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Journal d’une fan en tournée – 21

Concerts exceptionnels et festivals estivaux 2019

Amersham Arms et tournée Bright Magic 2021

10 septembre 2021, Amersham Arms, Londres

Premier voyage post-COVID, premier concert post-COVID, et petite répétition avant la tournée et finalement, heureusement, tellement les formalités de voyage étaient un peu compliquées !

Après avoir montré patte blanche à l’enregistrement de l’Eurostar, qui a limite été plus rapide qu’avant, me voici à nouveau à Londres ! Mais bon, j’ai dû courir partout à la recherche d’autotests pour finalement arriver en nage au Premier Inn à Greenwich. Auto-test négatif, je file à la salle, enfin, au pub ! Effectivement, ce soir, les garçons jouent dans un petit pub face à 300 personnes tirées au sort parmi les généreux donateurs pour la sauvegarde des petites salles. Je n’ai pas été sélectionnée (il fallait habiter au Royaume-Uni), je serai le “+ 1” d’un Informer, encore merci à lui !

J’arrive à 18h, je suis la première ! Rapidement arrivent les autres habitués du premier rang et nous nous plaçons devant la porte de l’arrière-salle et Giles nous fait coucou de l’autre côté de la fenêtre ! J passe devant nous et nous salue, il a l’air fatigué le pauvre, c’est vrai que maintenant il est papa ! Il ressemble de plus en plus à son papa avec son dos vouté comme ça…

Les portes ouvrent, on me laisse rentrer même si je ne suis pas avec l’Informer gagnant, c’est super sympa ! Mon dieu, la salle est super petite ! Je me place à gauche de l’enceinte située au milieu du premier rang, je vais avoir JFabs en pleine poire (non pas que ça me gêne…). Mr B vient nous parler avant le concert, il a vraiment l’air ravi de nous revoir et de remonter sur scène.

Après la première partie, Leon Tillbrook, les garçons montent sur scène, tout de blanc vêtus, en hommage au Thin White Duke de David Bowie (on rappelle qu’on est à deux semaines de la sortie de Bright Magic, enregistré à Berlin), moi j’ai sorti mon collier nœud papillon Bright Magic, créé par la même personne qui crée ceux de J. Même les guitares de J sont passées par un ravalement de façade, comme nous avions pu le voir lors des concerts de 2019 (J était en pleine écriture de l’album à Berlin à ce moment-là !). La setlist est très sympa ! Bien entendu, nous aurons le droit qu’aux deux premiers extraits de l’album dévoilés à ce moment-là, à savoir Blue Heaven et People, Let’s Dance, avec un aperçu des nouveaux visuels pour cette dernière. À l’instar de Progress joué pour la première fois à Édimbourg 4 ans auparavant, c’est un peu brut de pommes et pas très fluide, mais, eh, ça fait deux ans qu’ils n’ont pas joué ! Spitfire a une nouvelle fin de ouf avec un solo de batterie de ouf, j’adore ! J se moquera de Wriggles car il finira les lunettes complètement de travers, qu’il enlèvera car on approche des températures du Ebbw Vale Institute là ! Lors de sa présentation, Mr B présentera la minable feuille en plastique blanche qui lui a servi d’écran ce soir en riant.

J’obtiens une setlist de l’adorable équipe technique du groupe qui reste quasiment inchangée. Je vole sans le savoir une peau de batterie, oops ! Je croise même Flick qui séjournait à Londres dans le coin par coïncidence ! Deux ans sans porter de Docs, ça laisse des traces, mes pieds m’insultent dans toutes les langues et c’est finalement en bus que je rentre à l’hôtel, les 15 minutes de marche ne semblant bien compromises… Mais bon, ça fait du bien quand même ! Rendez-vous dans un peu plus d’un mois pour la tournée !

24 octobre 2021, Great Hall, Cardiff

Après avoir manqué le concert au Pryzm de Kingston pour le lancement de l’album, restrictions de voyage et contraintes de travail obligent, je suis de retour aux Royaume-Uni pour la vraie tournée, c’est parti pour 16 dates !

Enfin, c’est parti, c’est vite dit ! Je voyage la veille car Haiku Salut jouent dans la magnifique salle du Bush Hall à Londres ce soir-là. Tout est réglé niveau paperasse pour voyager, l’enregistrement à l’Eurostar se passe bien, même si d’emblée on nous annonce 45 minutes de retard à l’arrivée suite problème de caténaire dans le tunnel… Je voyage en première classe aujourd’hui, car j’avais utilisé mes coupons des voyages non utilisés durant le confinement, première expérience dans les nouvelles rames, eh bien, j’aime bien ! Ce que j’aime moins, c’est que le retard s’est approché des deux heures à la suite d’une fenêtre cassée à bord qui a forcé le train à rouler à vitesse réduite…

J’arrive finalement à l’hôtel, qui n’a pas reçu mon test PCR à faire le jour 2, heureusement, j’avais ramené celui que j’avais commandé pour le mois précédent, je tente de l’activer, ça ne marche pas (sinon ce n’est pas drôle hein…), j’envoie un mail, on verra bien… Pas trop le temps de traîner, je cours à la salle, j’arrive finalement 15 minutes avant l’ouverture des portes et… je suis la première ! En première partie, je découvre Julia-Sophie, à moitié française et je la trouve démente ! Le trio de Haiku Salut sera top comme d’habitude, ce nouveau set avec les morceaux du nouvel album rend super bien ! J’attends un peu au merchandise et les voilà qui arrivent et après avoir parlé avec leurs ami(e)s, elles me font des grands sourires et me demandent timidement un câlin, oooooh ! J’ai également parlé avec Julia-Sophie en français, contente de trouver une autre “tiret Sophie” 😀

À mon retour à l’hôtel, j’ai une réponse à mon mail, je fais mon test et je le poste le lendemain matin avant de me diriger vers la Victoria Coach Station où je prends le bus pour Cardiff, première date de la tournée, dans la même salle que la première tournée Every Valley (sans les amis, coincés chez eux pour diverses raisons…). J’ai bien choisi mon siège, j’ai de la place pour les jambes ! (Je précise qu’après la torture que m’ont infligée mes Docs, je suis passée aux Adidas pour la tournée et la suite de l’aventure me donnera raison !)

Malgré le léger retard à cause du marathon de Newport, j’arrive en avance à l’hôtel et je suis accueillie à l’extérieur car panne d’électricité ! Pas le temps de dire ouf, ils prennent ma valise, me donnent un ticket et m’envoient limite balader ! Bon, bah je vais au centre commercial pour aller aux toilettes ! Je reviens à l’hôtel, je me prépare et j’arrive la première à la salle ! Je croise Gilles et JFabs vite fait mais je comprends qu’ils sont dans une bulle sanitaire et évitent tout contact avec l’extérieur. Les amis arrivent, on rentre, grande découverte de ce que Mr B nous a pondu pour la tournée…

La première partie est assurée par EERA, la voix sur People, Let’s Dance et Gib mir das Licht, solution plus simple au niveau bulle sanitaire, puisqu’elle jouera également avec les garçons plus tard durant leur set, de plus, elle prépare la sortie de son deuxième album, prévu pour décembre. Premières impressions, elle a une voix de malade, puis, mais vais-je aimer son set pendant toute la tournée ? Effectivement, elle joue un set dépouillé, avec juste elle à la guitare et aux claviers accompagnée de Alistair, qui semble un peu s’ennuyer sur scène…

Elle quitte la scène, et on commence à rigoler car la disposition des instruments donne l’impression que des écoliers ont poussé les meubles contre les murs pour faire de la place pour danser. On essaie également de comprendre le peu d’indices visuels devant nous (la preuve, j’ai même cru que Mr B nous avait mis des lampes au plafond alors que c’était celles de la salle…). La batterie de Wriggles porte désormais les couleurs du nouveau logo.

La playlist aux couleurs berlinoises choisie par J est excellente, surtout quand Lie To Me de Depeche Mode est suivi par Zoo Station de U2, deux chansons que j’adore. Les lumières s’éteignent, le message habituel de l’étiquette en matière d’usage de son téléphone pendant le concert retentit suivi par… bah Sound And Vision de Bowie pour changer !

Le concert commence, à l’instar de la tournée pour Every Valley, dans l’obscurité et le silence. Une lumière verte apparaît sur la gauche et les premières notes de Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt) se font entendre, les garçons montent sur scène, accompagnés par EERA, elle aussi vêtue de blanc et avec des lunettes. Effectivement, en plus de simplement chanter, elle jouera du clavier et d’autres percussions pendant une grande partie du set. Je découvre également où se cachent les lumières de Mr B, il y en a trois rangées ! Le vert danse dessus, le code couleur dont J parlait dans le livret de Bright Magic est respecté !

Suivent Im Licht et son attaque blanche sur mon acuité visuelle, oh la la, je suis aveugle ! Les rangées de lumière sont blanches et oh, ce sont des tours d’écran qui se trouvent derrière le groupe ! En gros, à peu près les mêmes écrans présents précédemment, mais en 3D, avec des tubes sur les côtés, oh ils sont allumés en blanc aussi et oh, il y a des projections de l’expression “Im Licht” au-dessus de chaque tour, j’adore ! La basse est excellente aussi, je ne m’en étais pas rendue compte sur l’album. Je remarque également que JFabs a troqué ses Adidas du Amersham Arms pour des Docs blanches !

Les lumières s’éteignent, je cligne des yeux, ça enchaîne direct sur Der Rhythmus der Maschinen ! Les tubes des tours sont éclairés en orange cette fois-ci, mais rien sur les écrans. La batterie pendant le solo de J est une tuerie ! Pas de Blixa en vrai, mais sa voix est tellement puissante qu’on le croirait presque là.

