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HMV.com | 30 novembre 2015

Public Service Broadcasting @ Cardiff Y Plas

Les excentriques acclamés Public Service Broadcasting sont passés par Cardiff cette semaine et nous étions là pour les chroniquer…

Qui ?
Les sampleurs rock-indé prog les plus dans l’espace, Public Service Broadcasting, tournant leur nouvel album, The Race For Space

Où ?
À Y Plas dans l’université de Cardiff.

Était-ce complet ? Et comment était le public ?
La salle elle-même s’est beaucoup animée avant avec tout le monde essayant d’avoir la meilleure vue de la scène. PSB n’est pas le genre de groupe avec qui le public chante ou danse, cependant ce qui se rapproche le plus, c’est durant Go.

Alors comment était le set ? Qu’ont-ils joué ?
Le set est fréquemment surprenant et toujours divertissant dès le début. On nous offre une courte infomerciale concernant l’étiquette correcte en concert en termes de prise de photo et de parler fort. Ce ton ironique est commun tout au long du set.

Ouvrant avec Sputnik extrait de The Race For Space, c’est un développement lent mais il établit parfaitement chaque membre du groupe et met en lumière la progression de leur musique. En comparaison, Signal 30 suit, qui s’il n’y avait pas les samples est la chose la plus proche du rock direct qu’ils puissent faire et il s’anime encore plus sur scène.

Tout au long du set, nous voyons une multitude d’instruments des standards claviers, basse et guitares à des cuivres, des bugles et même un banjo sur Theme From PSB. Les lumières qui accompagnent durant ces chansons dont Night Mail sont très impressionnantes, racontant une histoire tout en jouant en même temps.

Dévoilant la nouvelle chanson Korolev pour la première fois ce soir, nous avons l’impression de se faire offrir un véritable cadeau avec la meilleure chanson sur le patinage sur glace néerlandaise que vous n’entendrez jamais ! Tandis que le public entend les notes d’ouverture de Spitfire, extrait de leur premier album, elle reçoit les plus grands hourras de la soirée jusqu’ici.

Les suivants arrivent au milieu de The Other Side qui raconte vraiment une histoire via ses samples et son utilisation des lumières. Tandis que le vaisseau de l’histoire voyage du côté de la face cachée de la Lune, la scène est plongée dans l’obscurité jusqu’à ce que quelques étoiles pendues au plafond s’illuminent. Tandis que le groupe revient, la foule applaudit avec les images.

Go est ce qui se rapprocherait le plus à un public qui chante en chœur tandis que le rappel Gagarin est ce qui se rapproche le plus d’une danse. Accompagnés par des costumes voyants, des cuivres groovants ainsi qu’un astronaute dansant au fond, c’est génial de voir le groupe qui ne se prend pas trop au sérieux et qui s’amuse autant que le public.

Ont-ils mis le feu ?
Les lumières sont très impressionnantes, accompagnés par des écrans au fond diffusant les images qui vont avec la musique. Chaque membre du groupe sont des personnages en eux-mêmes, apportant un sens de l’humour aux événements et s’y jetant dedans.

De bonnes plaisanteries entre les chansons ?
Le groupe eux-mêmes ont leurs propres pseudonymes alors il n’y a pas de véritable communication verbale avec la foule. Pourtant le leader J. Willgoose, Esq. communique avec la foule via son ordinateur ce qui maintient vraiment leur sens de l’humour qu’ils ont avec tout le monde.

Quel a été le clou du set ?
Le nouveau single Korolev se démarque du reste, en particulier quand les cuivres arrivent et passent la vitesse supérieure.

Où puis-je les voir après ?
La tournée passe par Londres en arrivant l’année prochaine à Leeds, Édimbourg et Liverpool. Ils font également un énorme concert avec les Manic Street Preachers au Liberty Stadium de Swansea en été.

Dan

Traduction : 10 novembre 2016

NIGHT MAIL | Film

Samplé sur Night Mail

Description :

Night Mail est un documentaire de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and Scottish Railway (LMS) de Londres en Écosse, produit par la GPO Film Unit. Le film se termine par un “commentaire en vers” par W.H. Auden, écrit pour des images existantes. Benjamin Britten a écrit la musique du film. Le film a été réalisé par Harry Watt et Basil Wright, et narré par John Grierson et Stuart Legg. Le cinéaste brésilien Alberto Cavalcanti a été l’ingénieur du son. La locomotive présente dans le film était la Royal Scot 6115 Scots Guardsman, construite en 1927. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes. Night Mail est considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre du mouvement du film documentaire britannique.

