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HMV.com | 30 novembre 2015

Public Service Broadcasting @ Cardiff Y Plas

Les excentriques acclamés Public Service Broadcasting sont passés par Cardiff cette semaine et nous étions là pour les chroniquer…

Qui ?
Les sampleurs rock-indé prog les plus dans l’espace, Public Service Broadcasting, tournant leur nouvel album, The Race For Space

Où ?
À Y Plas dans l’université de Cardiff.

Était-ce complet ? Et comment était le public ?
La salle elle-même s’est beaucoup animée avant avec tout le monde essayant d’avoir la meilleure vue de la scène. PSB n’est pas le genre de groupe avec qui le public chante ou danse, cependant ce qui se rapproche le plus, c’est durant Go.

Alors comment était le set ? Qu’ont-ils joué ?
Le set est fréquemment surprenant et toujours divertissant dès le début. On nous offre une courte infomerciale concernant l’étiquette correcte en concert en termes de prise de photo et de parler fort. Ce ton ironique est commun tout au long du set.

Ouvrant avec Sputnik extrait de The Race For Space, c’est un développement lent mais il établit parfaitement chaque membre du groupe et met en lumière la progression de leur musique. En comparaison, Signal 30 suit, qui s’il n’y avait pas les samples est la chose la plus proche du rock direct qu’ils puissent faire et il s’anime encore plus sur scène.

Tout au long du set, nous voyons une multitude d’instruments des standards claviers, basse et guitares à des cuivres, des bugles et même un banjo sur Theme From PSB. Les lumières qui accompagnent durant ces chansons dont Night Mail sont très impressionnantes, racontant une histoire tout en jouant en même temps.

Dévoilant la nouvelle chanson Korolev pour la première fois ce soir, nous avons l’impression de se faire offrir un véritable cadeau avec la meilleure chanson sur le patinage sur glace néerlandaise que vous n’entendrez jamais ! Tandis que le public entend les notes d’ouverture de Spitfire, extrait de leur premier album, elle reçoit les plus grands hourras de la soirée jusqu’ici.

Les suivants arrivent au milieu de The Other Side qui raconte vraiment une histoire via ses samples et son utilisation des lumières. Tandis que le vaisseau de l’histoire voyage du côté de la face cachée de la Lune, la scène est plongée dans l’obscurité jusqu’à ce que quelques étoiles pendues au plafond s’illuminent. Tandis que le groupe revient, la foule applaudit avec les images.

Go est ce qui se rapprocherait le plus à un public qui chante en chœur tandis que le rappel Gagarin est ce qui se rapproche le plus d’une danse. Accompagnés par des costumes voyants, des cuivres groovants ainsi qu’un astronaute dansant au fond, c’est génial de voir le groupe qui ne se prend pas trop au sérieux et qui s’amuse autant que le public.

Ont-ils mis le feu ?
Les lumières sont très impressionnantes, accompagnés par des écrans au fond diffusant les images qui vont avec la musique. Chaque membre du groupe sont des personnages en eux-mêmes, apportant un sens de l’humour aux événements et s’y jetant dedans.

De bonnes plaisanteries entre les chansons ?
Le groupe eux-mêmes ont leurs propres pseudonymes alors il n’y a pas de véritable communication verbale avec la foule. Pourtant le leader J. Willgoose, Esq. communique avec la foule via son ordinateur ce qui maintient vraiment leur sens de l’humour qu’ils ont avec tout le monde.

Quel a été le clou du set ?
Le nouveau single Korolev se démarque du reste, en particulier quand les cuivres arrivent et passent la vitesse supérieure.

Où puis-je les voir après ?
La tournée passe par Londres en arrivant l’année prochaine à Leeds, Édimbourg et Liverpool. Ils font également un énorme concert avec les Manic Street Preachers au Liberty Stadium de Swansea en été.

Dan

Traduction : 10 novembre 2016

Vidéos de la session chez Tonton Zégut !

