Après une journée de travail où j’aurais pu voir le groupe lors d’un festival, me voici à nouveau sur la route pour la tournée européenne du groupe qui commence à Anvers.
Je croise le groupe qui débarque lors de mon arrivée à l’hôtel, timing parfait et hilarité de Wriggles.
La salle est petite et… vide, quel choc après le Royal Albert Hall complet en quelques minutes ! Je rencontre quelques Français intrigués par ma dévotion au groupe lol.
Bleak assure la première partie ce soir et ils sont pas mal.
Le concert commence sur The Unsinkable Ship et c’est très agréable de l’entendre en live pour la première fois ! White Star Liner devait suivre mais des problèmes techniques réglés par Jack ont poussé le groupe à la jouer plus tard.
C’était sympa de ré-entendre The Now Generation et sa batterie de ouf à la fin.
Sinon rien d’extraordinaire, étant donné que le public belge n’est pas très démonstratif.
Merci au groupe pour sa gentillesse encore une fois après le concert. Je demande à JFabs une photo car je me suis rendue compte que je n’en avais pas avec lui et Giles la photobombe !
Je dis à J que je vais voir CHVRCHES le lendemain à Bruxelles et il me répond que Will, qui s’occupe du merch depuis Bangor, y va aussi !
6 novembre 2018, Melkweg, Amsterdam
Et me revoilà à Amsterdam près d’un an après leur dernier passage dans la même salle. Pour ceux intéressés, CHVRCHES étaient super.
Le groupe de première partie, Moon Moon Moon, contrairement à l’année passée, était très bien.
Pays-Bas obligent, ils jouent Elf, Part 2, raison principale pour laquelle je me rends (ou j’essaie de me rendre) à tous les concerts néerlandais.
Comme d’habitude à Amsterdam, le public est très bon (je soupçonne un nombre élevé de Britanniques présents) et Giles sort le costume de cosmonaute sur Gagarin !
Malheureusement, comme l’année dernière, il y a une soirée club donc le groupe ne peut apparaître au merch pour discuter et signer des trucs. JFabs viendra quand même me parler brièvement. Je fais connaissance de Will en lui parlant de CHVRCHES et il me donne un t-shirt invendable car troué.
21 novembre 2018, Bogen F, Zürich
Une soirée qui me reviendra cher (vive la Suisse !).
Premier retour en Suisse depuis mes concerts de Depeche Mode en 2014.
J’arrive tôt à la salle pour repérer les lieux et tombe sur Wriggles et James qui font du skateboard, ils me font coucou.
Après un passage à l’hôtel, je reviens faire la queue. Les portes sont vitrées, donc on voit tout ce qu’il se passe à l’intérieur (oh une peau de batterie signée !), la salle est petite, j’aime bien. Le personnel me laisse entrer en avance car il fait froid, merci !
La première partie est assurée par Albert Man, anglais vivant en Suisse. Il s’agit de juste lui et son clavier, c’est pas mal.
JFabs, à cause du manque de place sur scène, aura son clavier disposé de côté et il se cognera dans un projo et le pied de micro de J.
J a décidément pris de l’assurance sur scène et finit Spitfire depuis le concert de Bangor à taper sur la batterie de Wriggles avec une baguette, sa guitare ou ce qu’il trouve chez JFabs.
On parle un peu après le concert en leur disant que j’aurai des trucs à leur donner au concert de Paris la semaine suivante puis je rentre à l’hôtel régler mon problème de train retour (suite à de mauvaises informations, je finirai par acheter un nouveau ticket…).
26 novembre 2018, Backstage by the Mill, Paris
Dernier concert pour moi sur cette tournée européenne, quoi de mieux de le faire à la maison !
J’arrive quasiment en même temps que le groupe, je donne mes cartes et cadeaux de Noël pour eux à Giles et après s’être geler le popotin un bon moment dehors, on décide de rentrer et du coup, on entend le soundcheck !
C’est probablement le meilleur concert de toutes les fois où je les ai vus à Paris et la réaction du public a été fantastique !
Je ne sais pas si c’est la crise des Gilets Jaunes qui a fait mais la réaction à All Out a été folle !
J a aussi beaucoup parlé français au cours du concert, finissant par “Vive la France et vive l’Europe !” (il est farouchement contre le Brexit).
Je me retourne pour dire bonjour à une amie, mais on me tape sur l’épaule, oh c’est Wriggles ! Il voulait me remercier pour sa carte et son cadeau.
J’ai longuement parlé avec JFabs, finissant par un hug. Il m’apprend qu’ils vont jouer en Chine pour le nouvel an.
Je crois vite fait J qui me remercie aussi et je leur dis à l’année prochaine !
Ah enfin le début de la tournée britannique ! Pour raisons professionnelles, je n’ai pas pu faire toutes les dates, ainsi ma tournée s’arrêtera à Édimbourg 9 jours plus tard.
Tout d’abord Oxford. Après avoir affronté les RER en grève, l’évacuation du hall d’embarquement de l’Eurostar, couru à l’hôtel à Londres puis à la gare de Paddington pour prendre le train pour Oxford, me voici de retour dans cette ville universitaire, affamée.
“Heureusement”, le concert est assis et numéroté ce soir donc j’ai le temps d’aller me prendre une bonne pizza avant. Malheureusement, à la suite d’un problème technique sur le site web du théâtre, je n’ai pas réussi à avoir de place au premier rang de l’orchestre, je me suis donc consolée avec le premier rang du Circle, le premier balcon.
Ma foi, je ne suis pas si mal que ça, en plein milieu, avec donc une excellente vue sur la scène (et le premier rang de l’orchestre quasiment vide…). Je suis quand même un peu frustrée d’être aussi “loin”. J’aperçois Rob Derring au passage.
La première partie sur cette tournée est assurée par Jane Weaver, que j’avais découverte sur BBC 6Music durant la tournée d’octobre. J’avais adoré son single The Architect mais l’écoute de l’album m’avait moins enthousiasmée, cependant, j’avoue qu’en live j’ai adoré !
Suivent mes chouchous. Après le film d’information anti-portable et le désormais culte Sound And Vision de David Bowie, J rentre seul sur scène pour Every Valley sur laquelle les Lampies de Mr B descendent et s’allument une par une, avant que le reste du groupe et les Brassy Gents ne le rejoignent. “Gents” ? Oh mais c’est une Brassy Lady au trombone, elle dépote bien et semble parfaitement bien à l’aise avec le groupe. Nous parlerons donc de Brassy Folks pour cette tournée.
Le début de la setlist ne change pas donc, les trois premiers morceaux de l’album Every Valley sont suivis par Theme From PSB. Puis petit changement avec Night Mail revenu bien plus tôt dans le set.
Petit retour sur l’ère The Race For Space avec la génialissime Korolev et E.V.A. et Valentina. Puis gros retour en arrière avec ROYGBIV qui sera joué très souvent sur cette tournée 🙂
De ce nouveau point de vue, j’ai pu m’apercevoir de comment JFabs est quasiment au même niveau que J sur scène, ça fait plaisir.
Le reste de la setlist reste classique, avec les deux premiers singles extraits de Every Valley suivis de Spitfire (sur lequel Jack ou Giles sautillait sur le côté de la scène), The Other Side et Go! (sur laquelle je pense que JFabs m’a pointée avec sa basse). En parlant de JFabs, il était vraiment déchaîné, et ça ne se calmera pas au fur et à mesure des dates !
All Out passe désormais dans le rappel, avec une dédicace à Orgreave et une mention aux t-shirts qu’ils vendent à leurs profits.
Puis c’est les habituelles Gagarin et Everest qui referment le set. J’avais beaucoup d’appréhension mais c’était une excellente soirée pour commencer la tournée.
Mr B vient m’apporter personnellement une setlist au merch donc on parle brièvement et puis je parle aussi avec Jane Weaver, qui est très sympa !
6 avril 2018, O2 Academy, Bournemouth
Premier aléa de la tournée, j’ai tellement perdu de temps à attendre que ma chambre d’hôtel soit prête que je n’ai pas pu visiter la ville natale d’Alex James. Sur le chemin vers la salle, je tombe sur Wriggles, Jack, James et Tom qui vont manger. La salle est cachée entre deux magasins et grâce à l’O2 Priority, je suis la première à rentrer.
Après la semi-frustration de la veille, quel plaisir de retrouver la barrière ! En plus la salle de ce soir est magnifique !
Jane Weaver jouera le même set que la veille (ainsi que sur le reste de la tournée), mais elle changera de tenue chaque soir. En lui disant après le concert combien je les aime, elle me dira que c’est une amie à elle qui les conçoit.