Le film décrit la manière dont le courrier était distribué par train dans les années 1930, se centralisant sur le train Postal Special, train consacré uniquement au transport du courrier et aucun passager, voyageant sur la grande ligne de voie ferrée de la gare de Euston à Londres à Glasgow en Écosse et jusqu’à Aberdeen en passant par Édimbourg. Des plans externes incluent de nombreux du train lui-même passant au ralenti sur les rails, certains plans aériens intéressants, avec des plans intérieurs du fourgon de tri (tournés en fait en studio).

Comme récité dans le film, le rythme du poème imite les roues du train tandis qu’elles cliquètent sur les rails, commençant lentement mais prenant de la vitesse de manière à ce qu’au moment du pénultième couplet, le narrateur est à bout de souffle. Alors que le train ralentit vers sa destination, le dernier couplet est plus posé. Les vers d’ouverture sont “This is the Night Mail crossing the border / Bringing the cheque and the postal order” (“Voici le Night Mail qui passe la frontière / Apportant le chèque et le mandat-poste”). Les droits du film ont expiré après 50 ans, mais certaines sources déclarent que le poème de W.H. Auden demeure protégé par des droits d’auteur en tant qu’œuvre écrite. La musique a été publiée pour la première fois en 2002. La musique de Britten imaginait les sons réels du train et incorporait ces sons imaginaires dans sa musique. D’une durée de plus de quinze minutes, c’est l’une des bandes originales les élaborées de Britten.

Selon la biographie de Grierson par Forsyth Hardy, “Auden a écrit le couplet à tâtons. Il a dû être coupé pour se conformer aux visuels, édité par R.Q. McNaughton, travaillant avec Cavalcanti et Wright. De nombreux vers ont été jetés, terminant en fragments froissés dans la poubelle. Certaines images verbales de Auden – les collines écossaises arrondies “bombées comme des chevaux massacrés” – étaient trop fortes pour le film, mais ce qui a été conservé a fait de Night Mail autant un film sur la solitude et la camaraderie que la collecte et la livraison de lettres. C’était cette différence qui en a fait une œuvre d’art. Night Mail était véritablement un effort de collaboration. Stuart Legg a récité le couplet, synchronisé, avec la musique de Britten, sur le rythme des roues du train. Gierson lui-même a prononcé le passage culminant touchant : “And none will hear the postman’s knock without a quickening of the heart, for who can bear to feel himself forgotten ?” (“Et personne n’entendra le facteur qui frappe à la porte sans que son cœur ne s’accélère, car qui peut supporter se sentir oublié ?”.

L’importance de Night Mail est due à une combinaison de son succès esthétique, commercial et nostalgique. Contrairement aux sorties précédentes du GPO, Night Mail a récolté de la reconnaissance critique et de la distribution commerciale via les Associated British Distributors (ABFD). Night Mail était également le premier film du GPO construit sur une structure narrative, technique critiquement influente dans les développements de la réalisation de documentaire. Le film a été admiré par beaucoup de critiques contemporains ainsi que par des universitaires actuels et demeure populaire au sein du public britannique. Les écoliers mémorisent souvent Night Mail de Auden, et le film est régulièrement parodié dans les publicités et les sketchs. Il a même inspiré une suite en 1986 : Night Mail II, qui raconte l’histoire du système de livraison du courrier contemporain, avec un poème narratif de Blake Morrison.

Plus généralement, le personnel du GPO et de Night Mail a contribué au développement du documentaire de par le monde. Grierson, en particulier, a été le pionnier non seulement d’une théorie hautement influente du film de “réalité”, mais a développé des structures de financement, de production et de distribution qui persistent à ce jour. Il a défendu le soutien de l’État pour le documentaire tout en avançant les mérites civiques du film d’éducation. Night Mail, l’un des premiers succès commerciaux du GPO, a servi de “preuve de concept” que ses méthodes et ses buts pouvaient avoir un succès public. Le mélange du film de but social et de forme esthétique le positionne comme film archétype du mouvement du film documentaire britannique. Pour ces raisons, le film est un élément de base du film d’éducation dans le monde.

