Journal d’une fan en tournée – 13
Tournée britannique octobre 2017
13 octobre 2017, Great Hall, Cardiff
Dieu seul sait ce que cette tournée me réservait quand j’ai décidé de faire toutes les dates, comme j’ai été gâtée !
Premier arrêt, Cardiff, où j’ai retrouvé avec plaisir mon ami Chris, et les deux fans des Manics, Jess, de Bristol, et Mia, de St Pétersbourg.
Après avoir parlé avec Flick, du merch, et Rob, un des Brassy Gents à la trompette, la sécurité nous guide vers l’entrée où nous ferons la queue, avec la vue sur le tour bus de 16 places. J’apprendrai par la suite qu’en plus de leur petite remorque pour les instruments, ils ont désormais un camion Fly by Nite pour le design scénique.
On croise J qui a mal au crâne et nous dit qu’il vient d’avoir James Dean Bradfield au téléphone mais qu’il est trop malade pour venir.
Nous nous installons bien évidemment au premier rang au milieu. Andrew MacColl me reconnaît, me dit bonjour et s’en va. Palace, le groupe de première partie pour cette tournée, monte sur scène. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, en prime ils ne sont pas très charismatiques, mais je fais avec et j’applaudis poliment.
On observe la scène et apercevons quelques lampes et des objets bizarres qui s’avéreront être des caméras. Juste avant que mes garçons ne montent sur scène, Andrew me donne le CD promo de Turn No More, un sticker et un badge, oh la la !
Une version audio plus sobre de Geoffrey Went Too Far passe, puis Sound And Vision de David Bowie retentit, et le silence et le noir complet envahit la salle.
J monte seul avec sa guitare et commence les premières notes de Every Valley. Une des nombreuses lampes de mineurs créées par Mr B s’allume et descend, puis une autre, une troisième et une quatrième. Le reste du groupe, ainsi que les Brassy Gents rejoint J. Sans un mot, le groupe enchaîne sur The Pit avec toutes les lampes allumées, et les roues qui tournent. Theme From PSB et The Now Generation, retravaillées, possèdent de magnifiques lumières de la part de Francis Clegg. Sur Korolev, je me rends compte que les Brassy Gents ne sont plus sur câble mais par radio, leur donnant une liberté de mouvement.
Sur People Will Always Need Coal, je suis éblouie dans tous les sens du terme par les Lampes qui dansent littéralement devant nous.
Turn No More sera jouée donc sans JDB et paraît bancale, mais n’oublions pas que c’est la première fois qu’ils la jouent sur scène !
Après Everest, le groupe descend de scène et s’installe sur le côté, laissant la scène au Beaufort Male Choir et ses très nombreux membres pour une version très émouvante de Take Me Home. Toute la salle ou presque est en pleurs, puis le public, Pays de Galles oblige, entonne son hymne national (que je reconnais en tant que bonne fan des Manics).
J’essaie de me contenir, mais dès que je tourne les yeux vers Jess, nous éclatons toutes les deux en larmes ! Bon Dieu, ce n’est que la première date ! Le père de J vient me dire bonjour et s’amuse de voir dans quel état me rend le groupe de son fils.
Je croise le tour manager extraordinaire, Giles, et managers, ravis de me voir et que je fasse la tournée entière.
On reste à discuter entre fans et JFabs et les Brassy Gents se mêlent à la conversation jusqu’à 1h du matin, je vais être fraîche pour le prochain concert !
14 octobre 2017, UEA, Norwich
Après un très très long voyage suite à des travaux sur la ligne Cardiff-Londres, j’arrive chez mon ami David, qui m’héberge gentiment ce soir.
Après une visite de son TARDIS et ses trois Daleks géants, nous partons vers l’université de Norwich, où se trouve la salle.
On arrive en plein soundcheck, où j’entends Elf Part 2 et Go To The Road, deux de mes préférées ! La première peu jouée à cause de sa difficulté et la deuxième, pas encore jouée (j’avoue que j’avais dit au groupe que c’était ma préférée de l’album et que j’aimerais bien l’entendre sur scène).