JFabs est décidément on fire et taquin avec Mr B, j’adore !
La setlist est légèrement modifiée comme on a l’habitude avec les garçons, avec le retour de la devenue trop rare Signal 30 et de The Now Generation (Wriggles toujours aussi magnifique dessus) à la place de E.V.A. et Valentina.
J a complètement foiré les samples de Theme From PSB et ROYGBIV et la version de Go! de ce soir est probablement la plus forte que je n’ai entendue, oh et les lumières de la batterie de Wriggles sont de retour aussi !
C’était un grand moment de la tournée et l’une de mes dates préférées.
7 avril 2018, Dome, Brighton
Malgré des logistiques un peu compliquées (les hôtels de Brighton étant extrêmement chers ce soir-là et des travaux sur la voie ferrée entre Londres et Brighton rendant le trajet retour impossible), j’ai réussi à assister à ce concert !
Encore une autre salle magnifique, située à côté du Pavilion. Je retire mon ticket sans problème et j’attends toute seule un petit moment avant que des amis et autres visages connus n’apparaissent. Le groupe passe et me salue.
J’arrive à mon endroit habituel sans problème. Jane Weaver est superbe comme les autres soirs. Et là, c’est la catastrophe, une migraine d’enfer se déclenche et me rend photophobe pendant tout le concert de PSB (en sachant que leurs lumières sont très brillantes et puissantes, c’est l’horreur).
Signal 30 a encore une fois disparu, ainsi que The Now Generation, au profit du retour de Valentina et Lit Up, au grand bonheur des fans de cette dernière.
Les filles de Haiku Salut viendront accompagner les garçons sur They Gave Me A Lamp, toujours un grand moment au grand complet sur scène.
Heureusement, mon triptan pour soigner ma migraine a fonctionné tout de suite, c’est donc la tête légère que je me dirige vers Margate…
8 avril 2018, Dreamland Hall-by-the-Sea, Margate
Étant donné que J faisait un DJ set dans l’après-midi, j’arrive tôt en ville et j’en profite pour manger dans la boutique où aura lieu le DJ set (oui ils vendent des disques, de la nourriture, coupent les cheveux, donnent des cours de yoga et accessoirement acceptent les chiens !). Ils ne servent que des plats veggies ou vegans, c’est génial !
Je n’ose pas m’approcher de J pour laisser la place aux autres quelques fans présents, mais il viendra s’incruster à ma table de toute manière pour discuter à la fin.
Il fait très froid à Margate (qui l’aurait cru en bord de mer !), ainsi faire la queue devient très laborieux, cependant à la suite d’un changement de salle, mon hôtel est tout à côté.
J’avais des doutes sur une salle au cœur d’un parc d’attractions (les garçons en auront bien profité, avec Wriggles qui montera sur scène avec son bracelet !) mais elle était vraiment sympa avec une barrière proche d’une scène plutôt basse.
Aucun invité ce soir, mais JFabs toujours aussi déchaîné !
Les Lampies nous ont fait un Sputters, dans le sens où celles qui descendaient n’étaient pas celles éclairées, mais c’est bien la seule fois où j’ai vu cela.
J s’est bien amusé sur Theme From PSB, changeant quelques samples et sons.
Étant donné que c’était leur premier concert en tête d’affiche dans le Kent, ils nous ont enchaîné trois morceaux de The Warm Room EP : If War Should Come, London Can Take It et Spitfire. J’aime beaucoup ces variations de setlist.
Encore une de mes dates préférées sur cette tournée. Direction Cambridge pour une journée de repos avant le retour au Corn Exchange le surlendemain.
10 avril 2018, Corn Exchange, Cambridge
Que d’excellents souvenirs dans cette salle (voir la tournée The Race For Space), je suis impatiente d’y retourner, surtout que mon amie russe Mia sera là, ainsi que Tami, à l’endroit même où je l’ai rencontrée en vrai pour la première fois.
Et encore un excellent concert. J nous expliquera que cette salle est l’endroit où les Brassy Gents auront dévoilé la danse de Gagarin pour la première fois.
En parlant d’eux, petit changement, Emma et Johngy sont partis sur la tournée de Bastille, alors ils sont remplacés par Iain et un petit nouveau, Jamie (ce dernier aura du mal avec ladite danse mais il s’améliorera par la suite).
Première sortie pour une de mes chansons préférées sur cette tournée, je parle bien sûr de Elf, Part 2, qui est enchaînée avec ROYGBIV, bien !
JFabs m’envoie un sourire à la fin avant de sortir de scène 🙂
11 avril 2018, Brangwyn Hall, Swansea
Je m’attendais à une soirée émouvante après Cardiff en octobre dernier, mais certainement pas à pleurer les larmes de mon corps !
La salle est magnifique, mais elle ne permet pas l’accrochage de beaucoup de Lampies, peu importe il y en a assez pour que ça soit bien.
Merci à Gary le photographe, qui nous a bien fait rien durant Theme From PSB en dansant dans la fosse à photographes. J’aperçois également pendant cette chanson la longue robe typique de Lisa Jên Brown (qui s’avère être aussi une amie de Jane Weaver), donc je devine que You + Me sera dans le set, je prépare les mouchoirs.
Haiku Salut sont là pour toujours une grande version de They Gave Me A Lamp. À la fin, les deux micros sont remplacés par un plus hait, Lisa monte enfin sur scène, dans une magnifique robe avec des planètes dessus.
J’arrive à ne pas pleurer, enfin presque, mais là, ils enchaînent sur Mother Of The Village et là c’est fini…
Signal 30 est toujours absente, mais on ne peut pas tout avoir hein…
Pays de Galles oblige et comme indiqué sur leur site web (en prime, j’étais tombée sur eux en arrivant à la salle), le Beaufort Male Choir interprète Take Me Home à la fin, je dois bien avoir un coin de mouchoir sec, hein ?
12 avril 2018, Olympia, Liverpool
La salle cachée au fin fond de la périphérie de Liverpool, au bout de 30 minutes de marche, après avoir croisé les Haiku Salut, j’arrive enfin dans le quartier miteux où se trouve la salle.
Tout le groupe, l’équipe et Lisa Jên Brown (Liverpool est très proche du Nord du Pays de Galles, d’où elle vient, donc ce n’est pas vraiment une surprise), sortent pour aller manger et me disent bonjour.
La salle est étonnamment magnifique, ancien théâtre et cirque d’hiver, le son est le meilleur jamais entendu.
Et voilà, je râlais mais ce soir, on a bien le droit au retour de Signal 30, woo hoo !
You + Me suivra They Gave Me A Lamp comme la veille, Lisa toujours dans sa splendide robe. J’arrive à ne pas pleurer cette fois-ci. À la fin de la chanson, elle reste sur scène… “On va expérimenter quelque chose, on a l’autorisation de Tracyanne”. C’est donc bien Progress avec la voix de Lisa à quoi on a le droit ce soir !
Tami et d’autres Informers avaient organisé une setlist signée pour notre ami Blake et c’est Mr B qui vient lui remettre en personne 🙂
13 avril 2018, De Montfort Hall, Leicester
Le grand jour, en effet, ce sont les 36 ans de J aujourd’hui !
Après avoir passé ma journée à voyager et chercher une carte, une banderole et ses cadeaux (le nouvel album des Manics en vinyle blanc et leur dernier 45 tours en vinyle bleu), j’arrive épuisée à la salle pour retirer mon ticket.
Comme la guichetière me demande ce que je vais faire, je lui dis que je vais faire la queue, elle me dit ainsi qu’à Chris (qui a rejoint la tournée depuis Swansea) de nous installer dans les fauteuils et d’utiliser les toilettes si besoin.
La sécurité viendra nous mettre les bracelets et leur chef nous fera entrer en premier dans la salle, quelle gentillesse !
Là encore la salle est splendide et c’est un bonheur d’en profiter seuls quelques instants.
Côté setlist, il y a le retour de The Now Generation et de Lit Up, avec Wriggles toujours très impressionnant dessus.
Ce sera la dernière prestation de Haiku Salut sur cette tournée.
Après Gagarin, JFabs s’approche du sampleur de J et lance un petit speech réalisé pour son anniversaire, Peter accroche un ballon à son pied de micro et les cosmonautes un gâteau avant de s’agenouiller pour qu’il souffle ses bougies. On le sent très ému. Tout le monde entonne “Happy Birthday” et je sors ma banderole (que je jetterai à Jack à la fin).
14 avril 2018, Usher Hall, Édinbourg
Dernière date pour moi, qui a failli être ruinée par un abruti, mais oublions ça.
