggles passent et me disent bonjour en français :D. Il s’agit encore une fois d’une très jolie salle, cependant tout le long du concert, je sentirais une odeur de pain grillé. Au niveau de la setlist, le groupe jouera Night Mail juste après Sputnik et White Star Liner revient en rappel.

6 novembre 2021, Music Hall, Aberdeen

J’arrive assez tôt dans cette ville que je ne connais pas, ça caille et ça glisse, va falloir se couvrir ce soir ! De plus, mon Travelodge est mal insonorisé et donne sur la rue, pas sûre que je dorme ce soir… Finalement, on fera la queue à l’intérieur donc on ne souffrira pas du froid. On est un samedi soir en Écosse après un match de foot et ça se sent, un pogo est déclenché derrière (oui oui, vous lisez bien, ils ont réussi à faire du pogo sur PSB…), enfin un pogo méga alcoolisé… Un mec vient faire chier à ma voisine et a braillé sur Gib mir das Licht, alors moi énervée de tous les soirs où beaucoup de personnes parlaient sur cette chanson, je lui ai gentiment dit de se la fermer, puis un mec relou commence à nous rentrer dedans, je l’envoie chier en l’insultant de tous les noms (je pense que le groupe m’a entendue puisque j’ai cru apercevoir des petits sourires), finalement on le fera éjecter par la sécurité (qui a été top). Night Mail a été joué encore une fois après Sputnik alors que c’était E.V.A. qui était inscrite sur la setlist. Quant au rappel, on a eu le droit à They Gave Me A Lamp.

7 novembre 2021, Barrowlands, Glasgow

Encore un trajet en bus sans problème, avec en prime des chargeurs sans fil et une belle vue, que demande le peuple ! C’est malheureusement le début de la fin pour mon genou droit qui commence à me faire horriblement mal entre les longues marches et les sauts sur Spitfire (je n’arrive pas à me retenir !).

C’est toujours un plaisir de revenir dans cette salle et de croiser Andrew MacColl. Ce soir, les projections seront faites sur les murs sur les côtés (je suis sûre que Mr B doit trouver un malin plaisir à me regarder en train de les chercher chaque soir). Korolev revient dans la setlist, tandis que Night Mail revient encore une fois dans le rappel (je l’aime bien, mais j’aimerais bien un peu plus de Signal 30). J’aperçois Mr B se déhancher sur People, Let’s Dance mais après avoir vu des vidéos sur YouTube, il semblerait que ce ne soit pas la première fois sur la tournée !

9 novembre 2021, Rock City, Nottingham

Je profite du jour de repos dans la tournée pour voyager, effectivement, c’est bien 8h30 de bus qui m’attendent entre Glasgow et Nottingham, mais je dormirais pendant la majeure partie, ayant réussi à obtenir le siège avec de la place pour les jambes.

C’est toujours un très bon concert dans cette ville chère à J et cette salle dans laquelle je vois le groupe pour la troisième fois déjà ! Pendant Sound and Vision, nous voyons Jack et Matt en train de courir partout sur scène pour un changement de dernière minute sur la setlist, effectivement Korolev remplace Valentina. Et en rappel, c’est toujours l’indécrottable Night Mail. On sent la fin de tournée arriver, Barney est en chaussettes, JFabs perd une baguette pendant ses percussions sur la fin de Sputnik et J fait globalement de la merde, en particulier quand il présente le groupe lol.

10 novembre 2021, Brixton Academy, Londres

Après une heure de trajet dans un train où il fait super chaud, me voici de retour à Londres. On fera la queue tôt mais finalement, avec nos accès prioritaires, ce n’était pas trop utile mais on ne sait jamais dans cette ville ! Les gars de la sécurité sont vraiment sympas, ils nous prennent en photo, ils nous donnent des biscuits, de l’eau, on est choyés ! Alistair est venu rejoindre EERA à nouveau pour sa première partie, avec J à la batterie et JFabs à la basse sur The Ladder. Aujourd’hui Night Mail sera joué après Sputnik et le rappel commencera avec They Gave Me A Lamp.

Durant People, Let’s Dance, une partie des danseuses en rollers du clip arrivent sur scène, elles sont vraiment impressionnantes ! Je me rends compte qu’au moment où les Brassy Gents entonnent le riff de Gagarin durant la transition, les danseuses à l’écran se transforment en cosmonautes ! C’est en fait comme ça depuis le début, comme quoi ça a du bon de faire plusieurs dates sur une même tournée…(Merci à Peggy pour la vidéo.) Sur le chemin du retour, je récupère un flyer pour le concert des Manics le 3 décembre suivant à la Wembley Arena où les garçons feront la première partie (malheureusement, je ne pourrais y aller).

11 novembre 2021, Corn Exchange, Cambridge

Ça y est, c’est la fin de la tournée britannique, et je suis toujours vivante (enfin mon genou droit est toujours dans un piteux état…). Ce soir, je ne suis pas la première dans la file d’attente mais derrière une Informer et sa fille mais je suis à mon endroit habituel.

Cette fois-ci, ce sont les trois garçons de PSB qui viennent rejoindre EERA sur The Ladder, avec Wriggles à la batterie, J à la basse et JFabs au tambourin. Concernant la setlist principale, E.V.A. est à nouveau jouée à la place de Korolev et le rappel s’ouvre sur They Gave Me A Lamp. À la fin, Mr B se rapproche du bord de la scène pour me dire “Well done!” avec un pouce en l’air.

Le lendemain matin, je pars visiter l’exposition photographique de Harry Potter avant de reprendre l’Eurostar pour rentrer, enfin rentrer, c’est vite dit ! Même si l’Eurostar était à l’heure, la Gare du Nord a été évacuée suite à une alerte à la bombe et je me retrouve une heure dehors à attendre qu’elle rouvre. J’ai un jour à passer à la maison avant de repartir pour les dates européennes…

14 novembre 2021, Paradiso, Amsterdam

On craignait que ce concert soit annulé mais finalement il a été déplacé du Paradiso Noord, où je les avais vus en 2016 au véritable Paradiso en configuration assise. J’avais un peu peur car je sais que la scène est très haute dans cette salle, mais finalement elle a été abaissée pour l’occasion et avec mon genou en carton, ce n’était pas plus mal ainsi ! Mr B devait faire ses débuts en Europe, malheureusement, le virus l’a rattrapé et il restera finalement chez lui.

EERA accompagne encore les garçons en première partie (où ils la rejoignent à trois sur The Ladder toujours en encore) et durant le set principal, la setlist est cependant légèrement raccourcie et les visuels réduits. Le Lichtspiel I: Opus sera ainsi retiré de la setlist, ainsi que le premier morceau du rappel, qui commence directement sur People, Let’s Dance (sur quoi on a dansé assis…). C’était bien, mais après la tournée britannique, il manquait quelque chose, même si les voir de plus près était appréciable (on ne peut pas tout avoir !). Cependant, j’ai bien apprécié les films durant Im Licht et Gib mir das Licht. J’abandonne le groupe pour les dates à Hambourg et en Suède, pour travailler un peu, avant de les rejoindre pour le reste de la tournée.

19 novembre 2021, Hole44, Berlin

Je décide de voyager la veille, ayant eu des problèmes de trains la dernière fois, et bah, j’ai eu à nouveau des problèmes de trains ! J’arrive donc avec du retard à mon hôtel pour découvrir une chambre un peu pourrie mais bon, on fait avec. Le lendemain, ne pouvant toujours pas marcher correctement, je décide de jouer la touriste en prenant le bus touristique. Malheureusement, Berlin est une ville constamment en travaux et comme nous approchons Noël, en plus des grues qui gênent la vue, les marchés de Noël s’y mettent aussi !

En arrivant devant la salle, nous passons devant un salon de barbier dont le nom est “Mr Barber”, mais nous lisons uniquement “Mr B” et rigolons. La salle vient de réouvrir après rénovation, ainsi elle est propre et tout, cependant le son est moche, quel dommage ! Après E.V.A. joué à Amsterdam, c’est Night Mail qui suit Sputnik dans la setlist.

