Il fait un temps pourri sur Lyon mais les gens se sont quand même déplacés pour les voir. Ce ne sera pas complet mais ce sera un public de qualité !
En première partie, ce sera Pratos, groupe local et c’est vachement bien. Trio synthés bulles à la Jean-Michel Jarre, excellent batteur et un saxophoniste, guitariste, bassiste tout aussi excellent.
Quant à PSB, bah, ça fait du bien de les revoir si près, même si Mr B me manque.
JFabs sera tellement à fond qu’il cassera une corde de BASSE durant Signal 30 !
Entendre Korolev sans les cuivres était bizarre, mais ça m’a permis de mieux entendre JFabs 🙂
L’écran et la vidéo lâcheront pour le rappel, durant lequel le public demandera Everest à tue tête.
Le petit jeune à mes côtés récupère la setlist de JFabs mais Jack vient à ma rescousse et de donne celle de Wriggles.
Je me dirige vers le merch où je tends ma setlist et divers promos dont celui du DVD.
JFabs signe en m’appelant “Anne-So” (normal, et en mettant le numéro du concert – il suit ! Normal !) et Wriggles est très intrigué par mon DVD promo (“mais tu trouves ça où ?”). Je demande à J s’il va mieux, ce qui est le cas. On papote un peu (ça fait du bien après la tournée britannique durant laquelle je ne lui ai pratiquement pas parlé).
Et une jeune fille lui offre deux nœuds papillon superbes ! Il dit qu’il en portera un à Paris, mais à Amsterdam, il devra remettre l’actuel étant donné qu’il a été fait par une Anglaise installée là-bas. Je lui montre celui qu’il devra porter 😛
Des jeunes hommes veulent une signature sur leurs vinyles alors J cherche quoi faire avec les boîtes, alors naturellement je tends les mains (“Je vais pas les voler tu sais !” – “Toujours aussi serviable A-S”).
Je finis la soirée par la rencontre avec François, qui a créé l’affiche spéciale de ce soir.
5 mars 2016, La Maroquinerie, Paris
Ah PSB à la maison… Encore qu’il fallait y arriver à la maison ! En effet, Ouibus raté suite panne d’oreiller : TGV acheté le prix d’une jambe. Étant donné que j’arrive donc une heure en avance, je me dirige vers la Cure Gourmande pour acheter “quelques” sucreries aux garçons (44 €).
Passage à l’hôtel puis rendez-vous à la Maroquinerie pour une interview avec J.
Personne ne fera la queue, nous nous retrouvons facilement au premier rang. La première partie est assurée ce soir par Lull, en solo acoustique. C’est très joli mais la fatigue jouant, je cligne des yeux…
Beaucoup de Geoffrey ce soir, quand j’en parlerai à JFabs après le concert, il me dira qu’il leur faudrait une version française de la vidéo, ce à quoi j’ai répondu que je serais heureuse de la traduire.
JFabs fera une belle dédicace à la France en revenant sur scène un t-shirt de la FFF et en arrangeant l’intro de Everest en Marseillaise.
J prendra le micro pour remercier en français, clairement ému.
Encore une fois, ils seront d’un amour au merch, signant tout ce qui leur tomberont dans les mains. JFabs adore mon Sharpie argenté utilisé sur mon maxi 45 tours de Sputnik. Il signera numéro 49 sur ma setlist qu’il m’a donnée et me dit, “Berlin 50 ?”. Raté, ce sera Cologne !
Wriggles me ressort la blague “Mais tu travailles réellement ?!”
Je dis à J que c’est sympa de porter le nœud pap’ d’Olivia. Je fais la bise à Giles qui me dit “À la semaine prochaine !” Euh, non, dans deux semaines et je quitte la salle la dernière…
18 mars 2016, Stadtgarten, Cologne
Et 50ème concert de PSB pour moi ! Également un grand retour à Cologne après 25 ans, l’occasion de dépoussiérer mon allemand pourri…
Chose rare, je ne me perds ni sur la route de l’hôtel, ni vers la salle. Parlons-en de cette salle, en fait un bar, un restaurant, un club et donc une salle de concert.
Je suis bien sûr la première mais je ne croise personne…
Je rentre et je fais la connaissance d’un Anglais qui habite en Allemagne, Mark. Je vais dire bonjour à Giles et il m’invite à laisser mes affaires avec lui, super sympa de sa part !