Quel plaisir tout d’abord de revenir en Écosse, et surtout la magnifique ville d’Édimbourg et le Usher Hall, scène de très bons souvenirs 1 an et 2 jours plus tôt.
Setlist un peu “banale” mais je prends tout de toute manière car on ne se sait jamais, mais ce sentiment est peut-être dû au fait que ce soit ma dernière date, qu’il n’y ait pas d’invité, ni mes morceaux super préférés, mais c’était quand même un excellent concert pour clore encore une super tournée.
James, l’ingénieur du son, me dira que J a été enchanté par mes cadeaux, je fais un hug à Rob le trompettiste, pour qui c’est la dernière date aussi.
Jane Weaver a vendu tout son stock de CD et vinyles, tant pis j’achèterai sur internet !
21 juin 2018, Fête de la musique, Petit Palais, Paris
Après les annonces surprises du Royal Albert Hall et de la mini-tournée galloise, autre annonce surprise : les garçons jouent gratuitement au Petit Palais pour la Fête de la musique !
J’arrive tôt, grève du RER oblige, et je repère la scène dans la galerie sud. Je devine que le groupe vient juste d’arriver étant donné qu’ils sont en train de s’installer.
Je fais le tour du musée, et je croise JFabs accompagné des Brassy Gents (à savoir Iain au trombone, Seb à la trompette et Jamie au saxophone). JFabs me fait coucou et je suis ravie de voir que les Brassy Gents vont faire leurs débuts outre-manche !
Je ressors faire la queue et je me rends compte que peu de gens sont là pour le groupe mais plutôt pour la nouvelle exposition, tant pis, place assurée devant mes chéris !
Ils sont en plein soundcheck à l’ouverture des portes, donc bonus de People Will Always Need Coal et They Gave Me A Lamp ! Je me rends compte que c’est Wriggles numéro 1 qui remplace James !
Le groupe attirera quand même foule avec une bonne petite setlist de festival, malgré le fait que l’écran ne servira à rien vu qu’on ne voyait rien, ce qui a fait rire J. Ce dernier a fait des efforts pour s’exprimer dans la langue de Molière pour abandonner rapidement !
Petite soirée bien agréable en résumé, ce qui a permis de couper l’attente jusqu’en octobre, surtout à la maison !
Finalement l’attente sera réduite quand PSB ont été annoncés en février comme première partie de Editors sur une partie de leur tournée européenne, du 17 mars au 1er avril. Okay, j’adore Editors, quelle(s) date(s) puis-je faire ? Paris, oui, j’achète ! Strasbourg ? Nan, je travaille. Roubaix ? Ah non, ce n’est pas dans les dates…
Puis finalement oui ! Ah mais c’est complet ! Ah mais ils ont remis des tickets en vente ? Let’s Go !
Après une ouverture des portes dignes d’une foire d’empoigne, me voici au premier rang, au milieu.
La majeure partie de la scène prise par Editors, il ne reste pas grand-chose pour PSB, en prime un retard de deux heures à cause de l’Eurotunnel et l’absence de James fait que le son est pourri, les lumières sont quasi inexistantes et le groupe aussi d’ailleurs, J se retrouve très loin sur la droite, JFabs est bloqué entre Wriggles et l’écran, bref pas la meilleure introduction pour quelqu’un qui ne les connait pas, malgré une bonne setlist.
Editors, quant à eux, seront excellents, surtout que leur dernier album Violence est une tuerie !
Je ne verrai que Giles après le concert, les tour bus et vans n’étant pas accessibles. Rendez-vous la semaine prochaine à l’Olympia !
23 mars 2018, l’Olympia, Paris
Quand je me retrouve au premier rang après le désastre de l’ouverture des portes à l’Olympia, je n’y crois toujours pas, encore merci à la fabuleuse Oriane, grande fan d’Editors (qui en plus m’enverra plus tard une setlist signée surprise de PSB à Hambourg).
Flick a rejoint le groupe depuis sa tournée avec Stone Broken donc ils sont un peu plus relax.
Ils ont toujours aussi peu de place sur scène et des lumières atroces mais je commence à retrouver mon JFabs qui saute et tape des mains. Cependant, la setlist sera très courte !
Editors, fidèles à eux-mêmes, parfaits.
À la fin, je parle longuement avec J et Wriggles, qui signeront ma setlist (comment elle a survécu à Editors m’étonne). On parlera de la tournée britannique à venir (“Mince, déjà ? Va falloir qu’on vende plus de billets !”) et j’explique à pas mal de Français intéressés la discographie du groupe, ce à quoi Flick me dit, “C’est toi qu’ils doivent embaucher, pas moi !”). Allez encore un peu de patience avant de retrouver les Lampies…
Quelle catastrophe cette journée ! Après un horrible voyage de Paris à Berlin via Cologne à la suite de trains annulés et retardés, j’arrive à l’hôtel où on m’apprend que ma réservation a été annulée…
Un upgrade plus tard, je me change vite fait bien fait avant de passer entre les gouttes pour atteindre la salle, où je rejoins mon amie russe Mia.
Après des grands moments WTF où la sécurité nous prend en grippe parce qu’on ne parle pas très bien allemand, on retrouve notre place au centre du premier rang.
C’est sympa de les retrouver aussi proches même si tout le design scénique de Mr B me manque (c’est un peu moins sympa quand j’ai failli me prendre la basse de JFabs dans la tête !). En parlant de lui, nous avons le droit à un énorme sourire de sa part quand il nous a vues.
Côté setlist, mon 80ème concert de PSB était plutôt bien avec The Now Generation et Go To The Road qui n’ont pas quitté le set, avec d’anciens et de nouveaux classiques.
Un plaisir de les retrouver au merch également à la fin, et j’en profite pour faire signer ma setlist et le promo de Turn No More.
Juste une semaine à attendre avant de rejoindre cette tournée européenne jusqu’à la fin.
25 novembre 2017, Vera, Groningen
Quel plaisir d’être de retour dans cette ville et surtout cette salle 🙂 (Fallait juste que je passe l’épreuve du Thalys retardé et de la chambre d’hôtel congelée).
Nous avons une première partie ce soir, les Allemands de MMTH, très sympa malgré un look un peu douteux. Ils jouent un rock instrumental ma foi pas si affreux que ça.
Très contente aussi de revoir mon binôme Chris et son fils Owen, pour qui c’est le vrai premier concert de PSB après Bluedot l’année passée !
Pays Bas obligent, ils jouent Elf PArt 2, précédée d’une autre de mes préférées, Go To The Road, c’est tout benef’ !
Je fais signer ma setlist et Flick, la merch girl, n’arrive pas à retrouver les posters qu’elle nous avait mis de côté (comme d’habitude, un artiste local crée un poster original par concert). Le leader de MMTH les ramènera des backstages, sauvés !
Je quitte Chris avant de le retrouver l’année prochaine lors de la tournée britannique d’avril.
26 novembre 2017, Yuca, Cologne
Concert complet, ça fait plaisir. Il faut dire que la salle est peut-être la plus petite de la tournée, cependant ce concert restera mon préféré de cette tournée européenne.
Effectivement, en me plaçant à mon endroit habituel, je me rends compte que Wriggles est tout de suite à ma gauche, J à ma droite et JFabs directement dans ma tronche mais qu’est-ce que j’ai dansé comme une folle (mon dos me remerciera le lendemain et le reste de la tournée…), je finirai même par tomber sur la scène.
Le groupe était de très bonne humeur, J jouant avec moi après le concert quand il ne voulait pas me rendre mon Sharpie argenté. Lorsque mon ami Mark leur demande quand j’atteindrai mon 100ème concert, Wriggles répondera “À moins qu’elle ne se lasse de nous avant, bientôt” lol. Même l’ingé-son n’a pas été surpris quand je lui ai répondu que je faisais tout le reste de la tournée.
27 novembre 2017, Melkweg, Amsterdam
Après avoir fait la queue sous la pluie, je découvre la Oude Zaal du Melkweg, ne connaissant que le Max (la salle plus grande et plus récente) où j’avais vu les Manics en 2012 et je suis rassurée par la hauteur de la scène, relativement basse par rapport au Max ou au Paradiso.
Mais tout d’abord, la première partie, Bungalow, groupe néerlandais, ouvre les festivités. C’était correct jusqu’à ce que le chanteur, qui doit savoir qu’il n’est pas moche, commence à se toucher toutes les 3 secondes. J’abandonne.
Heureusement que mes petits Anglais arrivent rapidement pour effacer cette vision de ma tête ! Encore un excellent concert avec Elf Part 2 (Je vous ai déjà dit combien j’aime cette chanson ? :P) mais pas de Go To The Road, dommage !