J prend enfin la parole pour nous saluer, et indique qu’ils allaient désormais jouer des morceaux un peu plus anciens, effectivement, l’intro de Progress se fait entendre et EERA chantera sur le refrain et ça rend bien ! Les Brassy Gents arrivent, tout de blanc vêtus également, le thème est respecté ! Mr B inclura tous les logos successifs du groupe, c’est ça aussi le progrès ! Suivra un autre morceau extrait de Every Valley, People Will Always Need Coal, sur lequel J prendra un malin plaisir à lancer son capo à Jack de diverses manières, menant à diverses situations ridicules comme la fois (je ne me rappelle plus où), Jack se trouvait à gauche de la scène et J a quelque peu mal visé…

EERA quitte la scène et nous partons dans l’espace avec le duo Sputnik (la version courte remixée) et Korolev, mais elle revient vite pour Gib mir das Licht, dans la lumière rouge du tableau d’Otto Dix de Anita Berber, qui apparaît et disparaît en tournoyant sur les écrans entre deux colonnes de fumée écarlate, c’est magnifique. Rittipo arrive pour son solo de clarinette basse, puis EERA nous berce de sa belle voix, c’est vraiment vraiment beau.

Même pas le temps de souffler, le groupe enchaîne avec Blue Heaven et première surprise, la voix de Marlene Dietrich retentit, c’est le fameux sample pour lequel ils n’ont pas reçu l’autorisation d’utilisation sur le disque. EERA reprend le flambeau de Andreya Casablanca avec brio. Les lumières sont forcément bleues et le clip de la chanson apparaît sur les écrans. Et deuxième surprise, J et JFabs chantent le refrain et JFabs fait même le choriste ! J’adore ces petites évolutions !

Spitfire et son outro désormais fixe et All Out finissent de nous achever avant les trois Lichtspiele. Ces trois morceaux sont bien entendu accompagnés sur les écrans par les films dont ils portent le nom. Certaines critiques diront qu’ils coupent l’ambiance, mais moi je pense que c’est un grand moment du set, étant donné que c’est quand même la quasi-totalité de la deuxième face de l’album. Forcément au premier rang, on est plongés entièrement dans les films et j’avoue que je suis souvent partie loin dans mes pensées en voyant les formes colorées de Lichtspiel I: Opus tellement c’est hypnotisant. Durant Lichtspiel II: Schwarz Weiss Grau, on est obligés de remuer au rythme du morceau, la fin avec les percussions de J et JFabs (qui tape sur son tambourin avec sa poitrine, sa deuxième main étant occupée avec son clavier) est particulièrement réussie. J’apprécie également les noms des couleurs projetées à la manière de Im Licht plus tôt dans la soirée. Lichtspiel III: Symphonie Diagonale repart dans le côté plus calme mais bon dieu, que c’est beau ! J au début part sur le côté de la scène pour laisser juste un rayon de lumière blanche se poser sur JFabs au clavier avant de revenir. C’est assez intéressant de voir qu’au fur et à mesure de la tournée, J sera de moins en moins tendu sur ce morceau, arrêtant de compter ses notes au bout d’un moment.

Retour à la période The Race For Space avec The Other Side, enfin s’ils arrivent à la faire démarrer, car ils rencontrent quelque peu des problèmes techniques… Ce morceau marche toujours aussi bien sur scène et bien sûr, il est suivi par Go!, toujours un grand moment live avant le rappel.

Pays de Galles oblige, c’est avec EERA et les Brassy Gents que les garçons remontent sur scène pour interpréter They Gave Me A Lamp et ça fonctionne toujours très bien, décidément, EERA est un superbe ajout au groupe !

Le vocoder est de sortie, on sort ses souliers rouges pour guincher à Berlin ! Avec la voix de EERA en live, qu’est-ce que c’est bien ! Le nouveau logo du groupe est projeté au-dessus des tours. Puis à un moment, les Brassy Gents arrivent et c’est un gros bordel organisé pour finalement faire une transition parfaite pour Gagarin ! Les cosmonautes sont toujours là, youpi ! C’est génial comme rappel ! Puis c’est la fin avec Everest et je sais déjà que je vais adorer cette tournée. C’est quand même bizarre de ne pas avoir entendu Theme From PSB mais bon, vive le progrès ! Autre nouveauté, en fin de concert, nous avons désormais le droit à la chanson de Dietrich, Sag mir, wo die Blumen sind, et ça rend vraiment super (et ça reste dans the thème !).

On me donne la setlist et en sortant de la salle, j’aperçois les parents de J au balcon à qui je fais coucou et en retour sa mère m’envoie des baisers. Je prends une photo du merch pour les Informers, je ne suis pas fan des nouveaux t-shirts, mais ce n’est pas grave, j’ai créé mes propres t-shirts pour cette tournée. Ce soir-là, j’en portais effectivement un avec une ampoule et “Mach schon !” écrit dessus.

Je vous rassure tout de suite, la description du reste de la tournée ne sera pas aussi longue, étant donné que les setlists vont beaucoup se ressembler (après deux ans sans jouer sur scène, c’est parfaitement compréhensible qu’ils ne soient pas lancés dans la répétition de plus de morceaux, surtout que la quasi-intégralité de Bright Magic est jouée dans ce set).

25 octobre 2021, Dome, Brighton

Comme d’habitude sur les tournées, les voyages entre les villes ne sont pas forcément les plus simples et directs. Aujourd’hui ne fait pas exception, je suis obligée de passer par Londres pour rejoindre Brighton. Je prends tout d’abord le bus pour Londres, toujours aussi bien installée, malgré la pluie qui m’a bien mouillée entre l’hôtel et l’arrêt. Je prends ensuite un train en avance par rapport à celui que j’avais prévu et j’ai bien fait, celui-ci s’arrêtera un long moment en pleine campagne mais je reste à l’heure pour l’enregistrement à l’hôtel (bien entendu, je me suis perdue entre la gare et l’hôtel mais je suis tombée sur un autre Informer de longue date en cours de route).

L’hôtel étant vraiment tout proche de la salle, j’ai le temps de faire des courses, de manger et de me préparer sans courir et bien sûr, j’arrive la première à la salle où je parle longuement avec la sécurité, qui s’était assurée que je sois dans la bonne file d’attente.

J’accroche un peu plus sur EERA maintenant que je connais un peu plus ses chansons, mais Alistair a toujours l’air de s’ennuyer… Petit surprise sur sa dernière chanson, The Ladder, J et Wriggles viennent l’accompagner à la basse et à la batterie et bizarrement, ça rend déjà beaucoup mieux !

La setlist reste majoritairement identique à la veille, avec E.V.A. remplaçant Korolev et White Star Liner remplaçant They Gave Me A Lamp en début de rappel. Ayant croisée beaucoup de chiens dans la ville, et ayant perdu la mienne quelques mois auparavant, j’ai fait couler quelques larmes pendant les Lichtspiele I et III. Le t-shirt du jour était Marlene Dietrich toute en bleu. Je me retrouve avec 2 setlists je ne sais comment.

26 octobre, O2 Academy, Bristol

Après un autre trajet train et bus via Londres, me voici arrivée à bon port. J’arrive la première et je me place dans la file prioritaire pour les clients O2 (j’ai acheté une sim spécialement à cet effet). Le groupe est en plein soundcheck, j’entends People, Let’s Dance, Go! et, surprise, Signal 30 ! Les Brassy Gents sortent après cela et viennent me dire bonjour, à la stupéfaction de la sécurité. Je reçois un bracelet indiquant que mon pass sanitaire a été vérifié, je rentre et je redécouvre le fait que cette salle est bien plus petite que les autres, ainsi il n’y aura que trois tours d’écran ce soir ainsi qu’une rangée de lumière en moins.

J et Wriggles accompagnent encore une fois EERA et Signal 30 remplacera Sputnik qui sera néanmoins joué en début de rappel. Korolev sera également de retour. Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Lord Goose” et un nœud papillon, je me doute qu’ils commencent à capter mes différents t-shirts, surtout avec le premier rang ce soir qui est très proche du premier rang. J’obtiens une setlist de la part de Peter. Je manque de me vautrer devant le Beacon, là où le groupe avait joué la dernière fois, sur le chemin du retour à l’hôtel, ne vaut mieux pas me casser une jambe maintenant, il reste encore beaucoup de dates !

27 octobre 2021, Great Hall, Exeter

Aujourd’hui, je n’ai qu’une heure de train, mais avec ma valise plus grande qu’une taille cabine, c’est compliqué de trouver de la place pour la mettre. Finalement, je la place devant le siège à côté du mien et ça va. La salle de ce soir se trouve au sein du campus, à 20 minutes de marche en haut d’une colline, j’en ai chié un peu pour rester polie mais j’y suis arrivée. Je ne trouve pas vraiment l’entrée de la salle alors je décide de demander afin d’être guidée au bon endroit. J’entends une partie du soundcheck avec Night Mail, cool,

La salle ne paie pas de mine, mais le son est juste magnifique ! Les guitares et la basse sont claires, je kiffe ! Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Mr B” avec Sputnik et son signal, le tout en paillettes argentées qui fera grand effet. Sound and Vision commence, le concert peut commencer, enfin presque, un énorme bruit se fait entendre, et on voit J ramper pour bidouiller ses PC lol.

La setlist sera un peu plus remaniée ce soir, avec juste Sputnik entre People Will Always Need Coal et Gib mir das Licht et They Gave Me A Lamp après Blue Heaven. Le premier morceau du rappel sera donc le retour de Night Mail et de ses lumières bleues. La setlist que j’obtiens ce soir porte la trace des Docs de JFabs, qui chante désormais “you won’t forget my name” sur Blue Heaven, c’est sympa ces petits trucs en plus.

De retour à l’hôtel, je découvre que J m’a tweeté que mon “jeu des t-shirts” était top et Mr B demande une photo pour sa famille, oh la la !

28 octobre 2021, 02 Guildhall, Southampton

Après deux voyages en train sans problème, j’arrive assez tôt à Southampton. Je laisse ma valise à l’hôtel et je me promène un peu, tombe sur le tour bus du groupe, fais demi-tour et m’installe dans un petit parc entre la salle et l’hôtel pour lire un peu. Enfin essayer de lire un peu. Je me fais courser par des mouettes !

Je fais un peu de courses pour manger, je m’installe dans ma chambre, je fais un peu de lessive (mode glamour on) et je me prépare pour le concert. J’arrive encore une fois la première et je me mets dans la file prioritaire O2. C’est là que je reçois le résultat – négatif – de mon Day 2 Test, je suis tranquille niveau paperasse administrative désormais !