20 novembre 2021, Storm, Münich

Après avoir découvert la veille qu’il fallait un test négatif en plus de la preuve de vaccination, c’est l’esprit tranquille que nous montons dans le ICE direction la Bavière, nos tests sont bien négatifs ! La salle vue de l’extérieur ne paie pas de mine, mais c’est généralement dans ce genre d’endroits qu’on fait les meilleurs concerts et ce soir ne déroge pas à la règle ! Après la semi-déception de la veille, c’est vraiment un concert de ouf auquel nous assistons ce soir, avec Theme From PSB et son banjo qui refont surface ! La salle est également toute petite et c’est vraiment dans une ambiance de folie qu’on retrouve notre groupe ! On remarque également que EERA a troqué sa maraca habituelle pour une en forme de banane lol.

21 novembre 2021, Helios 37, Cologne

Et voilà, dernière date avant je ne sais quand. On a le luxe d’avoir du temps pour se préparer et se reposer avant de se diriger vers la salle, qui n’est pas très loin de celle où ils ont joué la dernière fois dans la ville. La salle est un peu plus grande que la veille mais à peine.

Durant The Ladder, les garçons porteront un objet appartenant à EERA, JFabs arborant ses lunettes dans l’hilarité générale. La salle étant composée de plusieurs petites salles, EERA reste sur le bord de la scène car sinon elle se retrouve dehors et ma foi, il fait bien froid ce soir. Durant E.V.A., le groupe s’arrête brusquement de jouer, ah on a une panne de courant ! Il faut bien 5/10 minutes pour redémarrer la machine, ils ne finiront jamais la chanson…

À la fin, je me rapproche du merch et Wriggles s’y trouve, je lui demande alors de signer ma setlist et ma tea towel et propose gentiment d’emmener tout ça backstage pour faire signer les autres, ooooh. J’ai même la signature de EERA sur la setlist ^^.

Irlande, Festivals mai 2022 et concerts uniques août 2022

Journal d’une fan en tournée – 13

Festivals 2017

Tournée britannique octobre 2017

13 octobre 2017, Great Hall, Cardiff

Dieu seul sait ce que cette tournée me réservait quand j’ai décidé de faire toutes les dates, comme j’ai été gâtée !

Premier arrêt, Cardiff, où j’ai retrouvé avec plaisir mon ami Chris, et les deux fans des Manics, Jess, de Bristol, et Mia, de St Pétersbourg.

Après avoir parlé avec Flick, du merch, et Rob, un des Brassy Gents à la trompette, la sécurité nous guide vers l’entrée où nous ferons la queue, avec la vue sur le tour bus de 16 places. J’apprendrai par la suite qu’en plus de leur petite remorque pour les instruments, ils ont désormais un camion Fly by Nite pour le design scénique.

On croise J qui a mal au crâne et nous dit qu’il vient d’avoir James Dean Bradfield au téléphone mais qu’il est trop malade pour venir.

Nous nous installons bien évidemment au premier rang au milieu. Andrew MacColl me reconnaît, me dit bonjour et s’en va. Palace, le groupe de première partie pour cette tournée, monte sur scène. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, en prime ils ne sont pas très charismatiques, mais je fais avec et j’applaudis poliment.

On observe la scène et apercevons quelques lampes et des objets bizarres qui s’avéreront être des caméras. Juste avant que mes garçons ne montent sur scène, Andrew me donne le CD promo de Turn No More, un sticker et un badge, oh la la !

Une version audio plus sobre de Geoffrey Went Too Far passe, puis Sound And Vision de David Bowie retentit, et le silence et le noir complet envahit la salle.

J monte seul avec sa guitare et commence les premières notes de Every Valley. Une des nombreuses lampes de mineurs créées par Mr B s’allume et descend, puis une autre, une troisième et une quatrième. Le reste du groupe, ainsi que les Brassy Gents rejoint J. Sans un mot, le groupe enchaîne sur The Pit avec toutes les lampes allumées, et les roues qui tournent. Theme From PSB et The Now Generation, retravaillées, possèdent de magnifiques lumières de la part de Francis Clegg. Sur Korolev, je me rends compte que les Brassy Gents ne sont plus sur câble mais par radio, leur donnant une liberté de mouvement.

Sur People Will Always Need Coal, je suis éblouie dans tous les sens du terme par les Lampes qui dansent littéralement devant nous.

Turn No More sera jouée donc sans JDB et paraît bancale, mais n’oublions pas que c’est la première fois qu’ils la jouent sur scène !

Après Everest, le groupe descend de scène et s’installe sur le côté, laissant la scène au Beaufort Male Choir et ses très nombreux membres pour une version très émouvante de Take Me Home. Toute la salle ou presque est en pleurs, puis le public, Pays de Galles oblige, entonne son hymne national (que je reconnais en tant que bonne fan des Manics).

J’essaie de me contenir, mais dès que je tourne les yeux vers Jess, nous éclatons toutes les deux en larmes ! Bon Dieu, ce n’est que la première date ! Le père de J vient me dire bonjour et s’amuse de voir dans quel état me rend le groupe de son fils.

Je croise le tour manager extraordinaire, Giles, et managers, ravis de me voir et que je fasse la tournée entière.

On reste à discuter entre fans et JFabs et les Brassy Gents se mêlent à la conversation jusqu’à 1h du matin, je vais être fraîche pour le prochain concert !

14 octobre 2017, UEA, Norwich

Après un très très long voyage suite à des travaux sur la ligne Cardiff-Londres, j’arrive chez mon ami David, qui m’héberge gentiment ce soir.

Après une visite de son TARDIS et ses trois Daleks géants, nous partons vers l’université de Norwich, où se trouve la salle.

On arrive en plein soundcheck, où j’entends Elf Part 2 et Go To The Road, deux de mes préférées ! La première peu jouée à cause de sa difficulté et la deuxième, pas encore jouée (j’avoue que j’avais dit au groupe que c’était ma préférée de l’album et que j’aimerais bien l’entendre sur scène).

Comme d’habitude, je me suis trompée de porte, et au moment où je retrouve mon amie Tami et son mari, il y a trois personnes dans la file mais je ne m’inquiète pour rien car je pourrai me mettre à mon endroit habituel sans problème.

Ce soir, la première rangée de Lampies est directement au-dessus du premier rang du public, déjà un changement par rapport à la veille.

Parlons des écrans ! Ceux déjà vus à Exeter feront effectivement la tournée avec des petits frères accrochés sur les côtés de la scène, 2 à Cardiff et ce soir 4 (d’où l’intérêt de faire une tournée entière, on peut observer tous ces détails).

Contrairement à la veille où j’essayais désespérément de tout voir en même temps, aujourd’hui j’ai essayé de me concentrer un peu plus.

Enfin, j’aurais essayé. À cause de la fatigue (j’aurais dormi 3 heures), je me suis endormie trois fois durant la demi-heure de Palace (ils ont joué exactement les mêmes chansons que la veille avec les mêmes mouvements).

Les visuels sur Go To The Road sont vraiment bien, mais Mr B les améliorera au cours de la tournée en y ajoutant des petits trucs çà et là. C’était très marrant de voir les Lampies descendant au-dessus de nous, même si je devais avoir l’air bête à les regarder !

Autre nouveauté sur la tournée (ça commence à faire beaucoup !) avec les nouvelles caméras qui tournent à 360° sur elles-mêmes, ils nous filment pendant Go! maintenant ! (Je suis donc apparue sur les écrans pratiquement tous les soirs…).

Gagarin reste toujours un grand moment de bordel organisé avec les Brassy Gents changeant leur danse tous les soirs et ce soir Giles, qui porte toujours le costume de cosmonaute, s’amuse à faire des pompes sur scène.

Trajet oblige, nous repartons sans attendre, de toute manière, le tour bus est inaccessible.

16 octobre 2017, Academy, Manchester

Les concerts à Manchester sont toujours très bons même si toujours un peu brut de pomme et ce soir ne déroge pas à la règle, c’était encore une belle soirée.

Après un jour de repos bien nécessaire, je retrouve dans la queue mon amie Helen et je fais la connaissance de deux Informers, Blake et Craig. Je retrouve également un ancien technicien lumière de concert déjà croisé à Liverpool et à l’Albert Hall.