Le rideau se referme alors que je n’ai pas eu ma setlist, heureusement Giles le soulèvera pour me la donner.
Comme il y a une soirée club, les garçons ne peuvent sortir au merch donc pas de signatures ce soir.
28 novembre 2017, Trix Club, Anvers
Premier concert en tête d’affiche en Belgique, enfin ! Le concert ayant été déplacé du Bar au Club à la suite de la demande, j’ai été un peu surprise de voir que Nordic Giants, la première partie de ce soir, jouera au Bar tandis que les instruments des garçons étaient déjà placés sur la scène du Club.
La fatigue et le dos toujours douloureux depuis Cologne, je m’assois sur la scène du Club pour écouter Nordic Giants de loin.
Côté setlist des garçons, c’était vraiment pas mal avec un If War Should Come devenu maintenant trop rare.
Côté public, nous sommes bien en Belgique, les gens ne bougent pas et restent les bras croisés mais ils ont adoré ! (J’ai dû rassurer J là-dessus, lui n’étant pas habitué).
Je me dirige avec mon amie Giulia vers le merch et on attend. Flick dit que comme il n’y a que nous deux, ils peuvent ne pas se mettre derrière les tables qui sont énormes car “il n’y a pas de risque”. Ce à quoi le toujours aussi taquin Wriggles sort un “Ah oui ?!”, je le regarde en fronçant les sourcils et il fait “Bah voilà !”. Il me tendra son Sharpie en disant “Tu connais ma signature maintenant !”.
Je parle avec JFabs de mon inquiétude pour Paris le lendemain car peu de places se sont vendues et WeClap en offrait. À suivre…
29 novembre 2017, Badaboum, Paris
Encore une soirée magnifique alors que rien ne le prédestinait !
En arrivant à la salle, je tombe sur Tom, le drum tech… “mais attend, tu bosses pas sur cette tournée, qu’est-ce que tu fous là ?” Il était venu au Badaboum la veille pour un autre concert, et donc naturellement, il est resté pour PSB ! Je croise les garçons qui partent dîner, pour certains en famille. Effectivement, beaucoup de membres de leur famille ont fait le déplacement pour cette dernière date européenne.
Pas de première partie ce soir, donc on attend un peu avant que le groupe ne monte sur scène.
Je suis étonnée par l’accueil que leur réserve le public parisien alors je m’amuse comme une folle !
À la fin, je parle longuement avec JFabs, qui dessinera une tour Eiffel et un drapeau français sur ma setlist. Je parle brièvement avec David le manager avant de me faire pousser par la sécu dehors. Mais ce n’était pas sans compter sur J, qui me rattrape au vol pour signer ma setlist et tea towel. Ça va être long d’attendre jusqu’à avril…
Après avoir rempli le Royal Albert Hall en trois jours (oui oui vous ne rêvez pas), le groupe a annoncé une tournée dans de petites salles galloises la semaine précédente afin de dire au revoir à Every Valley (toutes à l’exception de Pontardawe, pour laquelle il reste que quelques billets, sont complètes) :
De plus, le groupe vient d’annoncer une tournée européenne pour novembre, qui s’arrêtera notamment à Anvers, Zürich et Paris, la vente générale commencera mercredi 11 juillet :
Pas plus d’information concernant les chansons à propos du Titanic, à suivre…
Il fait un temps pourri sur Lyon mais les gens se sont quand même déplacés pour les voir. Ce ne sera pas complet mais ce sera un public de qualité !
En première partie, ce sera Pratos, groupe local et c’est vachement bien. Trio synthés bulles à la Jean-Michel Jarre, excellent batteur et un saxophoniste, guitariste, bassiste tout aussi excellent.
Quant à PSB, bah, ça fait du bien de les revoir si près, même si Mr B me manque.
JFabs sera tellement à fond qu’il cassera une corde de BASSE durant Signal 30 !
Entendre Korolev sans les cuivres était bizarre, mais ça m’a permis de mieux entendre JFabs 🙂
L’écran et la vidéo lâcheront pour le rappel, durant lequel le public demandera Everest à tue tête.
Le petit jeune à mes côtés récupère la setlist de JFabs mais Jack vient à ma rescousse et de donne celle de Wriggles.
Je me dirige vers le merch où je tends ma setlist et divers promos dont celui du DVD.
JFabs signe en m’appelant “Anne-So” (normal, et en mettant le numéro du concert – il suit ! Normal !) et Wriggles est très intrigué par mon DVD promo (“mais tu trouves ça où ?”). Je demande à J s’il va mieux, ce qui est le cas. On papote un peu (ça fait du bien après la tournée britannique durant laquelle je ne lui ai pratiquement pas parlé).
Et une jeune fille lui offre deux nœuds papillon superbes ! Il dit qu’il en portera un à Paris, mais à Amsterdam, il devra remettre l’actuel étant donné qu’il a été fait par une Anglaise installée là-bas. Je lui montre celui qu’il devra porter 😛
Des jeunes hommes veulent une signature sur leurs vinyles alors J cherche quoi faire avec les boîtes, alors naturellement je tends les mains (“Je vais pas les voler tu sais !” – “Toujours aussi serviable A-S”).
Je finis la soirée par la rencontre avec François, qui a créé l’affiche spéciale de ce soir.
5 mars 2016, La Maroquinerie, Paris
Ah PSB à la maison… Encore qu’il fallait y arriver à la maison ! En effet, Ouibus raté suite panne d’oreiller : TGV acheté le prix d’une jambe. Étant donné que j’arrive donc une heure en avance, je me dirige vers la Cure Gourmande pour acheter “quelques” sucreries aux garçons (44 €).
Passage à l’hôtel puis rendez-vous à la Maroquinerie pour une interview avec J.
Personne ne fera la queue, nous nous retrouvons facilement au premier rang. La première partie est assurée ce soir par Lull, en solo acoustique. C’est très joli mais la fatigue jouant, je cligne des yeux…
Beaucoup de Geoffrey ce soir, quand j’en parlerai à JFabs après le concert, il me dira qu’il leur faudrait une version française de la vidéo, ce à quoi j’ai répondu que je serais heureuse de la traduire.
JFabs fera une belle dédicace à la France en revenant sur scène un t-shirt de la FFF et en arrangeant l’intro de Everest en Marseillaise.
J prendra le micro pour remercier en français, clairement ému.
Encore une fois, ils seront d’un amour au merch, signant tout ce qui leur tomberont dans les mains. JFabs adore mon Sharpie argenté utilisé sur mon maxi 45 tours de Sputnik. Il signera numéro 49 sur ma setlist qu’il m’a donnée et me dit, “Berlin 50 ?”. Raté, ce sera Cologne !
Wriggles me ressort la blague “Mais tu travailles réellement ?!”
Je dis à J que c’est sympa de porter le nœud pap’ d’Olivia. Je fais la bise à Giles qui me dit “À la semaine prochaine !” Euh, non, dans deux semaines et je quitte la salle la dernière…
18 mars 2016, Stadtgarten, Cologne
Et 50ème concert de PSB pour moi ! Également un grand retour à Cologne après 25 ans, l’occasion de dépoussiérer mon allemand pourri…
Chose rare, je ne me perds ni sur la route de l’hôtel, ni vers la salle. Parlons-en de cette salle, en fait un bar, un restaurant, un club et donc une salle de concert.
Je suis bien sûr la première mais je ne croise personne…
Je rentre et je fais la connaissance d’un Anglais qui habite en Allemagne, Mark. Je vais dire bonjour à Giles et il m’invite à laisser mes affaires avec lui, super sympa de sa part !
La salle se remplit tout doucement et reste assez vide au moment de la montée sur scène du groupe de première partie, Big Deal. Ils sont super sympas, n’hésitez-pas à aller les voir, en prime le groupe est à moitié composé de filles.
Les garçons arrivent ensuite pour les derniers réglages et me disent bonjour, je leur dis que ce soir, c’est “the big 50”, ils croyaient que c’était demain à Berlin, mais non ! Lors de la vraie montée sur scène, JFabs arrive avec sa setlist et la cache un peu, bon…
Très bonne d’ailleurs cette setlist, avec un Elf Part 2 toujours bien accueilli par moi 😛
Je remarque des traces noires sur la feuille, mais je devine que c’est parce que JFabs marche dessus.
Le public est bien agglutiné contre la scène et réagit bien au discours de J. Le groupe à mes côtés accumule les cadavres de bière…
À la fin, JFabs me tend sa setlist qui m’était destinée dès le début, effectivement, ils me remercient pour le 50ème concert ! Quelle surprise !!!