Night Mail a été produit pour un budget modeste de 2000 £ avec une petite équipe. Basil Wright a à l’origine exposé les grandes lignes du film, et a été crédité comme l’un de ses producteurs, mais le scénario a été lourdement retravaillé par Harry Watt. Bien que crédité à l’origine comme producteur, Watt est reconnu par beaucoup comme réalisateur du film. Alberto Cavalcanti était son ingénieur du son, bien qu’il ait travaillé en étroite collaboration avec Benjamin Britten pour créer et mixer le son, le dialogue et la musique. À cause de contraintes technologiques, la majeure partie du film a été enregistré sans son (y compris le dialogue) rajouté en post-production. Les personnages à l’écran étaient tous de vrais employés postaux, mais le dialogue a été écrit par Harry Watt et Basil Wright, inspirés par des conversations qu’ils ont entendues lorsqu’ils ont été envoyés avec les équipes du Night Mail.

Bien que Night Mail ait été capté en extérieur à différents endroits de la ligne du train Postal Special de la Royal Mail, l’intérieur du wagon de tri a été filmé sur un plateau dans le studio du GPO de Londres. On a instruit aux employés/acteurs de chanceler de chaque côté pour recréer le mouvement du train. Le tournage en extérieur a été très difficile et souvent dangereux. Tourné sur du film 35mm, chaque boîte ne permettait que deux minutes de tournage. Harry Watt a travaillé avec deux caméramen en même temps, Pat Jackson et soit Jonah Jones ou Chick Fowle, ce dernier crédité pour avoir capté plusieurs séquences dramatiques en se penchant du côté du train alors qu’il voyageait à grande vitesse.

Après avoir vu un montage préliminaire du film, Grierson, Wright et Cavalcanti ont décidé que Night Mail avait besoin d’une coda pour fournir à la fois une fin et mettre en valeur la majesté du système postal. W.H. Auden et Benjamin Britten venaient d’être rajoutés au registre du personnel du GPO, et il a été décidé qu’ils devraient écrire un commentaire poétique et de la musique pour une séquence finale. Au début contre l’idée, Watt a fini par rassembler des images nouvelles et d’archives supplémentaires pour finir la fameuse séquence de fin. Auden et Watt sont tous les deux passés par de nombreux brouillons pour tente de s’accorder au rythme du train en mouvement.

Night Mail a été grandement distribué une fois fini. La London, Midland and Scottish Railway Company qui conduisait le train était pressée d’aider sa création et sa sortie afin de capitaliser sur les possibilités promotionnelles du film. Le GPO a commissionné des posters, des projections spéciales, et d’autres opportunités de publicité douce, prenant l’avantage de l’image glamour et de la popularité des films de chemin de fer pour promouvoir Night Mail. La poussée a grandement fonctionné. À la différence de la plupart des autres films du GPO, qui étaient principalement projetés dans les écoles, les compagnies professionnelles et d’autres petites salles, Night Mail a été projeté dans des cinémas commerciaux comme bande annonce avant de longs métrages populaires. De pauvres contrats pour les courts métrages documentaires, cependant, a voulu que Night Mail n’ait pas réussi à faire de bénéfices significatifs, malgré sa grande audience.

Selon Betsy McLane (2012), Night Mail avance trois arguments primaires : tout d’abord, le système postal est complexe et doit fonctionner sous les auspices d’un gouvernement national afin de prospérer. Deuxièmement, le système postal est un modèle d’efficacité moderne, et troisièmement, les employés postaux sont industrieux, joviaux et professionnels. John Grierson a également articulé un désir de refléter “l’expression écossaise” et l’unité entre l’Angleterre et l’Écosse avec Night Mail. Plus généralement, Ian Aitken décrit la position de Grierson sur la fonction du documentaire comme “représentant interdépendance et l’évolution des relations sociales d’une manière dramatique et symbolique”. Il cite le portrait par Night Mail de l’importance pratique et symbolique du système postal via à la fois le réalisme humaniste et les images métaphoriques comme caractéristiques des idéaux de Grierson.

Le film utilise trois techniques opposées pour faire passer son sens. Tout d’abord, Night Mail dépeint les activités quotidiennes de l’équipe postale sur une échelle humaine, avec un langage familier et des vignettes naturalistes, comme siroter de la bière et se raconter des blagues. C’était l’approche préférée par Harry Watt qui avait été l’apprenti du cinéaste ethnographe Robert Flaherty. Deuxièmement, Night Mail utilise des techniques expressionnistes comme un fort contre-jour et la poésie lyrique de Auden pour faire passer la grande échelle de l’effort postal. Ces techniques ont été défendues par Basil Wright, adorateur du cinéma expérimental européen. Enfin, le film emploie occasionnellement la narration pour expliquer les merveilles particulières du système postal. L’exposition factuelle a été promue par John Grierson.

