Author Archive: Anne-Spooky

WHAT A LIFE

Samplé sur Late Night Final

Description :

“No use, is it / I tell you, things have never been as bad as this” est extrait d’un film d’information publique de 1949 intitulé What A Life. Bien que réalisé par le gouvernement, c’est une comédie sur combien la vie est terrible durant le rationnement – l’homme et son ami essaient de se noyer – avec la chute qui est que ce n’est pas si mal alors souris !

Source : Genius Lyrics

LATE NIGHT FINAL

Disponible sur :

Description :

Conclusion morose de l’album, cette chanson sur la mort comprend une chose rare, le saxophone de Wrigglesworth.

Paroles :

No use, is it
I tell you, things have never been as bad as this
Seen the headlines?
There’s nothing left this time
I tried to warn you, you know
It’s the end this time

I sometimes catch myself thinking it will be better the second time round
But this is it
This has been my go

Late night final
Late night final
Final
Final


Édition nocturne

Pas d’utilité du tout
Je te dis, les choses n’ont jamais été aussi mauvaises
Tu as vu les titres ?
Il ne reste rien
J’ai essayé de t’avertir, tu sais
C’est la fin cette fois

Je me surprends parfois à penser que ce sera mieux la deuxième fois
Mais voilà
C’est mon tour

Édition nocturne
Édition nocturne
Nocturne
Nocturne

NIGHT MAIL | Film

Samplé sur Night Mail

Description :

Night Mail est un documentaire de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and Scottish Railway (LMS) de Londres en Écosse, produit par la GPO Film Unit. Le film se termine par un “commentaire en vers” par W.H. Auden, écrit pour des images existantes. Benjamin Britten a écrit la musique du film. Le film a été réalisé par Harry Watt et Basil Wright, et narré par John Grierson et Stuart Legg. Le cinéaste brésilien Alberto Cavalcanti a été l’ingénieur du son. La locomotive présente dans le film était la Royal Scot 6115 Scots Guardsman, construite en 1927. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes. Night Mail est considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre du mouvement du film documentaire britannique.

Le film décrit la manière dont le courrier était distribué par train dans les années 1930, se centralisant sur le train Postal Special, train consacré uniquement au transport du courrier et aucun passager, voyageant sur la grande ligne de voie ferrée de la gare de Euston à Londres à Glasgow en Écosse et jusqu’à Aberdeen en passant par Édimbourg. Des plans externes incluent de nombreux du train lui-même passant au ralenti sur les rails, certains plans aériens intéressants, avec des plans intérieurs du fourgon de tri (tournés en fait en studio).

Comme récité dans le film, le rythme du poème imite les roues du train tandis qu’elles cliquètent sur les rails, commençant lentement mais prenant de la vitesse de manière à ce qu’au moment du pénultième couplet, le narrateur est à bout de souffle. Alors que le train ralentit vers sa destination, le dernier couplet est plus posé. Les vers d’ouverture sont “This is the Night Mail crossing the border / Bringing the cheque and the postal order” (“Voici le Night Mail qui passe la frontière / Apportant le chèque et le mandat-poste”). Les droits du film ont expiré après 50 ans, mais certaines sources déclarent que le poème de W.H. Auden demeure protégé par des droits d’auteur en tant qu’œuvre écrite. La musique a été publiée pour la première fois en 2002. La musique de Britten imaginait les sons réels du train et incorporait ces sons imaginaires dans sa musique. D’une durée de plus de quinze minutes, c’est l’une des bandes originales les élaborées de Britten.

Selon la biographie de Grierson par Forsyth Hardy, “Auden a écrit le couplet à tâtons. Il a dû être coupé pour se conformer aux visuels, édité par R.Q. McNaughton, travaillant avec Cavalcanti et Wright. De nombreux vers ont été jetés, terminant en fragments froissés dans la poubelle. Certaines images verbales de Auden – les collines écossaises arrondies “bombées comme des chevaux massacrés” – étaient trop fortes pour le film, mais ce qui a été conservé a fait de Night Mail autant un film sur la solitude et la camaraderie que la collecte et la livraison de lettres. C’était cette différence qui en a fait une œuvre d’art. Night Mail était véritablement un effort de collaboration. Stuart Legg a récité le couplet, synchronisé, avec la musique de Britten, sur le rythme des roues du train. Gierson lui-même a prononcé le passage culminant touchant : “And none will hear the postman’s knock without a quickening of the heart, for who can bear to feel himself forgotten ?” (“Et personne n’entendra le facteur qui frappe à la porte sans que son cœur ne s’accélère, car qui peut supporter se sentir oublié ?”.

L’importance de Night Mail est due à une combinaison de son succès esthétique, commercial et nostalgique. Contrairement aux sorties précédentes du GPO, Night Mail a récolté de la reconnaissance critique et de la distribution commerciale via les Associated British Distributors (ABFD). Night Mail était également le premier film du GPO construit sur une structure narrative, technique critiquement influente dans les développements de la réalisation de documentaire. Le film a été admiré par beaucoup de critiques contemporains ainsi que par des universitaires actuels et demeure populaire au sein du public britannique. Les écoliers mémorisent souvent Night Mail de Auden, et le film est régulièrement parodié dans les publicités et les sketchs. Il a même inspiré une suite en 1986 : Night Mail II, qui raconte l’histoire du système de livraison du courrier contemporain, avec un poème narratif de Blake Morrison.

Plus généralement, le personnel du GPO et de Night Mail a contribué au développement du documentaire de par le monde. Grierson, en particulier, a été le pionnier non seulement d’une théorie hautement influente du film de “réalité”, mais a développé des structures de financement, de production et de distribution qui persistent à ce jour. Il a défendu le soutien de l’État pour le documentaire tout en avançant les mérites civiques du film d’éducation. Night Mail, l’un des premiers succès commerciaux du GPO, a servi de “preuve de concept” que ses méthodes et ses buts pouvaient avoir un succès public. Le mélange du film de but social et de forme esthétique le positionne comme film archétype du mouvement du film documentaire britannique. Pour ces raisons, le film est un élément de base du film d’éducation dans le monde.

Night Mail a été produit pour un budget modeste de 2000 £ avec une petite équipe. Basil Wright a à l’origine exposé les grandes lignes du film, et a été crédité comme l’un de ses producteurs, mais le scénario a été lourdement retravaillé par Harry Watt. Bien que crédité à l’origine comme producteur, Watt est reconnu par beaucoup comme réalisateur du film. Alberto Cavalcanti était son ingénieur du son, bien qu’il ait travaillé en étroite collaboration avec Benjamin Britten pour créer et mixer le son, le dialogue et la musique. À cause de contraintes technologiques, la majeure partie du film a été enregistré sans son (y compris le dialogue) rajouté en post-production. Les personnages à l’écran étaient tous de vrais employés postaux, mais le dialogue a été écrit par Harry Watt et Basil Wright, inspirés par des conversations qu’ils ont entendues lorsqu’ils ont été envoyés avec les équipes du Night Mail.

Bien que Night Mail ait été capté en extérieur à différents endroits de la ligne du train Postal Special de la Royal Mail, l’intérieur du wagon de tri a été filmé sur un plateau dans le studio du GPO de Londres. On a instruit aux employés/acteurs de chanceler de chaque côté pour recréer le mouvement du train. Le tournage en extérieur a été très difficile et souvent dangereux. Tourné sur du film 35mm, chaque boîte ne permettait que deux minutes de tournage. Harry Watt a travaillé avec deux caméramen en même temps, Pat Jackson et soit Jonah Jones ou Chick Fowle, ce dernier crédité pour avoir capté plusieurs séquences dramatiques en se penchant du côté du train alors qu’il voyageait à grande vitesse.