La setlist est à nouveau remaniée avec EERA restant après People Will Always Need Coal pour Gib mir das Licht et Blue Heaven, suivi par Sputnik (et je remarque que Mr B a ajouté le design de mon t-shirt sur les visuels !) et Night Mail (au grand plaisir des fans de cette chanson qui se fait désormais plus rare dans les sets du groupe). Pour la première fois depuis le début de la tournée, pas de problème technique sur The Other Side, grâce à Jack qui enfile la Gretsch de J pendant que ce dernier garde le doigt sur la touche de son clavier. Southampton oblige, le rappel démarre par White Star Liner. Le groupe a l’air beaucoup plus relax maintenant, ça fait plaisir à voir.

Ce soir, j’ai ressorti mon t-shirt “Team JFabs” des Proms et Barney le pointe à un moment (les pauvres gens ont dû se poser des questions lol). Je rentre tranquillement à l’hôtel, le lendemain est une journée de repos que je passerai à Londres pour visiter les expositions sur les Animaux Fantastiques au Museum d’Histoire Naturelle et sur Alice aux Pays des Merveilles au V&A à côté.

30 octobre 2021, Waterside Theatre, Aylesbury

J’arrive dans cette ville dans laquelle je n’ai jamais posé les pieds après une petite heure passée dans un train pourri. Sur le chemin vers l’hôtel, je tombe sur une jolie statue rendant hommage à David Bowie, effectivement, c’est dans cette ville que Bowie avait dévoilé son alter ego de Ziggy Stardust. Je trouve tout d’abord la salle car mon hôtel se trouve juste à côté.

Comme je suis (encore) la première dans la file d’attente, je demande aux femmes du bureau des renseignements où je dois me mettre et m’explique d’attendre dehors mais m’indique où se trouve la porte pour la fosse debout. C’est une superbe salle, que EERA a l’air d’apprécier aussi. Elle est désormais seule sur scène et a l’air plus détendue. Durant son set, on voit une tache blanche courir et sauter partout, ah c’est JFabs ! C’est vrai que le courant a l’air de bien passer entre les deux…

Ce soir marque le début des nouveaux visuels tout orangés sur Der Rhythmus der Maschinen, superbes ! Sputnik reprend sa place originale dans la setlist, tandis que They Gave Me A Lamp est déplacée après Blue Heaven. Pour l’ouverture du rappel, on voit un banjo arriver, le groupe nous dépoussière Theme From PSB avec le nouveau logo dans les visuels, ça fait du bien ! Le t-shirt du soir est le “Team Wriggles” avec un renard, petit clin d’œil au quizz caritatif de l’année précédente. Mes amies portent également des t-shirts avec des renards et sur Go! Mr B place ses caméras sur nous et nous passons sur les écrans !

31 octobre 2021, O2 Institute, Birmingham

Premier concert le jour d’Halloween pour moi ! Mais encore une fois, des problèmes dans les transports sont venus me gâcher la vie. J’ai finalement payé 50 £ pour un nouveau ticket en passant par Oxford, et je suis arrivée une heure en retard par rapport à mon planning, du coup, pas le temps de manger car je devais me déguiser ! Plusieurs d’entre nous Informers avaient décidé de ses déguiser, c’est comme cela que le groupe a pu voir Sally de l’Étrange Noël de Monsieur Jack (moi-même), un squelette et la famille Addams au premier rang !

Ce soir, il y a deux files d’attente car deux concerts, car il y a en fait trois salles dans ce complexe. La dernière fois, en 2015, les garçons avaient joué dans la moyenne, ce soir, ils sont dans la grande. Le temps passe de super venteux à la pluie quelques minutes à peine avant l’ouverture des portes. Wriggles et JFabs passent devant la salle et je leur fais un grand coucou, oubliant mon maquillage d’Halloween, leurs têtes étaient magnifiquement risibles quand ils m’ont vue ! On rentre et grâce aux serviettes du bar, on se sèche comme on peut.

Au niveau de la setlist, Korolev est revenu, juste après Sputnik, quant au rappel, il s’ouvre sur Night Mail, on dirait qu’ils aiment vraiment bien la jouer celle-ci ! À danser sur People, Let’s Dance, ma Galaxy Watch pense que je fais du vélo pendant 10 minutes ! (Et cela se reproduira plusieurs fois au cours de la tournée !). Sur le chemin du retour, je découvre qu’il y a un MacDo en bas de l’hôtel qui propose une version vegan, et après une semaine de repas froid, c’était un véritable luxe !

1er novembre 2021, O2 Academy, Leeds

Après un trajet en bus sans problème (pour une fois), c’est une chambre immense qui m’accueille dans la ville natale de Wriggles. Après un petit coup de panique quand je m’aperçois qu’il y a bien une file prioritaire O2, ce que la sécurité m’avait nié, je suis quand même à ma place habituelle à la barrière. Pendant The Ladder, c’est J qui accompagne EERA à la batterie (pardon, hein, quoi ?) et JFabs à la basse, ça devient n’importe quoi ce moment mais j’adore ! À l’instar de la salle du même nom à Bristol, il n’y a que 3 écrans à cause de la taille de la salle, quant à la setlist, elle est identique à celle de Cardiff, mais cela a encore été une belle soirée ! À noter que ce soir Rob a remplacé Toby à la trompette chez les Brassy Gents.

2 novembre 2021, Venue Cymru, Llandudno

Un autre jour et un autre problème de transport, en effet, mon train pour Manchester ayant été annulé, je me retrouve dans un autre avec moins de 5 minutes pour changer à Manchester pour choper l’unique train direct pour Llandudno, que je réussis à avoir ! Arrivée dans la petite gare de la ville du Nord du Pays de Galles, je trouve assez aisément mon Travelodge après une dizaine de minutes de marche et après mon enregistrement et au moment où je me dirige vers l’ascenseur, une femme m’aborde en me demande si je suis la “PSB lady”, il s’agit de la femme d’un Informer qui se trouvait à mes côtés à la barrière de Bristol !

Il s’agit d’un concert complètement assis donc pas besoin de faire la queue, je suis au premier rang mais très loin sur la gauche. Par chance, les personnes tout au bout de la rangée de gauche demandent à être déplacée, et les personnes à ma droite me laissent passer pour me placer au milieu, c’est beaucoup mieux ! Malheureusement, une bande de pochetrons nous empêchera de profiter pleinement à fond, car soit ils parlaient très fort de trucs super pas intéressants ou alors ils pogotaient, en essayant de m’entraîner (sauf que la sécurité n’était pas du tout pour qu’on se lève).

Petite nouveauté dans la setlist, Valentina fait ses débuts avec EERA à la voix, remplaçant Korolev, laissant donc Sputnik tout seul. En rappel, pas de surprise, il s’agit de They Gave Me A Lamp. Juste avant People, Let’s Dance, J nous demande d’aller à contre-courant de la sécurité et de nous lever pour danser, mais pas beaucoup de personnes s’y aventure. De plus, le masque étant obligatoire, je commence à m’étouffer avec avec mes sinus en carton mais je tiens le coup. J’obtiens les setlists de J et JFabs, dont j’en donne une à l’autre Informer et sa femme.

4 novembre 2021, O2 Apollo, Manchester

J’arrive la veille pour découvrir un Premier Inn assez neuf situé au-dessus d’un parking, ainsi ma chambre avait une belle vue sur la ville. Haiku Salut jouent ce soir au Deaf Institute qui se trouve à moins de 5 minutes de l’hôtel, je découvre enfin cette salle, qui est super jolie. La première partie, Paige Kennedy, était sympa. Je parle avec les filles après le concert, en leur disant que EERA faisait un bon boulot sur They Gave Me A Lamp et elles sont ravies. Je passe devant un Domino’s sur le chemin du retour, je décide d’acheter une petite margherita, qui a embaumé l’ascenseur de l’hôtel. Le lendemain matin, je me suis rendu au musée des sciences et de l’industrie pour voir l’exposition sur Factory Records, que j’ai adorée !

J’arrive encore une fois la première et me place dans la file prioritaire. Au moment de l’ouverture des portes, ils nous répartissent par porte et j’ai failli ne pas avoir ma place habituelle mais ça va ! Mes oreilles et la gorge commencent à être irritées entre le froid et la tonne de fumée qu’ils utilisent sur scène. La salle est très grande, ainsi nous avons l’intégralité des visuels ce soir, avec l’ajout de blocs blancs au sommet des tours, où seront projetés les “Im Licht”, “Schwarz”, “Grau” et “Weiss” ainsi que les logos. Niveau setlist, aucune surprise, Korolev est revenu et nous avons le droit à Night Mail en rappel. Le public, malgré le fait qu’il y ait beaucoup de personnes qui parlent pendant Gib mir das Licht et les Lichtspiele, est quand même bon, surtout quand il reprend en chœur le riff de Spitfire. Sur Go!, JFabs semble rencontrer des problèmes et a dû brancher sa “laisse” ainsi j’ai moins aimé car la ligne de basse de cette chanson est un grand moment pour moi sur scène.

Steve White, dans sa chronique du concert, a dit, “Vous n’allez pas écouter Public Service Broadcasting. Vous allez vivre leur expérience. Le bruit, les paysages sonores, les mouvements, les visuels” et je suis complètement d’accord sur ce point !

5 novembre 2021, 02 City Hall, Newcastle

Après un trajet sans encombre en bus, et encore une chambre au Premier Inn, j’arrive encore une fois la première et je me place dans la file prioritaire comme indiquée par la sécurité. J, JFabs et Wriggles passent et me disent bonjour en français :D. Il s’agit encore une fois d’une très jolie salle, cependant tout le long du concert, je sentirais une odeur de pain grillé. Au niveau de la setlist, le groupe jouera Night Mail juste après Sputnik et White Star Liner revient en rappel.

