Quelle catastrophe cette journée ! Après un horrible voyage de Paris à Berlin via Cologne à la suite de trains annulés et retardés, j’arrive à l’hôtel où on m’apprend que ma réservation a été annulée…
Un upgrade plus tard, je me change vite fait bien fait avant de passer entre les gouttes pour atteindre la salle, où je rejoins mon amie russe Mia.
Après des grands moments WTF où la sécurité nous prend en grippe parce qu’on ne parle pas très bien allemand, on retrouve notre place au centre du premier rang.
C’est sympa de les retrouver aussi proches même si tout le design scénique de Mr B me manque (c’est un peu moins sympa quand j’ai failli me prendre la basse de JFabs dans la tête !). En parlant de lui, nous avons le droit à un énorme sourire de sa part quand il nous a vues.
Côté setlist, mon 80ème concert de PSB était plutôt bien avec The Now Generation et Go To The Road qui n’ont pas quitté le set, avec d’anciens et de nouveaux classiques.
Un plaisir de les retrouver au merch également à la fin, et j’en profite pour faire signer ma setlist et le promo de Turn No More.
Juste une semaine à attendre avant de rejoindre cette tournée européenne jusqu’à la fin.
25 novembre 2017, Vera, Groningen
Quel plaisir d’être de retour dans cette ville et surtout cette salle 🙂 (Fallait juste que je passe l’épreuve du Thalys retardé et de la chambre d’hôtel congelée).
Nous avons une première partie ce soir, les Allemands de MMTH, très sympa malgré un look un peu douteux. Ils jouent un rock instrumental ma foi pas si affreux que ça.
Très contente aussi de revoir mon binôme Chris et son fils Owen, pour qui c’est le vrai premier concert de PSB après Bluedot l’année passée !
Pays Bas obligent, ils jouent Elf PArt 2, précédée d’une autre de mes préférées, Go To The Road, c’est tout benef’ !
Je fais signer ma setlist et Flick, la merch girl, n’arrive pas à retrouver les posters qu’elle nous avait mis de côté (comme d’habitude, un artiste local crée un poster original par concert). Le leader de MMTH les ramènera des backstages, sauvés !
Je quitte Chris avant de le retrouver l’année prochaine lors de la tournée britannique d’avril.
26 novembre 2017, Yuca, Cologne
Concert complet, ça fait plaisir. Il faut dire que la salle est peut-être la plus petite de la tournée, cependant ce concert restera mon préféré de cette tournée européenne.
Effectivement, en me plaçant à mon endroit habituel, je me rends compte que Wriggles est tout de suite à ma gauche, J à ma droite et JFabs directement dans ma tronche mais qu’est-ce que j’ai dansé comme une folle (mon dos me remerciera le lendemain et le reste de la tournée…), je finirai même par tomber sur la scène.
Le groupe était de très bonne humeur, J jouant avec moi après le concert quand il ne voulait pas me rendre mon Sharpie argenté. Lorsque mon ami Mark leur demande quand j’atteindrai mon 100ème concert, Wriggles répondera “À moins qu’elle ne se lasse de nous avant, bientôt” lol. Même l’ingé-son n’a pas été surpris quand je lui ai répondu que je faisais tout le reste de la tournée.
27 novembre 2017, Melkweg, Amsterdam
Après avoir fait la queue sous la pluie, je découvre la Oude Zaal du Melkweg, ne connaissant que le Max (la salle plus grande et plus récente) où j’avais vu les Manics en 2012 et je suis rassurée par la hauteur de la scène, relativement basse par rapport au Max ou au Paradiso.
Mais tout d’abord, la première partie, Bungalow, groupe néerlandais, ouvre les festivités. C’était correct jusqu’à ce que le chanteur, qui doit savoir qu’il n’est pas moche, commence à se toucher toutes les 3 secondes. J’abandonne.
Heureusement que mes petits Anglais arrivent rapidement pour effacer cette vision de ma tête ! Encore un excellent concert avec Elf Part 2 (Je vous ai déjà dit combien j’aime cette chanson ? :P) mais pas de Go To The Road, dommage !
Le rideau se referme alors que je n’ai pas eu ma setlist, heureusement Giles le soulèvera pour me la donner.
Comme il y a une soirée club, les garçons ne peuvent sortir au merch donc pas de signatures ce soir.