Comme d’habitude, je me suis trompée de porte, et au moment où je retrouve mon amie Tami et son mari, il y a trois personnes dans la file mais je ne m’inquiète pour rien car je pourrai me mettre à mon endroit habituel sans problème.
Ce soir, la première rangée de Lampies est directement au-dessus du premier rang du public, déjà un changement par rapport à la veille.
Parlons des écrans ! Ceux déjà vus à Exeter feront effectivement la tournée avec des petits frères accrochés sur les côtés de la scène, 2 à Cardiff et ce soir 4 (d’où l’intérêt de faire une tournée entière, on peut observer tous ces détails).
Contrairement à la veille où j’essayais désespérément de tout voir en même temps, aujourd’hui j’ai essayé de me concentrer un peu plus.
Enfin, j’aurais essayé. À cause de la fatigue (j’aurais dormi 3 heures), je me suis endormie trois fois durant la demi-heure de Palace (ils ont joué exactement les mêmes chansons que la veille avec les mêmes mouvements).
Les visuels sur Go To The Road sont vraiment bien, mais Mr B les améliorera au cours de la tournée en y ajoutant des petits trucs çà et là. C’était très marrant de voir les Lampies descendant au-dessus de nous, même si je devais avoir l’air bête à les regarder !
Autre nouveauté sur la tournée (ça commence à faire beaucoup !) avec les nouvelles caméras qui tournent à 360° sur elles-mêmes, ils nous filment pendant Go! maintenant ! (Je suis donc apparue sur les écrans pratiquement tous les soirs…).
Gagarin reste toujours un grand moment de bordel organisé avec les Brassy Gents changeant leur danse tous les soirs et ce soir Giles, qui porte toujours le costume de cosmonaute, s’amuse à faire des pompes sur scène.
Trajet oblige, nous repartons sans attendre, de toute manière, le tour bus est inaccessible.
16 octobre 2017, Academy, Manchester
Les concerts à Manchester sont toujours très bons même si toujours un peu brut de pomme et ce soir ne déroge pas à la règle, c’était encore une belle soirée.
Après un jour de repos bien nécessaire, je retrouve dans la queue mon amie Helen et je fais la connaissance de deux Informers, Blake et Craig. Je retrouve également un ancien technicien lumière de concert déjà croisé à Liverpool et à l’Albert Hall.
En m’installant à mon endroit habituel, je vois encore quelques petits changements au design scénique, principalement les Lampies qui seront devant nous cette fois-ci.
Peu de changements dans la setlist ce soir, à part le retour de The Now Generation depuis Cardiff et l’arrivée de E.V.A..
C’est l’anniversaire du guitar tech Jack ce soir donc tout le groupe rejoint par les Brassy Gents et le public lui entonne un “Happy Birthday” bien mérité.
Ayant remarqué qu’il avait installé un pedal board au milieu de la scène, je m’attendais à un invité spécial en la personne de James Dean Bradfield, mais en fait ce sera Haiku Salut qui viendra rejoindre les garçons sur une magnifique version de They Gave Me A Lamp avec la tête dans les Lampies. Quel moment magique !
Sur Gagarin, un deuxième cosmonaute vient rejoindre Giles ! Après inspection, les tatouages répondent à ma question, il s’agit de Tom.
17 octobre 2017, Boilershop, Newcastle
Direction le grand Nord de l’Angleterre où il fait toujours aussi froid qu’en août dernier. Après avoir retrouvé le co-admin des Informers, Simon, dans la queue, je retrouve d’autres Informers à la barrière, ça fait toujours plaisir.
La scène ce soir est la plus petite de la tournée, résultat, une seule roue sur le côté gauche, pas d’écrans supplémentaires, pas de projecteurs au milieu entre les écrans et seulement 5 Lampies posées à terre.
Côté setlist, on notera l’arrivée de ROYGBIV que j’aime énormément sur scène donc je suis ravie.
J me semble un peu “lit up” et rigole beaucoup avec Jack 😉
Durant Gagarin, étant donné la taille de la scène, seul Giles apparaît mais par la suite, j’ai vu Tom dansant dans l’escalier sur le côté !
18 octobre 2017, Barrowlands, Glasgow
Même si le temps était glacial, l’ambiance à l’intérieur d’une de mes salles préférées au monde ne l’était sûrement pas !