Après avoir vu un montage préliminaire du film, Grierson, Wright et Cavalcanti ont décidé que Night Mail avait besoin d’une coda pour fournir à la fois une fin et mettre en valeur la majesté du système postal. W.H. Auden et Benjamin Britten venaient d’être rajoutés au registre du personnel du GPO, et il a été décidé qu’ils devraient écrire un commentaire poétique et de la musique pour une séquence finale. Au début contre l’idée, Watt a fini par rassembler des images nouvelles et d’archives supplémentaires pour finir la fameuse séquence de fin. Auden et Watt sont tous les deux passés par de nombreux brouillons pour tente de s’accorder au rythme du train en mouvement.

Night Mail a été grandement distribué une fois fini. La London, Midland and Scottish Railway Company qui conduisait le train était pressée d’aider sa création et sa sortie afin de capitaliser sur les possibilités promotionnelles du film. Le GPO a commissionné des posters, des projections spéciales, et d’autres opportunités de publicité douce, prenant l’avantage de l’image glamour et de la popularité des films de chemin de fer pour promouvoir Night Mail. La poussée a grandement fonctionné. À la différence de la plupart des autres films du GPO, qui étaient principalement projetés dans les écoles, les compagnies professionnelles et d’autres petites salles, Night Mail a été projeté dans des cinémas commerciaux comme bande annonce avant de longs métrages populaires. De pauvres contrats pour les courts métrages documentaires, cependant, a voulu que Night Mail n’ait pas réussi à faire de bénéfices significatifs, malgré sa grande audience.

Selon Betsy McLane (2012), Night Mail avance trois arguments primaires : tout d’abord, le système postal est complexe et doit fonctionner sous les auspices d’un gouvernement national afin de prospérer. Deuxièmement, le système postal est un modèle d’efficacité moderne, et troisièmement, les employés postaux sont industrieux, joviaux et professionnels. John Grierson a également articulé un désir de refléter “l’expression écossaise” et l’unité entre l’Angleterre et l’Écosse avec Night Mail. Plus généralement, Ian Aitken décrit la position de Grierson sur la fonction du documentaire comme “représentant interdépendance et l’évolution des relations sociales d’une manière dramatique et symbolique”. Il cite le portrait par Night Mail de l’importance pratique et symbolique du système postal via à la fois le réalisme humaniste et les images métaphoriques comme caractéristiques des idéaux de Grierson.

Le film utilise trois techniques opposées pour faire passer son sens. Tout d’abord, Night Mail dépeint les activités quotidiennes de l’équipe postale sur une échelle humaine, avec un langage familier et des vignettes naturalistes, comme siroter de la bière et se raconter des blagues. C’était l’approche préférée par Harry Watt qui avait été l’apprenti du cinéaste ethnographe Robert Flaherty. Deuxièmement, Night Mail utilise des techniques expressionnistes comme un fort contre-jour et la poésie lyrique de Auden pour faire passer la grande échelle de l’effort postal. Ces techniques ont été défendues par Basil Wright, adorateur du cinéma expérimental européen. Enfin, le film emploie occasionnellement la narration pour expliquer les merveilles particulières du système postal. L’exposition factuelle a été promue par John Grierson.

Night Mail bien que monté dans un style naturaliste, utilise néanmoins un puissant symbolisme lyrique. Le film expose les différences entre l’importance nationale du système postal, incarné par un voyage en train qui permet littéralement la communication d’un bout à l’autre du pays, avec les accents locaux et le comportement familier de ses équipes, démontrant qu’une grande nation est composée de ses régions et personnes humbles et essentielles. Night Mail renforce encore plus la force d’une unité nationale en juxtaposant des images de villes et de campagne, d’usines et de fermes. Le système ferroviaire technologiquement avancé, niché confortablement dans le paysage immuable, démontre que la modernité peut être britannique.

Le corps principal du film utilise une narration minimale, habituellement au présent et toujours soulignée par un son diégétique. Le commentaire secondaire sert à élaborer l’action à l’écran (“Les sacs sont fixés à la perche grâce à une pince à ressort”) ou revigore et étend le monde du film (“Six mille kilomètres par an. Cinq cent millions de lettres par an”.) Le gros de l’histoire est transmis par le dialogue et les images, cependant, laissant la poussée narrative dans les mains des travailleurs postaux.

La GPO Film Unit a été initiée par Sir Stephen Tallents quand il a été nommé premier Contrôleur des Relations Publiques du GPO en 1933. Auparavant directeur de l’Empire Marketing Board (EMB), Tallents est devenu un composant reconnu sur le plan national du pouvoir des médias de masse pour définir et promouvoir la “marque” de l’Empire britannique avec la publication en 1933 de son pamphlet The Projection of England. Quand le EMB, agence publicitaire de facto gouvernementale, s’est dissoute en 1933, Tallents a utilisé son influence pour sécuriser le transfert de l’EMB Film Unit sous contrôle du GPO. John Grierson a transitionné de la la tête de la EMB Film Unit à la tête de la GPO Film Unit, emmenant la majeure partie de son équipe, dont Basil Wright, Harry Watt et Alberto Cavalcanti.

À l’époque, le GPO employait pratiquement 250 000 personnes et contrôlait l’infrastructure des téléphones et des médias de Grande-Bretagne. Durant les années 1920 et 1930, le GPO a étendu ses efforts publicitaires pour vendre plus de téléphones et promouvoir de nouveaux services comme les renseignements. Tallents a utilisé sa position pour polir l’image publique du GPO via un effort de relooking énorme, dont un nouveau logo et des documentaires produits par la Film Unit. Par la suite, le GPO a dépensé plus dans la publicité que n’importe quelle autre entité gouvernementale de l’époque, avec une part importante de son budget allouée à la Film Unit. Bien qu’ostensiblement conçus pour éduquer le public à propos des services du GPO, comme avec le film de 1933, The Coming Of The Dial, les films du GPO étaient également grandement conçus pour repousser la privatisation et promouvoir une impression positive du Post Office et de ses employés.

Night Mail, en plus de servir de visage public d’un système postal moderne et fiable, avait également été créé pour booster le moral bas des employés postaux. Malgré une croissance des profits à la fin des années 1920, en 1936, les salaires réels étaient descendus de 3% pour les employés du GPO principalement ouvriers. Le Trade Disputes et le Trade Unions Act avait grandement réduit le pouvoir du syndicat postal, et la Grande Dépression a nourri une humeur générale de pessimisme de par le monde. Avec Night Mail, Watt, Wright, Grierson et d’autres artistes de la Film Unit d’esprit libéral se sont concentrés non seulement sur la toute dernière efficacité du système postal, mais sa dépendance à ses employés honnêtes et industrieux.

Malgré ses nombreux succès critiques, le budget relativement limité de la GPO Film Unit ainsi que les termes défavorables pour les courts métrages documentaires sous le Cinematograph Films Act de 1927, qui exigeait que les cinémas britanniques présentent un quota minimum de longs métrages britanniques, condamnant finalement la GPO Film Unit. Les films de l’unité ne pouvaient rivaliser avec les films commerciaux, et l’estimation sceptique par le Trésor de sa valeur. L’unité s’est dissoute en 1940 et s’est reformée sous le nom de Crown Film Unit sous la direction du ministère de l’information.

