TURN NO MORE | Paroles
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Cette chanson comprend la voix du leader (gallois) des Manic Street Preachers, James Dean Bradfield, qui chante des vers de Gwalia Deserta XXXVI, poème écrit par le mineur gallois devenu poète Idris Davies à propos des vallées et du bassin houiller du Sud du Pays de Galles au début du XXème siècle.
Idris Davies se réfère non seulement aux puits de mine (“the pit wheels turn no more”), mais également à la sidérurgie (“nor any furnace lightens”).
Le “slag” (qui signifie ici les déchets miniers) s’empile autour d’anciens villages miners. Quand il pleut, il peut se transformer en lisier et former un glissement de terrain mortel. Le pire accident, et l’un des souvenirs les plus marquants de l’exploitation du charbon au Pays de Galles, a été la catastrophe d’Aberfan en 1966 qui a vu un terril s’effondrer brusquement et enterrer une école, tuant 144 personnes.
Le Gwent est un ancien royaume au Sud Est du Pays de Galles, dont le nom est encore utilisé pour nommer la région.
“Gwalia” est l’ancien nom romantique du Pays de Galles, pris du latin médiéval. (Source : Genius)
Paroles :
In the places of my boyhood
The pit-wheels turn no more
Nor any furnace lightens
The midnight as of yore
The slopes of slag and cinder
Are sulking in the rain
And in derelict valleys
The hope of youth is slain
And yet I love to wander
The early ways I went
And watch from doors and bridges
The hills and skies of Gwent
In Gwalia, my Gwalia
The vandals out of hell
Ransacked and marred forever
The wooded hill and dell
They grabbed and bruised and plundered
Because their greed was great
And slunk away and purchased
The medals of the state
And yet I love to wander
The early ways I went
And watch from doors and bridges
The hills and skies of Gwent
Though blighted be the valleys
Where man meets man with pain
The things by boyhood cherished
Stand firm and shall remain
Ne tournent plus
Dans les lieux de mon enfance
Les molettes ne tournent plus
Plus aucun fourneau n’éclaire non plus
Les ténèbres d’autrefois
Les terrils de stériles et de braises
Boudent sous la pluie
Et dans les vallées abandonnées
L’espoir de la jeunesse est massacré
Et pourtant j’aime déambuler
Les anciens chemins que je prenais
Et regarder depuis les portes et les ponts
Les collines et les cieux du Gwent
En Gwalia, ma Gwalia
Les vandales venus de l’enfer
Saccagèrent et gâchèrent à jamais
La colline et le vallon boisés
Ils saisirent, écrasèrent et pillèrent
Car leur avidité était grande
Et s’éclipsèrent et acquirent
Les médailles de l’État
Et pourtant j’aime déambuler
Les anciens chemins que je prenais
Et regarder depuis les portes et les ponts
Les collines et les cieux du Gwent
Bien que les vallées soient brisées
Là où l’homme accueille l’homme avec la douleur
Les choses que mon enfance chérissait
Restent solides et le demeureront