Ayant encore oublié que les Écossais n’avaient pas pour habitude de faire la queue, je me retrouve quelques heures dans le froid quand j’entends “Bonjour, ça va ?” en français dans le texte, le groupe en Andrew MacColl partent dîner !
Après quelques cafouillages au scan de mon ticket, je monte les escaliers du Barrowlands à toute vitesse et je me retrouve à ma place habituelle à la barrière et… oh ils l’ont changée ! L’ancienne était très haute et rembourrée, la nouvelle est dans la norme.
Comme d’habitude, les concerts en Écosse ne déçoivent jamais et encore moins dans cette salle. Ça crie de partout, l’ambiance est chaude !
J dédicace They Gave Me A Lamp comme il l’a fait sur quasiment les autres dates à la bibliothèque des mineurs de Swansea qui l’a beaucoup aidé dans ses recherches pour Every Valley et là le fan des Manics (n’oublions pas que PSB a fait la première partie des Manics dans cette même salle en 2013 – j’y étais) qu’est J a sorti un magnifique “Librairies gave us power !”.
Go! commence et je sens qu’un truc est bizarre, effectivement, ils sont complètement décalés, je suis complètement perdue mais apparemment personne ou presque ne l’a remarqué.
Le groupe remonte sur scène pour le rappel et je vois une ombre en kilt sauter en l’air, JFabs ? Non, c’est Mr B ! (J’apprendrai par la suite qu’il est à moitié écossais).
Au cours de Gagarin, Giles et Tom descendent dans la fosse à photographes et nous font des high 5 ! Un grand merci à Andrew d’avoir immortalisé ce moment !
19 octobre 2017, O2 Academy, Leeds
Quel temps de chien m’accueille dans la ville natale de Wriggles ! En arrivant dans ma chambre, je m’aperçois que j’ai une Lampy aussi 😉 J’attends que le temps se calme pour aller chercher des provisions, ce qui n’arrivera pas donc j’enfile bien ma capuche sur la tête et je fonce tête baissée vers le centre commercial à côté. En baissant ma capuche, j’entends du français, oh salut les garçons (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès de tomber sur eux tout le temps !).
Je retrouve Chris devant la salle, ainsi que Björn, venu de Suède et d’autres Informers, dont Helen et sa mère, septuagénaire !
La petite nouveauté dans la setlist ce soir est If War Should Come, toujours aussi poignante.
Sur Gagarin, je m’aperçois qu’il y a une femme dans un des costumes d’astronaute. J la décrira comme celle qui a envahi la scène du Brudenell Social Club en 2013, c’est donc la sœur de Wriggles ! D’ailleurs Tom aura dû venir la chercher pour qu’elle rentre backstage lol.
Avec Chris, on reste à parler jusqu’à 1h du matin avec la sécurité et on croisera Wriggles, Barney et Toby qui s’inquiètent pour moi et les longs trajets sur cette tournée, comme c’est mignon ! Wriggles me demandera comment j’ai trouvé la version de Go! de la veille à Glasgow… “Euh, j’étais perdue !” “Oui j’ai vu ça !” Les garçons sont un peu inquiets pour le lendemain, vu que c’est un concert assis, on verra bien ! On verra aussi Mr B qui allait se coucher avec un film.
20 octobre 2017, Arts Centre, Warwick
Direction Kinckley avec Björn pour retrouver Amelia après le travail afin qu’elle nous emmène sur le campus de Warwick près de Coventry où a lieu le concert ce soir. Nous avons la chance d’avoir tous des places au premier rang, car oui ce soir, c’est assis et numéroté ! On en profite pour y aller relax et dîner !
Afin de faire rire le groupe, Amelia nous a acheté du popcorn, alors une fois le sérieux de Every Valley et The Pit passé, nous en profitons sur Theme From PSB pour ouvrir les paquets et ça n’a pas raté, JFabs est mort de rire !
Côté setlist, nous avons le droit ce soir à la trop rare désormais ROYGBIV. Haiku Salut font leur deuxième apparition sur cette tournée et je me fais repérer en lançant le clappement de mains.