Le 14 mai 2014, le film a été l’un de ceux choisis pour être commémorés sur une planche de timbres de la Royal Mail représentant des films de la GPO Film Unit notables.

John Grierson et de nombreux autres membres proéminents de la GPO Film Unit ont continué leur travail dans le film documentaire à la fois au Royaume-Uni et à l’étranger. Grierson a par la suite été nommé “la personne la plus responsable pour le documentaire comme les orateurs anglais l’ont connu”. Night Mail lui-même est parfois considéré comme l’apothéose du travail collaborateur des géants des films du GPO, ode bien-aimé et pratiquement unique à la Royal Mail, le peuple britannique, et les possibilités créatives des films “d’actualité”.

Source : Wikipedia en anglais

NIGHT MAIL | Paroles

Disponible sur :

Description :

Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Un poème de W.H. Auden a été écrit pour, utilisé dans les dernières minutes, ainsi que la musique de Benjamin Britten. Le film a été réalisé par Harry Grierson et Stuart Legg. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes.

Paroles :

Alright boys, stand clear
8:30 pm, Weekdays and Sundays
The down Postal Special leaves Euston for Glasgow, Edinburgh and Aberdeen
The Postal Special is a fast express, but it carries no passengers
Half a million letters are sorted and picked up or dropped during the night

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door

Five hundred million letters every year
Trains from Bristol, Cardiff, Manchester, Stoke, Liverpool and Birmingham bring a thousand bags of mail to the north

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time
Past cotton-grass and moorland boulder
Shovelling white steam over her shoulder
Snorting noisily as she passes
Silent miles of wind-bent grasses
Birds turn their heads as she approaches
Stare from the bushes at her blank-faced coaches

This is the Night Mail crossing the border
Bringing the cheque and the postal order
Letters for the rich, letters for the poor
The shop at the corner and the girl next door
Pulling up Beattock, a steady climb
The gradient’s against her, but she’s on time
She’s on time
She’s on time


Night Mail

D’accord les gars, écartez-vous
20h30, la semaine et le dimanche
Le train Postal Special descend de Euston pour Glasgow, Édimbourg et Aberdeen
Le Postal Special est un train express, mais il ne transporte aucun passager
Un demi-million de lettres sont classées, ramassées ou déposées durant la nuit

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté

Cinq cent millions de lettres chaque année
Des trains de Bristol, Cardiff, Manchester, Stoke, Liverpool et Birmingham apportent des milliers de sacs postaux dans le Nord

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure
Passant devant de la linaigrette et des boulders des landes
Pelletant de la vapeur blanche par dessus son épaule
Grognant bruyamment tandis qu’il passe devant
Des kilomètres silencieux d’herbes pliées par le vent
Les oiseaux tournent la tête alors qu’il s’approche
Fixent depuis les buissons ses wagons sans fenêtres

C’est le Night Mail qui passe la frontière
Apportant le chèque et le mandat-poste
Des lettres pour les riches, des lettres pour les pauvres
La boutique au coin de la rue et la fille à côté
S’arrêtant à Beattock, une ascension constante
La pente est contre lui, mais il est à l’heure
Il est à l’heure
Il est à l’heure

Journal d’une fan en tournée – 7

Été/automne 2015

Tournée d’hiver 2015/2016 + concerts spéciaux à Londres

26 novembre 2015, The Great Hall, Cardiff

La tournée se retrouve réduite à trois dates au mois de novembre suite à un problème personnel mais finalement faire du tourisme au Royaume-Uni deux jours après les attentats m’ont fait le plus grand bien. Bon bref, passons à des choses plus joyeuses !

Me voici revenue à Cardiff cinq mois après le triomphal concert des Manics au Château ! J’arrive la veille afin de pouvoir me rendre à la Doctor Who Experience le matin du concert et découvrir la version avec Peter Capaldi (c’était ma troisième visite).

Si vous vous souvenez de mon aventure dans l’université de Sheffield, vous serez heureux d’apprendre que cette fois-ci, j’ai trouvé presque sans problème (bon, le fait qu’il y avait Gagarin à fond quand je suis arrivée a bien aidé !) Je m’installe dans un canapé et j’apprécie le soundcheck (Tomorrow et surtout la Gretsch dessus n’a jamais été aussi magnifique !)

Giles passe vite fait et s’arrête me faire la bise et puis vient Chris, connu de Twitter et du Roundhouse (accessoirement le “mec à côté de moi” à Leicester). La sécurité nous met dehors pour faire la queue et on attend, on attend, on attend… La sécurité vient s’excuser mais des “problèmes techniques” occupent le groupe (comprendre : Sputters fait sa diva). On rentre enfin, contournant la scène, et la première personne que je vois, c’est Mr B ! Qui me fait coucou ! Le pauvre sera bien tendu ce soir, oubliant ses lunettes et sa cravate. Il est arrivé à se détendre un peu grâce à Willgoose, qui, en le présentant, a utilisé le sample habituellement réservé à Sputters : “Look at his little face !”. C’était tellement inattendu  qu’on était tous morts de rire !

La première partie pour ces trois dates est assurée par les Français de Fránçois & The Atlas Mountains et c’est très drôle de voir des Anglophones devant des chansons en français !

La setlist nous réservera quelques surprises et nouveautés, tout d’abord Korolev, que j’adore déjà sur disque, est excellente sur scène, même si je n’arrive pas à lancer le hurlement de la partie “Higher, further, faster than anyone”. Les cuivres arrivent et comme on est réellement tout collés à la scène, ils couvrent toute la musique !

Elf Part 1 arrive enfin au Royaume-Uni après sa première (avec JFabs) au Luxembourg et les Informers qui n’avaient pas fait le déplacement apprécient.

Je remarque que le Starfield de Mr B en est vraiment un car de petites étoiles recouvrent désormais les LED !

Arrive encore THE surprise du comeback : Lit Up et la version avec JFabs est juste superbe !

Le concert se finit, et JFabs détache sa setlist. Je me dis “Tiens, il la réserve à quelqu’un” et je le vois s’avancer vers moi pour me la donner, quel chou !

Je me rends compte qu’il y a une citation dessus alors je demande à J par Twitter interposés si c’est un hommage aux Manics, il s’avère que c’est Giles qui a fait ça ! (Pour info, c’était une citation de Thomas Woodrooffe, extraite de Lit Up). Je prends le poster de Army Of Cats et je vais parler vite fait à Fránçois qui se trouve au merch, il a été un peu surpris d’entendre du français 😉 J’achète l’album que je fais signer avec un poster et je rentre à l’hôtel sous la pluie, demain direction Southampton !

 27 novembre 2015, Guildhall, Southampton

J’arrive à Southampton sous la pluie, pluie dont on ne se débarrassera pas vraiment ce soir.

Personne ne se trouve devant le Guildhall quand j’arrive, bien entendu ! Chris, qui mangeait avec Björn, le fan suédois, et Linda, la femme de ce dernier, me rejoint dans la queue O2 Priority.

La pluie fine bien froide nous pousse à nous abriter devant la porte. Peter, l’assistant de Mr B, sort, nous dit bonjour et… nous demande du feu ! Raté ! Puis sort Felicity, la merch girl à la chevelure flamboyante et on commence à taper la discut ! Et bien sûr Giles qui sort fumer sa traditionnelle cigarette pré-concert.