Toujours dans l’attente de la vidéo de la session des Drones, voici les vidéos de la session que les garçons ont fait chez Tonton Zégut le 22 mars dernier sur RTL2 !

SPITFIRE | Avion

Mentionné sur Spitfire

Le Supermarine Spitfire (en anglais cracheur de feu, mais aussi au sens figuré soupe au lait ou mégère, d’où dragon également) a été l’un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a donné lieu à une diversification et à une multiplicité de versions jamais atteintes dans l’histoire de l’aviation.

Les ailes elliptiques du Spitfire lui ont donné une apparence très reconnaissable ; leur section transversale mince lui a donné une vitesse impressionnante ; la conception brillante du concepteur en chef Reginald Mitchell et de ses successeurs (il est mort en 1937), a fait du Spitfire un avion apprécié par les pilotes. Il a servi pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale et, avec toutes ses variantes, a été de tous les combats.

Plus de 20 300 appareils ont été construits et les Spitfire sont restés en service jusque dans les années 1950.

Le chef du bureau d’étude de Supermarine (Reginald Mitchell) a remporté trois courses d’hydravion dans le trophée Schneider avec son modèle S 6, sur lequel il avait installé des moteurs puissants (Napier ou Rolls-Royce) et pour lequel il avait beaucoup travaillé le profilage. Ces mêmes qualités sont également utiles à la conception d’un chasseur et, en 1930, Mitchell a produit l’avion que demandait le Ministère de l’Air, avion qui devait être moderne et monoplan (une seule paire d’ailes).

Si la Grande-Bretagne s’en était tenue aux programmes officiels, son seul avion de chasse pour l’année 1936 eût été le Supermarine 224, un avion pataud, équipé d’un moteur Goshawk développant une puissance maximale de 660 ch (492 kW) et armé de 4 mitrailleuses.

Mitchell a immédiatement porté son attention sur une conception améliorée de l’avion, avec le soutien des propriétaires de Supermarine, Vickers. Le nouvel avion (type 300) avait, en plus des spécifications du cahier des charges, un train rentrant, un cockpit fermé, un respirateur à oxygène, et un moteur Rolls Royce PV-12 beaucoup plus puissant et développant 900 ch (671 kW), ainsi qu’un armement installé dans les ailes.

Depuis 1935, le ministère de l’air avait vu s’accomplir de grands progrès dans l’industrie aéronautique et voulait encore améliorer la conception du monoplan. On a, dans un premier temps, rejeté le projet Supermarine parce qu’il ne supportait pas l’armement exigé de huit mitrailleuses. De nouveau, Mitchell a pu résoudre le problème. Il a suggéré, en regardant les avions du constructeur allemand Heinkel, d’adopter des ailes elliptiques, pour que la corde soit allongée. Ce qui a permis d’installer les huit mitrailleuses, tout en conservant une faible traînée, grâce à la conception première d’aile. L’aérodynamiste de Mitchell, Beverley Shenstone a cependant précisé que l’aile de Mitchell n’était pas directement inspirée du Heinkel He 70 car l’aile du Spitfire était beaucoup plus mince et avait une section complètement différente. Quelle que soit son origine, l’aile elliptique était assez prometteuse pour pouvoir vendre au Ministère de l’air ce nouveau type 300 que le bureau d’étude avait nommé F.10/35. Ses ailes sont dotées d’un profil NACA 2213.

Le prototype a volé pour la première fois le piloté par Mutt Summers. Ses performances étaient telles que le Ministère de l’air a immédiatement commandé 310 appareils. Alors qu’il était encore aux mains des pilotes d’essai de Vickers, l’avion était déjà testé par les pilotes de la Royal Air Force. Reginald Mitchell est mort d’un cancer le , après avoir donné à son pays le plus beau chasseur de son temps.