On finira le concert debout depuis Go!, au grand bonheur de JFabs.
On ne tarde pas, une heure de route nous attend jusqu’à Nottingham, car je suis accueillie par sa famille pour les trois prochaines nuits.
21 octobre 2017, Rock City, Nottingham
Un concert debout, youpi ! Dans la continuité de la crasse de la salle (on ne peut pas faire un pas sans que son pied reste collé par terre avec les effluves de bière), ce soir sera particulièrement remuant, voire “violent” (on reste à un concert de PSB, hein !).
Tandis que Chris, Björn et moi faisons la queue dans les escaliers (couverts, ouais !) du Rock City, nous croisons les filles de Haiku Salut qui nous reconnaissent et entament la discussion, elles sont vraiment sympas !
Côté setlist, rien de bien particulier mais au moment de Theme From PSB, ça commence à chauffer derrière nous et on est plusieurs à se retourner pour vérifier ce qui se passe et ce n’est pas passé inaperçu auprès du groupe car j’apprendrai par la suite que JFabs s’est rapproché du bord de la scène pour jeter un œil.
Ce dernier passera d’ailleurs un long moment sur la barrière pendant Go! lol et durant Gagarin ce sera deux filles de Haiku Salut qui seront dans les costumes pendant que la troisième filmera !
Nous partons vite fait après le concert pour récupérer la voiture au parking mais on est interpellés à coups de grands battements de bras par un très enthousiaste Mr B qui nous parlera un bon moment.
23 octobre 2017, Colston Hall, Bristol
Waou, quelle soirée spéciale !
Je rejoins Chris à la salle qui se trouve en fait dans un complexe culturel donc la queue est au sec, youpi ! Je mange une pizza et on écoute le soundcheck, euh… attend, on dirait la guitare de James Dean Bradfield ? Euh mais c’est sa voix en vrai, oh mais il est vraiment là ! C’est dans un état d’exaltation que nous accueillons Jess qui est naturellement dans le même état que nous.
En rentrant dans la salle, on s’aperçoit que ce soir, il y a 6 écrans supplémentaires !
Puis on voit Jack installer le matériel pour Haiku Salut et deux autres pédales pour James, ainsi qu’un papier sur le retour son. Je devine que ce sont les paroles de Turn No More.
Durant Sound & Vision, on voit une porte s’ouvrir cassant l’obscurité et on hurle tous “la porte !” (il s’agissait en fait de James et des filles de Haiku Salut qui allaient s’asseoir au balcon !).
Après un retour fort apprécié de Signal 30 dans la setlist, on apprécie comme c’est maintenant devenu une habitude l’apparition de Haiku Salut durant The Gave Me A Lamp, mais toujours pas de James Dean Bradfield…
Puis le rappel et JDB arrivent ! Très pro, il ne dira rien et c’est une version bien meilleure que celle de Cardiff que les garçons ont joué.
Tom me donne gentiment les paroles de Turn No More, en plus de ma setlist habituelle.
24 octobre 2017, Pyramids, Portsmouth
La journée de la malédiction, mon train est en retard, je me perds entre la gare et l’hôtel (pour changer !) et je rate le groupe en dédicace (mais je mangerai une délicieuse pie à l’anglaise, végétarienne bien sûr !).
On retrouve Philip devant la salle qui empeste le chlore de la piscine voisine (je rentrerai d’ailleurs trempée tellement cette salle est un chaudron !).
La malédiction se poursuit avec un technicien qui au lieu de faire attention tire un câble et patatras, une des nouvelles caméras est cassée !
Concert quelque peu banal pour moi, mais les autres qui n’ont pas fait la tournée ont adoré, tant mieux (il reste quand même en dernière place de mon classement, je ne sais pas si c’est à cause de la fatigue ou le sentiment de fin de tournée qui approche, enfin bref).
La petite surprise reviendra à Flick qui portera un des costumes durant Gagarin.
25 octobre 2017, De La Warr Pavilion, Bexhill
Après encore moultes péripéties dans les trains, j’arrive enfin dans la ville de la côte sud anglaise Bexhill, avec le luxe de dormir en face de la salle, le chef d’œuvre art déco De La Warr Pavilion.