Björn et Linda nous rejoignent et les gens arrivent très lentement. On aperçoit les festivités des illuminations de Noël et on rentre enfin.

La sécurité est renforcée, il faut ouvrir sacs ET manteaux. Comme mes amis doivent récupérer leurs tickets au box office mais que j’ai un vrai e-ticket, me voici seule à marcher dans la salle, qui est juste magnifique ! (Dommage que l’acoustique ne suive pas…)

Fránçois est plutôt bien accueilli ce soir, ça bouge bien dans le public. Puis débarquent donc mes Anglais qui arrivent encore et toujours à me surprendre : The Now Generation revient dans la setlist, au grand bonheur de Chris, Elf Part 2, à mon grand bonheur. Pas de Lit Up mais London Can Take It. Felicity et Giles nous avaient promis une surprise / avant-première de Brixton et effectivement, ces nouvelles lumières étaient superbes, mais aveuglantes ! Mr B a enfin réussi à mater Sputters ! À la fin, JFabs retire à nouveau sa setlist, mais ce ne sera pas pour moi mais pour Sam (même si elle m’est arrivée dessus, je l’ai renvoyée vers la destinataire choisie !)

Giles me donnera celle de J ou Mr B. La citation du soir sera extraite de The Race For Space et le discours de JFK.

On reste à parler entre Informers pour rentrer après dans nos hôtels respectifs, un jour de repos avant le grand soir à Brixton !

29 novembre 2015, Brixton Academy, Londres

Truc de ouf ! Je crois qu’il n’y a pas d’autre description possible pour cette soirée 🙂

J’arrive deuxième dans la queue car Gemma, déjà croisée à Birmingham et à la Roundhouse, est déjà là. La queue se forme ma foi assez rapidement quand pas mal d’Informers arrivent. Peu avant, c’est David Manders, un des managers du groupe, qui vient nous saluer. Il fait un vent d’enfer sur Brixton qu’on doit tenir les barrières.

On rentre dans le calme, je me place à mon endroit désormais habituel. Fránçois est plutôt bien accueilli ce soir, tant mieux.

En regardant la scène de plus près, je me rends compte qu’il y a des installations pour une chorale et des cordes, allons-nous avoir le droit à The Race For Space (la chanson) ? Les caméras (pour le stream live sur internet) font des tests sur nous et rapidement, j’ai des notifications de partout sur Twitter et Facebook…

Le film d’information commence, mais sans vidéo, oops ! Et effectivement une chorale se met en place et la voix de JFK retentit, quelle émotion !

Très longue setlist ce soir avec les Brassy Gents au grand complet et la fin de Lit Up en version longue tout simplement sublime !

Moi qui regardait les écrans en pensant qu’ils étaient trop petits pour la salle, deux énormes apparaissent  durant Theme From PSB avec l’étonnement du public qui suivra.

The Other Side sera agrémentée de magnifiques feux d’artifice ! Mr B a pété un câble de joie 😀

Sur Gagarin, les Brassy Gents rivaliseront d’idées de dance à la con étant donné qu’ils étaient six !

C’était également super sympa de revoir Katherine et Jessica de Smoke Fairies sur Valentina.

Grosse surprise, J prend la parole, en vrai de vrai, avec un micro, pour nous présenter “La voix de PSB”, qui s’avance sur scène et prendra le relais sur la machine de J.

Le concert se termine évidemment sur Everest et là, deux énormes canons à neige nous recouvrent littéralement de neige en papier ! J’arrive à obtenir la setlist de J par l’opération du saint esprit, que je ferai signer au cours de l’after 🙂

Je dis à Wriggles que j’attends toujours ma baguette (rappelez-vous Leicester…) et il dit qu’il va m’en chercher une (ou pas 😉 ), je revois Neil et Dan, qui me font des hugs et David me dit que le concert au Science Museum aura lieu en janvier, cool !

22 janvier 2016, Science Museum, Londres

Dieu qu’obtenir un ticket pour cette date a été compliqué, après une demi-heure à m’énerver, je décroche mon sésame.

La grève du RER et le retard de l’Eurostar ne m’empêcheront pas d’arriver assez en avance pour faire la queue. Ayant des cadeaux à donner aux garçons, je ne sais pas comment je vais y parvenir, mais nous croisons Toby et Johnny des cuivres qui feront la livraison pour moi 😀

L’écran IMAX est juste magnifique et encore une fois Mr B s’est surpassé en installant désormais des caméras sur les guitares de J ! C’est génial !

Le fait d’être assis était un peu frustrant, donc je me suis lâchée sur les photos 🙂

Sur Gagarin, deux femmes se mettent à danser devant le groupe ! C’est marrant au début, mais après, on veut juste qu’elles dégagent…

Je demande une setlist à Jack et puis nous nous rendons au merch. Giles me fait la bise en me souhaitant bonne année. JFabs me remercie pour le cadeau et Wriggles signe “Anne” par rapport à une conversation sur Twitter. Je discute un peu avec tout le monde et puis je tombe sur un J un peu éméché qui m’appelle aussi Anne pour rigoler (mais non quoi !)

Comme nous étions beaucoup d’Informers, c’était sympa de faire la connaissance de tout le monde en vrai 🙂

Deux semaines à tenir avant la tournée…

7 février 2016, The Refectory, Leeds

Voici donc venu le temps des dates reprogrammées de novembre. Connaissant bien le groupe désormais, je devine que des surprises pointeront leur nez cette semaine. Tout d’abord, un tweet de remerciement de J pour les cadeaux offerts au Science Museum, mieux vaut tard que jamais !

Dès mon arrivée à la Gare du Nord, le ton pour la semaine sur le plan du transport, en effet, le terminal Eurostar a été évacué suite à un bagage abandonné et mon Eurostar partira très certainement en retard… J’ai un autre train derrière, la panique commence. Finalement, on partira à l’heure, youpi !

On arrive devant la salle vers 17h15 et comme d’habitude, je suis la première. On voit Felicity installer le merch et un vieux poster IEE est affiché, c’est quoi ce bazar ?

Mr B et Peter passeront nous faire coucou, qu’est-ce qu’il a minci, la vache !

L’ouverture des portes se passera dans un stress inutile : au lieu de scanner nos e-tickets, ils vont rayer nos noms sur une liste. Pendant ce temps, les gens avec de vrais tickets rentrent et rentrent… Finalement, je serai à mon endroit habituel à la barrière.

Nous sommes pas mal d’Informers au premier rang et le premier “Are you French ?” d’une longue lignée se fera entendre.

On aperçoit le retour du theremin sur la planche de J, vais-je enfin entendre Dig For Victory ?

Mais tout d’abord All We Are, la première partie pour la semaine. J’avais bien aimé l’album écouté sur Spotify et je n’ai pas été déçue 🙂

Puis viennent les garçons. Après les écrans géniaux de Brixton et du Science Museum, ce sera un peu dur de revenir aux deux “petits” mais la musique avant tout.

Wriggles, peut-être parce que c’est chez lui, commencera Signal 30 trop tôt.

Effectivement, nous avons eu le droit à Dig For Victory que j’adore et que je n’avais donc jamais eu l’occasion d’entendre live, très bien ! Un petit Elf Part 1 sera le bienvenu aussi.

JFabs jouera un thème de Star Wars lors de la présentation de J.