28 novembre 2017, Trix Club, Anvers
Premier concert en tête d’affiche en Belgique, enfin ! Le concert ayant été déplacé du Bar au Club à la suite de la demande, j’ai été un peu surprise de voir que Nordic Giants, la première partie de ce soir, jouera au Bar tandis que les instruments des garçons étaient déjà placés sur la scène du Club.
La fatigue et le dos toujours douloureux depuis Cologne, je m’assois sur la scène du Club pour écouter Nordic Giants de loin.
Côté setlist des garçons, c’était vraiment pas mal avec un If War Should Come devenu maintenant trop rare.
Côté public, nous sommes bien en Belgique, les gens ne bougent pas et restent les bras croisés mais ils ont adoré ! (J’ai dû rassurer J là-dessus, lui n’étant pas habitué).
Je me dirige avec mon amie Giulia vers le merch et on attend. Flick dit que comme il n’y a que nous deux, ils peuvent ne pas se mettre derrière les tables qui sont énormes car “il n’y a pas de risque”. Ce à quoi le toujours aussi taquin Wriggles sort un “Ah oui ?!”, je le regarde en fronçant les sourcils et il fait “Bah voilà !”. Il me tendra son Sharpie en disant “Tu connais ma signature maintenant !”.
Je parle avec JFabs de mon inquiétude pour Paris le lendemain car peu de places se sont vendues et WeClap en offrait. À suivre…
29 novembre 2017, Badaboum, Paris
Encore une soirée magnifique alors que rien ne le prédestinait !
En arrivant à la salle, je tombe sur Tom, le drum tech… “mais attend, tu bosses pas sur cette tournée, qu’est-ce que tu fous là ?” Il était venu au Badaboum la veille pour un autre concert, et donc naturellement, il est resté pour PSB ! Je croise les garçons qui partent dîner, pour certains en famille. Effectivement, beaucoup de membres de leur famille ont fait le déplacement pour cette dernière date européenne.
Pas de première partie ce soir, donc on attend un peu avant que le groupe ne monte sur scène.
Je suis étonnée par l’accueil que leur réserve le public parisien alors je m’amuse comme une folle !
À la fin, je parle longuement avec JFabs, qui dessinera une tour Eiffel et un drapeau français sur ma setlist. Je parle brièvement avec David le manager avant de me faire pousser par la sécu dehors. Mais ce n’était pas sans compter sur J, qui me rattrape au vol pour signer ma setlist et tea towel. Ça va être long d’attendre jusqu’à avril…
La tournée française commence par cette date isolée en pleine tournée italienne au festival les Nuits Sonores à Lyon.
Comme le nom l’indique, c’est un festival qui se passe de nuit, mais repousser PSB de minuit à 1h30 du matin, c’était de la torture (surtout que plus tard dans le mois, ils étaient également prévus à 1h30 à Nîmes, plus là-dessus plus tard).
J’arrive donc bien après l’ouverture des portes et je me dirige tout droit vers la Halle 3 où le premier groupe se produit déjà, il s’agit de Tomaga, une batteuse et un mec multi-instrumentaliste. C’est assez sympa et j’en profite pour me faufiler le plus proche de la scène pour me placer progressivement pour PSB.
Suivra Jessica93, durant lequel je m’énerverai un “tout petit” peu contre ses fans pas très polis mais je retrouve la barrière pour Future Of The Left que je découvre et j’ai bien aimé (malgré la “perturbation” visuelle de la préparation de PSB).
1h30, Sputnik se fait ressentir… Setlist de festival oblige, ils ne jouent que 45 minutes avec Gagarin balancé en troisième position et ça ne fonctionne pas trop je trouve.
Willgoose dédicace très solennellement ROYGBIV aux frères Lumière à un public pas très réceptif avant de se vautrer allègrement dans ses samples de couleurs, laissant le pauvre JFA se dépêtrer dans le rythme de sa cloche. J’éclate de rire, Willgoose me regarde et me fait signe de me calmer ! Wriggles est également pété de rire, mais ils arrivent très professionnellement à finir non seulement la chanson mais leur set.
45 minutes, c’est vraiment trop court, vivement Angers et la tournée française pour de vrais et longs sets…
26 mai 2015, Le Chabada, Angers
C’est parti pour six jours d’affilée à voir les garçons dans toute la France !
Premier arrêt : Angers et le Chabada.
Après avoir tourné en rond un petit moment, je trouve enfin l’entrée. Je suis un peu stressée parce que j’ai des cadeaux à donner au groupe avant le concert de peur de ne pouvoir rentrer dans la salle (oui oui, encore des Reims Roses, plus des Croquignolles et des bouchons de champagne en chocolat remplis de Marc de Champagne). Je repère le van du groupe, je suis au bon endroit !