C’est au Spitfire que nous, contemporains, associons la victoire de la bataille d’Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, la victoire de la bataille d’Angleterre n’est pas simplement due au Spitfire, bien qu’il ait bénéficié de vitesses en palier et ascensionnelle supérieures à celles du Hurricane. C’est l’utilisation conjointe de ces deux chasseurs, tous deux armés de huit mitrailleuses Vickers de 7,7 mm, qui permit à la RAF de prendre l’avantage sur la Luftwaffe. Les Spitfire, rapides et agiles, ont été désignés pour s’attaquer aux chasseurs d’escorte tandis que les Hurricane, plus lents mais à la structure robuste, se chargeaient des bombardiers.

Au cours de l’automne 1940, les plaintes des pilotes concernant la faiblesse de la munition de 7,7 mm se multipliant, deux versions du Spit équipées de canons de 20 mm Hispano HS 404 et quatre Vickers, ont été mises en ligne. En raison d’enrayages trop fréquents, ces Spits Mk Ib et Mk IIb ont laissé la place au MkV armé d’une nouvelle version plus fiable du Hispano et équipé d’une évolution du Rolls-Royce Merlin.

Le Spitfire avait, outre son train étroit et donc dangereux, un défaut gênant : son faible rayon d’action. Ce facteur n’a pas joué durant la bataille d’Angleterre mais est devenu rédhibitoire quand la RAF est passé à l’offensive : en 1944 encore, ses Spitfire ne dépassaient pas le Rhin, alors que les P-51 américains, partant des mêmes bases anglaises et dotés du même moteur Merlin, allaient jusqu’à Berlin.

Source : Wikipédia France

SPITFIRE | Film

Samplé sur Spitfire

Description :

Spitfire (The First Of The Few) est un film britannique réalisé par Leslie Howard, sorti en 1942.

Le concepteur d’avions R.J. Mitchell vainc l’indifférence et l’opposition pour construire l’avion de chasse Spitfire, mais l’effort endommage sa santé et il meurt avant la Bataille d’Angleterre.

L’hommage de Leslie Howard à R.J. Mitchell possède lui-même ces qualités de modestie et de retenue émotionnelle qu’il fait l’éloge de manière excessive de son héros. Avec sa bande originale émouvante de manière appropriée écrite par William Walton, on se souvient tendrement du film mais il lui manque le dramatique vif et réalisme émotionnel qui impressionne toujours dans les autres efforts de propagande de Howard, et anticipe les qualités plus convenues du film de guerre des années 1950. Seules les séquences d’ouverture et de clôture donnent l’impression que le film ai été fait à un moment où le début de la seconde guerre mondiale était encore à décider, quelque chose qu’on ne peut dire des autres films d’Howard : Monsieur Smith agent secret (1941) ou Femmes en mission (1942).

Il commence par un montage sérieux dépeignant l’avance de l’Allemagne en Europe, accompagné d’une narration effrayante et alarmiste de Howard qui ne fait aucun effort pour nier la sévérité de la situation désespérée de la Grande-Bretagne. Les séquences suivantes de la Bataille d’Angleterre, incorporant de véritables images de la bataille et donnant des rôles parlés à de véritables pilotes en service, maintient ce niveau d’impact immédiat mais sont compromises par ce qui est distinctement du dialogue de type Biggles, avec les batailles décrites comme des “fêtes”, des “spectacles” et du “bon amusement”. De manière révélatrice, c’est également le seul film de guerre de Howard à offrir des caricatures dévalorisantes de l’ennemi, en particulier les Italiens, qui servent de bouffons pompeux qui détendent l’atmosphère. (Le personnage de Bertorelli, de manière assez intéressante, est joué par Filippo Del Giudice, directeur de Two Cities Film.)

Mais le cœur du film est sa présentation de son héros comme une sorte d’incarnation du personnage britannique, et Howard est aussi efficace dans le rôle comme on s’y attend. C’est dans les moments calmes entre les batailles et les séquences d’action aériennes que le film réussit le mieux, avec Howard faisant de Mitchell à la fois un visionnaire et un Monsieur tout le monde, travaillant dur sur sa planche à dessin jusqu’à ce que l’effort physique le tue littéralement, parce que lui, et lui seul, comprend l’importance de ce qu’il tente de faire.