À la fin du concert, Matt, l’adorable drum tech de Wriggles me fait coucou et m’envoie la baguette tant attendue, alléluia ! Peter me donnera une setlist.

Je me dirige vers le merch et achète un promo de Night Mail comprenant des remixes ! Avec le poster IEE, Felicity a trouvé pleins de collectors en préparation de la tournée.

Je vois Luis de All We Are et décide d’aller lui causer, très sympa !

Nous n’aurons pas parlé au groupe, mais étant donné la taille des salles, ce n’est pas étonnant…

8 février 2016, The Queen’s Hall, Édimbourg

C’est avec quelques minutes de retard que mon train arrive dans la belle ville d’Édimbourg. J’oublie qu’en Écosse, personne ne fait la queue, mais ça me permet d’entendre le soundcheck, à savoir Lit Up et Theme From PSB, toutes deux non jouées la veille 😀

Toute l’équipe sort et le dit bonjour un par un. Wriggles me demande si Matt m’a donné sa baguette, oui oui !

Encore une blague avec les e-tickets ce soir, cette fois-ci, ils me renvoient au box office pour que je puisse échanger mon e-ticket pour un vrai ticket… J’arrive à me placer à la barrière à mon endroit habituel.

Mr B est sur scène à faire les derniers réglages et je lui fais signe que l’écran d’une des télés est tombé. Il vient ensuite me remercier et me parler pendant un long moment 🙂

La salle est magnifique (c’est une ancienne église) et bien plus intime que la veille. Richard, le très joli batteur irlandais de All We Are, me fera un sourire sur ma chanson préférée (Feel Safe).

La setlist sur cette tournée s’avérera très variée et THE surprise tombe : New Dimensions In Sound, ça faisait deux ans qu’ils ne l’avaient pas jouée. Première pour moi et j’adore !

Avant de commencer E.V.A., J se moque gentiment de JFabs et de son maracas. Lit Up sera dans une version très proche de la folie Brixton, c’est magnifique ! J rappellera à Wriggles de commencer Signal 30 en temps voulu, contrairement à la veille.

Joe me fait un grand sourire et me donne la setlist.

À la fin, je cause brièvement avec Felicity, ce qui attire un homme qui souhaite faire signer sa setlist pour sa fille, Johnny. On se fait jeter par la sécurité. On attendra longtemps mais il aura ses signatures 🙂 Je ne demande rien car il fait froid et je ne voulais pas qu’ils attrapent la mort.

Johnny demande une photo avec JFabs et Wriggles, ce dernier sort “J’ai pas mes lunettes !” Puis il me regarde et fait “Tu me les prêtes ?” et le voici avec mes lunettes sur le nez !

10 février 2016, O2 Academy, Liverpool

Après un jour de repos à visiter le Château d’Édimbourg, me voici repartie sur les rails, enfin… presque. Suite aux inondations de Noël, il n’y a aucun train entre Édimbourg et Carlisle, me voici dans un bus de remplacement. Deux heures plus tard, je suis dans un train pour Wigan où je prendrai un train pour Liverpool, enfin !

À peine le temps de me changer et de faire des courses que j’arrive devant la salle et que je fais la queue au mauvais endroit (ça me permet néanmoins de causer avec Felicity, Peter et de saluer Joe et Giles). J’entends une baballe, je suppose que c’est JFabs et les Brassy Gents.

Pas de problème avec les e-tickets aujourd’hui et je suis à ma place habituelle. Le theremin ne fonctionnera pas ce soir malheureusement mais Elf Part 2 revient à mon grand plaisir !

L’humour de J sévira à nouveau lors des remerciements, l’O2 Academy se transformera en “mobile phone-supplier-sponsored Academy” 😉

Après un excellent public écossais (comme d’habitude), celui de Liverpool était vachement bien !

Je retrouve Luis au merch, qui me fait un hug et avec qui je fais un deal, je les fais rentrer à Disney gratuitement et ils me mettent sur la guestlist de leur prochain concert français 🙂

11 février 2016, Rock City, Nottingham

C’est après un trajet sans encombres que j’arrive à Nottingham, ville chère au cœur de J. En effet, sa mère est originaire de cette ville, ainsi que sa femme, et il y est allé à la fac, autant dire que c’était ambiance familiale !

Enfin si on pouvait rentrer ! J’avais un véritable ticket donc je n’ai pas eu de problème mais ceux qui les avaient achetés sur MusicGlue ont dû attendre la liste un bon moment.

En arrivant à la barrière, il y a déjà trois personnes qui avaient des tickets spéciaux. J’ose leur demander de se décaler légèrement sur la droite. Le fait que c’était mon 45ème concert du groupe m’a sauvée et ils se sont gentiment déplacés.

Cette fois-ci, c’est Luis qui me sourira sur scène et une amie Informer s’en rendra compte, oops !

Le theremin ne fonctionne toujours pas, d’ailleurs le son de cette salle est franchement vilain.

Comme sur le reste de la tournée, J prend le micro à la fin et pris par l’émotion, nous sort un énorme “Fuck”, wow !

Le passage de setlist sera quelque peu acrobatique étant donné qu’un gars me la prendra sous le nez et qu’après je me faisais éjectée par la sécurité.

Felicity nous sortira encore une rareté : le CD promo du War Room Remixed, je prends !

12 février 2016, OPEN, Norwirch

Décidément, j’ai vraiment la poisse dans les transports cette semaine : certes le train n’était pas en retard, mais j’ai dû me farcir deux gamines bruyantes…

Après une heure à queuer au mauvais endroit (je ne suis vraiment pas douée !), je trouve le bon endroit et cause avec Mr B. <3 Il nous dit que c’est une bien belle salle avec une grande scène. Effectivement, quand on entre, la scène est assez large et ainsi, il y a de la place pour l’antenne de Mr B, je suis contente 🙂

Moi qui pensait que Norwich ne pourrait pas battre les publics précédents, eh bien, ils nous ont donné la meilleure version live de The Other Side que je n’ai jamais entendue, ils ont clappé des mains tout le long et on a sauté quand Apollo 8 retrouve le contact avec la Terre !

À un moment, J fait monter sur scène tous les techs (Matt, Joe et Jack) et remercie toute l’équipe technique 😀

Le gentil Matt me donnera la setlist de Wriggles.

Une semaine avant le prochain concert !

19 février 2016, Brooklyn Bowl, Londres

Petit concert annoncé un mois à l’avance dans le cadre de la BRITs Week et dont les bénéfices iront à War Child.

M’ayant tourné le genou l’avant-veille, c’est en “mode Nicky Wire” que j’arrive à l’O2, c’est à dire en boitant et portant une genouillère.

La salle est en fait comprise d’un restaurant d’une allée de bowling et d’une salle de 800 personnes. On rentre à 18h et on se fait bloquer car nous n’avons pas de réservation de bowling. Très gentiment, ils nous renvoient vers le restaurant où les autres Informers m’offrent des vodkas-cocas. Et là, ils ont l’idée de demander si on peut rentrer en avance étant donné mon “état”. On restera 30 minutes seuls devant la scène ! (Et les Informers m’apporteront encore plus de vodkas-cocas !). On voit le groupe et l’équipe jouer au bowling, c’est vrai qu’ils adorent ça !

Le groupe de première partie ce soir est Bad Sounds et en fait, ils sont plutôt bons (c’est dommage qu’on ne puisse dire la même chose du son…)

PSB s’installent et je vois Sputters dans un coin, bah si, il est là !