6 novembre 2021, Music Hall, Aberdeen

J’arrive assez tôt dans cette ville que je ne connais pas, ça caille et ça glisse, va falloir se couvrir ce soir ! De plus, mon Travelodge est mal insonorisé et donne sur la rue, pas sûre que je dorme ce soir… Finalement, on fera la queue à l’intérieur donc on ne souffrira pas du froid. On est un samedi soir en Écosse après un match de foot et ça se sent, un pogo est déclenché derrière (oui oui, vous lisez bien, ils ont réussi à faire du pogo sur PSB…), enfin un pogo méga alcoolisé… Un mec vient faire chier à ma voisine et a braillé sur Gib mir das Licht, alors moi énervée de tous les soirs où beaucoup de personnes parlaient sur cette chanson, je lui ai gentiment dit de se la fermer, puis un mec relou commence à nous rentrer dedans, je l’envoie chier en l’insultant de tous les noms (je pense que le groupe m’a entendue puisque j’ai cru apercevoir des petits sourires), finalement on le fera éjecter par la sécurité (qui a été top). Night Mail a été joué encore une fois après Sputnik alors que c’était E.V.A. qui était inscrite sur la setlist. Quant au rappel, on a eu le droit à They Gave Me A Lamp.

7 novembre 2021, Barrowlands, Glasgow

Encore un trajet en bus sans problème, avec en prime des chargeurs sans fil et une belle vue, que demande le peuple ! C’est malheureusement le début de la fin pour mon genou droit qui commence à me faire horriblement mal entre les longues marches et les sauts sur Spitfire (je n’arrive pas à me retenir !).

C’est toujours un plaisir de revenir dans cette salle et de croiser Andrew MacColl. Ce soir, les projections seront faites sur les murs sur les côtés (je suis sûre que Mr B doit trouver un malin plaisir à me regarder en train de les chercher chaque soir). Korolev revient dans la setlist, tandis que Night Mail revient encore une fois dans le rappel (je l’aime bien, mais j’aimerais bien un peu plus de Signal 30). J’aperçois Mr B se déhancher sur People, Let’s Dance mais après avoir vu des vidéos sur YouTube, il semblerait que ce ne soit pas la première fois sur la tournée !

9 novembre 2021, Rock City, Nottingham

Je profite du jour de repos dans la tournée pour voyager, effectivement, c’est bien 8h30 de bus qui m’attendent entre Glasgow et Nottingham, mais je dormirais pendant la majeure partie, ayant réussi à obtenir le siège avec de la place pour les jambes.

C’est toujours un très bon concert dans cette ville chère à J et cette salle dans laquelle je vois le groupe pour la troisième fois déjà ! Pendant Sound and Vision, nous voyons Jack et Matt en train de courir partout sur scène pour un changement de dernière minute sur la setlist, effectivement Korolev remplace Valentina. Et en rappel, c’est toujours l’indécrottable Night Mail. On sent la fin de tournée arriver, Barney est en chaussettes, JFabs perd une baguette pendant ses percussions sur la fin de Sputnik et J fait globalement de la merde, en particulier quand il présente le groupe lol.

10 novembre 2021, Brixton Academy, Londres

Après une heure de trajet dans un train où il fait super chaud, me voici de retour à Londres. On fera la queue tôt mais finalement, avec nos accès prioritaires, ce n’était pas trop utile mais on ne sait jamais dans cette ville ! Les gars de la sécurité sont vraiment sympas, ils nous prennent en photo, ils nous donnent des biscuits, de l’eau, on est choyés ! Alistair est venu rejoindre EERA à nouveau pour sa première partie, avec J à la batterie et JFabs à la basse sur The Ladder. Aujourd’hui Night Mail sera joué après Sputnik et le rappel commencera avec They Gave Me A Lamp.

Durant People, Let’s Dance, une partie des danseuses en rollers du clip arrivent sur scène, elles sont vraiment impressionnantes ! Je me rends compte qu’au moment où les Brassy Gents entonnent le riff de Gagarin durant la transition, les danseuses à l’écran se transforment en cosmonautes ! C’est en fait comme ça depuis le début, comme quoi ça a du bon de faire plusieurs dates sur une même tournée…(Merci à Peggy pour la vidéo.) Sur le chemin du retour, je récupère un flyer pour le concert des Manics le 3 décembre suivant à la Wembley Arena où les garçons feront la première partie (malheureusement, je ne pourrais y aller).

11 novembre 2021, Corn Exchange, Cambridge

Ça y est, c’est la fin de la tournée britannique, et je suis toujours vivante (enfin mon genou droit est toujours dans un piteux état…). Ce soir, je ne suis pas la première dans la file d’attente mais derrière une Informer et sa fille mais je suis à mon endroit habituel.

Cette fois-ci, ce sont les trois garçons de PSB qui viennent rejoindre EERA sur The Ladder, avec Wriggles à la batterie, J à la basse et JFabs au tambourin. Concernant la setlist principale, E.V.A. est à nouveau jouée à la place de Korolev et le rappel s’ouvre sur They Gave Me A Lamp. À la fin, Mr B se rapproche du bord de la scène pour me dire “Well done!” avec un pouce en l’air.

Le lendemain matin, je pars visiter l’exposition photographique de Harry Potter avant de reprendre l’Eurostar pour rentrer, enfin rentrer, c’est vite dit ! Même si l’Eurostar était à l’heure, la Gare du Nord a été évacuée suite à une alerte à la bombe et je me retrouve une heure dehors à attendre qu’elle rouvre. J’ai un jour à passer à la maison avant de repartir pour les dates européennes…

14 novembre 2021, Paradiso, Amsterdam

On craignait que ce concert soit annulé mais finalement il a été déplacé du Paradiso Noord, où je les avais vus en 2016 au véritable Paradiso en configuration assise. J’avais un peu peur car je sais que la scène est très haute dans cette salle, mais finalement elle a été abaissée pour l’occasion et avec mon genou en carton, ce n’était pas plus mal ainsi ! Mr B devait faire ses débuts en Europe, malheureusement, le virus l’a rattrapé et il restera finalement chez lui.

EERA accompagne encore les garçons en première partie (où ils la rejoignent à trois sur The Ladder toujours en encore) et durant le set principal, la setlist est cependant légèrement raccourcie et les visuels réduits. Le Lichtspiel I: Opus sera ainsi retiré de la setlist, ainsi que le premier morceau du rappel, qui commence directement sur People, Let’s Dance (sur quoi on a dansé assis…). C’était bien, mais après la tournée britannique, il manquait quelque chose, même si les voir de plus près était appréciable (on ne peut pas tout avoir !). Cependant, j’ai bien apprécié les films durant Im Licht et Gib mir das Licht. J’abandonne le groupe pour les dates à Hambourg et en Suède, pour travailler un peu, avant de les rejoindre pour le reste de la tournée.

19 novembre 2021, Hole44, Berlin

Je décide de voyager la veille, ayant eu des problèmes de trains la dernière fois, et bah, j’ai eu à nouveau des problèmes de trains ! J’arrive donc avec du retard à mon hôtel pour découvrir une chambre un peu pourrie mais bon, on fait avec. Le lendemain, ne pouvant toujours pas marcher correctement, je décide de jouer la touriste en prenant le bus touristique. Malheureusement, Berlin est une ville constamment en travaux et comme nous approchons Noël, en plus des grues qui gênent la vue, les marchés de Noël s’y mettent aussi !

En arrivant devant la salle, nous passons devant un salon de barbier dont le nom est “Mr Barber”, mais nous lisons uniquement “Mr B” et rigolons. La salle vient de réouvrir après rénovation, ainsi elle est propre et tout, cependant le son est moche, quel dommage ! Après E.V.A. joué à Amsterdam, c’est Night Mail qui suit Sputnik dans la setlist.

20 novembre 2021, Storm, Münich

Après avoir découvert la veille qu’il fallait un test négatif en plus de la preuve de vaccination, c’est l’esprit tranquille que nous montons dans le ICE direction la Bavière, nos tests sont bien négatifs ! La salle vue de l’extérieur ne paie pas de mine, mais c’est généralement dans ce genre d’endroits qu’on fait les meilleurs concerts et ce soir ne déroge pas à la règle ! Après la semi-déception de la veille, c’est vraiment un concert de ouf auquel nous assistons ce soir, avec Theme From PSB et son banjo qui refont surface ! La salle est également toute petite et c’est vraiment dans une ambiance de folie qu’on retrouve notre groupe ! On remarque également que EERA a troqué sa maraca habituelle pour une en forme de banane lol.

21 novembre 2021, Helios 37, Cologne

Et voilà, dernière date avant je ne sais quand. On a le luxe d’avoir du temps pour se préparer et se reposer avant de se diriger vers la salle, qui n’est pas très loin de celle où ils ont joué la dernière fois dans la ville. La salle est un peu plus grande que la veille mais à peine.

Durant The Ladder, les garçons porteront un objet appartenant à EERA, JFabs arborant ses lunettes dans l’hilarité générale. La salle étant composée de plusieurs petites salles, EERA reste sur le bord de la scène car sinon elle se retrouve dehors et ma foi, il fait bien froid ce soir. Durant E.V.A., le groupe s’arrête brusquement de jouer, ah on a une panne de courant ! Il faut bien 5/10 minutes pour redémarrer la machine, ils ne finiront jamais la chanson…

À la fin, je me rapproche du merch et Wriggles s’y trouve, je lui demande alors de signer ma setlist et ma tea towel et propose gentiment d’emmener tout ça backstage pour faire signer les autres, ooooh. J’ai même la signature de EERA sur la setlist ^^.

Irlande, Festivals mai 2022 et concerts uniques août 2022

Journal d’une fan en tournée – 18

Tournée galloise et Royal Albert Hall

Tournée européenne novembre 2018

4 novembre 2018, Kavka, Anvers

Après une journée de travail où j’aurais pu voir le groupe lors d’un festival, me voici à nouveau sur la route pour la tournée européenne du groupe qui commence à Anvers.

Je croise le groupe qui débarque lors de mon arrivée à l’hôtel, timing parfait et hilarité de Wriggles.

La salle est petite et… vide, quel choc après le Royal Albert Hall complet en quelques minutes ! Je rencontre quelques Français intrigués par ma dévotion au groupe lol.

Bleak assure la première partie ce soir et ils sont pas mal.

