Disponible sur :
Description :
They Gave Me A Lamp est le deuxième single extrait de Every Valley et s’inspire du réveil politique au sein des groupes de soutien de femmes au moment de la grève des mineurs du Sud du Pays de Galles en 1984-85.
Women Against Pit Closures (“Les Femmes contre la Fermeture des Mines”) était un mouvement politique qui soutenait les mineurs et leurs familles lors de la grève des mineurs britanniques de 1984-85. On attribue au mouvement la mise en pratique des idées féministes dans un conflit industriel et l’autorisation des femmes à prendre un rôle public dans une communauté avec une sphère dominée par les hommes.
Leur groupe et travail de soutien sont passés des repas communaux de familles en avril et mai 1984 à un rôle plus explicitement politique. Une multitude de groupes de soutien locaux ont été lancés plus tôt au cours de l’année de grève.
Tandis que l’épreuve frappait plus profondément, la détermination des femmes est devenue plus forte. Elles ont commencé à marcher avec leurs hommes, et assistaient à des rassemblements et des meetings, apprenant tout le temps.
Auparavant non-politiques, les femmes réservées ont émergé comme créatrices douées, et parlaient aux meetings afin de lever des fonds pour continuer la tâche à laquelle elles faisaient face.
Un premier événement était un rassemblement à la fin du mois de mai 1984, tenu à Barnsley auquel 5 000 femmes venues de bassins houillers de par le pays, de l’Écosse au Kent ont assisté. Cela a été suivi par une conférence en juin et une grande marche de protestation à Londres le 11 août 1984. 23 000 femmes de la classe ouvrière ont assisté à cet événement, rejointes par d’autres femmes syndicalistes.
Tandis que nous passions devant Downing Street, nous nous sommes tais alors que nous avons arrêté de chanter. Nous avon mis des écharpes noires, et des brassards et nous portions des fleurs noires en mémoire de Davy Jones et Joe Green qui sont morts sur nos piquets de grève. Nous avons détourné nos yeux alors que nous marchions devant la résidence de Thatcher pour montrer notre mépris.
Le nom Women Against Pit Closures a été adopté lors d’une conférence nationale de délégués à Chesterfield en décembre 1984 et le groupe a cherché à être membre associé du National Union of Mineworkers (NUM). Le mouvement a été influencé par des mouvements de paix de femmes contemporains comme le camp de femmes à Greenham Common. (Source : Wikipedia, traduit de l’anglais.)
Le titre They Gave Me A Lamp est tiré du livre de Phyllis Jones : They Gave Me a Lamp: Reminiscences of a Colliery Nursing Officer.
Souvenirs de Phyllis Jones en tant qu’infirmière en charge du centre médical à Cynheidre Colliery dans la vallée durant les années 1960, comprenant des anecdotes données par des amis, histoires légères et tragiques qui transmettent l’affection et l’humour qui existaient dans les mines et les communautés environnantes. Inclut un index de personnes er de noms de lieu. 9 poèmes.
Quand ce livre a été publié pour la première fois en 1992, la turbulence vécue par l’industrie du charbon au cours des années 1980 était récente et les émotions étaient encore vives, avec la tristesse ressentie pour la perte des communautés centrées autour des mines dans de nombreuses régions de Grande-Bretagne, dont les vallées du Sud du Pays de Galles. Plus de vingt ans plus tard, de nombreux bâtiments de mines ont été démolis et des puits de mines ont disparu, alors c’est un moment opportun pour regarder en arrière sur ces années d’après-guerre quand le charbon était toujours une partie tellement centrale de l’économie galloise.
Phyllis Jones a quitté les Cornouailles pour s’installer dans la vallée Gwendraeth, où, dans les années 1950, elle a travaillé comme infirmière de mine, tout d’abord à Great Mountain Colliery et plus tard à la nouvelle Cynheidre Colliery. Les innovations de Cynheidre ont attiré des visiteurs de part le monde mais elle avait des défauts inhérents qui rendaient l’exploitation du charbon difficile et dangereuse. En tant qu’infirmière, elle a vu tous des aspects de la vie d’une entreprise minière active dont les structures de management, l’activité des syndicats, les activités sociales et de loisirs et bien sûr les accidents et urgences – triviaux, graves et fataux. Après une trépidation initiale, elle s’est familiarisée avec les visites des mines, devant accompagner les équipes de secours de temps en temps. Madame Jones était membre d’une équipe de mineurs dévoués qui s’occupait de la formation aux premiers soins. Il y avait une camaraderie au sein de tous les rangs des employés de la mine à cause de la nature ardue du travail et les dangers affrontés tous les jours. Cela est habilement communiqué au lecteur par le style d’écriture claire de l’auteur et sa connaissance détaillée de la vie quotidienne au sein de cette communauté.