La salle se remplit tout doucement et reste assez vide au moment de la montée sur scène du groupe de première partie, Big Deal. Ils sont super sympas, n’hésitez-pas à aller les voir, en prime le groupe est à moitié composé de filles.
Les garçons arrivent ensuite pour les derniers réglages et me disent bonjour, je leur dis que ce soir, c’est “the big 50”, ils croyaient que c’était demain à Berlin, mais non ! Lors de la vraie montée sur scène, JFabs arrive avec sa setlist et la cache un peu, bon…
Très bonne d’ailleurs cette setlist, avec un Elf Part 2 toujours bien accueilli par moi 😛
Je remarque des traces noires sur la feuille, mais je devine que c’est parce que JFabs marche dessus.
Le public est bien agglutiné contre la scène et réagit bien au discours de J. Le groupe à mes côtés accumule les cadavres de bière…
À la fin, JFabs me tend sa setlist qui m’était destinée dès le début, effectivement, ils me remercient pour le 50ème concert ! Quelle surprise !!!
Je les remercier chaleureusement une fois qu’ils sortent au stand de merch. Je parle du Disquaire Day avec JFabs et je suis coupée par Eva (et son t-shirt “E.V.A./The Other Side” fait maison, déjà croisée à Luxembourg).
Les garçons doivent ranger leurs affaires car ils partent tôt pour Berlin (et moi aussi d’ailleurs), on se dit à demain !
19 mars 2016, Columbia Theater, Berlin
Qu’est-ce que les TGV allemands (ICE) sont confortables ! Les plus de 4 heures de trajet sont passées très rapidement. Je prends le métro à l’envers mais j’arrive tranquillement à mon hôtel, situé de manière très pratique à même pas cinq minutes de la salle.
J’arrive devant la salle et je vois cinq jeunes… mais non, ils vont au concert dans la grande salle d’à côté. Tandis qu’un autre Informer me rejoint, Dan, la queue voisine s’étend sur des centaines de mètres.
Les portes s’ouvrent, j’entre tranquillement pour découvrir des barrières, bouh…
Je quitte ma place très rapidement pour laisser mes affaires avec Giles 🙂
Big Deal font à nouveau la première partie et c’est toujours aussi sympa. Le public s’approche progressivement et la foule est assez compacte quand les garçons montent sur scène.
London Can Take It revient, sûrement suite à la demande de quelqu’un sur Twitter. Lit Up version 2015/2016 est toujours aussi sublime.
Malheureusement, des Irlandais un peu imbibés ont décidé de venir envahir la scène. La sécu molle du genou aura du mal à les bouger, un flot d’insultes en français sort de ma bouche, au grand étonnement de mes voisins.
Je récupère une setlist grâce à un gars de la salle (je m’aperçois qu’un sourire et le geste/mime d’un carré fonctionne bien pus que n’importe quel effort linguistique).
JFabs et J me la signeront en allemand (normal ! “Viens en Italie, tu verras !” me dit J).
Je finis ma conversation sur le Disquaire Day avec JFabs et je les quitte pour trois semaines avant Amsterdam…
11 avril 2016, Paradiso Noord, Amsterdam
Et voilà, le dernier concert The Race For Space en tête d’affiche (à part les festivals et autres concerts exceptionnels). Ce sera à Amsterdam, au Paradiso Noord, dans le complexe culturel Tolhuistin.
Après avoir pris le ferry gratuit, j’essaie de faire un repérage des lieux, finalement je demande aux jeunes filles situées à l’accueil (d’ailleurs, j’ai fait corriger PBS en PSB 😉 )
Il y a deux concerts ce soir donc difficile de savoir qui va où, mais je me retrouve la première pour PSB 🙂 Je tombe même direct sur Gilles en rentrant.
Je m’installe au premier rang sur la scène (pas de barrière cette fois) et je regarde comment est faite la salle, les balcons sont sympas car donnent une belle vue sur la scène.
Je discute en français avec une Italienne et en anglais avec une Anglaise. “On les a jamais vus et toi ?” “Euh… c’est ma 52ème fois lol”.
Pas de première partie ce soir, et je m’aperçois que c’est le matos au complet qu’ils ont fait venir (iPad pour J, fûts de tambours pour JFabs).