Le concert commence sur The Unsinkable Ship et c’est très agréable de l’entendre en live pour la première fois ! White Star Liner devait suivre mais des problèmes techniques réglés par Jack ont poussé le groupe à la jouer plus tard.

C’était sympa de ré-entendre The Now Generation et sa batterie de ouf à la fin.

Sinon rien d’extraordinaire, étant donné que le public belge n’est pas très démonstratif.

Merci au groupe pour sa gentillesse encore une fois après le concert. Je demande à JFabs une photo car je me suis rendue compte que je n’en avais pas avec lui et Giles la photobombe !

Je dis à J que je vais voir CHVRCHES le lendemain à Bruxelles et il me répond que Will, qui s’occupe du merch depuis Bangor, y va aussi !

6 novembre 2018, Melkweg, Amsterdam

Et me revoilà à Amsterdam près d’un an après leur dernier passage dans la même salle. Pour ceux intéressés, CHVRCHES étaient super.

Le groupe de première partie, Moon Moon Moon, contrairement à l’année passée, était très bien.

Pays-Bas obligent, ils jouent Elf, Part 2, raison principale pour laquelle je me rends (ou j’essaie de me rendre) à tous les concerts néerlandais.

Comme d’habitude à Amsterdam, le public est très bon (je soupçonne un nombre élevé de Britanniques présents) et Giles sort le costume de cosmonaute sur Gagarin !

Malheureusement, comme l’année dernière, il y a une soirée club donc le groupe ne peut apparaître au merch pour discuter et signer des trucs. JFabs viendra quand même me parler brièvement. Je fais connaissance de Will en lui parlant de CHVRCHES et il me donne un t-shirt invendable car troué.

21 novembre 2018, Bogen F, Zürich

Une soirée qui me reviendra cher (vive la Suisse !).

Premier retour en Suisse depuis mes concerts de Depeche Mode en 2014.

J’arrive tôt à la salle pour repérer les lieux et tombe sur Wriggles et James qui font du skateboard, ils me font coucou.

Après un passage à l’hôtel, je reviens faire la queue. Les portes sont vitrées, donc on voit tout ce qu’il se passe à l’intérieur (oh une peau de batterie signée !), la salle est petite, j’aime bien. Le personnel me laisse entrer en avance car il fait froid, merci !

La première partie est assurée par Albert Man, anglais vivant en Suisse. Il s’agit de juste lui et son clavier, c’est pas mal.

JFabs, à cause du manque de place sur scène, aura son clavier disposé de côté et il se cognera dans un projo et le pied de micro de J.

J a décidément pris de l’assurance sur scène et finit Spitfire depuis le concert de Bangor à taper sur la batterie de Wriggles avec une baguette, sa guitare ou ce qu’il trouve chez JFabs.

On parle un peu après le concert en leur disant que j’aurai des trucs à leur donner au concert de Paris la semaine suivante puis je rentre à l’hôtel régler mon problème de train retour (suite à de mauvaises informations, je finirai par acheter un nouveau ticket…).

26 novembre 2018, Backstage by the Mill, Paris

Dernier concert pour moi sur cette tournée européenne, quoi de mieux de le faire à la maison !

J’arrive quasiment en même temps que le groupe, je donne mes cartes et cadeaux de Noël pour eux à Giles et après s’être geler le popotin un bon moment dehors, on décide de rentrer et du coup, on entend le soundcheck !

C’est probablement le meilleur concert de toutes les fois où je les ai vus à Paris et la réaction du public a été fantastique !

Je ne sais pas si c’est la crise des Gilets Jaunes qui a fait mais la réaction à All Out a été folle !

J a aussi beaucoup parlé français au cours du concert, finissant par “Vive la France et vive l’Europe !” (il est farouchement contre le Brexit).

Je me retourne pour dire bonjour à une amie, mais on me tape sur l’épaule, oh c’est Wriggles ! Il voulait me remercier pour sa carte et son cadeau.

J’ai longuement parlé avec JFabs, finissant par un hug. Il m’apprend qu’ils vont jouer en Chine pour le nouvel an.

Je crois vite fait J qui me remercie aussi et je leur dis à l’année prochaine !

Independent Venue Week 2019 et Irlande

Journal d’une fan en tournée – 14

Tournée britannique octobre 2017

Tournée européenne novembre 2017

18 novembre 2017, Frannz, Berlin

Quelle catastrophe cette journée ! Après un horrible voyage de Paris à Berlin via Cologne à la suite de trains annulés et retardés, j’arrive à l’hôtel où on m’apprend que ma réservation a été annulée…

Un upgrade plus tard, je me change vite fait bien fait avant de passer entre les gouttes pour atteindre la salle, où je rejoins mon amie russe Mia.

Après des grands moments WTF où la sécurité nous prend en grippe parce qu’on ne parle pas très bien allemand, on retrouve notre place au centre du premier rang.

C’est sympa de les retrouver aussi proches même si tout le design scénique de Mr B me manque (c’est un peu moins sympa quand j’ai failli me prendre la basse de JFabs dans la tête !). En parlant de lui, nous avons le droit à un énorme sourire de sa part quand il nous a vues.

Côté setlist, mon 80ème concert de PSB était plutôt bien avec The Now Generation et Go To The Road qui n’ont pas quitté le set, avec d’anciens et de nouveaux classiques.

Un plaisir de les retrouver au merch également à la fin, et j’en profite pour faire signer ma setlist et le promo de Turn No More.

Juste une semaine à attendre avant de rejoindre cette tournée européenne jusqu’à la fin.

25 novembre 2017, Vera, Groningen

Quel plaisir d’être de retour dans cette ville et surtout cette salle 🙂 (Fallait juste que je passe l’épreuve du Thalys retardé et de la chambre d’hôtel congelée).

Nous avons une première partie ce soir, les Allemands de MMTH, très sympa malgré un look un peu douteux. Ils jouent un rock instrumental ma foi pas si affreux que ça.

Très contente aussi de revoir mon binôme Chris et son fils Owen, pour qui c’est le vrai premier concert de PSB après Bluedot l’année passée !

Pays Bas obligent, ils jouent Elf PArt 2, précédée d’une autre de mes préférées, Go To The Road, c’est tout benef’ !

Je fais signer ma setlist et Flick, la merch girl, n’arrive pas à retrouver les posters qu’elle nous avait mis de côté (comme d’habitude, un artiste local crée un poster original par concert). Le leader de MMTH les ramènera des backstages, sauvés !

Je quitte Chris avant de le retrouver l’année prochaine lors de la tournée britannique d’avril.

26 novembre 2017, Yuca, Cologne

Concert complet, ça fait plaisir. Il faut dire que la salle est peut-être la plus petite de la tournée, cependant ce concert restera mon préféré de cette tournée européenne.

Effectivement, en me plaçant à mon endroit habituel, je me rends compte que Wriggles est tout de suite à ma gauche, J à ma droite et JFabs directement dans ma tronche mais qu’est-ce que j’ai dansé comme une folle (mon dos me remerciera le lendemain et le reste de la tournée…), je finirai même par tomber sur la scène.

Le groupe était de très bonne humeur, J jouant avec moi après le concert quand il ne voulait pas me rendre mon Sharpie argenté. Lorsque mon ami Mark leur demande quand j’atteindrai mon 100ème concert, Wriggles répondera “À moins qu’elle ne se lasse de nous avant, bientôt” lol. Même l’ingé-son n’a pas été surpris quand je lui ai répondu que je faisais tout le reste de la tournée.

27 novembre 2017, Melkweg, Amsterdam

Après avoir fait la queue sous la pluie, je découvre la Oude Zaal du Melkweg, ne connaissant que le Max (la salle plus grande et plus récente) où j’avais vu les Manics en 2012 et je suis rassurée par la hauteur de la scène, relativement basse par rapport au Max ou au Paradiso.

Mais tout d’abord, la première partie, Bungalow, groupe néerlandais, ouvre les festivités. C’était correct jusqu’à ce que le chanteur, qui doit savoir qu’il n’est pas moche, commence à se toucher toutes les 3 secondes. J’abandonne.

Heureusement que mes petits Anglais arrivent rapidement pour effacer cette vision de ma tête ! Encore un excellent concert avec Elf Part 2 (Je vous ai déjà dit combien j’aime cette chanson ? :P) mais pas de Go To The Road, dommage !

Le rideau se referme alors que je n’ai pas eu ma setlist, heureusement Giles le soulèvera pour me la donner.

Comme il y a une soirée club, les garçons ne peuvent sortir au merch donc pas de signatures ce soir.

28 novembre 2017, Trix Club, Anvers

Premier concert en tête d’affiche en Belgique, enfin ! Le concert ayant été déplacé du Bar au Club à la suite de la demande, j’ai été un peu surprise de voir que Nordic Giants, la première partie de ce soir, jouera au Bar tandis que les instruments des garçons étaient déjà placés sur la scène du Club.

La fatigue et le dos toujours douloureux depuis Cologne, je m’assois sur la scène du Club pour écouter Nordic Giants de loin.

Côté setlist des garçons, c’était vraiment pas mal avec un If War Should Come devenu maintenant trop rare.

Côté public, nous sommes bien en Belgique, les gens ne bougent pas et restent les bras croisés mais ils ont adoré ! (J’ai dû rassurer J là-dessus, lui n’étant pas habitué).

Je me dirige avec mon amie Giulia vers le merch et on attend. Flick dit que comme il n’y a que nous deux, ils peuvent ne pas se mettre derrière les tables qui sont énormes car “il n’y a pas de risque”. Ce à quoi le toujours aussi taquin Wriggles sort un “Ah oui ?!”, je le regarde en fronçant les sourcils et il fait “Bah voilà !”. Il me tendra son Sharpie en disant “Tu connais ma signature maintenant !”.

Je parle avec JFabs de mon inquiétude pour Paris le lendemain car peu de places se sont vendues et WeClap en offrait. À suivre…

29 novembre 2017, Badaboum, Paris

Encore une soirée magnifique alors que rien ne le prédestinait !