Accessoirement, le visage familier avec une seule réplique en tant que homme politique apathique est le co-scénariste du film, Miles Malleson. Bien que plus connu pour d’innombrables comédies britanniques et des films d’horreur de la Hammer comme le tout petit rôle excentrique préféré de la Grande-Bretagne, Malleson était également un dramaturge, traducteur et intellectuel respecté. Malgré la nature impériale et militaire de nombre de ses scénarios (il a aussi écrit la tentative avortée de Korda de filmer Lawrence d’Arabie), il a atteint la notoriété durant la première guerre mondiale comme pacifiste hautement vocal et membre du mouvement anti-conscription.

Matthew Coniam

Source : http://www.screenonline.org.uk/film/id/485097/

Vidéo :
Résumé complet (Spoilers !) :

Septembre 1940. Durant la Bataille d’Angleterre, un escadron de pilote, rejoint par le commandant Geoffrey Crisp, discute les mérites du Spitfire. Crisp commence à se rappeler.

1922. R.J. Mitchell rêve de concevoir un nouveau genre d’avion ; un qui appliquerait les principes aviaires et se débarrasserait des supports et des câbles, avec le corps, les ailes et la queue parties entières de la structure essentielle. Sa femme Diana le convainc de suggérer ses concepts révolutionnaires à ses patrons mais ils ignorent ses idées et lui confient du travail manuel dans l’atelier d’assemblage.

1923. La Coupe Schneider, concours de vitesse aérienne international, est remporté par les États-Unis. Mitchell est désormais concepteur mais travaille toujours sur les concepts traditionnels que sa société insiste à produire. Un ancien camarade d’école, Geoffrey Crisp, lui rend visite. Après avoir servi dans l’armée de l’air, Crisp a été incapable de trouver un emploi permanent, et il offre ses services à Mitchell comme pilote test.

Les supérieurs de Mitchell lui offrent le travail de conception de l’avion qui entrera dans le concours. Il leur dit qu’il va leur construire un avion pour gagner, mais seulement s’il a carte blanche. Ils refusent, et il démissionne. Le Commandant Bride, directeur de la société, passe outre des autres directeurs et offre à nouveau la commission à Mitchell selon ses termes. Il accepte, et se met immédiatement au travail.

1925. Le nouvel avion de Mitchell, piloté par Crisp, est inscrit au concours. Il vole superbement, mais tout à coup s’écrase en mer. Crisp assure à Mitchell qu’il avait perdu connaissance et le contrôle de l’avion, et qu’aucun aspect de sa conception n’était à tenir responsable de l’accident. On donne à Mitchell une deuxième chance dans le concours de 1927. Crisp pilote l’avion vers la victoire, et établit un nouveau record de vitesse.

En 1929, l’avion de Mitchell gagne une deuxième fois. Lors d’une fête de célébration, il rencontre Lady Houston, mondaine excentrique dont le Yacht est orné des slogans “À bas le gouvernement” et “Réveille-toi l’Angleterre”. Elle lui dit qu’elle prévoit un terrible danger, et est convaincue que l’Angleterre doit se militariser à nouveau pour faire face à la menace. Quand il suggère que les guerres futures pourraient être remportées dans les airs, elle rit à ses idées et implique que l’argent dépensé à construire une force aérienne plus forte pourrait être gâché.

Les règles de la Coupe Schneider déclarent que si un pays gagne trois ans de suite, elle leur revient de manière permanente. Mais il manque à l’équipe britannique l’argent pour pouvoir même s’inscrire au concours qui pourrait leur assurer la victoire permanente. Ils s’approchent du gouvernement, mais leurs propositions sont rejetées comme une utilisation inappropriée de l’argent public. Tout semble obscur jusqu’à ce que Lady Houston, qui a changé d’avis sur les défenses aériennes britanniques, fournit l’argent. Mitchell gagne à nouveau, établissant un nouveau record de vitesse, et est fait chevalier de l’Empire britannique.