Les garçons montent sur scène pour les derniers réglages et me sortent “Ça va Anne-Sophie ?” Mes voisines hébétées “Ah, c’est comme ça ?” “Euh… oui”.
Pays-Bas obligent, nous avons le droit aux deux parties de Elfstedentocht (oui, je sais l’écrire en entier, j’aime bien la version courte et mignonne cependant). Ils étaient bien en forme en tout cas mes petits Anglais.
J’attends un bon moment à la fin jusqu’à ce que James monte sur scène et je lui demande une setlist. Les garçons prendront leur temps pour arriver au merch. Je laisse passer les gens et puis Wriggles voit ma setlist, me regarde et secoue la tête genre “Encore ?”.
J’offre à J l’album de The Anchoress en prévision de son anniversaire deux jours plus tard et me remercie pour tous les cadeaux et de les suivre un peu partout (il m’a limite fait pleurer ce con lol).
Prochain rendez-vous de loin, au Liberty Stadium de Swansea en première partie des Manics !
La tournée française commence par cette date isolée en pleine tournée italienne au festival les Nuits Sonores à Lyon.
Comme le nom l’indique, c’est un festival qui se passe de nuit, mais repousser PSB de minuit à 1h30 du matin, c’était de la torture (surtout que plus tard dans le mois, ils étaient également prévus à 1h30 à Nîmes, plus là-dessus plus tard).
J’arrive donc bien après l’ouverture des portes et je me dirige tout droit vers la Halle 3 où le premier groupe se produit déjà, il s’agit de Tomaga, une batteuse et un mec multi-instrumentaliste. C’est assez sympa et j’en profite pour me faufiler le plus proche de la scène pour me placer progressivement pour PSB.
Suivra Jessica93, durant lequel je m’énerverai un “tout petit” peu contre ses fans pas très polis mais je retrouve la barrière pour Future Of The Left que je découvre et j’ai bien aimé (malgré la “perturbation” visuelle de la préparation de PSB).
1h30, Sputnik se fait ressentir… Setlist de festival oblige, ils ne jouent que 45 minutes avec Gagarin balancé en troisième position et ça ne fonctionne pas trop je trouve.
Willgoose dédicace très solennellement ROYGBIV aux frères Lumière à un public pas très réceptif avant de se vautrer allègrement dans ses samples de couleurs, laissant le pauvre JFA se dépêtrer dans le rythme de sa cloche. J’éclate de rire, Willgoose me regarde et me fait signe de me calmer ! Wriggles est également pété de rire, mais ils arrivent très professionnellement à finir non seulement la chanson mais leur set.
45 minutes, c’est vraiment trop court, vivement Angers et la tournée française pour de vrais et longs sets…
26 mai 2015, Le Chabada, Angers
C’est parti pour six jours d’affilée à voir les garçons dans toute la France !
Premier arrêt : Angers et le Chabada.
Après avoir tourné en rond un petit moment, je trouve enfin l’entrée. Je suis un peu stressée parce que j’ai des cadeaux à donner au groupe avant le concert de peur de ne pouvoir rentrer dans la salle (oui oui, encore des Reims Roses, plus des Croquignolles et des bouchons de champagne en chocolat remplis de Marc de Champagne). Je repère le van du groupe, je suis au bon endroit !
Pas le temps de m’installer cinq minutes pour lire que Wriggles et JFA (accompagnés de James, leur ingé-son) me font coucou, j’en profite pour leur larguer mes biscuits, qu’ils ouvriront avec Willgoose. JFA me demande ce que je suis en train de lire, je réponds un livre sur la course à l’espace (comme c’est étrange !).
Quelques temps, je vois Willgoose sortir sans me faire un signe ou quoi que ce soit… Je suis mauvaise langue, c’est pour mieux me parler à son retour à la salle. Il me demande si je fais toutes les dates françaises (“Oui Monsieur !”) et fait la grimace par rapport aux trajets difficiles (il s’avérera un peu prémonitoire pour le coup) et me dit que j’aurais peu de compétition pour le premier rang car pour certaines dates (à savoir Clermont et Dijon) uniquement une vingtaine de places ont été vendues, mais il me remercie de la publicité que j’essaie de faire.
21h, ouverture des portes, pas grand monde (mais ça finira par se remplir un peu) et encore moins au premier rang. Ils s’obstinent à ne pas déplacer Gagarin à la fin ou en rappel, mais ce n’est pas grave, c’était un concert bien sympa quand même. Au moment de présenter “Angers”, Willgoose me regarde pour savoir s’il a bien “prononcé”. Mon pouce est en l’air, il est content.