Night Mail bien que monté dans un style naturaliste, utilise néanmoins un puissant symbolisme lyrique. Le film expose les différences entre l’importance nationale du système postal, incarné par un voyage en train qui permet littéralement la communication d’un bout à l’autre du pays, avec les accents locaux et le comportement familier de ses équipes, démontrant qu’une grande nation est composée de ses régions et personnes humbles et essentielles. Night Mail renforce encore plus la force d’une unité nationale en juxtaposant des images de villes et de campagne, d’usines et de fermes. Le système ferroviaire technologiquement avancé, niché confortablement dans le paysage immuable, démontre que la modernité peut être britannique.

Le corps principal du film utilise une narration minimale, habituellement au présent et toujours soulignée par un son diégétique. Le commentaire secondaire sert à élaborer l’action à l’écran (“Les sacs sont fixés à la perche grâce à une pince à ressort”) ou revigore et étend le monde du film (“Six mille kilomètres par an. Cinq cent millions de lettres par an”.) Le gros de l’histoire est transmis par le dialogue et les images, cependant, laissant la poussée narrative dans les mains des travailleurs postaux.

La GPO Film Unit a été initiée par Sir Stephen Tallents quand il a été nommé premier Contrôleur des Relations Publiques du GPO en 1933. Auparavant directeur de l’Empire Marketing Board (EMB), Tallents est devenu un composant reconnu sur le plan national du pouvoir des médias de masse pour définir et promouvoir la “marque” de l’Empire britannique avec la publication en 1933 de son pamphlet The Projection of England. Quand le EMB, agence publicitaire de facto gouvernementale, s’est dissoute en 1933, Tallents a utilisé son influence pour sécuriser le transfert de l’EMB Film Unit sous contrôle du GPO. John Grierson a transitionné de la la tête de la EMB Film Unit à la tête de la GPO Film Unit, emmenant la majeure partie de son équipe, dont Basil Wright, Harry Watt et Alberto Cavalcanti.

À l’époque, le GPO employait pratiquement 250 000 personnes et contrôlait l’infrastructure des téléphones et des médias de Grande-Bretagne. Durant les années 1920 et 1930, le GPO a étendu ses efforts publicitaires pour vendre plus de téléphones et promouvoir de nouveaux services comme les renseignements. Tallents a utilisé sa position pour polir l’image publique du GPO via un effort de relooking énorme, dont un nouveau logo et des documentaires produits par la Film Unit. Par la suite, le GPO a dépensé plus dans la publicité que n’importe quelle autre entité gouvernementale de l’époque, avec une part importante de son budget allouée à la Film Unit. Bien qu’ostensiblement conçus pour éduquer le public à propos des services du GPO, comme avec le film de 1933, The Coming Of The Dial, les films du GPO étaient également grandement conçus pour repousser la privatisation et promouvoir une impression positive du Post Office et de ses employés.

Night Mail, en plus de servir de visage public d’un système postal moderne et fiable, avait également été créé pour booster le moral bas des employés postaux. Malgré une croissance des profits à la fin des années 1920, en 1936, les salaires réels étaient descendus de 3% pour les employés du GPO principalement ouvriers. Le Trade Disputes et le Trade Unions Act avait grandement réduit le pouvoir du syndicat postal, et la Grande Dépression a nourri une humeur générale de pessimisme de par le monde. Avec Night Mail, Watt, Wright, Grierson et d’autres artistes de la Film Unit d’esprit libéral se sont concentrés non seulement sur la toute dernière efficacité du système postal, mais sa dépendance à ses employés honnêtes et industrieux.

Malgré ses nombreux succès critiques, le budget relativement limité de la GPO Film Unit ainsi que les termes défavorables pour les courts métrages documentaires sous le Cinematograph Films Act de 1927, qui exigeait que les cinémas britanniques présentent un quota minimum de longs métrages britanniques, condamnant finalement la GPO Film Unit. Les films de l’unité ne pouvaient rivaliser avec les films commerciaux, et l’estimation sceptique par le Trésor de sa valeur. L’unité s’est dissoute en 1940 et s’est reformée sous le nom de Crown Film Unit sous la direction du ministère de l’information.

Le 14 mai 2014, le film a été l’un de ceux choisis pour être commémorés sur une planche de timbres de la Royal Mail représentant des films de la GPO Film Unit notables.