Pas le temps de m’installer cinq minutes pour lire que Wriggles et JFA (accompagnés de James, leur ingé-son) me font coucou, j’en profite pour leur larguer mes biscuits, qu’ils ouvriront avec Willgoose. JFA me demande ce que je suis en train de lire, je réponds un livre sur la course à l’espace (comme c’est étrange !).
Quelques temps, je vois Willgoose sortir sans me faire un signe ou quoi que ce soit… Je suis mauvaise langue, c’est pour mieux me parler à son retour à la salle. Il me demande si je fais toutes les dates françaises (“Oui Monsieur !”) et fait la grimace par rapport aux trajets difficiles (il s’avérera un peu prémonitoire pour le coup) et me dit que j’aurais peu de compétition pour le premier rang car pour certaines dates (à savoir Clermont et Dijon) uniquement une vingtaine de places ont été vendues, mais il me remercie de la publicité que j’essaie de faire.
21h, ouverture des portes, pas grand monde (mais ça finira par se remplir un peu) et encore moins au premier rang. Ils s’obstinent à ne pas déplacer Gagarin à la fin ou en rappel, mais ce n’est pas grave, c’était un concert bien sympa quand même. Au moment de présenter “Angers”, Willgoose me regarde pour savoir s’il a bien “prononcé”. Mon pouce est en l’air, il est content.
Après le concert, je me rends vers le stand de merch où Giles me fait un accueil à la française avec les bises ! Willgoose arrive et je lui fais signer 3 45 tours colorés dont Go! qu’il n’a pas eu l’occasion de voir donc il fait comme chez lui et regarde le produit. J’ai le droit à des dédicaces de folie en français 🙂 Je fais la rencontre de Elo, qui a interviewé Willgoose plus tôt, voir ici.
Puis je rentre car la semaine va être chargée !
27 mai 2015, Petit Bain, Paris
Et me voici de retour à Paris ! La salle du jour semble intriguer les garçons, en effet, il s’agit de Petit Bain, une péniche !
J’arrive vers 18h et, oh surprise, je suis la première ! J’attendais ce concert plus que les autres car We Were Evergreen, déjà vus en première partie de PSB l’année dernière à Tooting, refont la première partie ce soir ! J’ai quelques inquiétudes car le concert clashe avec le retour de Ride à Paris (c’était à l’Olympia) mais le public était au rendez-vous et le groupe semble sincèrement content.
Gagarin est enfin remise à sa place en rappel et la magie opère ! Le concert en lui-même était vraiment bien avec un public réceptif qui blague avec le groupe.
We Were Evergreen étaient comme d’habitude super cools et leur reprise de Be Like You est géniale sur scène.
Après le concert Wriggles me dira qu’il a bien senti la péniche chalouper à la fin de Valentina. N’ayant rien ressenti, je lui demande s’il n’est pas bourré ! Je lui demande aussi s’il a trouvé les bouchons au Marc de Champagne forts, ce à quoi il répond qu’il ne les a pas vus ! Willgoose me confirmera par la suite que oui, ils sont forts !
J’essaie de faire de la pub pour ce site (si vous faites partie de ces personnes que j’ai “harcelées” sur la tournée, pardon et merci d’être passé !).
Je dis au groupe “à demain !” (ça commence à devenir une habitude !) et je ne tarde pas trop, mon train pour Clermont le lendemain part à 9h et je dois refaire ma valise…
28 mai 2015, La Petite Coopé, Clermont-Ferrand
Après 3h de train, un autre moine (voir mon voyage vers Newcastle) et un superbe accueil à l’hôtel, me voici devant la Petite Coopé, où une vingtaine de personnes sera là pour assister au concert de PSB.
Le groupe de première partie, Brabalan, est du coin et fête son premier concert. Bien que musicalement, ils ne m’ont pas très impressionnée (mais c’était sympa quand même, ne me méprenez pas !), mon souvenir restera le bermuda du chanteur avec des bananes dessus !
PSB feront la même setlist que la veille à Paris et malgré le fait que je me sois reculée un peu de la scène, j’ai eu l’impression de vivre un concert privé pour moi toute seule ! Ce que je raconte à Giles à la fin du concert.