En m’installant à mon endroit habituel, je vois encore quelques petits changements au design scénique, principalement les Lampies qui seront devant nous cette fois-ci.

Peu de changements dans la setlist ce soir, à part le retour de The Now Generation depuis Cardiff et l’arrivée de E.V.A..

C’est l’anniversaire du guitar tech Jack ce soir donc tout le groupe rejoint par les Brassy Gents et le public lui entonne un “Happy Birthday” bien mérité.

Ayant remarqué qu’il avait installé un pedal board au milieu de la scène, je m’attendais à un invité spécial en la personne de James Dean Bradfield, mais en fait ce sera Haiku Salut qui viendra rejoindre les garçons sur une magnifique version de They Gave Me A Lamp avec la tête dans les Lampies. Quel moment magique !

Sur Gagarin, un deuxième cosmonaute vient rejoindre Giles ! Après inspection, les tatouages répondent à ma question, il s’agit de Tom.

17 octobre 2017, Boilershop, Newcastle

Direction le grand Nord de l’Angleterre où il fait toujours aussi froid qu’en août dernier. Après avoir retrouvé le co-admin des Informers, Simon, dans la queue, je retrouve d’autres Informers à la barrière, ça fait toujours plaisir.

La scène ce soir est la plus petite de la tournée, résultat, une seule roue sur le côté gauche, pas d’écrans supplémentaires, pas de projecteurs au milieu entre les écrans et seulement 5 Lampies posées à terre.

Côté setlist, on notera l’arrivée de ROYGBIV que j’aime énormément sur scène donc je suis ravie.

J me semble un peu “lit up” et rigole beaucoup avec Jack 😉

Durant Gagarin, étant donné la taille de la scène, seul Giles apparaît mais par la suite, j’ai vu Tom dansant dans l’escalier sur le côté !

18 octobre 2017, Barrowlands, Glasgow

Même si le temps était glacial, l’ambiance à l’intérieur d’une de mes salles préférées au monde ne l’était sûrement pas !

Ayant encore oublié que les Écossais n’avaient pas pour habitude de faire la queue, je me retrouve quelques heures dans le froid quand j’entends “Bonjour, ça va ?” en français dans le texte, le groupe en Andrew MacColl partent dîner !

Après quelques cafouillages au scan de mon ticket, je monte les escaliers du Barrowlands à toute vitesse et je me retrouve à ma place habituelle à la barrière et… oh ils l’ont changée ! L’ancienne était très haute et rembourrée, la nouvelle est dans la norme.

Comme d’habitude, les concerts en Écosse ne déçoivent jamais et encore moins dans cette salle. Ça crie de partout, l’ambiance est chaude !

J dédicace They Gave Me A Lamp comme il l’a fait sur quasiment les autres dates à la bibliothèque des mineurs de Swansea qui l’a beaucoup aidé dans ses recherches pour Every Valley et là le fan des Manics (n’oublions pas que PSB a fait la première partie des Manics dans cette même salle en 2013 – j’y étais) qu’est J a sorti un magnifique “Librairies gave us power !”.

Go! commence et je sens qu’un truc est bizarre, effectivement, ils sont complètement décalés, je suis complètement perdue mais apparemment personne ou presque ne l’a remarqué.

Le groupe remonte sur scène pour le rappel et je vois une ombre en kilt sauter en l’air, JFabs ? Non, c’est Mr B ! (J’apprendrai par la suite qu’il est à moitié écossais).

Au cours de Gagarin, Giles et Tom descendent dans la fosse à photographes et nous font des high 5 ! Un grand merci à Andrew d’avoir immortalisé ce moment !

19 octobre 2017, O2 Academy, Leeds

Quel temps de chien m’accueille dans la ville natale de Wriggles ! En arrivant dans ma chambre, je m’aperçois que j’ai une Lampy aussi 😉 J’attends que le temps se calme pour aller chercher des provisions, ce qui n’arrivera pas donc j’enfile bien ma capuche sur la tête et je fonce tête baissée vers le centre commercial à côté. En baissant ma capuche, j’entends du français, oh salut les garçons (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès de tomber sur eux tout le temps !).

Je retrouve Chris devant la salle, ainsi que Björn, venu de Suède et d’autres Informers, dont Helen et sa mère, septuagénaire !

La petite nouveauté dans la setlist ce soir est If War Should Come, toujours aussi poignante.

Sur Gagarin, je m’aperçois qu’il y a une femme dans un des costumes d’astronaute. J la décrira comme celle qui a envahi la scène du Brudenell Social Club en 2013, c’est donc la sœur de Wriggles ! D’ailleurs Tom aura dû venir la chercher pour qu’elle rentre backstage lol.

Avec Chris, on reste à parler jusqu’à 1h du matin avec la sécurité et on croisera Wriggles, Barney et Toby qui s’inquiètent pour moi et les longs trajets sur cette tournée, comme c’est mignon ! Wriggles me demandera comment j’ai trouvé la version de Go! de la veille à Glasgow… “Euh, j’étais perdue !” “Oui j’ai vu ça !” Les garçons sont un peu inquiets pour le lendemain, vu que c’est un concert assis, on verra bien ! On verra aussi Mr B qui allait se coucher avec un film.

20 octobre 2017, Arts Centre, Warwick

Direction Kinckley avec Björn pour retrouver Amelia après le travail afin qu’elle nous emmène sur le campus de Warwick près de Coventry où a lieu le concert ce soir. Nous avons la chance d’avoir tous des places au premier rang, car oui ce soir, c’est assis et numéroté ! On en profite pour y aller relax et dîner !

Afin de faire rire le groupe, Amelia nous a acheté du popcorn, alors une fois le sérieux de Every Valley et The Pit passé, nous en profitons sur Theme From PSB pour ouvrir les paquets et ça n’a pas raté, JFabs est mort de rire !

Côté setlist, nous avons le droit ce soir à la trop rare désormais ROYGBIV. Haiku Salut font leur deuxième apparition sur cette tournée et je me fais repérer en lançant le clappement de mains.

On finira le concert debout depuis Go!, au grand bonheur de JFabs.

On ne tarde pas, une heure de route nous attend jusqu’à Nottingham, car je suis accueillie par sa famille pour les trois prochaines nuits.

21 octobre 2017, Rock City, Nottingham

Un concert debout, youpi ! Dans la continuité de la crasse de la salle (on ne peut pas faire un pas sans que son pied reste collé par terre avec les effluves de bière), ce soir sera particulièrement remuant, voire “violent” (on reste à un concert de PSB, hein !).

Tandis que Chris, Björn et moi faisons la queue dans les escaliers (couverts, ouais !) du Rock City, nous croisons les filles de Haiku Salut qui nous reconnaissent et entament la discussion, elles sont vraiment sympas !

Côté setlist, rien de bien particulier mais au moment de Theme From PSB, ça commence à chauffer derrière nous et on est plusieurs à se retourner pour vérifier ce qui se passe et ce n’est pas passé inaperçu auprès du groupe car j’apprendrai par la suite que JFabs s’est rapproché du bord de la scène pour jeter un œil.

Ce dernier passera d’ailleurs un long moment sur la barrière pendant Go! lol et durant Gagarin ce sera deux filles de Haiku Salut qui seront dans les costumes pendant que la troisième filmera !

Nous partons vite fait après le concert pour récupérer la voiture au parking mais on est interpellés à coups de grands battements de bras par un très enthousiaste Mr B qui nous parlera un bon moment.

23 octobre 2017, Colston Hall, Bristol

Waou, quelle soirée spéciale !

Je rejoins Chris à la salle qui se trouve en fait dans un complexe culturel donc la queue est au sec, youpi ! Je mange une pizza et on écoute le soundcheck, euh… attend, on dirait la guitare de James Dean Bradfield ? Euh mais c’est sa voix en vrai, oh mais il est vraiment là ! C’est dans un état d’exaltation que nous accueillons Jess qui est naturellement dans le même état que nous.

En rentrant dans la salle, on s’aperçoit que ce soir, il y a 6 écrans supplémentaires !