Je les remercier chaleureusement une fois qu’ils sortent au stand de merch. Je parle du Disquaire Day avec JFabs et je suis coupée par Eva (et son t-shirt “E.V.A./The Other Side” fait maison, déjà croisée à Luxembourg).
Les garçons doivent ranger leurs affaires car ils partent tôt pour Berlin (et moi aussi d’ailleurs), on se dit à demain !
19 mars 2016, Columbia Theater, Berlin
Qu’est-ce que les TGV allemands (ICE) sont confortables ! Les plus de 4 heures de trajet sont passées très rapidement. Je prends le métro à l’envers mais j’arrive tranquillement à mon hôtel, situé de manière très pratique à même pas cinq minutes de la salle.
J’arrive devant la salle et je vois cinq jeunes… mais non, ils vont au concert dans la grande salle d’à côté. Tandis qu’un autre Informer me rejoint, Dan, la queue voisine s’étend sur des centaines de mètres.
Les portes s’ouvrent, j’entre tranquillement pour découvrir des barrières, bouh…
Je quitte ma place très rapidement pour laisser mes affaires avec Giles 🙂
Big Deal font à nouveau la première partie et c’est toujours aussi sympa. Le public s’approche progressivement et la foule est assez compacte quand les garçons montent sur scène.
London Can Take It revient, sûrement suite à la demande de quelqu’un sur Twitter. Lit Up version 2015/2016 est toujours aussi sublime.
Malheureusement, des Irlandais un peu imbibés ont décidé de venir envahir la scène. La sécu molle du genou aura du mal à les bouger, un flot d’insultes en français sort de ma bouche, au grand étonnement de mes voisins.
Je récupère une setlist grâce à un gars de la salle (je m’aperçois qu’un sourire et le geste/mime d’un carré fonctionne bien pus que n’importe quel effort linguistique).
JFabs et J me la signeront en allemand (normal ! “Viens en Italie, tu verras !” me dit J).
Je finis ma conversation sur le Disquaire Day avec JFabs et je les quitte pour trois semaines avant Amsterdam…
11 avril 2016, Paradiso Noord, Amsterdam
Et voilà, le dernier concert The Race For Space en tête d’affiche (à part les festivals et autres concerts exceptionnels). Ce sera à Amsterdam, au Paradiso Noord, dans le complexe culturel Tolhuistin.
Après avoir pris le ferry gratuit, j’essaie de faire un repérage des lieux, finalement je demande aux jeunes filles situées à l’accueil (d’ailleurs, j’ai fait corriger PBS en PSB 😉 )
Il y a deux concerts ce soir donc difficile de savoir qui va où, mais je me retrouve la première pour PSB 🙂 Je tombe même direct sur Gilles en rentrant.
Je m’installe au premier rang sur la scène (pas de barrière cette fois) et je regarde comment est faite la salle, les balcons sont sympas car donnent une belle vue sur la scène.
Je discute en français avec une Italienne et en anglais avec une Anglaise. “On les a jamais vus et toi ?” “Euh… c’est ma 52ème fois lol”.
Pas de première partie ce soir, et je m’aperçois que c’est le matos au complet qu’ils ont fait venir (iPad pour J, fûts de tambours pour JFabs).
Les garçons montent sur scène pour les derniers réglages et me sortent “Ça va Anne-Sophie ?” Mes voisines hébétées “Ah, c’est comme ça ?” “Euh… oui”.
Pays-Bas obligent, nous avons le droit aux deux parties de Elfstedentocht (oui, je sais l’écrire en entier, j’aime bien la version courte et mignonne cependant). Ils étaient bien en forme en tout cas mes petits Anglais.
J’attends un bon moment à la fin jusqu’à ce que James monte sur scène et je lui demande une setlist. Les garçons prendront leur temps pour arriver au merch. Je laisse passer les gens et puis Wriggles voit ma setlist, me regarde et secoue la tête genre “Encore ?”.
J’offre à J l’album de The Anchoress en prévision de son anniversaire deux jours plus tard et me remercie pour tous les cadeaux et de les suivre un peu partout (il m’a limite fait pleurer ce con lol).
Prochain rendez-vous de loin, au Liberty Stadium de Swansea en première partie des Manics !
Après le teaser il y a quelques jours, la session “dronique” que le groupe a faite pour Findspire est désormais en ligne et c’est beau ! Allez, on clique ici !
Findspire vient de mettre en ligne un teaser d’une session que le groupe a tourné le 22 mars dernier dans le Canal Saint Martin vide avec des drones (oui oui !!), à regarder d’urgence ici ! Selon J, c’était “très zarbi”.
La tournée française commence par cette date isolée en pleine tournée italienne au festival les Nuits Sonores à Lyon.
Comme le nom l’indique, c’est un festival qui se passe de nuit, mais repousser PSB de minuit à 1h30 du matin, c’était de la torture (surtout que plus tard dans le mois, ils étaient également prévus à 1h30 à Nîmes, plus là-dessus plus tard).
J’arrive donc bien après l’ouverture des portes et je me dirige tout droit vers la Halle 3 où le premier groupe se produit déjà, il s’agit de Tomaga, une batteuse et un mec multi-instrumentaliste. C’est assez sympa et j’en profite pour me faufiler le plus proche de la scène pour me placer progressivement pour PSB.
Suivra Jessica93, durant lequel je m’énerverai un “tout petit” peu contre ses fans pas très polis mais je retrouve la barrière pour Future Of The Left que je découvre et j’ai bien aimé (malgré la “perturbation” visuelle de la préparation de PSB).
1h30, Sputnik se fait ressentir… Setlist de festival oblige, ils ne jouent que 45 minutes avec Gagarin balancé en troisième position et ça ne fonctionne pas trop je trouve.
Willgoose dédicace très solennellement ROYGBIV aux frères Lumière à un public pas très réceptif avant de se vautrer allègrement dans ses samples de couleurs, laissant le pauvre JFA se dépêtrer dans le rythme de sa cloche. J’éclate de rire, Willgoose me regarde et me fait signe de me calmer ! Wriggles est également pété de rire, mais ils arrivent très professionnellement à finir non seulement la chanson mais leur set.
45 minutes, c’est vraiment trop court, vivement Angers et la tournée française pour de vrais et longs sets…
26 mai 2015, Le Chabada, Angers
C’est parti pour six jours d’affilée à voir les garçons dans toute la France !
Premier arrêt : Angers et le Chabada.
Après avoir tourné en rond un petit moment, je trouve enfin l’entrée. Je suis un peu stressée parce que j’ai des cadeaux à donner au groupe avant le concert de peur de ne pouvoir rentrer dans la salle (oui oui, encore des Reims Roses, plus des Croquignolles et des bouchons de champagne en chocolat remplis de Marc de Champagne). Je repère le van du groupe, je suis au bon endroit !
Pas le temps de m’installer cinq minutes pour lire que Wriggles et JFA (accompagnés de James, leur ingé-son) me font coucou, j’en profite pour leur larguer mes biscuits, qu’ils ouvriront avec Willgoose. JFA me demande ce que je suis en train de lire, je réponds un livre sur la course à l’espace (comme c’est étrange !).
Quelques temps, je vois Willgoose sortir sans me faire un signe ou quoi que ce soit… Je suis mauvaise langue, c’est pour mieux me parler à son retour à la salle. Il me demande si je fais toutes les dates françaises (“Oui Monsieur !”) et fait la grimace par rapport aux trajets difficiles (il s’avérera un peu prémonitoire pour le coup) et me dit que j’aurais peu de compétition pour le premier rang car pour certaines dates (à savoir Clermont et Dijon) uniquement une vingtaine de places ont été vendues, mais il me remercie de la publicité que j’essaie de faire.
21h, ouverture des portes, pas grand monde (mais ça finira par se remplir un peu) et encore moins au premier rang. Ils s’obstinent à ne pas déplacer Gagarin à la fin ou en rappel, mais ce n’est pas grave, c’était un concert bien sympa quand même. Au moment de présenter “Angers”, Willgoose me regarde pour savoir s’il a bien “prononcé”. Mon pouce est en l’air, il est content.
Après le concert, je me rends vers le stand de merch où Giles me fait un accueil à la française avec les bises ! Willgoose arrive et je lui fais signer 3 45 tours colorés dont Go! qu’il n’a pas eu l’occasion de voir donc il fait comme chez lui et regarde le produit. J’ai le droit à des dédicaces de folie en français 🙂 Je fais la rencontre de Elo, qui a interviewé Willgoose plus tôt, voir ici.
Puis je rentre car la semaine va être chargée !