Vu le peu de personnes présentes, Willgoose ne restera pas longtemps et je rentre tôt car il me faudra des forces pour affronter les deux prochains jours, qui sont des festivals !
29 mai 2015, Festival This Is Not A Love Song, Nîmes
J’appréhendais beaucoup cette journée car je n’avais pas un bon souvenir de Nîmes (j’y ai vu Depeche Mode aux Arènes en faisant la queue par 40° à l’ombre), de plus je ne suis pas du tout festival, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour PSB ?
Après un changement à Lyon et une rencontre surprise avec des Minions, une petite sieste, me voici à Paloma vers 21h, je me dirige directement vers le club où Public Service Broadcasting se produiront à 1h30 (oui oui !) car j’avais lu sur internet qu’il était difficile d’y rentrer. Sans blague ? J’ai dû faire près de 40 minutes de queue pour entrer, puis après avoir croisé le photographe Robert Gil qui nous a averti qu’il y avait de la place devant la scène, me voici au second rang après dix autres minutes !
Mikal Cronin était en plein set et étant donné le temps que j’ai mis à bien m’installer, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’y intéresser (en fait, la hauteur de la scène m’inquiétait car je savais pertinemment que je n’allais pas bien voir Willgoose, et j’avais raison, vous verrez plus tard).
Le club se vidant complètement après, je m’installe au premier rang pour être certaine d’être bien placée pour PSB.
Kevin Morby suivra, renforcé par une bonne poignée de fans présents pour l’encourager. Ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé mais ce n’est pas désagréable non plus.
Le club se vide à nouveau et pendant que le prochain groupe s’installe, Giles vient me faire un petit coucou pour voir si tout va bien 🙂
DBFC suivront et c’est ma surprise du festival, j’ai a-do-ré et j’espère bien les revoir rapidement. Si vous aimez Yan Wagner, bah vous allez aimer. C’est impossible de ne pas se déhancher là-dessus.
PSB finalement commencent à s’installer et que vois-je ? Une setlist ! Faudra que je pense à la demander… Oh, de l’agitation à ma droite, le pauvre Dom (lumières) a une poussée de rhume des foins, on va lui donner des anti-histaminiques.
Comme je le craignais, je vois très mal Willgoose à moins de me faire un torticollis, mais comme je suis un peu plus à gauche que d’habitude, je vais plus me concentrer sur l’écran, JFA et Wriggles.
La setlist différait légèrement car Elf Part 2 était revenue et je ne l’avais pas entendue depuis la tournée britannique et surtout London Can Take It pas entendue depuis Leicester !
Malheureusement, le public semble bien fatigué et je n’ai pas l’impression que cela accroche… Je récupère la setlist et je file prendre la navette pour le centre-ville. Je croise Giles sur le chemin et je lui dis à tout à l’heure étant donné qu’il est 2h30 bien passées.
La navette de 3h passera finalement à 3h20 et il sera 3h40 quand je rentrerai à l’hôtel, le temps d’une douche et de refaire la valise, il sera 4h30, or je dois me lever à 5h pour attraper mon premier TGV. Je décide de faire nuit blanche, yeah rock’n’roll (ou pas) !
30 mai 2015, Festival Les 3 Éléphants, Laval
C’est dans un état de décomposition avancée que j’arrive à Laval n’ayant pu dormir dans les TGV bondés. Je m’assoupis deux heures à l’hôtel avant de m’activer vers le festival Les 3 Éléphants. Il est moins d’une demi-heure avant l’ouverture des portes et peu de monde se presse aux portes.
Les portes ouvrent, je me dirige directement vers le Patio où PSB jouera en deuxième position (ouf !) après les Canadiens de Ought. Et qui vois-je sur le côté de la scène qui me fait coucou ? Je vous laisse deviner !
Mais tout d’abord Ought, que j’avais ratés la veille à Nîmes car ils jouaient tôt aussi. Ma foi, ils sont bons ces petits !
Suivent donc PSB et les petits jeunes ados à côté de moi me font rire quand ils sortent en voyant Willgoose : “C’est Matt Smith, c’est le Docteur !”.
La setlist sera basique pour un festival, mais dès le crescendo de Sputnik, je sens que le public adhère, sentiment confirmé sur Signal 30 et encore plus sur The Other Side, le bruit de la foule faisant limite peur !
Le groupe me dit à demain et je reste une petite heure avant d’aller me coucher car fatiguée !