Avec des photographies en noir et blanc et des descriptions graphiques de la vie et des personnes de la vallée Gwendraeth que Madame Jones a fini par aimer, ce livre est un rappel opportun de la manière dont la vie a changé pour les communautés du Sud du Pays de Galles ces récentes années. C’est aussi une archive historique du travail de ces héroïnes méconnues, les infirmières de mine. (Beryl Thomas, gwales.com)
“Cela n’a jamais été loin de mon esprit que, tout en écrivant un album sur le déclin d’une industrie en particulier dans une région en particulier du Royaume-Uni, le disque en résultant ne soit pas si spécifique que cela en étant quasiment sans rapport à ceux qui ont un intérêt direct pour l’histoire. À chaque fois que je commençais à m’inquiéter trop à propos de cela, cependant, je revenais à des chansons comme celle-ci, et son message du réveil politique d’une génération de femmes qui semblaient se rendre compte, tout à coup, du pouvoir et du potentiel qu’elles avaient. C’est la chanson la plus positive et la plus exaltante de l’album, pour moi – une chanson qui parle de faire tomber les barrières des genres, d’un groupe de personnes qui peuvent enfin s’exprimer, de la puissance de la protestation et de son importance dans une société démocratique. Étant donné ce qu’on a vu des deux côtés de l’Atlantique ces dernières années, je ne pense pas qu’il n’y ait meilleur moment pour faire grand cas de la défense de ces idées”.
Les samples sont des extraits d’interview de Margaret Donovan, femme de Dai (voir le film Pride), co-rédactrice en chef de l’hebdomadaire The Valley’s Star monté par son Women’s Support Group ; et Christine Powell, professeur de mathématiques à Seven Sisters dans la vallée Dulais, trésorière du Swansea, Neath & Dulais Valleys Miners Support Group. Ces entretiens sont conservés au sein de la South Wales Coalfield Collection situé à la south Wales Miners’ Library à Swansea.
Paroles :
“If you could get the women into one, you could get them involved in one thing, you could see them in this other light”.
“…and then they started questioning other aspects of their own, not just relating to themselves, or, at yourself, politics was just something that wouldn’t affect me, but politics is life, and everything to do with it affects you, directly or indirectly”.
“A lot of women weren’t as fortunate as me, they weren’t taught to wire a plug, they were taught to make a sponge; they weren’t taught how to change a wheel on a car, they were taught the proper way to iron a white shirt”.
“…you can’t climb up this tree, you’re a girl. You can’t come with us ’cause you’re a girl. And it made me damned determined to do it. And I suppose it sort of stuck with me, so I… I didn’t see any reason why I shouldn’t be out there doing what I was doing, why I shouldn’t work with them, why I shouldn’t found a support group I think a lot of women found their feet”.
Ils m’ont donné une lampe
“Si on pouvait faire que les femmes s’intéressent à un truc, si on pouvait les impliquer dans une chose, on pouvait les voir sous cet autre jour”.
“… et puis elles ont commencé à remettre en question d’autres aspects, pas simplement ceux qui les concernaient, ni, la politique, c’était quelque chose qui ne me touchait pas, mais la politique, c’est la vie, et tout ce qui a à voir avec te touche, directement ou indirectement”.
“Beaucoup de femmes n’ont pas eu la même chance que moi, on ne leur a pas appris à raccorder une prise, on leur a appris à faire une génoise ; on ne leur a pas appris comment changer une roue, on leur a appris la bonne manière de repasser une chemise blanche”.
“… tu ne peux pas grimper à cet arbre, t’es une fille. Tu ne peux pas venir avec nous, parce que tu es une fille. Et ça m’a vachement déterminée à le faire. Et je suppose que j’ai gardé ça en moi, alors je… Je ne ne voyais pas pourquoi je ne serais pas en train de faire ce que je faisais, pourquoi je ne devrais pas travailler avec elles, pourquoi je ne devrais pas fonder un groupe de soutien. Je pense que beaucoup de femmes ont trouvé leur chemin”.
“J’ai été devant, je n’ai jamais baissé les bras, je ne me suis jamais arrêté et je n’ai jamais refusé personne, et j’en suis très fière, et ce sera avec fierté que j’y repenserai plus tard”.