Puis on voit Jack installer le matériel pour Haiku Salut et deux autres pédales pour James, ainsi qu’un papier sur le retour son. Je devine que ce sont les paroles de Turn No More.

Durant Sound & Vision, on voit une porte s’ouvrir cassant l’obscurité et on hurle tous “la porte !” (il s’agissait en fait de James et des filles de Haiku Salut qui allaient s’asseoir au balcon !).

Après un retour fort apprécié de Signal 30 dans la setlist, on apprécie comme c’est maintenant devenu une habitude l’apparition de Haiku Salut durant The Gave Me A Lamp, mais toujours pas de James Dean Bradfield…

Puis le rappel et JDB arrivent ! Très pro, il ne dira rien et c’est une version bien meilleure que celle de Cardiff que les garçons ont joué.

Tom me donne gentiment les paroles de Turn No More, en plus de ma setlist habituelle.

24 octobre 2017, Pyramids, Portsmouth

La journée de la malédiction, mon train est en retard, je me perds entre la gare et l’hôtel (pour changer !) et je rate le groupe en dédicace (mais je mangerai une délicieuse pie à l’anglaise, végétarienne bien sûr !).

On retrouve Philip devant la salle qui empeste le chlore de la piscine voisine (je rentrerai d’ailleurs trempée tellement cette salle est un chaudron !).

La malédiction se poursuit avec un technicien qui au lieu de faire attention tire un câble et patatras, une des nouvelles caméras est cassée !

Concert quelque peu banal pour moi, mais les autres qui n’ont pas fait la tournée ont adoré, tant mieux (il reste quand même en dernière place de mon classement, je ne sais pas si c’est à cause de la fatigue ou le sentiment de fin de tournée qui approche, enfin bref).

La petite surprise reviendra à Flick qui portera un des costumes durant Gagarin.

25 octobre 2017, De La Warr Pavilion, Bexhill

Après encore moultes péripéties dans les trains, j’arrive enfin dans la ville de la côte sud anglaise Bexhill, avec le luxe de dormir en face de la salle, le chef d’œuvre art déco De La Warr Pavilion.

Il faut que je passe par une brasserie pour récupérer la clé de ma chambre, au passage je croise JFabs en train de manger avec des amis qui me dit bonjour (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès !). La propriétaire du B&B me demande si c’est un ami que je vais rejoindre alors je lui explique qu’il fait partie du groupe qui joue ce soir et que je suis en tournée. La chambre est magnifique au passage (et la télé a Netflix !).

Je retrouve Chris dans le complexe culturel qu’est le Pavilion, j’adore (les toilettes sont propres et gratuites !).

Quelques instants avant l’ouverture des portes, on apprend qu’on doit échanger nos e-tickets, heureusement il n’y a qu’une personne derrière nous. D’ailleurs, à l’ouverture des portes, il n’y aura que nous trois à la barrière pendant un moment.

Le chanteur de Palace nous reconnaît désormais et ponctue sa prestation de coucou et de sourires…

Quant aux garçons, un peu comme la veille, bon concert mais sans plus, pas de chanson particulière, pas d’invité.

On croise Rob après le concert qui ramène en voiture JFabs et d’autres Brassy Gents à Londres.

26 octobre 2017, Hammersmith Apollo, Londres

(Ou peu importe comment vous appelez cette salle.)

Et voilà, c’est déjà la fin…

Ne pouvant pas encore prendre possession de ma chambre d’hôtel, je décide de passer devant la salle pour repérer le chemin. Il y a des jeunes dans des sacs de couchage… ah, ce sont des fans de Harry Styles, qui joue trois jours plus tard !

Je prends une photo de la devanture avec le nom du groupe et je tombe sur un J ébouriffé qui a eu la même idée que moi. Nous parlons un peu et je vais manger avant de retourner à l’hôtel et revenir rejoindre Chris dans la queue.

Beaucoup d’Informers nous retrouvent par la suite. J passera nous distribuer des bracelets pour nous donner accès à l’after après le concert et passera dans la queue jusqu’à épuisement des 50 bracelets, quel amour !

On parvient à nos places à la barrière qui me paraît bien plus petite qu’en 2005 quand j’étais venue voir les Manics…

La caméra cassée à Portsmouth a été remplacée par une autre, tous les écrans sont là (un lâchera au début du concert et j’apprendrai par la suite de Mr B qu’il aura été réparé par un gars qui est allé jusqu’à arracher les câbles avec les dents pour s’assurer qu’il remarche !).

Londres oblige, les Brassy Gents sont au complet dès Every Valley et The Pit.

Première surprise à la fin de People Will Always Need Coal, un groupe de fanfare apparaît sur scène. À regarder de plus près, ils sont bien jeunes. Effectivement, il s’agit des élèves de Wriggles !

JFabs sera complètement déchaîné ce soir ! Sur Go!, il jette sa basse par terre, saute sur la barrière et clappe des mains avec nous pour finir par manquer de se casser la tronche en remontant (“Tu m’as fait peur !” – “Mais nan, la sécu m’aurait récupéré !” Mais nan !).

Pour le rappel, le groupe remonte sur scène avec Lisa Jên Brown, oh, c’est You + Me et je ne sais pourquoi, j’éclate en larmes pendant la partie de J. Je sais que les garçons voient très bien ce qui se passe dans le public donc je baisse la tête mais je sais que je suis grillée. Gagarin a été en mode bipolaire pour moi après. Les confettis de Brixton sont revenus nous recouvrir encore une fois sur Everest.

On savait que le Beaufort Male Choir était de passage dans la capitale et que certains Informers les avaient vus et entendus dans un pub voisin, donc ce n’était pas une surprise si le groupe est descendu de scène pour s’asseoir sur la barrière pendant Take Me Home. Mr B me fera un hug énorme en me voyant – encore – en larmes et me donnera sa setlist.

En montant à l’étage pour l’after, on est accueillis par la chorale à nouveau, longuement applaudie par les gens au balcon quelques minutes auparavant lors de leur passage dans la fosse vers le bar.

Quel after ! Quel plaisir de tous leur parler et surprise, de croiser Michael Sheen ! Quelle magnifique tournée pour un magnifique album !

Tournée européenne novembre 2017

Journal d’une fan en tournée – 10

Retrouvailles avec les Manics et saison estivale 2016

Concerts spéciaux fin 2016/début 2017

20 octobre 2016, Albert Hall, Manchester

L’occasion peut-être unique d’entendre Fire In The Cockpit live étant donné qu’ils jouent leur deuxième album en entier pour l’ouverture du festival de la science de Manchester.

La scène de cette salle étant très haute et la barrière très rapprochée, c’était assez compliqué de voir les garçons.

Pas de première partie ce soir car il n’y a pas la place (le groupe est accompagné d’une chorale, de cordes et de six Brassy Gents) alors à la place, nous avons le droit à un Q&A entre Tim O’Brien de l’université de Manchester (déjà vu sur la scène du festival Bluedot) et J avec des questions posées sur Twitter. Certaines de la poignée d’Informers présents ont été même choisies ! (Ce qui étonnera Tim de voir que J connait ses fans – “On est juste des gens normaux”).

On a bien sûr le droit à l’histoire de Ralph et Geoffrey et les choses sérieuses commencent et j’ai enfin eu Fire In The Cockpit en live et bah… j’ai pleuré, on remercie les lumières très réalistes qui ont déclenché ma phobie du feu… Smoke Fairies (croisées devant la salle durant la queue) sont revenues pour leur dernière (?) interprétation de Valentina, c’est toujours aussi beau.

La deuxième partie de la setlist est consacrée aux autres chansons du groupe, en commençant par Korolev bien sûr. Suivront les favorites sur scène Theme From PSBSignal 30 et Night Mail.

Une excellent version de Lit Up conclut le set… euh attendez, mais non, mais pourquoi tout le monde part ? Attendez, y’a Everest ! Avec une magnifique intro avec tous les cuivres réunis.

Peut-être pas le meilleur concert du groupe, surtout que le public n’était pas le public habituel, mais un très bon moment quand même.