31 mai 2015, Le Consortium, Dijon
Et voici la dernière date de la tournée française, un sentiment de nostalgie se fait ressentir…
C’est au Consortium de Dijon que le concert a lieu ce soir et l’endroit ne ressemble pas du tout à une salle de concert (mais en même temps, avec PSB, je commence à m’habituer aux endroits insolites !)
Le groupe de première partie ce soir, c’est Falabella, et c’est vachement bien !
Comme le déchargement des instruments se fait par le devant de la scène, je me recule pour laisser tout le monde travailler tranquille, puis un mec se met devant Willgoose et lui demande si cela ne le dérange pas s’il se met là, ce à quoi il répond “Vois ça avec Anne-Sophie derrière toi” (Oui, bonjour, c’est moi, je prends mon manteau et je me casse !).
La scène étant basse, très basse, j’observe un petit message laissé à JFA et j’éclate de rire :
Pas de surprise dans la setlist, c’est la même qu’à Paris. Après le concert, je refais de la pub pour le site (désolée !) et je fais signer la setlist de Nîmes ; il mettra un joli “Who needs sleep ?” dessus 😉 (Voir la photo ci-dessus.)
Et c’est la fin de leur Tour de France, on se donne rendez-vous à Amsterdam le 9 juin !
9 juin 2015, Sugar Factory, Amsterdam
Après une petite pause par Cardiff pour voir les Manics, je suis de retour sur la route pour PSB, au programme cette semaine, les Pays-Bas et Luxembourg, leur date belge n’ayant pu se faire. Je découvre également une nouvelle salle, la Sugar Factory, juste en face du Melkweg où j’ai vu les Manics il y a quelques années. Je crains encore une scène haute mais que nenni, c’est parfait ! Les lumières au plafond sont super sympa en prime.
Le groupe de première partie ce soir, c’est Money For Rope, des Australiens. Alors tandis qu’ils sont très amusants à voir visuellement, sur le plan sonore, c’est une catastrophe ! Vite, envoyez mes Anglais !
Pays-Bas obligent, Elf Part 2 revient dans la setlist, mais apparemment les gens réclament la Part 1 sur Twitter, ce à quoi Wriggles répondra que JFA a besoin de l’apprendre mais qui sait ? (À suivre !)
L’enthousiasme des personnes qui viennent voir Willgoose à la fin du concert fait vraiment plaisir à voir.
En sortant de la salle, on croise le groupe dont JFA portant fièrement un maillot de foot orange national, puis on les perd dans un coffee shop :p
10 juin 2015, De Effenaar, EindhovenEindhoven
Le voyage dans l’inconnu commence alors car je ne connaissais que la capitale néerlandaise. À peine 1h30 de train séparent Amsterdam de Eindhoven et mon hôtel et la salle se trouvent à cinq minutes à pieds de la gare.
30ème concert de Public Service Broadcasting oblige, je célèbre cela avant le concert et nous nous préparons à kidnapper le groupe après pour une vraie célébration 😉
J’arrive devant la salle et… je suis la première pour changer. Il y en a en fait deux, la petite, où joue le groupe ce soir, et la grande, où ils ont ouvert pour les Manics l’année dernière.
Le groupe de première partie, les Néerlandais de The Mysterons sont très sympa.
PSB s’installent et je vois une setlist faite à la main par Willgoose avec un smiley devant JFA, hmmm.
Elf Part 2 est toujours là et If War Should Come est remplacée par London Can Take It toujours très bien accueillie.
Les vibrations sont tellement fortes que le caisson supportant le projecteur bouge et Giles doit venir caler tout cela. Les vidéos en mode oblique : une première !
Après le concert, nous arrivons à traîner le groupe au pub pour célébrer (et vous aurez deviné que j’ai eu la fameuse setlist signée par Willgoose himself).
11 juin 2015, Hedon, Zwolle
Et me voici à nouveau seule pour repartir sur la route. Cette fois-ci, je dois prendre deux trains en changeant à Utrecht pour atteindre la destination du jour, Zwolle.
En plus d’un train en retard, il me faut 20 bonnes minutes à pieds pour rejoindre mon hôtel où je fais une bonne petite sieste avant de me préparer et de me rendre à la salle qui est fort heureusement à 2 minutes à peine de l’hôtel.
Deux personnes s’y trouvent déjà, il s’avère qu’une est une amie de la fan de Kaiser Chiefs rencontrée à Birmingham !
La salle est petite, vraiment petite, à tel point que la console de mixage se trouve à 1.50m, 2m de moi !