Après le concert, je me rends vers le stand de merch où Giles me fait un accueil à la française avec les bises ! Willgoose arrive et je lui fais signer 3 45 tours colorés dont Go! qu’il n’a pas eu l’occasion de voir donc il fait comme chez lui et regarde le produit. J’ai le droit à des dédicaces de folie en français 🙂 Je fais la rencontre de Elo, qui a interviewé Willgoose plus tôt, voir ici.
Puis je rentre car la semaine va être chargée !
27 mai 2015, Petit Bain, Paris
Et me voici de retour à Paris ! La salle du jour semble intriguer les garçons, en effet, il s’agit de Petit Bain, une péniche !
J’arrive vers 18h et, oh surprise, je suis la première ! J’attendais ce concert plus que les autres car We Were Evergreen, déjà vus en première partie de PSB l’année dernière à Tooting, refont la première partie ce soir ! J’ai quelques inquiétudes car le concert clashe avec le retour de Ride à Paris (c’était à l’Olympia) mais le public était au rendez-vous et le groupe semble sincèrement content.
Gagarin est enfin remise à sa place en rappel et la magie opère ! Le concert en lui-même était vraiment bien avec un public réceptif qui blague avec le groupe.
We Were Evergreen étaient comme d’habitude super cools et leur reprise de Be Like You est géniale sur scène.
Après le concert Wriggles me dira qu’il a bien senti la péniche chalouper à la fin de Valentina. N’ayant rien ressenti, je lui demande s’il n’est pas bourré ! Je lui demande aussi s’il a trouvé les bouchons au Marc de Champagne forts, ce à quoi il répond qu’il ne les a pas vus ! Willgoose me confirmera par la suite que oui, ils sont forts !
J’essaie de faire de la pub pour ce site (si vous faites partie de ces personnes que j’ai “harcelées” sur la tournée, pardon et merci d’être passé !).
Je dis au groupe “à demain !” (ça commence à devenir une habitude !) et je ne tarde pas trop, mon train pour Clermont le lendemain part à 9h et je dois refaire ma valise…
28 mai 2015, La Petite Coopé, Clermont-Ferrand
Après 3h de train, un autre moine (voir mon voyage vers Newcastle) et un superbe accueil à l’hôtel, me voici devant la Petite Coopé, où une vingtaine de personnes sera là pour assister au concert de PSB.
Le groupe de première partie, Brabalan, est du coin et fête son premier concert. Bien que musicalement, ils ne m’ont pas très impressionnée (mais c’était sympa quand même, ne me méprenez pas !), mon souvenir restera le bermuda du chanteur avec des bananes dessus !
PSB feront la même setlist que la veille à Paris et malgré le fait que je me sois reculée un peu de la scène, j’ai eu l’impression de vivre un concert privé pour moi toute seule ! Ce que je raconte à Giles à la fin du concert.
Vu le peu de personnes présentes, Willgoose ne restera pas longtemps et je rentre tôt car il me faudra des forces pour affronter les deux prochains jours, qui sont des festivals !
29 mai 2015, Festival This Is Not A Love Song, Nîmes
J’appréhendais beaucoup cette journée car je n’avais pas un bon souvenir de Nîmes (j’y ai vu Depeche Mode aux Arènes en faisant la queue par 40° à l’ombre), de plus je ne suis pas du tout festival, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour PSB ?
Après un changement à Lyon et une rencontre surprise avec des Minions, une petite sieste, me voici à Paloma vers 21h, je me dirige directement vers le club où Public Service Broadcasting se produiront à 1h30 (oui oui !) car j’avais lu sur internet qu’il était difficile d’y rentrer. Sans blague ? J’ai dû faire près de 40 minutes de queue pour entrer, puis après avoir croisé le photographe Robert Gil qui nous a averti qu’il y avait de la place devant la scène, me voici au second rang après dix autres minutes !
Mikal Cronin était en plein set et étant donné le temps que j’ai mis à bien m’installer, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’y intéresser (en fait, la hauteur de la scène m’inquiétait car je savais pertinemment que je n’allais pas bien voir Willgoose, et j’avais raison, vous verrez plus tard).