27 mai 2015, Petit Bain, Paris
Et me voici de retour à Paris ! La salle du jour semble intriguer les garçons, en effet, il s’agit de Petit Bain, une péniche !
J’arrive vers 18h et, oh surprise, je suis la première ! J’attendais ce concert plus que les autres car We Were Evergreen, déjà vus en première partie de PSB l’année dernière à Tooting, refont la première partie ce soir ! J’ai quelques inquiétudes car le concert clashe avec le retour de Ride à Paris (c’était à l’Olympia) mais le public était au rendez-vous et le groupe semble sincèrement content.
Gagarin est enfin remise à sa place en rappel et la magie opère ! Le concert en lui-même était vraiment bien avec un public réceptif qui blague avec le groupe.
We Were Evergreen étaient comme d’habitude super cools et leur reprise de Be Like You est géniale sur scène.
Après le concert Wriggles me dira qu’il a bien senti la péniche chalouper à la fin de Valentina. N’ayant rien ressenti, je lui demande s’il n’est pas bourré ! Je lui demande aussi s’il a trouvé les bouchons au Marc de Champagne forts, ce à quoi il répond qu’il ne les a pas vus ! Willgoose me confirmera par la suite que oui, ils sont forts !
J’essaie de faire de la pub pour ce site (si vous faites partie de ces personnes que j’ai “harcelées” sur la tournée, pardon et merci d’être passé !).
Je dis au groupe “à demain !” (ça commence à devenir une habitude !) et je ne tarde pas trop, mon train pour Clermont le lendemain part à 9h et je dois refaire ma valise…
28 mai 2015, La Petite Coopé, Clermont-Ferrand
Après 3h de train, un autre moine (voir mon voyage vers Newcastle) et un superbe accueil à l’hôtel, me voici devant la Petite Coopé, où une vingtaine de personnes sera là pour assister au concert de PSB.
Le groupe de première partie, Brabalan, est du coin et fête son premier concert. Bien que musicalement, ils ne m’ont pas très impressionnée (mais c’était sympa quand même, ne me méprenez pas !), mon souvenir restera le bermuda du chanteur avec des bananes dessus !
PSB feront la même setlist que la veille à Paris et malgré le fait que je me sois reculée un peu de la scène, j’ai eu l’impression de vivre un concert privé pour moi toute seule ! Ce que je raconte à Giles à la fin du concert.
Vu le peu de personnes présentes, Willgoose ne restera pas longtemps et je rentre tôt car il me faudra des forces pour affronter les deux prochains jours, qui sont des festivals !
29 mai 2015, Festival This Is Not A Love Song, Nîmes
J’appréhendais beaucoup cette journée car je n’avais pas un bon souvenir de Nîmes (j’y ai vu Depeche Mode aux Arènes en faisant la queue par 40° à l’ombre), de plus je ne suis pas du tout festival, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour PSB ?
Après un changement à Lyon et une rencontre surprise avec des Minions, une petite sieste, me voici à Paloma vers 21h, je me dirige directement vers le club où Public Service Broadcasting se produiront à 1h30 (oui oui !) car j’avais lu sur internet qu’il était difficile d’y rentrer. Sans blague ? J’ai dû faire près de 40 minutes de queue pour entrer, puis après avoir croisé le photographe Robert Gil qui nous a averti qu’il y avait de la place devant la scène, me voici au second rang après dix autres minutes !
Mikal Cronin était en plein set et étant donné le temps que j’ai mis à bien m’installer, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’y intéresser (en fait, la hauteur de la scène m’inquiétait car je savais pertinemment que je n’allais pas bien voir Willgoose, et j’avais raison, vous verrez plus tard).
Le club se vidant complètement après, je m’installe au premier rang pour être certaine d’être bien placée pour PSB.
Kevin Morby suivra, renforcé par une bonne poignée de fans présents pour l’encourager. Ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé mais ce n’est pas désagréable non plus.
Le club se vide à nouveau et pendant que le prochain groupe s’installe, Giles vient me faire un petit coucou pour voir si tout va bien 🙂
DBFC suivront et c’est ma surprise du festival, j’ai a-do-ré et j’espère bien les revoir rapidement. Si vous aimez Yan Wagner, bah vous allez aimer. C’est impossible de ne pas se déhancher là-dessus.
PSB finalement commencent à s’installer et que vois-je ? Une setlist ! Faudra que je pense à la demander… Oh, de l’agitation à ma droite, le pauvre Dom (lumières) a une poussée de rhume des foins, on va lui donner des anti-histaminiques.
Comme je le craignais, je vois très mal Willgoose à moins de me faire un torticollis, mais comme je suis un peu plus à gauche que d’habitude, je vais plus me concentrer sur l’écran, JFA et Wriggles.
La setlist différait légèrement car Elf Part 2 était revenue et je ne l’avais pas entendue depuis la tournée britannique et surtout London Can Take It pas entendue depuis Leicester !
Malheureusement, le public semble bien fatigué et je n’ai pas l’impression que cela accroche… Je récupère la setlist et je file prendre la navette pour le centre-ville. Je croise Giles sur le chemin et je lui dis à tout à l’heure étant donné qu’il est 2h30 bien passées.
La navette de 3h passera finalement à 3h20 et il sera 3h40 quand je rentrerai à l’hôtel, le temps d’une douche et de refaire la valise, il sera 4h30, or je dois me lever à 5h pour attraper mon premier TGV. Je décide de faire nuit blanche, yeah rock’n’roll (ou pas) !
30 mai 2015, Festival Les 3 Éléphants, Laval
C’est dans un état de décomposition avancée que j’arrive à Laval n’ayant pu dormir dans les TGV bondés. Je m’assoupis deux heures à l’hôtel avant de m’activer vers le festival Les 3 Éléphants. Il est moins d’une demi-heure avant l’ouverture des portes et peu de monde se presse aux portes.
Les portes ouvrent, je me dirige directement vers le Patio où PSB jouera en deuxième position (ouf !) après les Canadiens de Ought. Et qui vois-je sur le côté de la scène qui me fait coucou ? Je vous laisse deviner !
Mais tout d’abord Ought, que j’avais ratés la veille à Nîmes car ils jouaient tôt aussi. Ma foi, ils sont bons ces petits !
Suivent donc PSB et les petits jeunes ados à côté de moi me font rire quand ils sortent en voyant Willgoose : “C’est Matt Smith, c’est le Docteur !”.
La setlist sera basique pour un festival, mais dès le crescendo de Sputnik, je sens que le public adhère, sentiment confirmé sur Signal 30 et encore plus sur The Other Side, le bruit de la foule faisant limite peur !
Le groupe me dit à demain et je reste une petite heure avant d’aller me coucher car fatiguée !
31 mai 2015, Le Consortium, Dijon
Et voici la dernière date de la tournée française, un sentiment de nostalgie se fait ressentir…
C’est au Consortium de Dijon que le concert a lieu ce soir et l’endroit ne ressemble pas du tout à une salle de concert (mais en même temps, avec PSB, je commence à m’habituer aux endroits insolites !)
Le groupe de première partie ce soir, c’est Falabella, et c’est vachement bien !
Comme le déchargement des instruments se fait par le devant de la scène, je me recule pour laisser tout le monde travailler tranquille, puis un mec se met devant Willgoose et lui demande si cela ne le dérange pas s’il se met là, ce à quoi il répond “Vois ça avec Anne-Sophie derrière toi” (Oui, bonjour, c’est moi, je prends mon manteau et je me casse !).
La scène étant basse, très basse, j’observe un petit message laissé à JFA et j’éclate de rire :
Pas de surprise dans la setlist, c’est la même qu’à Paris. Après le concert, je refais de la pub pour le site (désolée !) et je fais signer la setlist de Nîmes ; il mettra un joli “Who needs sleep ?” dessus 😉 (Voir la photo ci-dessus.)
Et c’est la fin de leur Tour de France, on se donne rendez-vous à Amsterdam le 9 juin !
9 juin 2015, Sugar Factory, Amsterdam
Après une petite pause par Cardiff pour voir les Manics, je suis de retour sur la route pour PSB, au programme cette semaine, les Pays-Bas et Luxembourg, leur date belge n’ayant pu se faire. Je découvre également une nouvelle salle, la Sugar Factory, juste en face du Melkweg où j’ai vu les Manics il y a quelques années. Je crains encore une scène haute mais que nenni, c’est parfait ! Les lumières au plafond sont super sympa en prime.
Le groupe de première partie ce soir, c’est Money For Rope, des Australiens. Alors tandis qu’ils sont très amusants à voir visuellement, sur le plan sonore, c’est une catastrophe ! Vite, envoyez mes Anglais !