Il faut que je passe par une brasserie pour récupérer la clé de ma chambre, au passage je croise JFabs en train de manger avec des amis qui me dit bonjour (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès !). La propriétaire du B&B me demande si c’est un ami que je vais rejoindre alors je lui explique qu’il fait partie du groupe qui joue ce soir et que je suis en tournée. La chambre est magnifique au passage (et la télé a Netflix !).
Je retrouve Chris dans le complexe culturel qu’est le Pavilion, j’adore (les toilettes sont propres et gratuites !).
Quelques instants avant l’ouverture des portes, on apprend qu’on doit échanger nos e-tickets, heureusement il n’y a qu’une personne derrière nous. D’ailleurs, à l’ouverture des portes, il n’y aura que nous trois à la barrière pendant un moment.
Le chanteur de Palace nous reconnaît désormais et ponctue sa prestation de coucou et de sourires…
Quant aux garçons, un peu comme la veille, bon concert mais sans plus, pas de chanson particulière, pas d’invité.
On croise Rob après le concert qui ramène en voiture JFabs et d’autres Brassy Gents à Londres.
26 octobre 2017, Hammersmith Apollo, Londres
(Ou peu importe comment vous appelez cette salle.)
Et voilà, c’est déjà la fin…
Ne pouvant pas encore prendre possession de ma chambre d’hôtel, je décide de passer devant la salle pour repérer le chemin. Il y a des jeunes dans des sacs de couchage… ah, ce sont des fans de Harry Styles, qui joue trois jours plus tard !
Je prends une photo de la devanture avec le nom du groupe et je tombe sur un J ébouriffé qui a eu la même idée que moi. Nous parlons un peu et je vais manger avant de retourner à l’hôtel et revenir rejoindre Chris dans la queue.
Beaucoup d’Informers nous retrouvent par la suite. J passera nous distribuer des bracelets pour nous donner accès à l’after après le concert et passera dans la queue jusqu’à épuisement des 50 bracelets, quel amour !
On parvient à nos places à la barrière qui me paraît bien plus petite qu’en 2005 quand j’étais venue voir les Manics…
La caméra cassée à Portsmouth a été remplacée par une autre, tous les écrans sont là (un lâchera au début du concert et j’apprendrai par la suite de Mr B qu’il aura été réparé par un gars qui est allé jusqu’à arracher les câbles avec les dents pour s’assurer qu’il remarche !).
Londres oblige, les Brassy Gents sont au complet dès Every Valley et The Pit.
Première surprise à la fin de People Will Always Need Coal, un groupe de fanfare apparaît sur scène. À regarder de plus près, ils sont bien jeunes. Effectivement, il s’agit des élèves de Wriggles !
JFabs sera complètement déchaîné ce soir ! Sur Go!, il jette sa basse par terre, saute sur la barrière et clappe des mains avec nous pour finir par manquer de se casser la tronche en remontant (“Tu m’as fait peur !” – “Mais nan, la sécu m’aurait récupéré !” Mais nan !).
Pour le rappel, le groupe remonte sur scène avec Lisa Jên Brown, oh, c’est You + Me et je ne sais pourquoi, j’éclate en larmes pendant la partie de J. Je sais que les garçons voient très bien ce qui se passe dans le public donc je baisse la tête mais je sais que je suis grillée. Gagarin a été en mode bipolaire pour moi après. Les confettis de Brixton sont revenus nous recouvrir encore une fois sur Everest.
On savait que le Beaufort Male Choir était de passage dans la capitale et que certains Informers les avaient vus et entendus dans un pub voisin, donc ce n’était pas une surprise si le groupe est descendu de scène pour s’asseoir sur la barrière pendant Take Me Home. Mr B me fera un hug énorme en me voyant – encore – en larmes et me donnera sa setlist.
En montant à l’étage pour l’after, on est accueillis par la chorale à nouveau, longuement applaudie par les gens au balcon quelques minutes auparavant lors de leur passage dans la fosse vers le bar.
Quel after ! Quel plaisir de tous leur parler et surprise, de croiser Michael Sheen ! Quelle magnifique tournée pour un magnifique album !