Le groupe de première partie est malheureusement le même qu’à Amsterdam mais j’ai un peu mieux apprécié cette fois, probablement car le son était meilleur et qu’ils avaient cette fois-ci deux vraies batteries.
La setlist de PSB sera la même que la veille, donc aucune surprise.
Il est temps de dire au-revoir au groupe pour une journée où eux iront à l’Agence Spatiale Européenne et moi j’irai faire un tour à Bruxelles d’où je rejoindrai le Luxembourg directement.
13 juin 2015, Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette
Après ce petit jour de pause, me voici de retour au Luxembourg. D’ailleurs, la dernière fois que j’y étais, c’était pour les Manics avec PSB en première partie ! Ce soir, le concert se passe en banlieue à la Kulturfabrik, centre culturel rassemblant plusieurs bâtiments. J’arrive et je vois un attroupement de parents et d’enfants, pas de panique, il s’agit d’un événement privé.
Je trouve l’entrée de la salle de concert et j’attends et j’entends surtout le soundcheck ! Ils répètent Elf Part 1 ! Depuis le temps que les Néerlandais leur réclamaient, c’est aux Luxembourgeois (avec une poignée de Français et de Belges) qu’ils feront l’honneur de cette première (enfin, ils l’ont déjà jouée lors de leur tournée pour IEE, mais pas avec JFA).
La salle n’est pas beaucoup remplie (mention spéciale à la demoiselle au t-shirt “E.V.A. / The Other Side” de fabrication maison) mais l’enthousiasme est là.
Le seul point négatif est que Elf Part 2 et London Can Take It n’ont pas été jouées, mais on ne peut tout avoir… La chaleur de la salle pousse Giles à venir installer un ventilo devant le caisson de Willgoose.
Comme d’habitude, ce dernier signe des disques et parle avec les gens. Je leur dis un dernier “À demain !” avant de rentrer à l’hôtel à Luxembourg-Ville pour me reposer avant mes nombreuses heures de voyage le lendemain.
14 juin 2015, Vera, Groningen
Et voici venu le temps de la dernière date européenne dans le Nord des Pays-Bas, le pays où le G se prononce “Rrr”. Après un très long voyage depuis Luxembourg, me voilà dans l’hôtel qui fait face à la salle… Arrivée première dans la queue une heure avant l’ouverture des portes, c’est seule que j’entre dans la salle (je sais que ce n’était pas complet, mais quand même !). J’ai même le temps de parler à Giles avant de m’installer devant la scène.
La première partie est assurée ce soir par Dotlights, groupe d’une personne, le guitariste et bidouilleur électro Casper Rossing Hengelo. Ce n’est pas vilain ce qu’il fait mais les lumières bizarres et le fait de ne pas comprendre ce qu’il disait entre chaque chanson (je ne parle toujours pas le néerlandais) n’a pas aidé…
PSB montera sur scène avec le ventilo de la veille, qui me gênera un peu (on ne peut pas tout avoir). J’ai dû faire une contorsion pour applaudir JFA lors de sa présentation (oui, c’est très grave ! – surtout quand l’intéressé s’en aperçoit !). La setlist sera identique à celle de la veille, avec l’ajout de Elf Part 2, avoir les deux parties le même soir pour finir la tournée, c’était limite exceptionnel !
À la fin, comme d’habitude, je vais au stand de merch taper la discut avec Giles et on regarde avec stupéfaction les gens monter sur des chaises pour récupérer les posters créés par une artiste locale afin de les faire signer.
J. Willgoose arrive, signe quelques trucs mais tout cela va très vite étant donné le peu de monde présent. C’est après une petite discution qu’il me demande si j’ai eu un poster, “Non”, “Est-ce que tu en veux un ?” “Bah oui !” Le voilà alors parti en coulisses m’en chercher un tout neuf tout propre et je ne résiste pas à la tentation de lui demander de le signer.
J’embarque un Sharpie à Giles et je vais voir JFA et Wriggles pour qu’il fasse de même. J’en profite pour parler un peu avec l’adorable JFA (d’autant plus que son message sur le poster l’était !) de Blur et du concert au BFI le 7 juillet pour lequel j’ai trouvé un siège au premier rang. Je rends le Sharpie à Giles et je leur dis à bientôt (“que” trois semaines à attendre !).
De retour à l’hôtel, je trouve le site de l’artiste du poster où je découvre qu’ils m’ont font un beau cadeau car il est limité à 50 exemplaires et vaut 38€ !