Le club se vidant complètement après, je m’installe au premier rang pour être certaine d’être bien placée pour PSB.
Kevin Morby suivra, renforcé par une bonne poignée de fans présents pour l’encourager. Ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé mais ce n’est pas désagréable non plus.
Le club se vide à nouveau et pendant que le prochain groupe s’installe, Giles vient me faire un petit coucou pour voir si tout va bien 🙂
DBFC suivront et c’est ma surprise du festival, j’ai a-do-ré et j’espère bien les revoir rapidement. Si vous aimez Yan Wagner, bah vous allez aimer. C’est impossible de ne pas se déhancher là-dessus.
PSB finalement commencent à s’installer et que vois-je ? Une setlist ! Faudra que je pense à la demander… Oh, de l’agitation à ma droite, le pauvre Dom (lumières) a une poussée de rhume des foins, on va lui donner des anti-histaminiques.
Comme je le craignais, je vois très mal Willgoose à moins de me faire un torticollis, mais comme je suis un peu plus à gauche que d’habitude, je vais plus me concentrer sur l’écran, JFA et Wriggles.
La setlist différait légèrement car Elf Part 2 était revenue et je ne l’avais pas entendue depuis la tournée britannique et surtout London Can Take It pas entendue depuis Leicester !
Malheureusement, le public semble bien fatigué et je n’ai pas l’impression que cela accroche… Je récupère la setlist et je file prendre la navette pour le centre-ville. Je croise Giles sur le chemin et je lui dis à tout à l’heure étant donné qu’il est 2h30 bien passées.
La navette de 3h passera finalement à 3h20 et il sera 3h40 quand je rentrerai à l’hôtel, le temps d’une douche et de refaire la valise, il sera 4h30, or je dois me lever à 5h pour attraper mon premier TGV. Je décide de faire nuit blanche, yeah rock’n’roll (ou pas) !
30 mai 2015, Festival Les 3 Éléphants, Laval
C’est dans un état de décomposition avancée que j’arrive à Laval n’ayant pu dormir dans les TGV bondés. Je m’assoupis deux heures à l’hôtel avant de m’activer vers le festival Les 3 Éléphants. Il est moins d’une demi-heure avant l’ouverture des portes et peu de monde se presse aux portes.
Les portes ouvrent, je me dirige directement vers le Patio où PSB jouera en deuxième position (ouf !) après les Canadiens de Ought. Et qui vois-je sur le côté de la scène qui me fait coucou ? Je vous laisse deviner !
Mais tout d’abord Ought, que j’avais ratés la veille à Nîmes car ils jouaient tôt aussi. Ma foi, ils sont bons ces petits !
Suivent donc PSB et les petits jeunes ados à côté de moi me font rire quand ils sortent en voyant Willgoose : “C’est Matt Smith, c’est le Docteur !”.
La setlist sera basique pour un festival, mais dès le crescendo de Sputnik, je sens que le public adhère, sentiment confirmé sur Signal 30 et encore plus sur The Other Side, le bruit de la foule faisant limite peur !
Le groupe me dit à demain et je reste une petite heure avant d’aller me coucher car fatiguée !
31 mai 2015, Le Consortium, Dijon
Et voici la dernière date de la tournée française, un sentiment de nostalgie se fait ressentir…
C’est au Consortium de Dijon que le concert a lieu ce soir et l’endroit ne ressemble pas du tout à une salle de concert (mais en même temps, avec PSB, je commence à m’habituer aux endroits insolites !)
Le groupe de première partie ce soir, c’est Falabella, et c’est vachement bien !
Comme le déchargement des instruments se fait par le devant de la scène, je me recule pour laisser tout le monde travailler tranquille, puis un mec se met devant Willgoose et lui demande si cela ne le dérange pas s’il se met là, ce à quoi il répond “Vois ça avec Anne-Sophie derrière toi” (Oui, bonjour, c’est moi, je prends mon manteau et je me casse !).
La scène étant basse, très basse, j’observe un petit message laissé à JFA et j’éclate de rire :
Pas de surprise dans la setlist, c’est la même qu’à Paris. Après le concert, je refais de la pub pour le site (désolée !) et je fais signer la setlist de Nîmes ; il mettra un joli “Who needs sleep ?” dessus 😉 (Voir la photo ci-dessus.)
Et c’est la fin de leur Tour de France, on se donne rendez-vous à Amsterdam le 9 juin !