Quelques années plus tard, Crisp, Mitchell et Diana sont en vacances en Allemagne. Ils découvrent que l’Allemagne brave les interdictions sur la manufacture d’armes présentées par le Traité de Versailles et commence à se préparer pour une guerre future. Ils retournent en Angleterre pour tenter de convaincre le gouvernement le besoin urgent de reconstruire les défenses militaires de la Grande-Bretagne. Avec des fonds limités et peu de soutien officiel, Mitchell conçoit l’avion qui deviendra le Spitfire. Sa santé, cependant, souffre de la pression, et son médecin lui dit qu’il doit cesser immédiatement de travailler ; s’il continue à se démener à la vitesse actuelle, il n’a que huit mois à vivre. Retournant à son bureau, il apprend que le gouvernement a finalement accepté ses concepts, mais l’avions doit être prêt dans huit mois, et se remet au travail.

L’avion est finalement prêt pour les essais, mais l’effort a laissé Mitchell invalide. Le jour où il apprend que la permission officielle a été donnée pour produire les avions en masse, Mitchell s’endort sous une couverture dans son jardin, et Diana commence à pleurer.

1940. Crisp confirme que Mitchell est décédé. L’escadron est rappelé au combat. Après une mission à succès, Crisp remercie Mitchell, et les avions rentrent à la maison.

Le titre anglais du film, The First Of The Few, fait référence à la célèbre phrase de Winston Churchill : “Jamais tant de gens n’ont dû autant à si pu” (“Never was so much owed by so many to so few”). The Few (“Les quelques-uns”) désigne les pilotes alliés de la Royal Air Force qui se sont battus à la Bataille d’Angleterre durant la Seconde Guerre Mondiale.

SPITFIRE | Paroles

Disponible sur :

Description :

Le “tube” du EP The War Room, adaptation du film de propagande de 1942 du même nom, raconte l’histoire des origines de l’avion de chasse talismanique. Le clip met en vedette les légendes d’Hollywood David Niven et Leslie Howard. Ce dernier était considéré par Joseph Goebbels comme le propagandiste britannique le plus dangereux de l’époque et sa propre vie devait finir tragiquement quand l’avion dans lequel il voyageait en 1943 a été abattu par la Luftwaffe au-dessus du Golfe de Gascogne.

Paroles :

The birds fly a lot better than we do
See how they wheel and bank and glide: Perfect
All in one
Wings, body, tail – all in one
Someday, I’m going to create a plane that flew just like a bird

It isn’t exactly a bird I’m creating, is it?
At least it’s a curious odd bird
A bird that breaths fire and spits out death and destruction
A spitfire bird
A spitfire bird

Faster, always faster
What a strange looking machine
You can’t see a spit in the air without getting a kick out of it
Why it is like a bird
A spitfire bird
A spitfire bird

It’s tiring stretching out for something that’s just out of reach, but I’ll get it
After all, what I want isn’t as easy as all that
It’s gotta do four hundred miles an hour
Turn on a sixpence
Climb ten thousand feet in a few minutes
Dive at five hundred without the wings coming off
Carry eight machine guns

Hello Hunter Leader, Hunter Leader
Bandits approaching Beachy from southeast; angels one-five, over
Bandits are now about three to four miles south of Beachy
You should see them any minute; they’re down sun of you
Hello Hunter Leader, Hunter Leader; flight plan control calling
Can you see them? Can you see them?
A spitfire bird
A spitfire bird


Spitfire

Les oiseaux volent bien mieux que nous
Regardez comment ils tournent, s’inclinent et planent : parfait
Tout en un
Les ailes, le corps, la queue – tout en un
Un jour, je vais créer un avion qui volera tout comme un oiseau

Ce n’est pas exactement un oiseau que je crée, n’est-ce pas?
Au moins, c’est un curieux oiseau bizarre
Un oiseau qui avale du feu et crache de la mort et de la destruction
Un oiseau Spitfire
Un oiseau Spitfire