John Grierson et de nombreux autres membres proéminents de la GPO Film Unit ont continué leur travail dans le film documentaire à la fois au Royaume-Uni et à l’étranger. Grierson a par la suite été nommé “la personne la plus responsable pour le documentaire comme les orateurs anglais l’ont connu”. Night Mail lui-même est parfois considéré comme l’apothéose du travail collaborateur des géants des films du GPO, ode bien-aimé et pratiquement unique à la Royal Mail, le peuple britannique, et les possibilités créatives des films “d’actualité”.

Source : Wikipedia en anglais

NIGHT MAIL | Paroles

Disponible sur :

Description :

Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Un poème de W.H. Auden a été écrit pour, utilisé dans les dernières minutes, ainsi que la musique de Benjamin Britten. Le film a été réalisé par Harry Grierson et Stuart Legg. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes.

Paroles :

Alright boys, stand clear
8:30 pm, Weekdays and Sundays
The down Postal Special leaves Euston for Glasgow, Edinburgh and Aberdeen
The Postal Special is a fast express, but it carries no passengers
Half a million letters are sorted and picked up or dropped during the night

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door

Five hundred million letters every year
Trains from Bristol, Cardiff, Manchester, Stoke, Liverpool and Birmingham bring a thousand bags of mail to the north

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time
Past cotton-grass and moorland boulder
Shovelling white steam over her shoulder
Snorting noisily as she passes
Silent miles of wind-bent grasses
Birds turn their heads as she approaches
Stare from the bushes at her blank-faced coaches

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time
She’s on time
She’s on time


Night Mail

D’accord les gars, écartez-vous
20h30, la semaine et le dimanche
Le train Postal Special descend de Euston pour Glasgow, Édimbourg et Aberdeen
Le Postal Special est un train express, mais il ne transporte aucun passager
Un demi-million de lettres sont classées, ramassées ou déposées durant la nuit

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté

Cinq cent millions de lettres chaque année
Des trains de Bristol, Cardiff, Manchester, Stoke, Liverpool et Birmingham apportent des milliers de sacs postaux dans le Nord

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure
Passant devant de la linaigrette et des boulders des landes
Pelletant de la vapeur blanche par dessus son épaule
Grognant bruyamment tandis qu’il passe devant
Des kilomètres silencieux d’herbes pliées par le vent
Les oiseaux tournent la tête alors qu’il s’approche
Fixent depuis les buissons ses wagons sans fenêtres

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure
Il est à l’heure
Il est à l’heure

NIGHT MAIL | Single

Date de sortie : 3 novembre 2013

Formats : CD Promo 1 titre, CD Promo de remixes 5 titres, maxi 45 tours, Téléchargement

Morceaux :

  • Night Mail (Radio Edit)
  • Night Mail (Baltic Fleet Radio Edit)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Radio Edit)
  • Night Mail (Hejira Remix)
  • Night Mail (Baltic Fleet Extended Mix)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Dub Version)

Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Un poème de W.H. Auden a été écrit pour, utilisé dans les dernières minutes, ainsi que la musique de Benjamin Britten. Le film a été réalisé par Harry Grierson et Stuart Legg. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes.

Le film décrit la manière dont le courrier était distribué par train dans les années 1930, se centralisant sur le train Postal Special, train consacré uniquement au transport du courrier et aucun passager, voyageant sur la grande ligne de voie ferrée de la gare de Euston à Londres à Glasgow en Écosse et jusqu’à Aberdeen en passant par Édimbourg. Des plans externes incluent de nombreux du train lui-même passant au ralenti sur les rails, certains plans aériens intéressants, avec des plans intérieurs du fourgon de tri (tournés en fait en studio). Comme récité dans le film, le rythme du poème imite les roues du train tandis qu’elles cliquettent sur les rails, commençant lentement mais prenant de la vitesse de manière à ce qu’au moment du pénultième couplet, le narrateur est à bout de souffle. Alors que le train ralentit vers sa destination, le dernier couplet est plus posé. Les vers d’ouverture sont “This is the Night Mail crossing the border / Bringing the cheque and the postal order” (“Voici le Night Mail qui passe la frontière / Apportant le chèque et le mandat-poste”). Les droits du film ont expiré après 50 ans, mais certaines sources déclarent que le poème de W.H. Auden demeure protégé par des droits d’auteur en tant qu’œuvre écrite. La musique a été publiée pour la première fois en 2002.