Encore dommage que le son empêche d’apprécier au maximum le concert, en prime la scène haute m’empêche de voir Willgoose correctement ; cependant les chaussures boueuses des Brassy Gents, on les voit bien.

Je ne le verrai qu’après, mais les téléviseurs de droite ont les images à l’envers (Mr B dira que c’était fait exprès, euh…).

Jack me donnera la setlist de J. Je vois Wriggles, Mr B, Giles et David leur manager mais aucun signe de J, malade comme un chien…

Tournée européenne mars/avril 2016

THE NOW GENERATION

Disponible sur :

Description :

“Notre ode au velours côtelé”, hommage au style vestimentaire si important du groupe (il suffit de regarder le nom de ce site).

Paroles :

Hello everyone; thanks for coming to our little fashion show

What to wear?
How about these slacks and this shirt?
How do I look?
You’re so attractive

Clothes pressed and mended
Shoes polished
How do we look?
Good enough in that outfit

The cost of corduroy
The fabric woven for the now generation
It’s the new fashion to look old-fashioned
A girl could be crazy about it
Out of the past and into your future comes this news
And the news is pleats

I say, you look smooth
You look mighty elegant yourself, if I may say so
Not only smart, it’s comfortable too

A dress of aluminium
A future bride in a wedding dress of love
The skirt would disappear entirely
An electric belt to adapt the body to climactic changes
An electric headlight to help her to find an honest man

The finish is going to be ecstatic
The Now Generation


La génération d’aujourd’hui

Bonjour tout le monde ; merci d’être venu à notre petit défilé de mode

Que porter ?
Que pensez-vous de ce pantalon et de cette chemise ?
De quoi j’ai l’air ?
Vous êtes si séduisant

Des vêtements repassés et raccommodés
Des chaussures cirées
De quoi avons-nous l’air ?
Assez beaux dans cette tenue

Le coût du velours côtelé
Le tissu fait pour la génération d’aujourd’hui
C’est la nouvelle mode de paraître démodé
Une fille pourrait en être folle
Du passé et dans l’avenir vient cette nouveauté
Et cette nouveauté, ce sont les plis

Moi je dis que vous paraissez propre et chic
Vous paraissez assez élégant, si je puis dire ainsi
Non seulement chic, c’est aussi confortable

Une robe en aluminium
Une future mariée dans une robe d’amour
La jupe pourrait complètement disparaître
Une ceinture électrique pour adapter le corps aux changements climatiques
Un phare électrique pour les aider à trouver un homme honnête

La fin sera extatique
La Génération d’Aujourd’hui

THEME FROM PSB | Paroles

Disponible sur :

Description :

Morceau carte de visite du groupe. Tout y est : le sujet (célébration du concept du Public Service Broadcasting – historique, l’ORTF britannique, ou eux en tant que groupe), le banjo, l’électro, la batterie folle. Sorti en plein été 2013 c’était le bon choix en pleine saison festivalière.

Il comprend la voix de Marie Slocombe, fondatrice des archives de la BBC, interviewée en 1942.

Paroles :

Shortly before the beginning of this century, a small group had a vision of a great human service
These dreamers were pioneers; they envisioned a great institution
Today I want to show you this world famous institution
I deem it a privilege to be able to serve

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

I deem it a privilege to be able to serve Public Service Broadcasting
So settle down, listen a while

Public Service Broadcasting
It’s like a welcome knock on the door
The sound of the familiar voice
An old friend
Let me put it this way

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

I’m not going to tell you our record by eminent people
You’ll remember though
But I’ve told you a few of the many hundreds we are making
They’ll improve with each moment of intense personal experience
And I think, together, they say something about the spirit of our own time
Something that will still be worth saying a hundred years hence

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

Today I want to show you this world famous institution
Public Service Broadcasting
These dreamers were pioneers, they envisioned a great institution
Public Service Broadcasting
I deem it a privilege to be able to serve Public Service broadcasting
Public Service Broadcasting


Thème de PSB

Peu avant le début du siècle, un petit groupe a eu une vision de grand service humain
Ces rêveurs étaient des pionniers ; ils ont imaginé une grande institution
Aujourd’hui, je veux vous montrer cette institution célèbre dans le monde que
J’estime être un privilège de servir

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

J’estime que c’est un privilège de servir le Public Service Broadcasting
Alors installez-vous, écoutez un peu

Public Service Broadcasting
C’est comme quelqu’un qui frappe chaleureusement à la porte
Le son d’une voix familière
Un vieil ami
Laissez-moi le dire ainsi

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

Je ne vais pas vous parler de notre dossier par des personnes éminentes
Vous vous en rappellerez cependant
Mais je vous ai parlé des nombreux milliers que nous faisons
Ils s’améliorent avec chaque moment d’expérience personnelle intense
Et je pense que, ensemble, ils disent quelque chose sur l’esprit de notre époque
Quelque chose qui sera toujours d’actualité d’ici cent ans

Public Service
Public Service
Public Service
Public Service Broadcasting

Aujourd’hui, je veux vous montrer cette institution célèbre dans le monde
Public Service Broadcasting
Ces rêveurs étaient des pionniers ; ils ont imaginé une grande institution
Public Service Broadcasting
J’estime que c’est un privilège de servir le Public Service Broadcasting
Public Service Broadcasting

Journal d’une fan en tournée – 6

Tournée européenne mai/juin 2015

Été/automne 2015

7 juillet 2015, BFI Southbank, Londres

Connaissant le rapport qu’entretient le groupe avec le BFI, cette soirée promettait d’être spéciale et géniale et nous n’avons pas été déçus !

Malgré que ce soit un concert assis et numéroté, j’arrive assez tôt pour récupérer mon ticket et visiter un peu les lieux, n’ayant jamais eu le plaisir de me rendre dans ce lieu.

Je croise un Dan tout souriant, j’entends les notes de Tomorrow et Giles vient me dire bonjour comme d’habitude. Il me sort “Ça fait longtemps !” – “Trois semaines” – “C’est tout ? On t’a manqué ?” Euh…

Je m’installe pour me rendre compte que la plupart des sièges du premier et deuxième rang sont vides, quelle déception pour les fans qui cherchaient désespérément une place !

Malheureusement, pas de Mr B ni de Sputters ce soir car nous nous concentrons sur le grand écran du NFT1.

La setlist se concentre bien évidemment sur les morceaux qui samplent les films fournis par le BFI.

Avant le concert, nous avons le droit à une session de Q&A d’une dizaine de minutes avec J. Willgoose, Esq.

En ce jour de 10ème anniversaire des attentats de Londres, la chanson London Can Take It prend un autre sens toujours d’actualité malheureusement. Everest se finit et tandis que nous nous préparons à partir, nous voyons les garçons remonter sur scène pour un rappel avec Signal 30, une grande première pour moi !

Pour la petite anecdote, la sangle de basse de JFA a lâché durant ce morceau poussant Dan à monter sur scène pour l’aider à la remettre, le pauvre jouait de la basse un genou en l’air.

