Journal d’une fan en tournée – 3
Lancement de The Race For Space au Centre Spatial National de Leicester
26 février 2015, National Space Centre, Leicester
Ah que je l’attendais cette date ! Déjà parce que j’étais en “manque” du groupe (3 mois et demi, c’est long !) et qu’étant donné la beauté et l’excellence de The Race For Space, j’étais impatiente d’entendre comment il rendait en live, surtout dans un endroit aussi particulier que ce centre spatial.
J’arrive devant la “salle” (à défaut d’autre terme, il n’y a jamais eu de concert avant ici) vers 17h passées et oh, j’entends des bribes de soundcheck !
Pour changer, je suis la première 😉 Je fais le tour des lieux, la tour avec les fusées est magnifique, et s’allume au fur et à mesure que la nuit tombe.
À 19h, on nous laisse avancer jusqu’au portes, le tampon porte le nouveau logo du groupe, j’adore !
On rentre enfin à 19h30, pour être encore une fois bloqués à l’entrée, les gens vont au bar, d’autres au merchandise, je laisse mes affaires au vestiaire (gratuit !) et j’attends. Un quart d’heure plus tard, j’aperçois enfin la scène !
Je comptais visiter un peu le musée mais les gens s’attroupent très rapidement autour de la “barrière” donc je ne bouge plus. Beaucoup de gens font la queue pour le film diffusé au planétarium. Et oh, je vois un de leurs costumes d’astronaute accroché derrière la scène !
J’observe un peu le matériel, surtout qu’il y a désormais un troisième musicien sur scène, JF Abraham. Je vois donc des basses, un autre clavier, une trompette (nan, c’est un buggle !) et… une batterie secondaire ?
Pas de première partie, le temps se fait un peu long… Puis silence et le morceau “caché” de The Race For Space se fait entendre, ça y est !
Habituée à entendre London Can Take It ouvrir les sets, Sputnik m’a surprise, mais comme c’est l’une de mes préférées du nouvel album, je n’en suis que plus heureuse, surtout qu’elle rend très, très, très, très, bien en live. Des gens sifflent de contentement, mais que ce passe-t-il ? Oh, en lieu de leur antenne, un Spoutnik géant s’élève derrière JFA, comme il est joli ! C’est le généralissime Mr B qui l’a fait avec ses petites mains.
Le pauvre, ce soir, rencontrera pas mal de problèmes techniques après avoir fait tomber sa caméra et avec des écrans récalcitrants. Ce ne sera pas le seul d’ailleurs, le pauvre Willgoose suera à grosses gouttes pour faire fonctionner Elf Part 2 correctement et ils la recommenceront deux fois (personnellement, ça me fait plus d’une de mes préférées :p)
Très bonne nouvelle setlist avec du nouveau et de l’ancien qui se mélangent à merveille. Go! et la basse sublime de JFA est un grand moment et pas que pour moi : des gens crient “Go !” en rythme derrière moi ! The Other Side, déjà émouvante sur disque, l’est encore plus avec les magnifiques lumières de Dom où on se retrouve dans le noir au moment de la perte de signal et une sorte de levée de soleil quand le signal est retrouvé. Valentina et Tomorrow sont accompagné du “champ d’étoiles” de Mr B, de petites diodes disséminées un peu partout sur scène et au-dessus. Tomorrow que j’aimais moyennement sur disque est devenu une de mes préférées.
Au bout de plus d’une heure de concert, une petite pause s’impose et ils reviennent pour le rappel avec London Can Take It qui reprend ainsi un peu son statut d’ouverture de setlist. Un trio de cuivres monte sur scène, Gagarin ? Bingo ! Tout le monde danse, c’est la folie, et encore plus lorsque Giles, leur tour manager, monte sur scène, portant un de costumes d’astronaute du groupe ! (“Houston, on a un problème, tout part en vrille à Leicester !”) Puis l’inévitable “This is our last song” avec Everest.
J’attends un peu car j’avais vu qu’ils avaient enfin des setlists sur scène. Giles décolle celle de Willgoose et me la tend. Le mec à côté de moi essaie de l’attraper mais Giles lui explique fermement que c’est pour moi, wow !