En arrivant à la salle, je tombe sur Tom, le drum tech… “mais attend, tu bosses pas sur cette tournée, qu’est-ce que tu fous là ?” Il était venu au Badaboum la veille pour un autre concert, et donc naturellement, il est resté pour PSB ! Je croise les garçons qui partent dîner, pour certains en famille. Effectivement, beaucoup de membres de leur famille ont fait le déplacement pour cette dernière date européenne.

Pas de première partie ce soir, donc on attend un peu avant que le groupe ne monte sur scène.

Je suis étonnée par l’accueil que leur réserve le public parisien alors je m’amuse comme une folle !

À la fin, je parle longuement avec JFabs, qui dessinera une tour Eiffel et un drapeau français sur ma setlist. Je parle brièvement avec David le manager avant de me faire pousser par la sécu dehors. Mais ce n’était pas sans compter sur J, qui me rattrape au vol pour signer ma setlist et tea towel. Ça va être long d’attendre jusqu’à avril…

Première partie de Editors

Journal d’une fan en tournée – 8

Tournée d’hiver 2015/2016 + concerts spéciaux à Londres

Tournée européenne mars/avril 2016

4 mars 2016, Marché Gare, Lyon

Il fait un temps pourri sur Lyon mais les gens se sont quand même déplacés pour les voir. Ce ne sera pas complet mais ce sera un public de qualité !

En première partie, ce sera Pratos, groupe local et c’est vachement bien. Trio synthés bulles à la Jean-Michel Jarre, excellent batteur et un saxophoniste, guitariste, bassiste tout aussi excellent.

Quant à PSB, bah, ça fait du bien de les revoir si près, même si Mr B me manque.

JFabs sera tellement à fond qu’il cassera une corde de BASSE durant Signal 30 !

Entendre Korolev sans les cuivres était bizarre, mais ça m’a permis de mieux entendre JFabs 🙂

L’écran et la vidéo lâcheront pour le rappel, durant lequel le public demandera Everest à tue tête.

Le petit jeune à mes côtés récupère la setlist de JFabs mais Jack vient à ma rescousse et de donne celle de Wriggles.

Je me dirige vers le merch où je tends ma setlist et divers promos dont celui du DVD.

JFabs signe en m’appelant “Anne-So” (normal, et en mettant le numéro du concert – il suit ! Normal !) et Wriggles est très intrigué par mon DVD promo (“mais tu trouves ça où ?”). Je demande à J s’il va mieux, ce qui est le cas. On papote un peu (ça fait du bien après la tournée britannique durant laquelle je ne lui ai pratiquement pas parlé).

Et une jeune fille lui offre deux nœuds papillon superbes ! Il dit qu’il en portera un à Paris, mais à Amsterdam, il devra remettre l’actuel étant donné qu’il a été fait par une Anglaise installée là-bas. Je lui montre celui qu’il devra porter 😛

Des jeunes hommes veulent une signature sur leurs vinyles alors J cherche quoi faire avec les boîtes, alors naturellement je tends les mains (“Je vais pas les voler tu sais !” – “Toujours aussi serviable A-S”).

Je finis la soirée par la rencontre avec François, qui a créé l’affiche spéciale de ce soir.

5 mars 2016, La Maroquinerie, Paris

Ah PSB à la maison… Encore qu’il fallait y arriver à la maison ! En effet, Ouibus raté suite panne d’oreiller : TGV acheté le prix d’une jambe. Étant donné que j’arrive donc une heure en avance, je me dirige vers la Cure Gourmande pour acheter “quelques” sucreries aux garçons (44 €).

Passage à l’hôtel puis rendez-vous à la Maroquinerie pour une interview avec J.

Personne ne fera la queue, nous nous retrouvons facilement au premier rang. La première partie est assurée ce soir par Lull, en solo acoustique. C’est très joli mais la fatigue jouant, je cligne des yeux…

Beaucoup de Geoffrey ce soir, quand j’en parlerai à JFabs après le concert, il me dira qu’il leur faudrait une version française de la vidéo, ce à quoi j’ai répondu que je serais heureuse de la traduire.

JFabs fera une belle dédicace à la France en revenant sur scène un t-shirt de la FFF et en arrangeant l’intro de Everest en Marseillaise.

J prendra le micro pour remercier en français, clairement ému.

Encore une fois, ils seront d’un amour au merch, signant tout ce qui leur tomberont dans les mains. JFabs adore mon Sharpie argenté utilisé sur mon maxi 45 tours de Sputnik. Il signera numéro 49 sur ma setlist qu’il m’a donnée et me dit, “Berlin 50 ?”. Raté, ce sera Cologne !

Wriggles me ressort la blague “Mais tu travailles réellement ?!”

Je dis à J que c’est sympa de porter le nœud pap’ d’Olivia. Je fais la bise à Giles qui me dit “À la semaine prochaine !” Euh, non, dans deux semaines et je quitte la salle la dernière…

18 mars 2016, Stadtgarten, Cologne

Et 50ème concert de PSB pour moi ! Également un grand retour à Cologne après 25 ans, l’occasion de dépoussiérer mon allemand pourri…

Chose rare, je ne me perds ni sur la route de l’hôtel, ni vers la salle. Parlons-en de cette salle, en fait un bar, un restaurant, un club et donc une salle de concert.

Je suis bien sûr la première mais je ne croise personne…

Je rentre et je fais la connaissance d’un Anglais qui habite en Allemagne, Mark. Je vais dire bonjour à Giles et il m’invite à laisser mes affaires avec lui, super sympa de sa part !

La salle se remplit tout doucement et reste assez vide au moment de la montée sur scène du groupe de première partie, Big Deal. Ils sont super sympas, n’hésitez-pas à aller les voir, en prime le groupe est à moitié composé de filles.

Les garçons arrivent ensuite pour les derniers réglages et me disent bonjour, je leur dis que ce soir, c’est “the big 50”, ils croyaient que c’était demain à Berlin, mais non ! Lors de la vraie montée sur scène, JFabs arrive avec sa setlist et la cache un peu, bon…

Très bonne d’ailleurs cette setlist, avec un Elf Part 2 toujours bien accueilli par moi 😛

Je remarque des traces noires sur la feuille, mais je devine que c’est parce que JFabs marche dessus.

Le public est bien agglutiné contre la scène et réagit bien au discours de J. Le groupe à mes côtés accumule les cadavres de bière…

À la fin, JFabs me tend sa setlist qui m’était destinée dès le début, effectivement, ils me remercient pour le 50ème concert ! Quelle surprise !!!

Je les remercier chaleureusement une fois qu’ils sortent au stand de merch. Je parle du Disquaire Day avec JFabs et je suis coupée par Eva (et son t-shirt “E.V.A./The Other Side” fait maison, déjà croisée à Luxembourg).

Les garçons doivent ranger leurs affaires car ils partent tôt pour Berlin (et moi aussi d’ailleurs), on se dit à demain !

19 mars 2016, Columbia Theater, Berlin

Qu’est-ce que les TGV allemands (ICE) sont confortables ! Les plus de 4 heures de trajet sont passées très rapidement. Je prends le métro à l’envers mais j’arrive tranquillement à mon hôtel, situé de manière très pratique à même pas cinq minutes de la salle.

J’arrive devant la salle et je vois cinq jeunes… mais non, ils vont au concert dans la grande salle d’à côté. Tandis qu’un autre Informer me rejoint, Dan, la queue voisine s’étend sur des centaines de mètres.

Les portes s’ouvrent, j’entre tranquillement pour découvrir des barrières, bouh…

Je quitte ma place très rapidement pour laisser mes affaires avec Giles 🙂

Big Deal font à nouveau la première partie et c’est toujours aussi sympa. Le public s’approche progressivement et la foule est assez compacte quand les garçons montent sur scène.

London Can Take It revient, sûrement suite à la demande de quelqu’un sur Twitter. Lit Up version 2015/2016 est toujours aussi sublime.

Malheureusement, des Irlandais un peu imbibés ont décidé de venir envahir la scène. La sécu molle du genou aura du mal à les bouger, un flot d’insultes en français sort de ma bouche, au grand étonnement de mes voisins.

Je récupère une setlist grâce à un gars de la salle (je m’aperçois qu’un sourire et le geste/mime d’un carré fonctionne bien pus que n’importe quel effort linguistique).

JFabs et J me la signeront en allemand (normal ! “Viens en Italie, tu verras !” me dit J).

Je finis ma conversation sur le Disquaire Day avec JFabs et je les quitte pour trois semaines avant Amsterdam…

11 avril 2016, Paradiso Noord, Amsterdam

Et voilà, le dernier concert The Race For Space en tête d’affiche (à part les festivals et autres concerts exceptionnels). Ce sera à Amsterdam, au Paradiso Noord, dans le complexe culturel Tolhuistin.

Après avoir pris le ferry gratuit, j’essaie de faire un repérage des lieux, finalement je demande aux jeunes filles situées à l’accueil (d’ailleurs, j’ai fait corriger PBS en PSB 😉 )

Il y a deux concerts ce soir donc difficile de savoir qui va où, mais je me retrouve la première pour PSB 🙂 Je tombe même direct sur Gilles en rentrant.

Je m’installe au premier rang sur la scène (pas de barrière cette fois) et je regarde comment est faite la salle, les balcons sont sympas car donnent une belle vue sur la scène.

Je discute en français avec une Italienne et en anglais avec une Anglaise. “On les a jamais vus et toi ?” “Euh… c’est ma 52ème fois lol”.

Pas de première partie ce soir, et je m’aperçois que c’est le matos au complet qu’ils ont fait venir (iPad pour J, fûts de tambours pour JFabs).

Les garçons montent sur scène pour les derniers réglages et me sortent “Ça va Anne-Sophie ?” Mes voisines hébétées “Ah, c’est comme ça ?” “Euh… oui”.

Pays-Bas obligent, nous avons le droit aux deux parties de Elfstedentocht (oui, je sais l’écrire en entier, j’aime bien la version courte et mignonne cependant). Ils étaient bien en forme en tout cas mes petits Anglais.