Plus vite, toujours plus vite
Quelle machine bizarre
On ne peut voir un Spit voler sans prendre son pied
Wow, il ressemble à un oiseau
Un oiseau Spitfire
Un oiseau Spitfire

C’est fatiguant de s’allonger pour quelque chose qui est juste hors de portée, mais j’y arriverai
Après tout, ce que je veux n’est pas aussi facile que cela
Il doit aller à plus de 600 km/h
Tourner sur lui-même
Monter à 3 kilomètres en quelques minutes
Plonger at 150 mètres sans que les ailes ne se détachent
Porter huit mitraillettes

Allo Hunter Leader, Hunter Leader
Des bandits s’approchent de Beachy par le Sud-Est ; à 4.5km, terminé
Les bandits sont désormais à 5/6km au Sud de Beachy
Vous devrez les voir d’une minute à l’autre, ils sont derrière vous
Allo Hunter Leader, Hunter Leader; ici le centre de contrôle
Les voyez-vous ? Les voyez-vous ?
Un oiseau Spitfire
Un oiseau Spitfire

INFORM – EDUCATE – ENTERTAIN | Album

Date de sortie : 6 mai 2013

Formats : CD Promo, CD digipak, CD jewel case, 33 tours, Téléchargement, Édition limitée CD + DVD (marchés italien et allemand)

Morceaux :

Le premier album tant attendu après moultes retransmissions live et singles tient son nom du motto du public service britannique (l’équivalent de notre ORTF) “Informer, éduquer, divertir”. Il a atteint la 21ème place des charts albums britanniques. Alors qu’à première vue, ce ne serait être un album concept comme l’a été le EP The War Room, il s’agit bien d’un selon J. Willgoose, Esq., “le concept, c’est nous”. L’album est une compilation de morceaux plus ou moins anciens, certains datant même d’avant le EP. L’album s’ouvre sur le titre éponyme, qui s’avère être un medley musical de l’album. Suit un échappé du EP The War RoomSpitfire, dont on a déjà bien parlé, donc je vous renvoie là-bas pour plus d’information. Theme From PSB, comme son nom l’indique, raconte l’histoire du Public Service Broadcasting. Basé sur le banjo, c’est un des plus anciens morceaux du groupe, ici retravaillé. Morceau très estival, il fonctionne très bien en festivals. Signal 30 parle de sécurité routière et du film éducatif du même nom. Je vous invite à consulter l’article consacré au single pour en savoir plus. Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Plus d’informations concernant ce film se trouvent dans l’article consacré au single. Qomolangman est le nom tibétain du Mont Everest et celui d’une réserve protégée qui correspond à la partie septentrionale de son massif. On comprendra plus aisément que ce morceau reprend des thèmes du morceau Everest avec des cuivres dessus. C’est la seule instrumentale de l’album et sert de pause sur la version CD de l’album (sur le 33 tours, elle clôt la face A. La face B commence par ROYGBIV, dont on a déjà parlé ici, à propos de l’arrivée de la couleur à la télévision. Ce morceau est une tentative d’écrire un morceau aussi coloré que possible, dixit J. Willgoose, Esq. The Now Generation, ensuite, est le morceau le plus superficiel de l’album, puisqu’il parle de mode. “Notre ode au velours côtelé”, hommage à leur style vestimentaire si important (il suffit de regarder le nom de ce site). Arrive après le morceau le plus ancien de l’album, et le deuxième morceau que Willgoose ait écrit sous le nom de Public Service Broadcasting. Je vous renvoie à l’article du single ROYGBIV pour plus d’informations. Everest, le morceau préféré de Willgoose sur l’album, vient de sa volonté d’écrire un morceau plus optimiste après le EP The War Room sur la deuxième guerre mondiale. L’album se conclut sur Late Night Final, très morose puisqu’il parle de la mort, mais c’est un très beau morceau, joué trop rarement sur scène. (Je vous recommande la vidéo captée à XOYO le 27 novembre 2012 – soirée de lancement du single Everest – avec des membres de Professor Penguin aux cuivres et à la basse. Si ce bassiste vous dit quelque chose, c’est qu’il ressemble fortement à un certain JF Abraham 😉 ). J. Willgoose, Esq., n’aimant pas le saxophone, s’étonne de la présence de celui de Wrigglesworth mais ne regrette rien. Cet album un peu fourre-tout en apparence était une bonne introduction au groupe et son concept.