23 novembre 2016, Islington Assembly Hall, Londres

Peut-être la dernière fois que je vois le groupe avant le troisième album et sûrement la dernière fois que je voyais Sputters mais c’était pour la bonne cause ; effectivement, tous les bénéfices de ce soir iront à Bowel Cancer UK, association britannique qui lutte contre le cancer colorectal.

Une loterie aura lieu, avec des tickets que l’on pouvait acheter à l’ouverture des portes (je n’ai rien gagné, mais il y avait de beaux lots).

Rob Derring, humoriste à guitare, servira de Monsieur Loyal ce soir (je deviendrai son “amie française” au passage – les joies du premier rang…). Je le trouve excellent et très drôle.

Suivra le premier groupe, Haiku Salut, en représentation “lampe”, comprendre qu’il y a des lampes (de bureau, de chevet, de séjour, etc.) éparpillées sur scène qui s’allument et éteignent au rythme des morceaux instrumentaux que nous propose le groupe. C’est un peu brouillon mais intéressant, avec des faux airs de la BO d’Amélie Poulain par moments.

Un autre humoriste, Ed Byrne, montera sur scène par la suite et alors que mes amis anglophones riaient à gorge déployée, bah moi, je n’ai rien compris, mélange de ma surdité et de son débit de malade.

C’est avec près d’une demi-heure de retard que PSB arrivent avec une setlist un peu banale, de type festival, à mon goût (pardonnez mon côté française râleuse), néanmoins on a passé un très bon moment, surtout qu’ils ont joué Elf Part 2… Comment ça ? Après tout ce temps, vous ne savez pas que c’est une de mes préférées ? 😉

On oubliera les problèmes d’écran qui seront réglés en quatre morceaux par Mr B et Peter.

Je récupère une setlist que je parviendrai à faire signer par J, toujours avec un petit mot en français 🙂 Allez vivement le printemps 2017 qu’on remette ça !

12 avril 2017, Usher Hall, Édimbourg

Le tout dernier concert de la période The Race For Space

Dans le cadre du festival international de la science de Édimbourgn le groupe a rejoué, à l’instar du concert de l’Albert Hall de Manchester, l’album en entier, plus quelques morceaux plus anciens.

Je retrouve mon complice Chris qui lui aussi a un cadeau pour l’anniversaire de J le lendemain, des biscuits norvégiens. Pour ma part, j’avais le dernier album de Goldfrapp pour J et un pingouin fabriqué par mes soins pour JFabs, intronisé officiellement au sein du groupe lors de la promo de Progress. On les voit vite fait alors qu’ils vont manger alors on décide de leur donner après le concert.

L’ouverture des portes est avancée d’une demi-heure donc il n’y a pas trop de monde lorsqu’on rentre dans le magnifique Usher Hall.

Une heure plus tard, Helen Keen et J prennent place pour une demi-heure de questions-réponses. Les questions venaient de Twitter et Facebook.

Mr B monte sur scène pour les derniers réglages et me fait coucou.

Le film de Ralph & Geoffrey passe (sûrement pour la dernière fois), suivi de Call of the Moon, le morceau caché de The Race For Space.

La chorale se met en place, c’est parti ! Le son de la salle est magnifique ! Cinq mois sans jouer sur scène se ressent un peu mais ils sont toujours excellents ! Nos Brassy Gents préférés nous ont même préparé une nouvelle danse pour Gagarin, j’adore !

J’ai réussi à ne pas pleurer sur Fire In The Cockpit mais c’était limite.

Contrairement à Manchester, Katherine et Jessica de Smoke Fairies ne seront pas là donc ce sera leurs voix samplées qu’on entendra.

Go! a toujours ce potentiel énorme de faire bouger le popotin à tout le public et la première partie du concert se finit sur une version un peu en demi-teinte de Tomorrow malgré les excellents chœurs et cordes.

Ils enchaînent directement sur Korolev et le retour de nos Brassy Gents déjantés !

Theme From PSB mettra le feu et J se plantera plusieurs fois, à tel point que j’éclate de rire.

Suivront des versions sublimes de Night MailIf War Should Come et Spitfire.

Puis Jack pose un pied de micro devant J (“Euh, mais il sait pas chanter !”) et là, je clique, “C’est Progress !”. Personne ne me croit, même quand J nous dévoile que c’est un Vocoder et que Wriggles joue la même rythmique qu’on entend au milieu de la chanson mais ils nous jouent bel et bien leur nouveau single !

C’est un peu brut de pomme mais j’adore ! Les visuels sont super sympa en prime, emprunté au film d’animation King Coal avec un “I BELIEVE IN PROGRESS” qui défile quand on entend la voix de Tracyanne Campbell, malheureusement absente.

Le concert se finira sur Lit Up et Everest, toujours excellentes sur scène.

J prend le micro pour remercier toute l’équipe et nous dire que c’était le dernier concert de Matt, le drum tech 🙁

Ce dernier me fait coucou, s’avance vers moi avec une baguette et me montre qu’elle est signée avant de me l’envoyer, quelle belle surprise !

Giles monte sur scène et détache autant de setlists possibles avant de nous les donner.

On arrive à les capter après pour leur donner les cadeaux et ils semblent véritablement très contents de nous revoir après ces cinq derniers mois d’absence, ça fait du bien !

Allez un mois et demi à attendre, ça devrait aller…

Lancement de Every Valley

Manchester Science Festival

Le groupe ouvrira le 10ème festival de la science de Manchester en jouant pour la toute première fois The Race For Space dans son intégralité avec cuivres, cordes et chorale le 20 octobre prochain à l’Albert Hall de Manchester.

Le concert sera précédé d’une conversation entre J et Tim O’Brien, professeur à Jodrell Bank, sur la conquête de l’espace et comment s’est déroulé l’enregistrement de l’album.

Les billets, affichés à 27.50£, seront en vente vendredi à 11h heure française ici.

Journal d’une fan en tournée – 4

Lancement de The Race For Space au Centre Spatial National de Leicester

Tournée britannique avril/mai 2015

25 avril 2015, Corn Exchange, Cambridge

Ayant manqué les trois premières dates de la tournée, j’attendais avec impatience cette date afin de les revoir (c’est étonnant, non ?).

C’était également un moment important car j’avais décidé de leur annoncer l’existence de ce site via un message écrit sur un nœud papillon (idée d’une amie écossaise) mais finalement ce sera une simple carte avec des chemises avec un nœud pap’ et une cravate que je leur ai fait, ainsi qu’un Dingo en élastiques pour JFA (suivre ma private joke avec lui au cours de la première soirée de Leicester).

Une amie ayant été à Bristol m’a expliqué que c’était plus difficile de les rencontrer sur cette tournée car les salles étant plus grandes, il y a plus de monde. Cependant, ils veulent toujours rencontrer leurs fans, toujours bon signe !

J’arrive devant la salle vers 17h et je vois leur magnifique tour bus violet (leur vieux van pourri me manque quand même un peu). Quelques minutes plus tard, Wriggles passe et s’arrête me dire bonjour, j’en profite pour lui filer la carte (“C’est une annonce spéciale” – “Je vais attendre le retour de M. Willgoose alors” – il était reparti sur Londres pour une interview à la radio) et le Dingo. Il me dit que JFA va sûrement l’apprécier.

Et sans blague ! Quelques minutes plus tard, notification sur mon téléphone, “@PSB_JFA vous suit”, ah ouais ! Et puis un petit message avec la photo du Dingo pour me remercier (et ce n’est pas fini mais je reviendrai dessus plus tard).

On rentre dans la salle, je me place à mon endroit habituel au premier rang et attend Smoke Fairies, qui fera la première partie toute la tournée. J’avais bien apprécié ce que j’avais écouté sur Spotify et j’avais rencontré leur violoniste/multi-instrumentaliste sur LastFM (encore un fan des Manics !) Normalement, ce n’est pas trop le genre qui m’intéresse, mais Katherine et Jessica sont tellement hypnotisantes dans leurs robes chatoyantes et leur maîtrise vocale (elles ont des voix très différentes mais complémentaires) et Kaf est une excellente guitariste par-dessus le marché ! (J’apprends par la suite que c’est elles qui conduisent leur propre van, c’est bien les filles !)

