Journal d’une fan en tournée – 12
Festivals 2017
5 août 2017, Live From Times Square, Newcastle
Revoir PSB faire la première partie des Manics, je n’allais pas rater cela !
Après une longue journée de queue dans un vent glacial, la super sécurité (une qui comprend les fans qui font la queue) nous fait rentrer sur la place à 16h. Pas le temps de faire ouf, le premier groupe, The Old Pink House, originaire de la ville, monte sur scène. Ce n’est pas extraordinaire, mais ça se laisse écouter.
Arrivent ensuite les filles de Dream Wife. Malheureusement, le son mauvais et la pluie battante ne me permettront pas d’apprécier.
Arrivent enfin mes chouchous, sans Mr B ni écrans, mais Iain au trombone et Rittipo à la clarinette basse, oh ils font The Pit malgré le contexte festival ! Chouette ! Suivra People Will Always Need Coal que j’aime toujours autant (PWANC ! Agogô ! Vibraslap !).
Retour aux sources avec Signal 30, avec une belle participation du public et Night Mail.
Korolev commence et la super sécu nous distribue des ponchos (sérieux ?!) et j’aide mon amie Amanda à enfiler le sien tout en dansant !
J annonce qu’ils vont jouer trois morceaux extraits de Every Valley, il s’agira de They Gave Me A Lamp et de ses claps impossibles (enfin moi, j’y arrive bien maintenant), Progress et All Out.
Spitfire annonce déjà le début de la fin, avec Go!, Gagarin et Everest.
Les Brassy Gents version Nord (Iain, Rob et Rittipo) ont été excellents et J a fini les présentations du groupe en remerciant les Manics et combien ce groupe compte pour lui. Très belle prestation des garçons.
Merci à Giles et Super-Monsieur-de-la-Sécu pour la setlist.
Suivront The Cribs (no comment – le fait que j’étais plus intéressée par un mec qui grimpait la barrière résume tout) et mes Manics adorés qui malgré un Nicky Wire sur la réserve, ont fait péter la baraque.
Merci Newcastle, tu ne me déçois jamais.
9 septembre 2017, Always The Sun Festival, Guildford
Un petit festival pas cher à une demi-heure de Londres où les garçons étaient en tête d’affiche ? Je n’allais pas rater ça ! Ni l’occasion de voir une bonne dizaine d’Informers.
Je ne connais absolument aucun autre groupe à l’affiche et au vu de la manière dont la barrière parfois pas remplie se vide entre les groupes, et forcée par mes amis, je passe l’après-midi à me prélasser dans l’herbe (quand je ne me protégeais pas de la pluie).
Un peu déçue qu’ils ne jouent qu’une heure, et malgré le froid qui commence à tomber après la bonne averse en fin d’après-midi, je me place à la barrière deux bonnes heures à l’avance. Je parlerai une bonne demi-heure avec Willgoose Senior, toujours très sympathique envers les fans.
Pas de The Pit mais un enchaînement Theme From PSB et Signal 30 qui réveille bien la foule. Au vu de la setlist (dont j’ai bien entendu un exemplaire), la chanson suivante devait être The Now Generation mais Wriggles a décidé à la place de faire Night Mail (Okay ! J’aime les deux de toute manière.)
Suivra le trio extrait de Every Valley, People Will Always Need Coal, Progress et They Gave Me A Lamp (sur laquelle les Brassy Gents ont simplifié les claps, moi pas contente, j’espère que sur la tournée d’octobre les “vrais” claps reviendront).
La désormais fin habituelle de set principal arrive, Spitfire, The Other Side, Go! et All Out, suivie du rappel Gagarin (où J fera un coucou à Tilly, 3 ans, habillée en Princesse de l’Espace) et Everest.
Encore un grand merci à Giles pour la setlist et welcome back Jack ! Juste un seul festival restant avant la grande messe de la tournée britannique !
7 octobre 2017, Cathédrale de Exeter
Quel magnifique endroit pour un concert !
Après avoir longuement parlé avec Mr B dans l’après-midi alors que je lisais le dernier Dan Brown à côté de la cathédrale et perdu ma voix dans la queue, nous pouvons enfin rentrer.
C’est la première fois que se tient un concert debout ici alors la sécurité est un peu à la ramasse. Il n’y a pas de barrière, mais il faut qu’on se tienne à un mètre de la scène et interdiction d’y toucher (résultat, des personnes avec enfants se sont frayé un chemin devant des gens, heureusement pas moi). Je devine que ça va être compliqué quand les gens vont arriver des autres salles…
La première partie est assurée par Tiger Lion, menés par la Française Clémentine Blue. C’est un peu barré comme Goldfrapp période Seventh Tree, j’aime beaucoup (j’apprends par la suite que la moitié de leur matos, costumes et maquillage n’est pas arrivé à bon port, donc ça aurait pu être encore meilleur !).
PSB ont encore livré un très bon concert, avec une excellente setlist (donnée cette fois-ci par le guitar tech d’un soir, qui ressemblait vaguement à Tom, à qui j’ai fait coucou comme une débile – mais vu comment il a souri, ça a été).
Les Brassy Gents sont toujours aussi tarés et je capte un joli moment entre JFabs et Johngy durant They Gave Me A Lamp.
Les nouveaux écrans sont magnifiques et extrêmement lumineux, j’espère qu’ils seront là pour la tournée qui commence la semaine prochaine.
Comme prévu, durant Spitfire, avec la totalité du public désormais présent, on est obligés de s’avancer et la sécu pète un câble, je me retrouve avec 4 agents devant moi. Hey, on est des geeks, pas des métalleux !
Aphonie oblige, je suis frustrée sur Go! et sur Lit Up car une femme apparemment éméchée ne cesse de parler, elle crie “Go!” juste avant Everest, un son bizarre sort de ma gorge en réprobation, Wriggles se moque de moi.
C’était sympa de se remettre en mode tournée une semaine à l’avance, et vu la bonne humeur sur scène, ça ne promet que de belles choses.