Pays-Bas obligent, Elf Part 2 revient dans la setlist, mais apparemment les gens réclament la Part 1 sur Twitter, ce à quoi Wriggles répondra que JFA a besoin de l’apprendre mais qui sait ? (À suivre !)
L’enthousiasme des personnes qui viennent voir Willgoose à la fin du concert fait vraiment plaisir à voir.
En sortant de la salle, on croise le groupe dont JFA portant fièrement un maillot de foot orange national, puis on les perd dans un coffee shop :p
10 juin 2015, De Effenaar, EindhovenEindhoven
Le voyage dans l’inconnu commence alors car je ne connaissais que la capitale néerlandaise. À peine 1h30 de train séparent Amsterdam de Eindhoven et mon hôtel et la salle se trouvent à cinq minutes à pieds de la gare.
30ème concert de Public Service Broadcasting oblige, je célèbre cela avant le concert et nous nous préparons à kidnapper le groupe après pour une vraie célébration 😉
J’arrive devant la salle et… je suis la première pour changer. Il y en a en fait deux, la petite, où joue le groupe ce soir, et la grande, où ils ont ouvert pour les Manics l’année dernière.
Le groupe de première partie, les Néerlandais de The Mysterons sont très sympa.
PSB s’installent et je vois une setlist faite à la main par Willgoose avec un smiley devant JFA, hmmm.
Elf Part 2 est toujours là et If War Should Come est remplacée par London Can Take It toujours très bien accueillie.
Les vibrations sont tellement fortes que le caisson supportant le projecteur bouge et Giles doit venir caler tout cela. Les vidéos en mode oblique : une première !
Après le concert, nous arrivons à traîner le groupe au pub pour célébrer (et vous aurez deviné que j’ai eu la fameuse setlist signée par Willgoose himself).
11 juin 2015, Hedon, Zwolle
Et me voici à nouveau seule pour repartir sur la route. Cette fois-ci, je dois prendre deux trains en changeant à Utrecht pour atteindre la destination du jour, Zwolle.
En plus d’un train en retard, il me faut 20 bonnes minutes à pieds pour rejoindre mon hôtel où je fais une bonne petite sieste avant de me préparer et de me rendre à la salle qui est fort heureusement à 2 minutes à peine de l’hôtel.
Deux personnes s’y trouvent déjà, il s’avère qu’une est une amie de la fan de Kaiser Chiefs rencontrée à Birmingham !
La salle est petite, vraiment petite, à tel point que la console de mixage se trouve à 1.50m, 2m de moi !
Le groupe de première partie est malheureusement le même qu’à Amsterdam mais j’ai un peu mieux apprécié cette fois, probablement car le son était meilleur et qu’ils avaient cette fois-ci deux vraies batteries.
La setlist de PSB sera la même que la veille, donc aucune surprise.
Il est temps de dire au-revoir au groupe pour une journée où eux iront à l’Agence Spatiale Européenne et moi j’irai faire un tour à Bruxelles d’où je rejoindrai le Luxembourg directement.
13 juin 2015, Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette
Après ce petit jour de pause, me voici de retour au Luxembourg. D’ailleurs, la dernière fois que j’y étais, c’était pour les Manics avec PSB en première partie ! Ce soir, le concert se passe en banlieue à la Kulturfabrik, centre culturel rassemblant plusieurs bâtiments. J’arrive et je vois un attroupement de parents et d’enfants, pas de panique, il s’agit d’un événement privé.
Je trouve l’entrée de la salle de concert et j’attends et j’entends surtout le soundcheck ! Ils répètent Elf Part 1 ! Depuis le temps que les Néerlandais leur réclamaient, c’est aux Luxembourgeois (avec une poignée de Français et de Belges) qu’ils feront l’honneur de cette première (enfin, ils l’ont déjà jouée lors de leur tournée pour IEE, mais pas avec JFA).
La salle n’est pas beaucoup remplie (mention spéciale à la demoiselle au t-shirt “E.V.A. / The Other Side” de fabrication maison) mais l’enthousiasme est là.
Le seul point négatif est que Elf Part 2 et London Can Take It n’ont pas été jouées, mais on ne peut tout avoir… La chaleur de la salle pousse Giles à venir installer un ventilo devant le caisson de Willgoose.
Comme d’habitude, ce dernier signe des disques et parle avec les gens. Je leur dis un dernier “À demain !” avant de rentrer à l’hôtel à Luxembourg-Ville pour me reposer avant mes nombreuses heures de voyage le lendemain.
14 juin 2015, Vera, Groningen
Et voici venu le temps de la dernière date européenne dans le Nord des Pays-Bas, le pays où le G se prononce “Rrr”. Après un très long voyage depuis Luxembourg, me voilà dans l’hôtel qui fait face à la salle… Arrivée première dans la queue une heure avant l’ouverture des portes, c’est seule que j’entre dans la salle (je sais que ce n’était pas complet, mais quand même !). J’ai même le temps de parler à Giles avant de m’installer devant la scène.
La première partie est assurée ce soir par Dotlights, groupe d’une personne, le guitariste et bidouilleur électro Casper Rossing Hengelo. Ce n’est pas vilain ce qu’il fait mais les lumières bizarres et le fait de ne pas comprendre ce qu’il disait entre chaque chanson (je ne parle toujours pas le néerlandais) n’a pas aidé…
PSB montera sur scène avec le ventilo de la veille, qui me gênera un peu (on ne peut pas tout avoir). J’ai dû faire une contorsion pour applaudir JFA lors de sa présentation (oui, c’est très grave ! – surtout quand l’intéressé s’en aperçoit !). La setlist sera identique à celle de la veille, avec l’ajout de Elf Part 2, avoir les deux parties le même soir pour finir la tournée, c’était limite exceptionnel !
À la fin, comme d’habitude, je vais au stand de merch taper la discut avec Giles et on regarde avec stupéfaction les gens monter sur des chaises pour récupérer les posters créés par une artiste locale afin de les faire signer.
J. Willgoose arrive, signe quelques trucs mais tout cela va très vite étant donné le peu de monde présent. C’est après une petite discution qu’il me demande si j’ai eu un poster, “Non”, “Est-ce que tu en veux un ?” “Bah oui !” Le voilà alors parti en coulisses m’en chercher un tout neuf tout propre et je ne résiste pas à la tentation de lui demander de le signer.
J’embarque un Sharpie à Giles et je vais voir JFA et Wriggles pour qu’il fasse de même. J’en profite pour parler un peu avec l’adorable JFA (d’autant plus que son message sur le poster l’était !) de Blur et du concert au BFI le 7 juillet pour lequel j’ai trouvé un siège au premier rang. Je rends le Sharpie à Giles et je leur dis à bientôt (“que” trois semaines à attendre !).
De retour à l’hôtel, je trouve le site de l’artiste du poster où je découvre qu’ils m’ont font un beau cadeau car il est limité à 50 exemplaires et vaut 38€ !
Étant donné que mes chroniques live s’avéraient plus être le récit de mes rencontres avec le groupe sur la route, autant les transformer en journal...
27 septembre 2013, The Ritz, Manchester
Là où tout a commencé… Grande fan des Manic Street Preachers qui n’a raté aucune tournée, voire aucun concert londonien des Gallois depuis 2002 (sauf une fois), j’avais accueilli l’annonce du nom de la première partie par un “Mécéki ?” avant de me jeter sur Spotify. Mes oreilles avaient bien aimé ce qu’elles avaient entendu, en particulier “le morceau qui ressemble à Joy Division” (c’est à dire Spitfire).
Mais rien n’aurait pu pressentir la soirée magique que j’allais vivre ce 27 septembre 2013 ! Premièrement, c’était ma première visite à Manchester (c’était un vendredi et ne pouvant poser de vacances, j’ai demandé un long weekend et j’ai donc pris l’Eurostar la veille, dormi – un peu – à Londres pour prendre le train pour Manchester le matin même du concert – fin de 3615 MyLife), deuxièmement, Sean Moore m’a annoncé après le concert celui du Bataclan en mai suivant (“Il se pourrait qu’on vienne à Paris en mai prochain”), à en croire que la campagne des fans français ait fonctionné et donc troisièmement, j’ai réellement découvert PSB (comprendre “Je suis tombée raide dingue – musicalement parlant, quoique… – de Willgoose, euh, du groupe”).
Déjà, rien que la mise en scène originale : batterie à gauche, écran vintage au milieu et un ordinateur portable et d’autres “bidules” à droite ; je me demande “Mékékecé ?”. Et là, ils montent sur scène. Enfin, toutes mes excuses à Wriggles, mais je n’ai vu que Willgoose ce soir-là (Ce nœud papillon ! Grande fan de Doctor Who, j’ai pensé immédiatement à “Bow ties are cool !” en le voyant), mais m’étant mise à mon habitude entre James et Nicky, j’étais pile poil devant lui de toute manière.