En gros, j’ai passé un bon moment. Elles annoncent qu’elles seront au merch à la fin pour dire bonjour et donner un téléchargement gratuit, à suivre. À la fin de leur prestation, c’est Neil et Perry (leur “bassiste star du porno des années 70” dixit quelqu’un sur Facebook) qui enfilent leurs casquettes de roadie. Du pur DIY.

Les instruments et autres gadgets de PSB se mettent en place. Et je me rends compte que JFA est venu avec Dingo sur scène et le pose sur son clavier ! Willgoose me fait un petit coucou. Ils finissent de s’installer, le concert peut commencer. Ils diffusent un petit film d’information sur l’histoire d’un certain Ralph et d’un certain Geoffrey (dont je vous avais parlé ici).

Très bon concert pour le début de ma tournée, avec une bonne participation du public massive, en particulier sur Go! où ils ont beuglé avec élégance. Sputters est là dans toute sa splendeur avec encore des détails que je n’avais pas vus à Leicester. Les filles de Smoke Fairies reviennent sur scène pour Valentina qui sera très certainement un grand moment de la tournée.

Lors du rappel, le groupe revient avec des cravates argentées, et, dans le cas de Willgoose, un nœud pap’ argenté et la veste assortie. Trois joueurs de cuivre s’avancent, c’est parti pour Gagarin ! Et là, ils se mettent à danser, tout en restant sérieux sur leur visage, typiquement British… Everest sera dédié aux victimes du séisme au Népal.

J’achète le poster, les badges et un médiator, je croise Kaf, Jessica et Perry sans voir Neil et je rentre.

Belle surprise de retour dans ma chambre d’hôtel, Willgoose a posté une photo de ma carte sur Twitter en me remerciant en français et suite à mon tweet selon quoi j’avais beaucoup aimé Smoke Fairies, Neil ne manquera pas de me saluer la prochaine fois.

En me réveillant le lendemain matin, je me rend compte que @PSB_HQ me suit ! Oh la la, que va donner Sheffield ?

28 avril 2015, The Foundry, Sheffield

Après un détour pour une journée de travail, me voici repartie dans l’Eurostar et les trains anglais. J’ai même l’impression que Wriggles est dans le même train que moi au vu de la photo qu’il a instagramée.

Malgré une confusion sur le lieu du concert sur Twitter, je savais bien qu’il fallait se diriger vers l’université pour se rendre au concert.

J’arrive dans le bâtiment et un bon coup de vieux se fait ressentir, effectivement, cela fait dix ans que je n’ai pas remis les pieds dans une fac. J’entends Sputnik donc je suis au bon endroit, cependant, impossible de trouver la salle ! Au bout de deux tours en vain, je me rabats sur la boutique car la nourriture n’est vraiment pas chère !

Une fois le ventre plein, je trouve ENFIN la salle, mais je m’en vais rapidement car je suis déjà dedans. Je finis par comprendre où l’on fait la queue lorsque quelqu’un d’autre se renseigne.

Il s’avère qu’il travaille pour MusicGlue. Un quart d’heure avant l’ouverture des portes, les barrières sont mises en place, enfin ! Quelqu’un vient me dire bonjour, c’est un fan de Smoke Fairies qui me suit sur Twitter !

Le scan des tickets ne fonctionnant pas, je donne mon e-ticket et entre dans la salle, Dieu que c’est petit ! Je rencontre au passage sur la barrière un autre de mes followers sur Twitter, le monde est tout petit !

Concert identique à la dernière fois à Cambridge, je commence à reconnaître des chansons de Smoke Fairies. Dan, le gentil guitar tech de Willgoose, me donne la setlist étant donné que je n’en avais pas eu à Cambridge !

Après le concert, je me rends au merch voir si je croise Neil. Je vois les filles et Perry mais pas le très grand Neil, ni même de PSB. J’attends un peu et le voilà ! On parle de tout et de rien, mais beaucoup de musique et des Manics (le premier groupe qu’il ait vu live) et me dit que ce sera intéressant d’avoir mon avis sur les différents publics, je lui dis déjà que Cambridge était mieux que ce soir, peut-être parce que la salle ne s’y prêtait pas (la tonne de fumée n’arrangeant rien).

Willgoose s’excuse de nous interrompre (comme s’il avait besoin !) pour me remercier personnellement pour la carte et le site et s’excuser de ne pouvoir rester mais il a du boulot.

Perry vient nous rejoindre et je m’aperçois que lui et Neil sont vraiment complètement cinglés (à vrai dire, les photos sur Instagram le montraient déjà) et parlent de faire le soundcheck le lendemain en petite tenue et demandent mon avis : euh, comment dire…

Et là, Perry a l’idée fabuleuse de faire un selfie et voici que je me retrouve sur la timeline de pleins de fans !

Je leur dis au revoir au lendemain à Manchester et je rentre à l’hôtel.

29 avril 2015, The Ritz, Manchester

Et me voilà de retour dans la salle où je les ai vus pour la première fois !

Comme d’habitude, j’arrive devant la salle vers 17h, pour croiser Smoke Fairies qui arrivent ! Neil et Perry me font coucou de la main.

Et comme d’habituuuuude (Claude François, sors de ce corps !), je suis la première et je recroise Perry à mon entrée dans la salle. Le premier rang ne se remplira qu’avec PSB (chose très perturbante pour moi, étant habituée au rush à l’ouverture des portes et l’incertitude d’obtenir le Saint-Graal qu’est la barrière).

Encore un excellent concert de PSB, avec le retour de Elf Part 2, une de mes préférées (elle leur pose pas mal de problèmes sur scène apparemment, surtout que Willgoose l’a joue sur sa Jaguar, qui semblait ne plus bien fonctionner ces derniers temps).

Cette fois-ci, Giles ne dansera pas sur scène, mais passera au milieu des gens sur le balcon ! Après le concert, il prend la setlist de Wriggles et me fait coucou de l’autre côté de la scène pour me la donner !

Je me dirige ensuite comme d’habitude (non, je ne vous ferais pas deux fois de suite la blague de Claude François…) au merchandising pour trouver Kaf de Smoke Fairies en proie à un fou qui veut absolument “The Race For Space”. Elle essaie de lui faire comprendre qu’elle fait partie du groupe de première partie mais part se renseigner pour lui. Une fois débarrassée de lui, elle me regarde avec soulagement, surtout quand je lui dis que moi, je veux acheter son album. Je luis fais signer au passage. Je pars alors à la recherche de Jess (comprendre : je cours derrière elle en hurlant son nom) pour le lui faire signer à son tour. Je parle un peu avec elle et je rentre à l’hôtel (bien plus proche que la veille, ça fait du bien !).

30 avril 2015, Riverside, Newcastle

Peut-être la plus petite salle de cette tournée, ou du moins, l’une des plus petites.

Petite anecdote sur le chemin dans le train, un moine est venu s’asseoir à côté de moi, robe de bure et pieds bien puants, ça promettait… 😉

Mon Premier Inn se trouvant à deux pas de la salle, je me retrouve que très tardivement dans la queue pour finalement n’être que toute seule… Giles vient me dire bonjour en me faisant sursauter étant donné que j’admirais le paysage.

Les portes ouvrent et je suis seule à la barrière, longtemps, longtemps… Pendant ce temps, je me rends compte de la petitesse de la salle et de la scène, c’est sûr, ce soir pas de cuivres ou d’astronaute danseur… 🙁

Même setlist que la veille. Et Sputters ne peut pas monter très haut à cause du plafond bas (beaucoup de personnes se plaindront qu’ils n’auront rien vu).

Et sur Gagarin, j’entends quand même des cuivres live, mais kékécékecebinz ? Ah, ils sont sur le balcon, oh et Giles aussi !