Selon la biographie de Grierson par Forsyth Hardy, “Auden a écrit le couplet à tâtons. Il a dû être coupé pour se conformer aux visuels, édité par R.Q. McNaughton, travaillant avec Cavalcanti et Wright. De nombreux vers ont été jetés, terminant en fragments froissés dans la poubelle. Certaines images verbales de Auden – les collines écossaises arrondies “bombées comme des chevaux massacrés” – étaient trop fortes pour le film, mais ce qui a été conservé a fait de Night Mail autant un film sur la solitude et la camaraderie que la collecte et la livraison de lettres. C’était cette différence qui en a fait une œuvre d’art. Night Mail était véritablement un effort de collaboration. Stuart Legg a récité le couplet, synchronisé, avec la musique de Britten, sur le rythme des roues du train. Gierson lui-même a prononcé le passage culminant touchant : “And none will hear the postman’s knock without a quickening of the heart, for who can bear to feel himself forgotten ?” (“Et personne n’entendra le facteur qui frappe à la porte sans que son cœur ne s’accélère, car qui peut supporter se sentir oublié ?”.

Le rythme même du morceau rappelle celui d’un train en marche. Sur scène, le groupe a rajouté une magnifique intro très shoegazing. D’après Willgoose, c’est le morceau de l’album qui a été fini en dernier tellement il a été compliqué à réaliser.

Theme From PSB < DiscographieInform – Educate – Entertain DVD

INFORM – EDUCATE – ENTERTAIN | Album

Date de sortie : 6 mai 2013

Formats : CD Promo, CD digipak, CD jewel case, 33 tours, Téléchargement, Édition limitée CD + DVD (marchés italien et allemand)

Morceaux :

Le premier album tant attendu après moultes retransmissions live et singles tient son nom du motto du public service britannique (l’équivalent de notre ORTF) “Informer, éduquer, divertir”. Il a atteint la 21ème place des charts albums britanniques. Alors qu’à première vue, ce ne serait être un album concept comme l’a été le EP The War Room, il s’agit bien d’un selon J. Willgoose, Esq., “le concept, c’est nous”. L’album est une compilation de morceaux plus ou moins anciens, certains datant même d’avant le EP. L’album s’ouvre sur le titre éponyme, qui s’avère être un medley musical de l’album. Suit un échappé du EP The War RoomSpitfire, dont on a déjà bien parlé, donc je vous renvoie là-bas pour plus d’information. Theme From PSB, comme son nom l’indique, raconte l’histoire du Public Service Broadcasting. Basé sur le banjo, c’est un des plus anciens morceaux du groupe, ici retravaillé. Morceau très estival, il fonctionne très bien en festivals. Signal 30 parle de sécurité routière et du film éducatif du même nom. Je vous invite à consulter l’article consacré au single pour en savoir plus. Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Plus d’informations concernant ce film se trouvent dans l’article consacré au single. Qomolangman est le nom tibétain du Mont Everest et celui d’une réserve protégée qui correspond à la partie septentrionale de son massif. On comprendra plus aisément que ce morceau reprend des thèmes du morceau Everest avec des cuivres dessus. C’est la seule instrumentale de l’album et sert de pause sur la version CD de l’album (sur le 33 tours, elle clôt la face A. La face B commence par ROYGBIV, dont on a déjà parlé ici, à propos de l’arrivée de la couleur à la télévision. Ce morceau est une tentative d’écrire un morceau aussi coloré que possible, dixit J. Willgoose, Esq. The Now Generation, ensuite, est le morceau le plus superficiel de l’album, puisqu’il parle de mode. “Notre ode au velours côtelé”, hommage à leur style vestimentaire si important (il suffit de regarder le nom de ce site). Arrive après le morceau le plus ancien de l’album, et le deuxième morceau que Willgoose ait écrit sous le nom de Public Service Broadcasting. Je vous renvoie à l’article du single ROYGBIV pour plus d’informations. Everest, le morceau préféré de Willgoose sur l’album, vient de sa volonté d’écrire un morceau plus optimiste après le EP The War Room sur la deuxième guerre mondiale. L’album se conclut sur Late Night Final, très morose puisqu’il parle de la mort, mais c’est un très beau morceau, joué trop rarement sur scène. (Je vous recommande la vidéo captée à XOYO le 27 novembre 2012 – soirée de lancement du single Everest – avec des membres de Professor Penguin aux cuivres et à la basse. Si ce bassiste vous dit quelque chose, c’est qu’il ressemble fortement à un certain JF Abraham 😉 ). J. Willgoose, Esq., n’aimant pas le saxophone, s’étonne de la présence de celui de Wrigglesworth mais ne regrette rien. Cet album un peu fourre-tout en apparence était une bonne introduction au groupe et son concept.

Signal 30 < DiscographieTheme From PSB