J’attends un bon moment à la fin jusqu’à ce que James monte sur scène et je lui demande une setlist. Les garçons prendront leur temps pour arriver au merch. Je laisse passer les gens et puis Wriggles voit ma setlist, me regarde et secoue la tête genre “Encore ?”.

J’offre à J l’album de The Anchoress en prévision de son anniversaire deux jours plus tard et me remercie pour tous les cadeaux et de les suivre un peu partout (il m’a limite fait pleurer ce con lol).

Prochain rendez-vous de loin, au Liberty Stadium de Swansea en première partie des Manics !

Retrouvailles avec les Manics et saison estivale 2016

Journal d’une fan en tournée – 5

Tournée britannique avril/mai 2015

Tournée européenne mai/juin 2015

15 mai 2015, Festival Les Nuits Sonores, Lyon

La tournée française commence par cette date isolée en pleine tournée italienne au festival les Nuits Sonores à Lyon.

Comme le nom l’indique, c’est un festival qui se passe de nuit, mais repousser PSB de minuit à 1h30 du matin, c’était de la torture (surtout que plus tard dans le mois, ils étaient également prévus à 1h30 à Nîmes, plus là-dessus plus tard).

J’arrive donc bien après l’ouverture des portes et je me dirige tout droit vers la Halle 3 où le premier groupe se produit déjà, il s’agit de Tomaga, une batteuse et un mec multi-instrumentaliste. C’est assez sympa et j’en profite pour me faufiler le plus proche de la scène pour me placer progressivement pour PSB.

Suivra Jessica93, durant lequel je m’énerverai un “tout petit” peu contre ses fans pas très polis mais je retrouve la barrière pour Future Of The Left que je découvre et j’ai bien aimé (malgré la “perturbation” visuelle de la préparation de PSB).

1h30, Sputnik se fait ressentir… Setlist de festival oblige, ils ne jouent que 45 minutes avec Gagarin balancé en troisième position et ça ne fonctionne pas trop je trouve.

Willgoose dédicace très solennellement ROYGBIV aux frères Lumière à un public pas très réceptif avant de se vautrer allègrement dans ses samples de couleurs, laissant le pauvre JFA se dépêtrer dans le rythme de sa cloche. J’éclate de rire, Willgoose me regarde et me fait signe de me calmer ! Wriggles est également pété de rire, mais ils arrivent très professionnellement à finir non seulement la chanson mais leur set.

45 minutes, c’est vraiment trop court, vivement Angers et la tournée française pour de vrais et longs sets…

26 mai 2015, Le Chabada, Angers

C’est parti pour six jours d’affilée à voir les garçons dans toute la France !

Premier arrêt : Angers et le Chabada.

Après avoir tourné en rond un petit moment, je trouve enfin l’entrée. Je suis un peu stressée parce que j’ai des cadeaux à donner au groupe avant le concert de peur de ne pouvoir rentrer dans la salle (oui oui, encore des Reims Roses, plus des Croquignolles et des bouchons de champagne en chocolat remplis de Marc de Champagne). Je repère le van du groupe, je suis au bon endroit !

Pas le temps de m’installer cinq minutes pour lire que Wriggles et JFA (accompagnés de James, leur ingé-son) me font coucou, j’en profite pour leur larguer mes biscuits, qu’ils ouvriront avec Willgoose. JFA me demande ce que je suis en train de lire, je réponds un livre sur la course à l’espace (comme c’est étrange !).

Quelques temps, je vois Willgoose sortir sans me faire un signe ou quoi que ce soit… Je suis mauvaise langue, c’est pour mieux me parler à son retour à la salle. Il me demande si je fais toutes les dates françaises (“Oui Monsieur !”) et fait la grimace par rapport aux trajets difficiles (il s’avérera un peu prémonitoire pour le coup) et me dit que j’aurais peu de compétition pour le premier rang car pour certaines dates (à savoir Clermont et Dijon) uniquement une vingtaine de places ont été vendues, mais il me remercie de la publicité que j’essaie de faire.

21h, ouverture des portes, pas grand monde (mais ça finira par se remplir un peu) et encore moins au premier rang. Ils s’obstinent à ne pas déplacer Gagarin à la fin ou en rappel, mais ce n’est pas grave, c’était un concert bien sympa quand même. Au moment de présenter “Angers”, Willgoose me regarde pour savoir s’il a bien “prononcé”. Mon pouce est en l’air, il est content.

Après le concert, je me rends vers le stand de merch où Giles me fait un accueil à la française avec les bises ! Willgoose arrive et je lui fais signer 3 45 tours colorés dont Go! qu’il n’a pas eu l’occasion de voir donc il fait comme chez lui et regarde le produit. J’ai le droit à des dédicaces de folie en français 🙂 Je fais la rencontre de Elo, qui a interviewé Willgoose plus tôt, voir ici.

Puis je rentre car la semaine va être chargée !

27 mai 2015, Petit Bain, Paris

Et me voici de retour à Paris ! La salle du jour semble intriguer les garçons, en effet, il s’agit de Petit Bain, une péniche !

J’arrive vers 18h et, oh surprise, je suis la première ! J’attendais ce concert plus que les autres car We Were Evergreen, déjà vus en première partie de PSB l’année dernière à Tooting, refont la première partie ce soir ! J’ai quelques inquiétudes car le concert clashe avec le retour de Ride à Paris (c’était à l’Olympia) mais le public était au rendez-vous et le groupe semble sincèrement content.

Gagarin est enfin remise à sa place en rappel et la magie opère ! Le concert en lui-même était vraiment bien avec un public réceptif qui blague avec le groupe.

We Were Evergreen étaient comme d’habitude super cools et leur reprise de Be Like You est géniale sur scène.

Après le concert Wriggles me dira qu’il a bien senti la péniche chalouper à la fin de Valentina. N’ayant rien ressenti, je lui demande s’il n’est pas bourré ! Je lui demande aussi s’il a trouvé les bouchons au Marc de Champagne forts, ce à quoi il répond qu’il ne les a pas vus ! Willgoose me confirmera par la suite que oui, ils sont forts !

J’essaie de faire de la pub pour ce site (si vous faites partie de ces personnes que j’ai “harcelées” sur la tournée, pardon et merci d’être passé !).

Je dis au groupe “à demain !” (ça commence à devenir une habitude !) et je ne tarde pas trop, mon train pour Clermont le lendemain part à 9h et je dois refaire ma valise…

28 mai 2015, La Petite Coopé, Clermont-Ferrand

Après 3h de train, un autre moine (voir mon voyage vers Newcastle) et un superbe accueil à l’hôtel, me voici devant la Petite Coopé, où une vingtaine de personnes sera là pour assister au concert de PSB.

Le groupe de première partie, Brabalan, est du coin et fête son premier concert. Bien que musicalement, ils ne m’ont pas très impressionnée (mais c’était sympa quand même, ne me méprenez pas !), mon souvenir restera le bermuda du chanteur avec des bananes dessus !

PSB feront la même setlist que la veille à Paris et malgré le fait que je me sois reculée un peu de la scène, j’ai eu l’impression de vivre un concert privé pour moi toute seule ! Ce que je raconte à Giles à la fin du concert.

Vu le peu de personnes présentes, Willgoose ne restera pas longtemps et je rentre tôt car il me faudra des forces pour affronter les deux prochains jours, qui sont des festivals !

29 mai 2015, Festival This Is Not A Love Song, Nîmes

J’appréhendais beaucoup cette journée car je n’avais pas un bon souvenir de Nîmes (j’y ai vu Depeche Mode aux Arènes en faisant la queue par 40° à l’ombre), de plus je ne suis pas du tout festival, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour PSB ?

Après un changement à Lyon et une rencontre surprise avec des Minions, une petite sieste, me voici à Paloma vers 21h, je me dirige directement vers le club où Public Service Broadcasting se produiront à 1h30 (oui oui !) car j’avais lu sur internet qu’il était difficile d’y rentrer. Sans blague ? J’ai dû faire près de 40 minutes de queue pour entrer, puis après avoir croisé le photographe Robert Gil qui nous a averti qu’il y avait de la place devant la scène, me voici au second rang après dix autres minutes !

Mikal Cronin était en plein set et étant donné le temps que j’ai mis à bien m’installer, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’y intéresser (en fait, la hauteur de la scène m’inquiétait car je savais pertinemment que je n’allais pas bien voir Willgoose, et j’avais raison, vous verrez plus tard).

Le club se vidant complètement après, je m’installe au premier rang pour être certaine d’être bien placée pour PSB.

Kevin Morby suivra, renforcé par une bonne poignée de fans présents pour l’encourager. Ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé mais ce n’est pas désagréable non plus.

Le club se vide à nouveau et pendant que le prochain groupe s’installe, Giles vient me faire un petit coucou pour voir si tout va bien 🙂

DBFC suivront et c’est ma surprise du festival, j’ai a-do-ré et j’espère bien les revoir rapidement. Si vous aimez Yan Wagner, bah vous allez aimer. C’est impossible de ne pas se déhancher là-dessus.

PSB finalement commencent à s’installer et que vois-je ? Une setlist ! Faudra que je pense à la demander… Oh, de l’agitation à ma droite, le pauvre Dom (lumières) a une poussée de rhume des foins, on va lui donner des anti-histaminiques.

Comme je le craignais, je vois très mal Willgoose à moins de me faire un torticollis, mais comme je suis un peu plus à gauche que d’habitude, je vais plus me concentrer sur l’écran, JFA et Wriggles.

La setlist différait légèrement car Elf Part 2 était revenue et je ne l’avais pas entendue depuis la tournée britannique et surtout London Can Take It pas entendue depuis Leicester !

Malheureusement, le public semble bien fatigué et je n’ai pas l’impression que cela accroche… Je récupère la setlist et je file prendre la navette pour le centre-ville. Je croise Giles sur le chemin et je lui dis à tout à l’heure étant donné qu’il est 2h30 bien passées.

La navette de 3h passera finalement à 3h20 et il sera 3h40 quand je rentrerai à l’hôtel, le temps d’une douche et de refaire la valise, il sera 4h30, or je dois me lever à 5h pour attraper mon premier TGV. Je décide de faire nuit blanche, yeah rock’n’roll (ou pas) !