Je retrouve des amis de Bristol et nous allons au merchandise pour la dédicace. Après une queue plus que civilisée (ça change des autres groupes !), je rencontre d’abord JFA qui me reconnaît quand je lui parle de Dingo (longue histoire sur Twitter en relation avec mon lieu de travail), “Oh, you’re my Disneyland Paris lady!” Eh oui ! Je lui dis qu’il est approuvé par moi (lol) et qu’il risque de me voir pas mal, ce à quoi il réplique qu’on lui a dit ça (oh merde !)
Je m’avance vers Willgoose, tout sourire, à qui je fais signer la setlist et l’album et il me fait un “Alors, on a écouté l’album avant tout le monde ?” Oops, désolée ! Mais il me pardonne parce que c’est moi 😀 Wriggles me voit alors et me demande si j’ai fait bon voyage (nor-mal, tout va bien) et je donne mon petit cadeau à Willgoose : un astronaute lampe USB et sa réaction première, c’est “Dommage, j’ai plus de port USB libre !” Oh ! Wriggles sort un “This is amazing !” et explique qu’il a un port de libre sur son pad, oh ! Je leur dis que j’ai une petite surprise pour eux demain (étant donné qu’ils ne fouillent pas les sacs à l’entrée, je pourrais leur faire) et je m’en vais. La suite demain !
27 février 2015, National Space Centre, Leicester
Et c’est reparti pour un tour ! Après la soirée exceptionnelle de la veille, je m’attendais à la même chose, d’autant plus qu’ils filmaient pour un DVD ! Je me suis donc mise sur mon 31 avec mon nœud papillon et mon badge Doctor Who 😉
Comme la veille, j’arrive la première et ils nous bloquent au fur et à mesure qu’on avance dans l’enceinte, mais cependant, petite surprise, les W&W’s (mieux que les M&M’s ! Oui, je sais, mes blagues ne s’améliorent toujours pas…) sortent habillés en astronautes ! Je prends bien sur la pose avec eux 😀
Comme la veille, je me mets directement derrière la barrière, mais ce soir, personne viendra se mettre devant (la veille, les places avaient été réservées pour une jeune fille en fauteuil ainsi qu’une femme enceinte).
La setlist sera la même que la veille, à une différence près, ils recommenceront Elf Part 2 qu’une fois. The Other Side sera dédiée à “Spock” suite au décès le jour-même de Leonard Nimoy.
Mais ce soir-là, je m’intéresse un peu plus au Spoutnik géant de Mr B car je me suis rendu compte sur les photos partagées de la veille qu’il possède des diodes et que le motif change selon les chansons, par exemple, on a pleins de couleurs sur ROYGBIV, l’antenne du logo sur Theme From PSB, des astronautes danseurs sur Gagarin et le Mont Everest sur le morceau du même nom.
À la fin, j’ai le droit à un “Thank you” dirigé vers moi et Willgoose me sourit et me lance son médiator ! (Bien sûr, avec mon élégance naturelle, je me vautre pour le ramasser – vous avez déjà essayé de trouver un médiator noir sur une moquette noire ?) JFA décolle sa setlist et la pose sur le bord de la scène, et hop, pour moi !
Après une queue encore plus civilisée que la veille (“Oh, tu as eu la setlist et le médiator, cool !” “Tu viens de France, wow !”), je parle enfin à Mr B pour le féliciter pour Sputters (surnom officiel de son Spoutnik j’apprends) et je lui parle de Anton Corbijn et de son travail avec Depeche Mode (“Who doesn’t love the Modes ?”), je fais signer ma setlist et mon CD au groupe et je dis à Willgoose, “Tu te rappelles que je t’ai dit que j’avais une surprise pour vous ce soir ?” Et là, je sors ma bouteille de champagne rose et là, “Oh, Anne-Sophie, you shouldn’t have!”, et là, je sors le paquet de Reims Roses, et là, le gourmand Wriggles sort “They’re excellent!”, se rue dessus et les met de côté ! Je remercie Willgoose pour le médiator, ce à quoi JFA demande innocemment, “Tu veux le mien ?” Un peu mon neveu ! Et le pauvre Wriggles qui s’excuse qu’il n’en a pas. J’ose lui demander une baguette, et il me dit que ça sera pour une prochaine fois 😉 (pour info, je l’ai ENFIN eue le 7 février 2016 à Leeds via son adorable drum tech Matt).
Allez, deux mois à attendre avant la tournée britannique…