Signal 30 < DiscographieTheme From PSB

SPITFIRE | Single

Date de sortie : 4 juin 2012

Formats : CD Promo

Morceaux :

  1. Spitfire

Le “tube” du EP The War Room, adaptation du film de propagande de 1942 du même nom, raconte l’histoire des origines de l’avion de chasse talismanique. Le clip met en vedette les légendes d’Hollywood David Niven et Leslie Howard. Ce dernier était considéré par Joseph Goebbels comme le propagandiste britannique le plus dangereux de l’époque et sa propre vie devait finir tragiquement quand l’avion dans lequel il voyageait en 1943 a été abattu par la Luftwaffe au-dessus du Golfe de Gascogne.

The War Room EP < DiscographieLondon Can Take It

THE WAR ROOM EP

Date de sortie : 28 mai 2012

Formats : CD Promo, CD, maxi 45 tours (3 versions, voir ci-dessous), Téléchargement

Morceaux :

  1. If War Should Come
  2. London Can Take It
  3. Spitfire
  4. Dig For Victory
  5. Waltz For George

The War Room est un EP concept sur la second guerre mondiale, et plus particulièrement le Blitz, dédié  au grand oncle de J. Willgoose, Esp., George Willgoose décédé à 26 ans durant la bataille de Dunkerque en 1940.

La pochette est une photo très célèbre de l’époque, prise dans la bibliothèque de Holland House après un raid aérien du Blitz.

Trois éditions du vinyle existent : la première, éditée à 250 exemplaires, est numérotée et signée de la main de J. Willgoose, Esq., tandis que la deuxième, également éditée à 250 exemplaires, n’est ni numérotée ou signée. La troisième est l’édition actuelle, non limitée (à noter également les versions pressées avec la musique de José Leguina).

L’EP s’ouvre sur If War Should Come, qui sample le film du même nom. Produit juste avant le début de la seconde guerre mondiale, il s’agit simplement de précautions données par le gouvernement britannique ainsi que de consignes à suivre “si la guerre devait arriver”. Le morceau se termine par Neville Chamberlain qui déclare que le pays est en guerre.

Suit London Can Take It, également fondé sur le film du même nom. Celui-ci se passe durant la guerre et raconte la vie des Londoniens durant le Blitz, exemple parfait de l’affiche désormais célèbre “Keep Calm and Carry On”.

Spitfire est le “tube” du EP. Samplant le film du même nom en français (The First of the Few au Royaume-Uni) sorti en 1942, “c’est une chanson qui parle d’un avion”.

Ses accents Joy Divisioniens se retrouveront sur le premier album du groupe, Inform – Educate – Entertain.

Dig For Victory et son théremin sample également le film éponyme pour parler de la campagne du même nom qui incitait les Britanniques à transformer tout lopin de terre en potager pour faire pousser fruits et légumes au cas où le importations venaient à être bloquées.

Waltz For George est un morceau très personnel et émouvant et rarement joué sur scène. Et pour cause : il s’agit d’un hommage à George Willgoose, le grand oncle déjà mentionné de J. Willgoose, Esq.. Il joue ici le banjolele (sorte de croisement entre un banjo et un ukulélé) de son grand oncle, dont il venait de faire l’acquisition. Le film samplé ici est Listen to Britain, émouvant récit de la guerre par Humphrey Jennings.

ROYGBIV < DiscographieSpitfire