9 juin 2015, Sugar Factory, Amsterdam
Après une petite pause par Cardiff pour voir les Manics, je suis de retour sur la route pour PSB, au programme cette semaine, les Pays-Bas et Luxembourg, leur date belge n’ayant pu se faire. Je découvre également une nouvelle salle, la Sugar Factory, juste en face du Melkweg où j’ai vu les Manics il y a quelques années. Je crains encore une scène haute mais que nenni, c’est parfait ! Les lumières au plafond sont super sympa en prime.
Le groupe de première partie ce soir, c’est Money For Rope, des Australiens. Alors tandis qu’ils sont très amusants à voir visuellement, sur le plan sonore, c’est une catastrophe ! Vite, envoyez mes Anglais !
Pays-Bas obligent, Elf Part 2 revient dans la setlist, mais apparemment les gens réclament la Part 1 sur Twitter, ce à quoi Wriggles répondra que JFA a besoin de l’apprendre mais qui sait ? (À suivre !)
L’enthousiasme des personnes qui viennent voir Willgoose à la fin du concert fait vraiment plaisir à voir.
En sortant de la salle, on croise le groupe dont JFA portant fièrement un maillot de foot orange national, puis on les perd dans un coffee shop :p
10 juin 2015, De Effenaar, EindhovenEindhoven
Le voyage dans l’inconnu commence alors car je ne connaissais que la capitale néerlandaise. À peine 1h30 de train séparent Amsterdam de Eindhoven et mon hôtel et la salle se trouvent à cinq minutes à pieds de la gare.
30ème concert de Public Service Broadcasting oblige, je célèbre cela avant le concert et nous nous préparons à kidnapper le groupe après pour une vraie célébration 😉
J’arrive devant la salle et… je suis la première pour changer. Il y en a en fait deux, la petite, où joue le groupe ce soir, et la grande, où ils ont ouvert pour les Manics l’année dernière.
Le groupe de première partie, les Néerlandais de The Mysterons sont très sympa.
PSB s’installent et je vois une setlist faite à la main par Willgoose avec un smiley devant JFA, hmmm.
Elf Part 2 est toujours là et If War Should Come est remplacée par London Can Take It toujours très bien accueillie.
Les vibrations sont tellement fortes que le caisson supportant le projecteur bouge et Giles doit venir caler tout cela. Les vidéos en mode oblique : une première !
Après le concert, nous arrivons à traîner le groupe au pub pour célébrer (et vous aurez deviné que j’ai eu la fameuse setlist signée par Willgoose himself).
11 juin 2015, Hedon, Zwolle
Et me voici à nouveau seule pour repartir sur la route. Cette fois-ci, je dois prendre deux trains en changeant à Utrecht pour atteindre la destination du jour, Zwolle.
En plus d’un train en retard, il me faut 20 bonnes minutes à pieds pour rejoindre mon hôtel où je fais une bonne petite sieste avant de me préparer et de me rendre à la salle qui est fort heureusement à 2 minutes à peine de l’hôtel.
Deux personnes s’y trouvent déjà, il s’avère qu’une est une amie de la fan de Kaiser Chiefs rencontrée à Birmingham !
La salle est petite, vraiment petite, à tel point que la console de mixage se trouve à 1.50m, 2m de moi !
Le groupe de première partie est malheureusement le même qu’à Amsterdam mais j’ai un peu mieux apprécié cette fois, probablement car le son était meilleur et qu’ils avaient cette fois-ci deux vraies batteries.
La setlist de PSB sera la même que la veille, donc aucune surprise.
Il est temps de dire au-revoir au groupe pour une journée où eux iront à l’Agence Spatiale Européenne et moi j’irai faire un tour à Bruxelles d’où je rejoindrai le Luxembourg directement.
13 juin 2015, Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette
Après ce petit jour de pause, me voici de retour au Luxembourg. D’ailleurs, la dernière fois que j’y étais, c’était pour les Manics avec PSB en première partie ! Ce soir, le concert se passe en banlieue à la Kulturfabrik, centre culturel rassemblant plusieurs bâtiments. J’arrive et je vois un attroupement de parents et d’enfants, pas de panique, il s’agit d’un événement privé.