30 mai 2015, Festival Les 3 Éléphants, Laval

C’est dans un état de décomposition avancée que j’arrive à Laval n’ayant pu dormir dans les TGV bondés. Je m’assoupis deux heures à l’hôtel avant de m’activer vers le festival Les 3 Éléphants. Il est moins d’une demi-heure avant l’ouverture des portes et peu de monde se presse aux portes.

Les portes ouvrent, je me dirige directement vers le Patio où PSB jouera en deuxième position (ouf !) après les Canadiens de Ought. Et qui vois-je sur le côté de la scène qui me fait coucou ? Je vous laisse deviner !

Mais tout d’abord Ought, que j’avais ratés la veille à Nîmes car ils jouaient tôt aussi. Ma foi, ils sont bons ces petits !

Suivent donc PSB et les petits jeunes ados à côté de moi me font rire quand ils sortent en voyant Willgoose : “C’est Matt Smith, c’est le Docteur !”.

La setlist sera basique pour un festival, mais dès le crescendo de Sputnik, je sens que le public adhère, sentiment confirmé sur Signal 30 et encore plus sur The Other Side, le bruit de la foule faisant limite peur !

Le groupe me dit à demain et je reste une petite heure avant d’aller me coucher car fatiguée !

1er juin 2015, Le Consortium, Dijon

Et voici la dernière date de la tournée française, un sentiment de nostalgie se fait ressentir…

C’est au Consortium de Dijon que le concert a lieu ce soir et l’endroit ne ressemble pas du tout à une salle de concert (mais en même temps, avec PSB, je commence à m’habituer aux endroits insolites !)

Le groupe de première partie ce soir, c’est Falabella, et c’est vachement bien !

Comme le déchargement des instruments se fait par le devant de la scène, je me recule pour laisser tout le monde travailler tranquille, puis un mec se met devant Willgoose et lui demande si cela ne le dérange pas s’il se met là, ce à quoi il répond “Vois ça avec Anne-Sophie derrière toi” (Oui, bonjour, c’est moi, je prends mon manteau et je me casse !).

La scène étant basse, très basse, j’observe un petit message laissé à JFA et j’éclate de rire :

Pas de surprise dans la setlist, c’est la même qu’à Paris. Après le concert, je refais de la pub pour le site (désolée !) et je fais signer la setlist de Nîmes ; il mettra un joli “Who needs sleep ?” dessus 😉 (Voir la photo ci-dessus.)

Et c’est la fin de leur Tour de France, on se donne rendez-vous à Amsterdam le 9 juin !

9 juin 2015, Sugar Factory, Amsterdam

Après une petite pause par Cardiff pour voir les Manics, je suis de retour sur la route pour PSB, au programme cette semaine, les Pays-Bas et Luxembourg, leur date belge n’ayant pu se faire. Je découvre également une nouvelle salle, la Sugar Factory, juste en face du Melkweg où j’ai vu les Manics il y a quelques années. Je crains encore une scène haute mais que nenni, c’est parfait ! Les lumières au plafond sont super sympa en prime.

Le groupe de première partie ce soir, c’est Money For Rope, des Australiens. Alors tandis qu’ils sont très amusants à voir visuellement, sur le plan sonore, c’est une catastrophe ! Vite, envoyez mes Anglais !

Pays-Bas obligent, Elf Part 2 revient dans la setlist, mais apparemment les gens réclament la Part 1 sur Twitter, ce à quoi Wriggles répondra que JFA a besoin de l’apprendre mais qui sait ? (À suivre !)

L’enthousiasme des personnes qui viennent voir Willgoose à la fin du concert fait vraiment plaisir à voir.

En sortant de la salle, on croise le groupe dont JFA portant fièrement un maillot de foot orange national, puis on les perd dans un coffee shop :p

10 juin 2015, De Effenaar, EindhovenEindhoven

Le voyage dans l’inconnu commence alors car je ne connaissais que la capitale néerlandaise. À peine 1h30 de train séparent Amsterdam de Eindhoven et mon hôtel et la salle se trouvent à cinq minutes à pieds de la gare.

30ème concert de Public Service Broadcasting oblige, je célèbre cela avant le concert et nous nous préparons à kidnapper le groupe après pour une vraie célébration 😉

J’arrive devant la salle et… je suis la première pour changer. Il y en a en fait deux, la petite, où joue le groupe ce soir, et la grande, où ils ont ouvert pour les Manics l’année dernière.

Le groupe de première partie, les Néerlandais de The Mysterons sont très sympa.

PSB s’installent et je vois une setlist faite à la main par Willgoose avec un smiley devant JFA, hmmm.

Elf Part 2 est toujours là et If War Should Come est remplacée par London Can Take It toujours très bien accueillie.

Les vibrations sont tellement fortes que le caisson supportant le projecteur bouge et Giles doit venir caler tout cela. Les vidéos en mode oblique : une première !

Après le concert, nous arrivons à traîner le groupe au pub pour célébrer (et vous aurez deviné que j’ai eu la fameuse setlist signée par Willgoose himself).

11 juin 2015, Hedon, Zwolle

Et me voici à nouveau seule pour repartir sur la route. Cette fois-ci, je dois prendre deux trains en changeant à Utrecht pour atteindre la destination du jour, Zwolle.

En plus d’un train en retard, il me faut 20 bonnes minutes à pieds pour rejoindre mon hôtel où je fais une bonne petite sieste avant de me préparer et de me rendre à la salle qui est fort heureusement à 2 minutes à peine de l’hôtel.

Deux personnes s’y trouvent déjà, il s’avère qu’une est une amie de la fan de Kaiser Chiefs rencontrée à Birmingham !

La salle est petite, vraiment petite, à tel point que la console de mixage se trouve à 1.50m, 2m de moi !

Le groupe de première partie est malheureusement le même qu’à Amsterdam mais j’ai un peu mieux apprécié cette fois, probablement car le son était meilleur et qu’ils avaient cette fois-ci deux vraies batteries.

La setlist de PSB sera la même que la veille, donc aucune surprise.

Il est temps de dire au-revoir au groupe pour une journée où eux iront à l’Agence Spatiale Européenne et moi j’irai faire un tour à Bruxelles d’où je rejoindrai le Luxembourg directement.

13 juin 2015, Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette

Après ce petit jour de pause, me voici de retour au Luxembourg. D’ailleurs, la dernière fois que j’y étais, c’était pour les Manics avec PSB en première partie ! Ce soir, le concert se passe en banlieue à la Kulturfabrik, centre culturel rassemblant plusieurs bâtiments. J’arrive et je vois un attroupement de parents et d’enfants, pas de panique, il s’agit d’un événement privé.

Je trouve l’entrée de la salle de concert et j’attends et j’entends surtout le soundcheck ! Ils répètent Elf Part 1 ! Depuis le temps que les Néerlandais leur réclamaient, c’est aux Luxembourgeois (avec une poignée de Français et de Belges) qu’ils feront l’honneur de cette première (enfin, ils l’ont déjà jouée lors de leur tournée pour IEE, mais pas avec JFA).

La salle n’est pas beaucoup remplie (mention spéciale à la demoiselle au t-shirt “E.V.A. / The Other Side” de fabrication maison) mais l’enthousiasme est là.

Le seul point négatif est que Elf Part 2 et London Can Take It n’ont pas été jouées, mais on ne peut tout avoir… La chaleur de la salle pousse Giles à venir installer un ventilo devant le caisson de Willgoose.

Comme d’habitude, ce dernier signe des disques et parle avec les gens. Je leur dis un dernier “À demain !” avant de rentrer à l’hôtel à Luxembourg-Ville pour me reposer avant mes nombreuses heures de voyage le lendemain.

14 juin 2015, Vera, Groningen

Et voici venu le temps de la dernière date européenne dans le Nord des Pays-Bas, le pays où le G se prononce “Rrr”. Après un très long voyage depuis Luxembourg, me voilà dans l’hôtel qui fait face à la salle… Arrivée première dans la queue une heure avant l’ouverture des portes, c’est seule que j’entre dans la salle (je sais que ce n’était pas complet, mais quand même !). J’ai même le temps de parler à Giles avant de m’installer devant la scène.

La première partie est assurée ce soir par Dotlights, groupe d’une personne, le guitariste et bidouilleur électro Casper Rossing Hengelo. Ce n’est pas vilain ce qu’il fait mais les lumières bizarres et le fait de ne pas comprendre ce qu’il disait entre chaque chanson (je ne parle toujours pas le néerlandais) n’a pas aidé…

PSB montera sur scène avec le ventilo de la veille, qui me gênera un peu (on ne peut pas tout avoir). J’ai dû faire une contorsion pour applaudir JFA lors de sa présentation (oui, c’est très grave ! – surtout quand l’intéressé s’en aperçoit !). La setlist sera identique à celle de la veille, avec l’ajout de Elf Part 2, avoir les deux parties le même soir pour finir la tournée, c’était limite exceptionnel !

À la fin, comme d’habitude, je vais au stand de merch taper la discut avec Giles et on regarde avec stupéfaction les gens monter sur des chaises pour récupérer les posters créés par une artiste locale afin de les faire signer.

J. Willgoose arrive, signe quelques trucs mais tout cela va très vite étant donné le peu de monde présent. C’est après une petite discution qu’il me demande si j’ai eu un poster, “Non”, “Est-ce que tu en veux un ?” “Bah oui !” Le voilà alors parti en coulisses m’en chercher un tout neuf tout propre et je ne résiste pas à la tentation de lui demander de le signer.

J’embarque un Sharpie à Giles et je vais voir JFA et Wriggles pour qu’il fasse de même. J’en profite pour parler un peu avec l’adorable JFA (d’autant plus que son message sur le poster l’était !) de Blur et du concert au BFI le 7 juillet pour lequel j’ai trouvé un siège au premier rang. Je rends le Sharpie à Giles et je leur dis à bientôt (“que” trois semaines à attendre !).

De retour à l’hôtel, je trouve le site de l’artiste du poster où je découvre qu’ils m’ont font un beau cadeau car il est limité à 50 exemplaires et vaut 38€ !

Été/automne 2015