Je n’ai pas vraiment de souvenir des morceaux joués ce soir-là, à part Spitfire et Signal 30, que je confondais encore à ce moment, mais ce qui m’a vraiment frappé, c’est la dextérité de Willgoose, qui joue de tout ou presque, voire de deux choses en même temps (guitare et synthé sur la fin de Spitfire).
J’étais donc prête pour les revoir deux jours plus tard à Glasgow…
29 septembre 2013, The Barrowlands, Glasgow
Et voilà, deux jours après ma première visite de Manchester, me voici en Écosse pour la première fois, plus précisément Glasgow, la ville où on retrouve des Tardis dans la rue (oui, oui, Doctor Who me poursuit encore…)
À vrai dire, je ne me souviens pas plus plus du concert en lui-même que celui de deux jours auparavant. Je me souviens que j’étais très impatiente de revoir à la fois Public Service Broadcasting et les Manics en l’espace de deux jours (aimer autant la première partie que la tête d’affiche, c’est tellement rare qu’il faut prendre le temps d’apprécier le moment).
Ce soir-là, j’ai essayé de me détacher les yeux des mains de Willgoose pour m’intéresser aux films projetés derrière eux durant leur prestation.
Grande fan de Depeche Mode et Recoil (projet solo d’Alan Wilder, ex-Depeche Mode) – oui, je suis fan de beaucoup de choses – j’ai l’habitude de concerts agrémentés de visuels et donc, en gros, j’ai adoré ces vieux films en noir et blanc (eh bien, à l’exception de celui qui illustre ROYGBIV, ce serait un comble quand même !), à la fois effrayants, hypnotiques, drôles. Je vous conseille d’aller jeter un œil à leur chaîne YouTube si ce n’est pas déjà fait.
Même si à la fin de la soirée, je n’étais pas aussi accro que je ne le suis aujourd’hui, j’avais bien incrusté le nom du groupe dans mon esprit pour la suite…
2 avril 2014, La Flèche d’Or, Paris
Encore une soirée replie d’émotions ! Premièrement, j’étais ravie de les revoir en tête d’affiche après les premières parties des Manics, deuxièmement en France et troisièmement, dans une petite salle !
J’arrive devant la salle à 19h après le travail et… personne ! Un mec distribue des flyers, oh c’est pour les Manics au Bataclan, avec PSB en première partie ! Je tweete cela et bam, Willgoose (qui s’occupe du compte Twitter officiel du groupe) met mon tweet en favori ! (Le premier d’une trèèèèès longue lignée).
Je me poste au premier rang (comme d’habitude donc !) et la salle mettra très longtemps à se remplir (ce n’était pas complet à ma connaissance).
Le groupe de première partie, Dark Horses, était vraiment sympa, surtout pour une fan de BRMC comme moi (oui, oui, j’aime vraiment BEAUCOUP de choses !)
Puis arrivent PSB pour installer leur matos. Habillés en jogging, baskets et sans lunettes, je n’avais pratiquement pas reconnu Willgoose, qui commence à me parler en français quand je veux dégager mes affaires de son chemin ! Comme l’a dit une amie écossaise, “Le pauvre, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché !”.
Concert très bien dans mes souvenirs, plus apprécié que les autres fois car je connaissais bien plus les chansons (j’ai bien fait chauffé Spotify entre temps). Par contre, il s’est terminé bien tard, et me levant très tôt le lendemain matin, je suis partie directement après le concert, ratant un RER et prenant le tout dernier.
Je décide de passer le temps en tweetant au groupe que j’avais aimé le concert, que je les revoyais au Bataclan avec les Manics et que j’avais raté mon RER. À ma grande surprise, il me répond en me remerciant et en s’excusant pour mon train ! Effectivement, il ne savait pas ce qu’il avait déclenché…
23 mai 2014, Le Bataclan, Paris
Voici un soir que j’attendais comme le Messie ! En effet, les Manics revenaient enfin en France après 15 ans, au cours d’une tournée où ils avaient repris Public Service Broadcasting en première partie.
Après une bonne matinée à poiroter sur le Boulevard Voltaire et un tour à East Side Burgers (si vous cherchez un fast food végétarien et végétalien, je le recommande vivement !) J’aperçois le duo londonien devant la salle, avec un Willgoose en short et t-shirt jaune canari (j’essaie toujours de me retirer cette abomination de ma tête !) Il me regarde, je crois qu’il m’a reconnue (l’avenir confirmera cette impression).
Je me place devant Willgoose par habitude (et parce que c’est mon endroit habituel pour les Manics après). Court set, première partie oblige, mais toujours aussi bon. Je pense que c’est également la première fois que j’ai entendu Elf Part 1 en live.
Les Manics, c’était très bien aussi, même si je pense que j’en attendais trop de ce concert français, le public n’était pas au top dans un Bataclan à moitié vide :/
Je récupère une baguette de Sean et je me dépêche de sortir pour intercepter mes Gallois préférés à leur montée dans le bus. En cours de route, je vois que PSB sont à leur stand merchandise (je note bien pour la prochaine fois, c’est à dire 4 jours plus tard).
Nicky est rapidement pris d’assaut, je parle très brièvement à Wayne (leur guitariste rythmique sur scène pour les non connaisseurs) puis évidemment aux trois milliards d’amis qui étaient là.
Je vois des boucles et un van, oh c’est PSB qui s’en vont alors je leur fais au revoir de la main et ils me répondent, bon signe pour la suite…
27 mai 2014, Ancienne Belgique, Bruxelles
Voilà, il fallait bien que cela arrive un jour, ma première vraie rencontre avec J. Willgoose, Esq. !
Et pourtant ce n’était pas gagné, n’ayant aperçu personne de la journée, impossible d’avoir un baromètre des groupes. Le concert était plutôt pas mal, les deux groupes confondus.
Je récupère la setlist de Nicky avec le chatterton léopard (cadeau à l’équipe de deux amies à moi) et je me dirige vers le merch de PSB… J’achète l’album à Giles, leur tour manager multi-fonctions et je me tourne vers Willgoose : “Bonjour, je suis Anne-Sophie de Twitter !” – “Je sais !” (Et merde !)
Je fais signer l’album (“Anne, c’est avec ou sans E ?” “Avec, et un tiret”. – oui, je tiens à mon tiret ! “Ça, je sais”. Ah !) où il écrit un “Merci beaucoup” en français dans le texte. Il voit ma setlist, “Oh, you’ve got a setlist!” et là je réfléchis qu’ils en ont pas sur scène, dommage…
Je leur dis que je les vois deux jours plus tard à Luxembourg en leur expliquant que la salle est toute petite, petite. Cela semble les inquiéter un peu. Je fais une photo avec Willgoose et je les libère. La suite au prochain concert !
29 mai 2014, Den Atelier, Luxembourg
Hmmm comment dire ? Grillée à vie avec le groupe ? Ouais, je pense que le terme est correct, je vous explique tout cela (et la raison du pourquoi je n’ai pas pris de photo).
Tout d’abord, compte tenu du fait que la salle, et donc par extension, la scène, est toute petite, Monsieur Willgoose doit passer dans la minuscule fosse à photographes pour atteindre son endroit sur scène, et ce, deux fois, puisqu’ils font leurs réglages eux-mêmes.
À son retour backstage, il me voit, sourit et me dit bonjour, à la grande surprise de mes amies (et moi aussi) ! Okay, tout va bien…
J’ai eu le droit à pleins de petits clins d’œil lors de leur prestation, genre “Are you looking forward to the Manic Street Preachers?” en me désignant avec mes amies pailletées et un “Thank you” dirigé vers moi à la fin.
Tout cela suivi d’un magnifique concert des Manics, qui faisaient leurs premiers pas au Luxembourg (eh oui !), et j’étais à la fois super contente et triste que la tournée se finisse.
Je retourne voir Public Service Broadcasting au merchandise pour faire signer mon 45 tours de Elfstedentocht (Parts 1 & 2). Et là, je les vois horrifiés me demandant où je l’avais trouvé, craignant que j’avais dépensé des milles et des cent sur eBay et compagnie. “À Paris !” Cette fois-ci, pas besoin d’épeler mon nom ou quoi que ce soit et j’ai même le droit à un “Incroyable ! – à bientôt !” et là, ils me disent qu’ils reviendront en Europe à la même période l’année prochaine. Rendez-vous pris (sauf que je les reverrai beaucoup plus tôt que cela !).