J’obtiens une setlist grâce à Dan encore une fois et je la fais signer par Willgoose qui ajoute Signal 30 (je vois au passage que Tomorrow remplaçait If War Should Come). je vous épargne mon grand moment de solitude et de honte au moment du passage de main vers JFA et Wriggles débarque juste à temps. Nous nous lançons dans une discussion sur les flyers de la tournée de novembre et quand je leur dis que je fais toutes les dates, Wriggles sort l’idée du “Anne-Sophie’s bus” (euh, oui, avec chauffeur ? Je n’ai pas le permis). JFA me demande quand ils me revoient alors je dis au London Craft Beer Festival, mais j’apprends que ce sera “juste” un DJ set de Willgoose, bon bah au Freedom Festival de Hull alors ! Deux mois sans les voir, de la torture…

5 septembre 2015, Freedom Festival, Hull

J’ai survécu, mais juste à peine 😉

J’arrive devant la Yellow Bus Stage vers 17h et m’installe dans l’une des chaises de plage après avoir inspecté la distance entre la barrière et la scène (c’est loin !). Je commence à lire jusqu’à ce qu’une voix familière me dise bonjour, c’était Willgoose en repérage 🙂

Après un très bon groupe et un groupe moins intéressant, mais sur lequel dansait/mimait une jeune fille, nous pouvons enfin nous approcher de la barrière ! (Nous = une bonne partie du groupe Facebook).

À peine arrivée sur la barrière que Mr B vient me dire bonjour, c’est vrai que ça faisait longtemps (4 mois…)

La setlist est plus que correcte, étant donné que c’est un festival et que c’est gratuit. Les lumières sont très jolies, même si la bande de LED sous eux était un peu gênante.

Le groupe paraît vraiment en forme et revoir Sputters, eh beh, ça faisait du bien ! J. se plante encore sur ses samples de couleurs sur ROYGBIV, mais ce n’est pas grave ! Un nouveau trompettiste, Rob, les accompagne avec les déjà connus Barnaby au trombone et Toby à la trompette ; il porte, à la différence de ses camarades, un nœud pap’ !

Mr B, gentil comme il est, fait un parcours du combattant pour nous donner du “chatterton gratuit” (comprendre des setlists), et les Ws le rejoignent pour nous causer, plus particulièrement aux enfants présents (étant donné que leurs concerts sont souvent interdits aux moins de 14/16 ans, c’est leurs rares occasions de les voir).

Je leur dis “À demain !” (ah, ça me manquait aussi !) et je repars à l’hôtel.

6 septembre 2015, Together The People Festival, Brighton

Un peu stressée par le assez long trajet entre Hull et Brighton car le festival ouvre ses portes à midi et je n’y serai pas avant 15h, 15h30…

Contrairement à la veille, il fait assez chaud, et c’est trempée que j’arrive à l’hôtel. Il est donc finalement 15h30 quand je ressors de l’hôtel pour aller de l’autre côté de la route dans le Preston Park où a lieu le festival.

J’ai l’impression d’entendre mon prénom… (“Mais non Ann’So, personne ne te connait ici !”) En fait, c’était bien le cas et je retrouve un Mr B en short qui me courait après :p On papote un peu, je lui dis que je ne peux malheureusement pas faire The Good Life Experience car trop cher (c’est dommage, ça aurait été mes 35 ans !), il me répond que lui non plus n’y sera pas.

On s’approche de la grille, il m’explique que lui peut rentrer mais me montre l’endroit de l’entrée principale ^^

Je recommence à stresser de peur de ne pouvoir être au premier rang pour PSB, mais j’ai deux bonnes heures devant moi pour y arriver…

Je rentre, c’est Roots Manuva qui se produit sur la scène principale, il y a beaucoup de monde. Je sors mes talents de ninja, et hop, deuxième rang. Le groupe finit et oh, plus personne sur la barrière, je m’installe.

Suivra Lucy Rose que je connaissais uniquement de son duo avec les Manics que j’ai bien aimée ! (Très belle complicité avec ses fans !) et puis enfin mes chouchous !

Giles me regarde l’air de dire “Mais qu’est-ce que tu fous là !?” et Willgoose me fait coucou, ainsi qu’à une jolie petite rousse à mes côtés. Son papa m’explique qu’ils les ont rencontrés au stand de Resident Records plus tôt dans l’après-midi. Il s’avère qu’il est aussi fan des Manics !

Concert en plein jour signifie pas d’écran, mais Sputters est là ! Mr B laisse un petit mot à Willgoose sur son iBook, ça le fera bien marrer quand il remontra sur scène, mystère !

Set d’une heure de festival classique et la bonne humeur continue quand Willgoose présente Mr B qui montre ses faux écrans comme un présentateur météo !

Je récupère une setlist grâce à Giles et je fais un bref tour du festival, fête foraine, stands de nourriture (dont du vegan, j’ai pu manger !), stand d’artisanat. J’écoute vaguement le reste du line up et je rentre. Reste encore un festival avant la tournée britannique de novembre (que je fais en entier bien évidemment ! – “Good !” selon Mr B).

10 octobre 2016, Rockaway Beach, Bognor Regis

Encore une grande première pour moi, je fais un festival en entier ! Rockaway Beach, première édition de ce festival, se déroule dans un resort de vacances balnéaire à l’Ouest de Brighton, plus exactement à Bognor Regis.

Après avoir longuement hésité à y aller (il fallait obligatoirement y rester en entier, car ils ne vendaient que des packages 3 nuits/3 jours), le line-up extraordinaire m’y a poussé finalement et je ne regrette pas !

C’est au bout d’un long voyage Eurostar + train (1h45 depuis Londres) que je trouve enfin l’entrée de Butlins (le nom du resort). Un très gentil monsieur âgé me donne le chemin à suivre jusqu’à mon hôtel, le Shoreline, sur le thème des bateaux et de la mer (le bâtiment en lui-même est un bateau d’ailleurs). Je traverse donc une grande partie du resort et je fais une courte queue à la réception.

La réceptionniste qui m’accueille est fort agréable (en fait, j’ai trouvé tous les employés adorables) et s’extasie en voyant que je viens de France ! Rapide présentation et hop bracelet accroché, je file découvrir ma chambre et m’installer, hâte de voir cette fameuse vue partielle sur la Manche promise sur ma confirmation et là, la surprise, la vue est MA-GNI-FIQUE !

Après m’être changée et avoir fait quelques courses, je regarde le programme et je vois que le premier groupe va bientôt commencer sur la Reds Stage (où jouera PSB le lendemain), je décide donc de faire du repérage 😉

Salle assez intime (600 personnes) et pas de barrière, cool ! Le groupe, The John Knox Sex Club, monte sur scène. Je ne les connais pas mais ce que j’entends me charme, je reste (et j’ai bien fait, le chanteur – au doux accent glaswégien – fait des hugs à tout le monde :P).

Je fais ensuite une pause au Burger King, histoire de manger chaud et pas cher.

Je veux voir Errors (qui ont remixé Go!), je prends donc la direction de la grande salle (1500 personnes), la Centre Stage (une troisième est érigée sous le Skyline Pavillion, cœur du resort). Je m’installe au premier rang pour Emma Pollock, que je ne connais pas non plus (c’est juste une ancienne membre des Delgados, Ann’So l’inculte !). Elle est très marrante et… écossaise aussi ! (Ce sera le thème du festival pour moi je crois.)

Je me décale légèrement sur la gauche pour les autres Écossais de Errors qui sont absolument géniaux sur scène !

Je finis la soirée avec Echo & The Bunnymen, que je n’ai pu malheureusement pas bien appréciés vu ma fatigue avançant avec le concert.

