Journal d’une fan en tournée – 9
Tournée européenne mars/avril 2016
Retrouvailles avec les Manics et saison estivale 2016
28 mai 2016, Liberty Stadium, Swansea
Eurgh, un stade, tout ce que j’aime mais l’affiche trop attirante : PSB, SFA, MSP, que des acronymes à trois lettres !
Les garçons jouant à 17h45, les faux écrans sont là, mais Mr B utilisera les écrans sur les côtés de la scène. Le même Mr B qui me repère direct et me dit bonjour, tandis que je devrai faire signe à Gilles qui me cherchait !
Sentiment très bizarre quand je m’aperçois que JFabs est en béquilles et qu’ils ne jouent pas Sputnik ! Mékécekecékecebinz ? Sputters est pourtant là mais c’est bien London Can Take It qui retentait… J semble tendu et nerveux et se vautre dans Signal 30.
Sputters s’élèvera enfin sur Korolev où les cuivres montent sur scène. Mon voisin et ami guitariste trouvera Valentina très jolie et la foule commence à bouger sur Spitfire. The Other Side ne fonctionne pas vraiment en plein jour, mais la danse des cuivres sur Gagarin sera appréciée.
Je demande une setlist et Giles qui finit enfin par m’entendre me fait signe qu’il n’y en a plus, mais vient jusqu’à la barrière cinq minutes plus tard m’en apporter une 🙂
J’ai beaucoup aimé SFA pour ma première fois et bien sûr mes biens aimés Manics, malgré un public pourri et une pluie torrentielle.
Prochain rendez-vous, le Bluedot Festival en passant par la Silent Disco de lancement de l’album de Remixes.
22 juillet 2016, Bluedot Festival, Jodrell Bank
Après un petit passage au Science Museum pour la soirée de lancement de l’album de remixes un mois avant (où JFabs m’a demandé s’il pouvait m’appeler “Anne-So” lol), me voici repartie sur la route des festivals.
Le festival geek par excellence situé à Jodrell Bank où se trouve le plus grand télescope d’Europe, celui qui a pu capter les signaux de Spoutnik et qui servira de toile de fond pour le clip de Sputnik. Cependant mes attentes se sont vues récompensées par quelques déceptions.
Premièrement, j’avais une crève d’enfer (oui, oui, y’a que moi pour tomber malade en plein été !), j’ai failli rater mon bus de Manchester car je ne trouvais pas la rue et on s’est retrouvés, comme énormément d’autres festivaliers, dans un bouchon énorme alors qu’on pouvait voir le télescope. La plupart d’entre nous finissons à pieds. Je me retrouve dans la queue weekend avant de trouver celle plus courte pour les tickets journaliers. Heureusement que J avait posté l’horaire à laquelle ils jouaient car il fallait acheter un programme à 10 £ pour avoir les horaires de passage des groupes.
C’est 45 minutes après l’ouverture des portes que j’arrive à la Lovell Stage, où les garçons joueront 1h30 après. Il y a beaucoup de monde pour le professeur Brian Cox et compagnie mais la ninja en moi arrive au deuxième rang et ensuite j’arrive à avoir la barrière pour PSB, woo !
D’autres Informers sont là mais on est un peu éparpillés.
Mr B me voit, me fait coucou, alerte les autres et tout le monde me fait coucou 🙂
40 minutes de set obligent, pas de Sputnik 🙁 mais une magnifique chemise estivale pour Wriggles. Les garçons seront très bien accueillis et les gens se plaindront même qu’ils auraient pu jouer plus longtemps.
Matt, toujours aussi serviable, me donnera une setlist.
Comme promis sur Twitter, ils viendront tous à la barrière et je me retrouve avec les signatures de tout le monde, y compris les Brassy Gents ! (Mention spéciale à J et JFabs pour leur “Vive la France!”).