Je trouve l’entrée de la salle de concert et j’attends et j’entends surtout le soundcheck ! Ils répètent Elf Part 1 ! Depuis le temps que les Néerlandais leur réclamaient, c’est aux Luxembourgeois (avec une poignée de Français et de Belges) qu’ils feront l’honneur de cette première (enfin, ils l’ont déjà jouée lors de leur tournée pour IEE, mais pas avec JFA).
La salle n’est pas beaucoup remplie (mention spéciale à la demoiselle au t-shirt “E.V.A. / The Other Side” de fabrication maison) mais l’enthousiasme est là.
Le seul point négatif est que Elf Part 2 et London Can Take It n’ont pas été jouées, mais on ne peut tout avoir… La chaleur de la salle pousse Giles à venir installer un ventilo devant le caisson de Willgoose.
Comme d’habitude, ce dernier signe des disques et parle avec les gens. Je leur dis un dernier “À demain !” avant de rentrer à l’hôtel à Luxembourg-Ville pour me reposer avant mes nombreuses heures de voyage le lendemain.
14 juin 2015, Vera, Groningen
Et voici venu le temps de la dernière date européenne dans le Nord des Pays-Bas, le pays où le G se prononce “Rrr”. Après un très long voyage depuis Luxembourg, me voilà dans l’hôtel qui fait face à la salle… Arrivée première dans la queue une heure avant l’ouverture des portes, c’est seule que j’entre dans la salle (je sais que ce n’était pas complet, mais quand même !). J’ai même le temps de parler à Giles avant de m’installer devant la scène.
La première partie est assurée ce soir par Dotlights, groupe d’une personne, le guitariste et bidouilleur électro Casper Rossing Hengelo. Ce n’est pas vilain ce qu’il fait mais les lumières bizarres et le fait de ne pas comprendre ce qu’il disait entre chaque chanson (je ne parle toujours pas le néerlandais) n’a pas aidé…
PSB montera sur scène avec le ventilo de la veille, qui me gênera un peu (on ne peut pas tout avoir). J’ai dû faire une contorsion pour applaudir JFA lors de sa présentation (oui, c’est très grave ! – surtout quand l’intéressé s’en aperçoit !). La setlist sera identique à celle de la veille, avec l’ajout de Elf Part 2, avoir les deux parties le même soir pour finir la tournée, c’était limite exceptionnel !
À la fin, comme d’habitude, je vais au stand de merch taper la discut avec Giles et on regarde avec stupéfaction les gens monter sur des chaises pour récupérer les posters créés par une artiste locale afin de les faire signer.
J. Willgoose arrive, signe quelques trucs mais tout cela va très vite étant donné le peu de monde présent. C’est après une petite discution qu’il me demande si j’ai eu un poster, “Non”, “Est-ce que tu en veux un ?” “Bah oui !” Le voilà alors parti en coulisses m’en chercher un tout neuf tout propre et je ne résiste pas à la tentation de lui demander de le signer.
J’embarque un Sharpie à Giles et je vais voir JFA et Wriggles pour qu’il fasse de même. J’en profite pour parler un peu avec l’adorable JFA (d’autant plus que son message sur le poster l’était !) de Blur et du concert au BFI le 7 juillet pour lequel j’ai trouvé un siège au premier rang. Je rends le Sharpie à Giles et je leur dis à bientôt (“que” trois semaines à attendre !).
De retour à l’hôtel, je trouve le site de l’artiste du poster où je découvre qu’ils m’ont font un beau cadeau car il est limité à 50 exemplaires et vaut 38€ !
On les attendait depuis quelque temps, et voilà, les dates européennes sont tombées hier, dont les deux premières en France ! (Toujours pas de date belge, apparemment le sort s’acharne, désolée à tous mes amis belges)
Voici le détail complet de ces dates et les différents liens où vous procurer vos sésames :
11 avril 2016 : Amsterdam, Paradiso Tolhuistuin ; en vente vendredi 22 janvier 2016 ici
Je mettrai à jour la page des Retransmissions dès que possible (je ne me suis toujours pas remise de Brixton et je vais assister à leur concert au Science Museum ce vendredi). Je vous souhaite aussi une très bonne année 2016 (en espérant qu’elle sera mieux qu’elle n’a commencé…)
Le groupe sera également de passage au Luxembourg, à la Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette le 13 juin, 14€ environ – Tickets : Fnac – Ticketmaster – Luxembourg-tickets – Ticket Regional. Une date belge devrait avoir lieu la veille.