“Le rythme des machines”, Blixa Bargeld de Einstürzende Neubauten et des Bad Seeds pose un monologue robotique sur une bande sonore industrielle à souhait rappelant Metropolis mélangé à des samples du “film sonore” Wochenende avec un joli rappel à Progress.
Die Stadt ist die Maschine Ingenieure In der riesigen Maschine Formen den neuen Mensch Endverstärker Ausschlag links Ausschlag rechts Signalingenieure Lassen frei den neuen Mensch
Es wird gebaut Die Überstadt Über-überstadt Die Überstadt
Le rythme des machines
Les machines feront le dur labeur Les hommes superviseront les machines Les machines feront le dur labeur Les hommes superviseront les machines
La ville est la machine Les ingénieurs Dans la gigantesque machine Façonnent le nouvel Homme Amplificateur de puissance Réponse à gauche Réponse à droite Les ingénieurs du traitement du signal Libèrent le nouvel Homme
Elle se construit La Überstadt La Über-überstadt La Überstadt
Avant la sortie vendredi de l’album, le groupe a hier soir donné une live session chez Steve Lamacq sur BBC Radio 6 Music, accompagnés de la chanteuse EERA, ils ont interprété les deux singles People, Let’s Dance et Blue Heaven, suivis d’un inédit de l’album, et l’autre chanson sur laquelle EERA a posé sa voix, Gib mir das Licht, sur laquelle est apparu le saxophoniste des Brassy Gents, Rittipo. La session s’est fini par Lichtspiel III: Symphonie Diagonale et le classique de The Race For Space, The Other Side. Vous pouvez la réécouter ici (à partir de 2 heures 32 environ).
Aujourd’hui, le groupe a également dévoilé le dernier morceau avant la sortie complète de l’album, il s’agit de Der Rhythmus der Maschinen, qui comprend un featuring de Blixa Bargeld, vétéran de Einstürzende Neubauten et des Bad Seeds. Vous pouvez l’écouter sur toutes les plateformes de streaming habituelles.
Selon J. Willgoose, Esq., “C’est une sorte de réinterprétation des quelques premières minutes du film de science fiction visionnaire créé à Berlin de Fritz Lang, Metropolis, utilisant des samples du film audio de Ruttmann, Wochenende (1930) appliqués sur une bande sonore lourde et industrielle. Blixa Bargeld prononce un monologue à moitié parlé vers la fin à propos de la ville en tant que machine – c’est un peu fou (toute la chanson l’est) mais je l’aime bien. La chanson parle de l’influence plus physique et industrielle sur la ville, que ce soit le chemin de fer ou l’industrie lourde et la production industrielle qui l’a vu prospérer à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.
Voici le clip réalisé par Jordan Martin de Double Vision :
“Utilisant les Archives Prelinger, nous nous sommes procurés des images de cette période. Vous y verrez des choses extraites de Symphonie d’une grande ville de Ruttmann et de Master Hands de la Jam Handy Organisation. Un montage vraiment marrant, créant une énergie qui pousse le morceau vers l’avant, employant des images d’énormes machines complexes de la révolution industrielle”.
Le groupe jouera également son unique showcase annoncé pour l’instant à Pryzm en grande banlieue de Londres, à Kingston, en partenariat avec le disquaire Banquet Records, lundi prochain, le 27 septembre. Les billets sont disponibles ici si vous avez la chance de pouvoir y aller.
Banquet propose également des CD et vinyles noirs signés personnellement par le groupe ici. Quant à Rough Trade et Resident Music, disquaires respectivement à Londres et Brighton, ils proposent les vinyles oranges marbrés de noir avec des photos dédicacées par le groupe ici et ici.
Malheureusement, suite à des problèmes techniques, la sortie de l’édition deluxe (vinyle blanc, CD, CD bonus de démos, livret de photos exclusives par Andrew MacColl) est retardée au 6 octobre.
Et pour finir, le groupe tiendra une Twitter’s Listening Party pour l’album dimanche 26 septembre à 13h heure française. Le principe ? À l’heure dite, appuyez sur lecture sur le lecteur musical de votre choix (platine vinyle, lecteur CD, plateformes de streaming, MP3, etc.) et suivez le hashtag #timstwitterlisteningparty pour lire ce que le groupe a à dire à propos de chaque morceau (si c’est du même niveau que les quatre précédentes, ce sera excellent !).