Pas de setlist ce soir car de folles furieuses se précipitent et je les laisse faire 😉 (ce n’est pas comme si je faisais qu’une seule date…)

Je ne croise personne au merch, donc je me rhabille tranquillement quand les Ws arrivent, je leur dis que j’ai mal à la gorge, eux ont choppé la crève de la tournée (“tour cold” ou “tour flu” en anglais), oui, j’ai des discussions rock’n’roll avec eux ! Je rentre car le lendemain, le trajet sera un peu dur…

1er mai 2015, The Ironworks, Inverness

Ah l’Écosse, magnifique pays… Et je n’étais pas montée aussi haut de toute ma vie, enfin… il a fallu que j’y arrive, en effet, j’avais deux trains à prendre ce jour-là, dont le premier retardé, et dix minutes (transformée en 2 et demies) pour changer à la gare d’Édimbourg qui a une configuration un peu spéciale…

Enfin bref, après ces péripéties et un premier saignement de nez le matin à Newcastle, je suis finalement dans mon Premier Inn avec une magnifique vue.

J’arrive une demi-heure avant l’ouverture des portes et, surprise, je suis la première ! Un mec vient me voir en me disant “Tu étais là hier !” (oui, oui, et à bien d’autres dates…) Il s’avère qu’il bosse avec le groupe mais aucune idée de ce qu’il fait ! (C’est le chauffeur du tour bus en fait.)

La salle est bien grande et nous sommes bien loin de la scène…

Petit changement de setlist ce soir, London Can Take It refait son grand retour ! Avec toujours de très belles lumières de Dom.

J’arrive à avoir une setlist grâce à la gentillesse de Dan, même si le passage de main en main s’est fait de manière quelque peu acrobatique !

En arrivant au merch, on tombe sur Willgoose, Wriggles ET JFA, c’est la fête ! Je fais signer ma setlist et JFA en profite pour me remercier de vive voix pour le Dingo et m’expliquer qu’il aimerait bien le mettre sur son clavier tous les soirs, mais qu’il avait peur de le perdre (quel chou !).

Je rentre à l’hôtel pour m’apercevoir que Mr B a posté sur Twitter la même photo que moi ! Nous sommes donc dans le même hôtel semblerait-il… Et mon nez décide de saigner à nouveau, il est temps de se coucher, il faut se lever tôt le lendemain.

2 mai 2015, O2 ABC, Glasgow

8h du mat’, départ en car pour Glasgow ! Quatre heures à admirer les Highlands, expérience magnifique !

Mon hôtel se trouvant à deux pas de la salle, je passe devant pour y accéder. Le tour bus est déjà là, Dan me fait coucou au passage, normal…

Ma copine écossaise me rejoint à l’hôtel, nous sommes ensuite les premières dans la queue sous la pluie…

Après avoir gravi les tonnes d’escaliers jusqu’à la grande salle (une plus petite existe au premier étage où se déroulait d’ailleurs un autre concert), nous voici seules au premier rang. Neil et Perry, vêtus de jolis t-shirts PSB dansent en faisant les derniers réglages (il s’avérera qu’ils avaient bu toute la journée !).

Pas de surprise sur la setlist, mais Sputters décide de faire sa diva et tout un côté des LED ne fonctionne pas ! Et voici le pauvre Mr B à quatre pattes en train d’essayer de régler le problème… Finalement, il bidouillera pour que cela ne se voie pas trop.

Pas de setlist ce soir-là, étant donné le nombre de personnes qui en réclamait. Je dis au-revoir aux deux groupes pour quelques jours, en effet, je zappe les dates irlandaises pour travailler un peu et finir la tournée en beauté à Birmingham et Londres la semaine suivante.

6 mai 2015, The Institute, Birmingham

Et me voici de retour en Angleterre après un petit détour par la maison et deux jours de travail !

Je ne suis pas la première dans la queue ! (“juste” la deuxième) et à l’instar de Newcastle, la salle est toute petite (600 personnes de mémoire).

Je fête également ce soir-là mon 20ème concert du groupe 😀

The Now Generation refait surface dans la setlist, au détriment de Elf, part 2 (une de mes préférées, mais vous le savez déjà 😉 )

À la fin, Dan vient me voir, je pensais qu’il allait dire qu’il n’y a pas de setlist ce soir et qu’il allait m’en garder une du dernier concert de la tournée le lendemain à Londres et raté ! Le groupe m’invite carrément à leur after privée ! Je suis enfin présentée au batteur de Smoke Fairies et je leur dis que je serai à l’after le lendemain, ils semblent à peine étonnés.

C’est en hurlant “Oh my God !” que je rentre à l’hôtel…

7 mai 2015, The Roundhouse, Londres

Et voilà, c’est déjà fini ! Revenir à la Roundhouse sans faire la queue était aussi une expérience bizarre après avoir pratiquement dormi devant trois jours de suite pour les Manics. J’ai quand même eu un moment de stress quand j’ai appris que je ne pourrai retirer le bracelet d’accès à l’after qu’à 19h, heure d’ouverture des portes, mais finalement, j’ai réussi, grâce à mes amies, à me retrouver à ma place à la barrière !

Démonstration que ce sont vraiment de chics types, plus tôt dans l’après-midi, Willgoose et Wriggles sont sortis pour signer le plâtre de la fille d’un fan qui se trouvait donc dans un fauteuil roulant, c’était vraiment adorable de leur part.

Journée d’élections au Royaume-Uni oblige, Willgoose en profite pour faire une pique à Nigel Farrage avec son “No!” samplé caractéristique. Il remerciera également tous les gens de l’ombre qui travaillent pour eux et c’est la fin d’une setlist traditionnelle, à l’exception de deux surprises : tout d’abord un quatrième joueur de cuivre viendra sur scène pour Gagarin et Everest, il s’agit ni plus ni moins que le premier Wriggles au saxophone ! Et il n’y a pas que Giles qui endosse le costume de cosmonaute, il est rejoint par Jake !

Perry me retrouve à la fin du concert et me fait un hug écrasant. L’after se terminera vers 1h du matin quand on se fera jetés par la sécurité…

Je quitte Smoke Fairies avec un peu de tristesse, je m’étais bien attachée à eux, quant à PSB, je n’ai que 8 petits jours à attendre avant le début de ma tournée européenne…

Tournée européenne mai/juin 2015

Journal d’une fan en tournée – 1

Découverte en première partie des Manics

Étant donné que mes chroniques live s’avéraient plus être le récit de mes rencontres avec le groupe sur la route, autant les transformer en journal...

27 septembre 2013, The Ritz, Manchester

Là où tout a commencé… Grande fan des Manic Street Preachers qui n’a raté aucune tournée, voire aucun concert londonien des Gallois depuis 2002 (sauf une fois), j’avais accueilli l’annonce du nom de la première partie par un “Mécéki ?” avant de me jeter sur Spotify. Mes oreilles avaient bien aimé ce qu’elles avaient entendu, en particulier “le morceau qui ressemble à Joy Division” (c’est à dire Spitfire).

Mais rien n’aurait pu pressentir la soirée magique que j’allais vivre ce 27 septembre 2013 ! Premièrement, c’était ma première visite à Manchester (c’était un vendredi et ne pouvant poser de vacances, j’ai demandé un long weekend et j’ai donc pris l’Eurostar la veille, dormi – un peu – à Londres pour prendre le train pour Manchester le matin même du concert – fin de 3615 MyLife), deuxièmement, Sean Moore m’a annoncé après le concert celui du Bataclan en mai suivant (“Il se pourrait qu’on vienne à Paris en mai prochain”), à en croire que la campagne des fans français ait fonctionné et donc troisièmement, j’ai réellement découvert PSB (comprendre “Je suis tombée raide dingue – musicalement parlant, quoique… – de Willgoose, euh, du groupe”).

Déjà, rien que la mise en scène originale : batterie à gauche, écran vintage au milieu et un ordinateur portable et d’autres “bidules” à droite ; je me demande “Mékékecé ?”. Et là, ils montent sur scène. Enfin, toutes mes excuses à Wriggles, mais je n’ai vu que Willgoose ce soir-là (Ce nœud papillon ! Grande fan de Doctor Who, j’ai pensé immédiatement à “Bow ties are cool !” en le voyant), mais m’étant mise à mon habitude entre James et Nicky, j’étais pile poil devant lui de toute manière.

Je n’ai pas vraiment de souvenir des morceaux joués ce soir-là, à part Spitfire et Signal 30, que je confondais encore à ce moment, mais ce qui m’a vraiment frappé, c’est la dextérité de Willgoose, qui joue de tout ou presque, voire de deux choses en même temps (guitare et synthé sur la fin de Spitfire).

