Public Service Broadcasting @ Cardiff Y Plas
Les excentriques acclamés Public Service Broadcasting sont passés par Cardiff cette semaine et nous étions là pour les chroniquer…
Qui ?
Les sampleurs rock-indé prog les plus dans l’espace, Public Service Broadcasting, tournant leur nouvel album, The Race For Space…
Où ?
À Y Plas dans l’université de Cardiff.
Était-ce complet ? Et comment était le public ?
La salle elle-même s’est beaucoup animée avant avec tout le monde essayant d’avoir la meilleure vue de la scène. PSB n’est pas le genre de groupe avec qui le public chante ou danse, cependant ce qui se rapproche le plus, c’est durant Go.
Alors comment était le set ? Qu’ont-ils joué ?
Le set est fréquemment surprenant et toujours divertissant dès le début. On nous offre une courte infomerciale concernant l’étiquette correcte en concert en termes de prise de photo et de parler fort. Ce ton ironique est commun tout au long du set.
Ouvrant avec Sputnik extrait de The Race For Space, c’est un développement lent mais il établit parfaitement chaque membre du groupe et met en lumière la progression de leur musique. En comparaison, Signal 30 suit, qui s’il n’y avait pas les samples est la chose la plus proche du rock direct qu’ils puissent faire et il s’anime encore plus sur scène.
Tout au long du set, nous voyons une multitude d’instruments des standards claviers, basse et guitares à des cuivres, des bugles et même un banjo sur Theme From PSB. Les lumières qui accompagnent durant ces chansons dont Night Mail sont très impressionnantes, racontant une histoire tout en jouant en même temps.
Dévoilant la nouvelle chanson Korolev pour la première fois ce soir, nous avons l’impression de se faire offrir un véritable cadeau avec la meilleure chanson sur le patinage sur glace néerlandaise que vous n’entendrez jamais ! Tandis que le public entend les notes d’ouverture de Spitfire, extrait de leur premier album, elle reçoit les plus grands hourras de la soirée jusqu’ici.
Les suivants arrivent au milieu de The Other Side qui raconte vraiment une histoire via ses samples et son utilisation des lumières. Tandis que le vaisseau de l’histoire voyage du côté de la face cachée de la Lune, la scène est plongée dans l’obscurité jusqu’à ce que quelques étoiles pendues au plafond s’illuminent. Tandis que le groupe revient, la foule applaudit avec les images.
Go est ce qui se rapprocherait le plus à un public qui chante en chœur tandis que le rappel Gagarin est ce qui se rapproche le plus d’une danse. Accompagnés par des costumes voyants, des cuivres groovants ainsi qu’un astronaute dansant au fond, c’est génial de voir le groupe qui ne se prend pas trop au sérieux et qui s’amuse autant que le public.
Ont-ils mis le feu ?
Les lumières sont très impressionnantes, accompagnés par des écrans au fond diffusant les images qui vont avec la musique. Chaque membre du groupe sont des personnages en eux-mêmes, apportant un sens de l’humour aux événements et s’y jetant dedans.
De bonnes plaisanteries entre les chansons ?
Le groupe eux-mêmes ont leurs propres pseudonymes alors il n’y a pas de véritable communication verbale avec la foule. Pourtant le leader J. Willgoose, Esq. communique avec la foule via son ordinateur ce qui maintient vraiment leur sens de l’humour qu’ils ont avec tout le monde.
Quel a été le clou du set ?
Le nouveau single Korolev se démarque du reste, en particulier quand les cuivres arrivent et passent la vitesse supérieure.
Où puis-je les voir après ?
La tournée passe par Londres en arrivant l’année prochaine à Leeds, Édimbourg et Liverpool. Ils font également un énorme concert avec les Manic Street Preachers au Liberty Stadium de Swansea en été.
Dan
Traduction : 10 novembre 2016