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eGigs.co.uk | 30 November 2015

Public Service Broadcasting (PSB) began transmitting in 2010 as a collaboration between J.Willgoose, Esq (Samples, guitar) and Wrigglesworth (Drums). What they concocted was a seamless blend of funk and electronica interspersed with voice samples from public information films and other historic broadcasts. They formally introduced themselves in 2013 with the arrival of debut album ‘Inform-Educate-Entertain’. The questions was, could they sustain this unique approach to music and writing?Or would it prove to be of passing interest to the fickle? The release of their second long-player 2015’s ‘The Race for Space’ proved the London duo were nimble enough to consolidate and build upon what they had already achieved. After a busy festival season, tonight they find themselves returning to Cardiff at the start of their first major headline tour.

A stroke of genius is the short animation played on screen just before the gig starts. It’s basically about the horrors that befall a fictitious cartoon character who is shunned by one and all as a result of his anti-social behaviour filming an entire show on his smartphone. His eventual demise is greeted with mass applause.

As PSB take to the stage (unless my mathematics has failed me) the duo have doubled. No doubt to meet the challenges of reproducing the complexities of their recordings in a live environment. Needless to say, they all look the part in a geeky chickinda way. A rip-roaring ‘Signal 30’ is dispatched early in the set thus taking the audience into the palms of their hands. As anyone who has seen PSB live will already know, the band quite entertainingly use voice samples as banter between songs. We get everything from a « hello Cardiff » to lots of « simmer down » which is delivered in jest. As is to be expected, and as the set moves along we hear offerings from their latest album. All are warmly received from the brooding ‘Sputnik’ to the charging ‘Go’ prompting a « sing-along ». The pace quickens further with a rampant ‘Spitfire’, it’s at moments like this they seem untouchable. I don’t know if it’s intentional, but it’s multi-instrumentalist JJ Adams who steals the show with his gregarious performance looking like he is loving (and savouring) every moment.

As is customary with most live acts, after a brief interlude we welcome PSB back to the stage for an encore. As commonplace as encores are, this one feels a very appropriate gesture by the band for all the support the fans have given tonight. PSB ranks swell once more as they are joined by a 3-man brass section to fire up ‘Gagarin’ where I suddenly find myself in the midst of what can best be described as a funkadellic party. It’s a simply joyous moment, and adding to the exuberance on-stage is a dancing astronaut with some very fierce moves! It’s clear that I, the audience and PSB are all on the same frequency. What is also apparent is that Public Service Broadcasting exist in a universe of infinite possibilities, and I look forward to exploring each and every one of them.

Kevin Pick

Source : https://www.egigs.co.uk/reviews/?a=15127

eGigs.co.uk | 30 novembre 2015

Public Service Broadcasting (PSB) ont commencé à transmettre en 2010 en tant que collaboration entre J. Willgoose, Esq (Samples, guitare) et Wrigglesworth (Batterie). Ce qu’ils ont concocté, c’était un mélange homogène de funk et d’électronica entrecoupé de samples vocaux de films d’information publique et autres diffusions historiques. Ils se sont formellement présentés en 2013 avec l’arrivée du premier album Inform-Educate-Entertain. La question était, pourraient-ils entretenir cette approche unique à la musique et l’écriture ? Ou s’avérerait-elle être un intérêt éphémère à la girouette ? La sortie de leur second album The Race For Space (2015) a prouvé que le duo était assez preste pour consolider et construire sur ce qu’ils avaient déjà atteint. Après une saison festivalière chargée, ce soir ils reviennent à Cardiff au début de leur première grande tournée en tête d’affiche.

La courte animation qui passe à l’écran juste avant le début du concert est un coup de génie. Elle parle en gros des horreurs qui arrivent à un personnage fictif que tout le monde fuit en conséquence de son comportement anti-social à filmer un concert entier sur son téléphone. Son décès éventuel est accueilli par une vague d’applaudissements.

Tandis que PSB montent sur scène, à moins que je ne sache plus compter, le duo a doublé. Sans doute pour affronter les challenges de la reproduction des complexités de leurs enregistrements dans un environnement live. Il est inutile de dire qu’ils ont tous le look de l’emploi dans une sorte de chic geek. Un Signal 30 exubérant est envoyé tôt dans le set prenant ainsi le public dans leurs mains. Comme quiconque ayant vu PSB live le saura, le groupe utilise de manière assez divertissante des samples vocaux comme plaisanterie entre les chansons. Nous avons tout d’un “hello Cardiff” à beaucoup de “simmer down” (“du calme !”) qui est livré pour plaisanter. Comme on pouvait s’y attendre, et tandis que le set progresse, nous entendons des extraits de leur dernier album. Tous sont chaleureusement accueillis, du sombre Sputnik à l’électrisant Go qui pousse le public à chanter en chœur. La vitesse s’accélère encore plus avec un effréné Spitfire, c’est à des moments comme celui-ci qu’ils semblent intouchables. Je ne sais pas si c’est intentionnel, mais c’est le multi-instrumentaliste J J Adams qui vole la vedette avec sa prestation sociable paraissant aimer (et savourer) chaque moment.

Comme c’est la coutume pour la plupart des groupes live, après une courte intervalle, nous accueillons à nouveau PSB sur scène pour un rappel. Aussi ordinaires que sont les rappels, celui-ci semble être un geste  très approprié de la part du groupe pour tout le soutien que les fans leur ont donné ce soir. Les rangs de PSB gonflent à nouveau alors qu’ils sont rejoints par une section de cuivres de 3 hommes pour gonfler à bloc Gagarin où je me retrouve brusquement au milieu de ce que je pourrais au mieux décrire comme une fête funkadélique. C’est un moment simplement joyeux, et pour en rajouter à l’exubérance sur scène se trouve un astronaute dansant avec des pas de ouf ! Il est clair que moi, le public et PSB sommes tous sur la même fréquence. Ce qui est également apparent, c’est que Public Service Broadcasting existent dans un univers de possibilités infinies, et j’ai hâte d’en explorer chacune.

Kevin Pick

Traduction : 26 décembre 2016