Je ne peux pas trop leur parler étant donné l’état de ma voix, j’espère me rattraper bientôt…
28 août 2016, Victorious Festival, Portsmouth
Après deux heures de car depuis Londres, me voici à Portsmouth et j’arrive à me placer comme il faut à la barrière de cet énorme festival (maman j’ai peur !). Il est 10h du matin, les garçons jouent à 19h, ça va être fun !
Les hostilités commencent à 11h30 avec Marley Blandford, petit gars du coin, soutenu par beaucoup de proches. Ses choristes ont des voix impressionnantes !
Suivront ensuite The Slow Readers Club, dont une poignée de fans étaient à la barrière. Un coup d’œil au guitariste et sa guitare et je suis amoureuse ! Le mini-soundcheck confirmera cette impression, j’adore ce groupe ! Si vous aimez Editors, ce groupe est pour vous.
Changement d’ambiance et de public pour Will Young… Euh, par respect pour ses fans, je m’abstiendrai de commentaire.
Suivront The Beautiful Secret, dont c’est le premier concert. La chanteuse à la voix très impressionnantes sait communiquer son enthousiasme, mais je ne suis pas fan de rock FM.
Ah Space ! J’avais oublié combien je les aimais ! Très bon moment dont une partie passée avec des poupées gonflables lol.
Puis arrivent Eliza and the Bear. Certes ces garçons sont très enthousiastes mais ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.
Giles passe devant moi, je l’appelle, on discute brièvement et il repart à la tâche.
Milky Chance, la revanche… Bah ça ne passe toujours pas !
Enfin les garçons s’installent, au grand complet avec Mr B. 45 minutes obligent, Sputnik est sucré et ils démarrent sur Theme From PSB mais avec Sputters qui s’élève. L’humour marche toujours et j’ai l’impression qu’ils se sont fait de nouveaux fans 🙂
Je demande 2 setlists à Giles, qui m’en donne 3 😀
Prochain rendez-vous, Ramsbottom Festival.
16 septembre 2016, Ramsbottom Festival
Voir les garçons en tête d’affiche d’un petit festival trois jours avant mon anniversaire ? Je dis oui !
Helen, qui m’héberge, Gavin et moi, arrivons une bonne heure et demie avant l’ouverture des portes, ce qui nous permet de nous garer gratuitement sur le parking de la gare. Nous nous promenons un peu en ville et croisons Giles, James et et Jack, oops !
Nous sommes parmi les tous premiers à entrer dans l’enceinte du festival, c’est à dire un club de cricket et c’est vraiment petit ! Je m’installe sur la barrière de la scène principale où il n’y a personne, étant donné que le premier groupe sur cette scène commencera dans une demi-heure, mais je vois les garçons manger leur barbecue (ils ont même mis des photos sur Instagram). Le temps se fait long et… ça caille ! C’est frigorifiée que je regarde, amusée, Julian Cope.
Mr B me dira bonjour et je vois qu’il a froid aussi, mais c’est sans compter sur le pouvoir du barbecue, les garçons étaient extraordinaires ce soir-là, mention particulière à JFabs qui est venu jusqu’à faire de la basse sur les amplis devant la scène et J qui va jusqu’à Wriggles à plusieurs occasions et se vautre dans pleins de trucs (hmmm, t’es bourré Choupinou ?).
Tête d’affiche veut dire 1h10 de set et donc… retour de Sputnik, ouais ! (Malgré un bug dans les samples, dû à la technologie). Et puis aussi retour de ROYGBIV, bon dieu que je l’aime et Night Mail. Arrivé à Korolev, me voici en t-shirt ! Version magnifique de The Other Side sous le clair de pleine Lune…
Grâce au gentil monsieur de la sécurité avec qui j’avais parlé dans l’après-midi, j’obtiens une setlist.
Je dis au-revoir à Mr B, qui m’interpelle une setlist à la main, “Tu as eu une setlist ?” C’est trop mignon !
Ce groupe prouve que même au bout de la 56ème fois, ils continueront toujours à m’étonner 🙂