J’étais donc prête pour les revoir deux jours plus tard à Glasgow…

29 septembre 2013, The Barrowlands, Glasgow

Et voilà, deux jours après ma première visite de Manchester, me voici en Écosse pour la première fois, plus précisément Glasgow, la ville où on retrouve des Tardis dans la rue (oui, oui, Doctor Who me poursuit encore…)

À vrai dire, je ne me souviens pas plus plus du concert en lui-même que celui de deux jours auparavant. Je me souviens que j’étais très impatiente de revoir à la fois Public Service Broadcasting et les Manics en l’espace de deux jours (aimer autant la première partie que la tête d’affiche, c’est tellement rare qu’il faut prendre le temps d’apprécier le moment).

Ce soir-là, j’ai essayé de me détacher les yeux des mains de Willgoose pour m’intéresser aux films projetés derrière eux durant leur prestation.

Grande fan de Depeche Mode et Recoil (projet solo d’Alan Wilder, ex-Depeche Mode) – oui, je suis fan de beaucoup de choses – j’ai l’habitude de concerts agrémentés de visuels et donc, en gros, j’ai adoré ces vieux films en noir et blanc (eh bien, à l’exception de celui qui illustre ROYGBIV, ce serait un comble quand même !), à la fois effrayants, hypnotiques, drôles. Je vous conseille d’aller jeter un œil à leur chaîne YouTube si ce n’est pas déjà fait.

Même si à la fin de la soirée, je n’étais pas aussi accro que je ne le suis aujourd’hui, j’avais bien incrusté le nom du groupe dans mon esprit pour la suite…

2 avril 2014, La Flèche d’Or, Paris

Encore une soirée replie d’émotions ! Premièrement, j’étais ravie de les revoir en tête d’affiche après les premières parties des Manics, deuxièmement en France et troisièmement, dans une petite salle !

J’arrive devant la salle à 19h après le travail et… personne ! Un mec distribue des flyers, oh c’est pour les Manics au Bataclan, avec PSB en première partie ! Je tweete cela et bam, Willgoose (qui s’occupe du compte Twitter officiel du groupe) met mon tweet en favori ! (Le premier d’une trèèèèès longue lignée).

Je me poste au premier rang (comme d’habitude donc !) et la salle mettra très longtemps à se remplir (ce n’était pas complet à ma connaissance).

Le groupe de première partie, Dark Horses, était vraiment sympa, surtout pour une fan de BRMC comme moi (oui, oui, j’aime vraiment BEAUCOUP de choses !)

Puis arrivent PSB pour installer leur matos. Habillés en jogging, baskets et sans lunettes, je n’avais pratiquement pas reconnu Willgoose, qui commence à me parler en français quand je veux dégager mes affaires de son chemin ! Comme l’a dit une amie écossaise, “Le pauvre, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché !”.

Concert très bien dans mes souvenirs, plus apprécié que les autres fois car je connaissais bien plus les chansons (j’ai bien fait chauffé Spotify entre temps). Par contre, il s’est terminé bien tard, et me levant très tôt le lendemain matin, je suis partie directement après le concert, ratant un RER et prenant le tout dernier.

Je décide de passer le temps en tweetant au groupe que j’avais aimé le concert, que je les revoyais au Bataclan avec les Manics et que j’avais raté mon RER. À ma grande surprise, il me répond en me remerciant et en s’excusant pour mon train ! Effectivement, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché…

23 mai 2014, Le Bataclan, Paris

Voici un soir que j’attendais comme le Messie ! En effet, les Manics revenaient enfin en France après 15 ans, au cours d’une tournée où ils avaient repris Public Service Broadcasting en première partie.

Après une bonne matinée à poiroter sur le Boulevard Voltaire et un tour à East Side Burgers (si vous cherchez un fast food végétarien et végétalien, je le recommande vivement !) J’aperçois le duo londonien devant la salle, avec un Willgoose en short et t-shirt jaune canari (j’essaie toujours de me retirer cette abomination de ma tête !) Il me regarde, je crois qu’il m’a reconnue (l’avenir confirmera cette impression).

Je me place devant Willgoose par habitude (et parce que c’est mon endroit habituel pour les Manics après). Court set, première partie oblige, mais toujours aussi bon. Je pense que c’est également la première fois que j’ai entendu Elf Part 1 en live.

Les Manics, c’était très bien aussi, même si je pense que j’en attendais trop de ce concert français, le public n’était pas au top dans un Bataclan à moitié vide :/

Je récupère une baguette de Sean et je me dépêche de sortir pour intercepter mes Gallois préférés à leur montée dans le bus. En cours de route, je vois que PSB sont à leur stand merchandise (je note bien pour la prochaine fois, c’est à dire 4 jours plus tard).

Nicky est rapidement pris d’assaut, je parle très brièvement à Wayne (leur guitariste rythmique sur scène pour les non connaisseurs) puis évidemment aux trois milliards d’amis qui étaient là.

Je vois des boucles et un van, oh c’est PSB qui s’en vont alors je leur fais au revoir de la main et ils me répondent, bon signe pour la suite…

27 mai 2014, Ancienne Belgique, Bruxelles

Voilà, il fallait bien que cela arrive un jour, ma première vraie rencontre avec J. Willgoose, Esq. !

Et pourtant ce n’était pas gagné, n’ayant aperçu personne de la journée, impossible d’avoir un baromètre des groupes. Le concert était plutôt pas mal, les deux groupes confondus.

Je récupère la setlist de Nicky avec le chatterton léopard (cadeau à l’équipe de deux amies à moi) et je me dirige vers le merch de PSB… J’achète l’album à Giles, leur tour manager multi-fonctions et je me tourne vers Willgoose : “Bonjour, je suis Anne-Sophie de Twitter !” – “Je sais !” (Et merde !)

Je fais signer l’album (“Anne, c’est avec ou sans E ?” “Avec, et un tiret”. – oui, je tiens à mon tiret ! “Ça, je sais”. Ah !) où il écrit un “Merci beaucoup” en français dans le texte. Il voit ma setlist, “Oh, you’ve got a setlist!” et là je réfléchis qu’ils en ont pas sur scène, dommage…

Je leur dis que je les vois deux jours plus tard à Luxembourg en leur expliquant que la salle est toute petite, petite. Cela semble les inquiéter un peu. Je fais une photo avec Willgoose et je les libère. La suite au prochain concert !

29 mai 2014, Den Atelier, Luxembourg

Hmmm comment dire ? Grillée à vie avec le groupe ? Ouais, je pense que le terme est correct, je vous explique tout cela (et la raison du pourquoi je n’ai pas pris de photo).

Tout d’abord, compte tenu du fait que la salle, et donc par extension, la scène, est toute petite, Monsieur Willgoose doit passer dans la minuscule fosse à photographes pour atteindre son endroit sur scène, et ce, deux fois, puisqu’ils font leurs réglages eux-mêmes.

À son retour backstage, il me voit, sourit et me dit bonjour, à la grande surprise de mes amies (et moi aussi) ! Okay, tout va bien…

J’ai eu le droit à pleins de petits clins d’œil lors de leur prestation, genre “Are you looking forward to the Manic Street Preachers?” en me désignant avec mes amies pailletées et un “Thank you” dirigé vers moi à la fin.

Tout cela suivi d’un magnifique concert des Manics, qui faisaient leurs premiers pas au Luxembourg (eh oui !), et j’étais à la fois super contente et triste que la tournée se finisse.

Je retourne voir Public Service Broadcasting au merchandise pour faire signer mon 45 tours de Elfstedentocht (Parts 1 & 2). Et là, je les vois horrifiés me demandant où je l’avais trouvé, craignant que j’avais dépensé des milles et des cent sur eBay et compagnie. “À Paris !” Cette fois-ci, pas besoin d’épeler mon nom ou quoi que ce soit et j’ai même le droit à un “Incroyable ! – à bientôt !” et là, ils me disent qu’ils reviendront en Europe à la même période l’année prochaine. Rendez-vous pris (sauf que je les reverrai beaucoup plus tôt que cela !).

Été / Automne 2014