Deuxième jour (le plus important car PSB jouaient !) : Je commence la journée tranquille par une grosse matinée bien méritée après la fatigue de la veille avant de m’installer devant la scène du Skyline pour Jennie Vee. Je connais son nom car elle est fan des Manics (elle a même fait leur première partie sur la tournée nord-américaine de The Holy Bible) et son guitariste me suit sur Instagram (normal !). Je n’avais pas encore eu l’occasion d’écouter et j’ai beaucoup aimé son set, du coup, je suis allée leur parler à la fin, et le courant est plutôt bien passé, elle est tout simplement adorable. Et comme c’était le Hug A Drummer Day, j’en ai fait deux à son incroyable batteuse !

Je retourne à l’hôtel me reposer puis je croise quelques Informers (comprendre fans de PSB) au Spar.

Je me rends à la Reds Stage dès sa réouverture et me positionne pour Miaux Miaoux, que j’avais bien aimé sur Spotify. Et là, j’entends mon nom, oh Mr B, Wriggles, Giles, Peter (qui s’occupe des visuels avec Mr B) et le nouveau guitar tech sont là. J’en profite pour donner à Mr B le porte clé Sputters que j’ai enfin réussi à faire. Il lui plaît et me fait la bise (en bonne Française, j’en demande une deuxième), ils disparaissent en coulisses.

Miaoux Miaoux, bah ma foi, c’était bien bon, avec une bonne partie du public qui dansait. À la fin de leur set, on commence à s’avancer pour s’assurer une place au premier rang car Ghostpoet, qui passe après, attire pas mal de monde. Je ne connaissais que de nom mais là aussi, j’ai passé un bon moment.

Arrive ensuite la raison première de mon déplacement, mes petits Anglais 🙂 Hélas, tout ne se passera pas comme sur des roulettes. Mr B allume Sputters et là, le côté diva de la machine refait surface comme à Glasgow. On dit à Mr B de lui faire un hug, ce qu’il fait lol mais ça n’aide pas. Il sort alors mon porte-clé de sa poche et imite son grand frère, à mon grand fou rire.

Puis on attend, on attend, on attend, Willgoose fait la tête, on lui demande qu’est-ce qui ne va pas, il nous dit qu’ils ont du mal à brancher 20 câbles dans les bons trous.

C’est finalement avec une heure de retard et un “sorry” que Sputnik retentit enfin. Très bonne setlist mélangeant toutes les époques du groupe, je chipoterais sur l’absence de Elf Part 2 mais bon, je pense qu’ils avaient eu leur comptant de problèmes techniques pour la soirée. Le groupe remonte sur scène pour le rappel et donc Gagarin et là surprise, aux côtés du familier Johngy au saxo, c’est bien JFabs qui s’avance avec une trompette (oui oui, c’est bien une trompette cette fois-ci !) et qui… danse ?! OH-MY-GOD ! C’était juste excellent !

À la fin, je récupère une setlist grâce au petit guitar tech dont je ne sais toujours pas le nom (mise à jour 2016 : c’est Joe) et je m’aperçois que même l’imprimante avait des problèmes techniques. Mr B viendra nous parler brièvement après me disant que “mon” Sputters était bien plus fiable que le sien et se rappelant notre discussion à Brighton, me souhaite un bon anniversaire !

Je ne verrai pas les autres et je rentre me coucher un peu déçue d’avoir raté Johnny Marr.

Le troisième jour sera une journée relax, n’ayant personne en particulier à voir. Je prends un bon petit-déjeuner dans le diner en face de l’hôtel, je pars me balader sur la place, laissant une petite dédicace à PSB et je me dirige vers la scène du Skyline où je vois des cuivres sur scène, je me prends une petite limonade bien accueillie vu qu’il fait bien chaud au soleil.

Je regarde donc Big Hogg, de Glasgow, eh oui, le thème continue ! Ce groupe est très bizarre, le guitariste semble sortir tout droit des années 1970 américaines, la chanteuse est habillée comme une working girl des années 1980 et joue de la clarinette et il y a une trompette et un trombone. La chanteuse parle de “Public Service Broadcast” et je m’énerve sur Twitter. Je me balade un peu encore et je me fais une pizza avant d’aller voir Young Fathers pour découvrir, et j’ai vraiment bien aimé ! Allez, zou, on rentre, il faut refaire la valise avant de partir à 8h le lendemain ! Un long mois à attendre avant la tournée…

Tournée d’hiver 2015/2016 + concert au Science Museum de Londres

Journal d’une fan en tournée – 5

Tournée britannique avril/mai 2015

Tournée européenne mai/juin 2015

15 mai 2015, Festival Les Nuits Sonores, Lyon

La tournée française commence par cette date isolée en pleine tournée italienne au festival les Nuits Sonores à Lyon.

Comme le nom l’indique, c’est un festival qui se passe de nuit, mais repousser PSB de minuit à 1h30 du matin, c’était de la torture (surtout que plus tard dans le mois, ils étaient également prévus à 1h30 à Nîmes, plus là-dessus plus tard).

J’arrive donc bien après l’ouverture des portes et je me dirige tout droit vers la Halle 3 où le premier groupe se produit déjà, il s’agit de Tomaga, une batteuse et un mec multi-instrumentaliste. C’est assez sympa et j’en profite pour me faufiler le plus proche de la scène pour me placer progressivement pour PSB.

Suivra Jessica93, durant lequel je m’énerverai un “tout petit” peu contre ses fans pas très polis mais je retrouve la barrière pour Future Of The Left que je découvre et j’ai bien aimé (malgré la “perturbation” visuelle de la préparation de PSB).

1h30, Sputnik se fait ressentir… Setlist de festival oblige, ils ne jouent que 45 minutes avec Gagarin balancé en troisième position et ça ne fonctionne pas trop je trouve.

Willgoose dédicace très solennellement ROYGBIV aux frères Lumière à un public pas très réceptif avant de se vautrer allègrement dans ses samples de couleurs, laissant le pauvre JFA se dépêtrer dans le rythme de sa cloche. J’éclate de rire, Willgoose me regarde et me fait signe de me calmer ! Wriggles est également pété de rire, mais ils arrivent très professionnellement à finir non seulement la chanson mais leur set.

45 minutes, c’est vraiment trop court, vivement Angers et la tournée française pour de vrais et longs sets…

26 mai 2015, Le Chabada, Angers

C’est parti pour six jours d’affilée à voir les garçons dans toute la France !

Premier arrêt : Angers et le Chabada.

Après avoir tourné en rond un petit moment, je trouve enfin l’entrée. Je suis un peu stressée parce que j’ai des cadeaux à donner au groupe avant le concert de peur de ne pouvoir rentrer dans la salle (oui oui, encore des Reims Roses, plus des Croquignolles et des bouchons de champagne en chocolat remplis de Marc de Champagne). Je repère le van du groupe, je suis au bon endroit !

Pas le temps de m’installer cinq minutes pour lire que Wriggles et JFA (accompagnés de James, leur ingé-son) me font coucou, j’en profite pour leur larguer mes biscuits, qu’ils ouvriront avec Willgoose. JFA me demande ce que je suis en train de lire, je réponds un livre sur la course à l’espace (comme c’est étrange !).

Quelques temps, je vois Willgoose sortir sans me faire un signe ou quoi que ce soit… Je suis mauvaise langue, c’est pour mieux me parler à son retour à la salle. Il me demande si je fais toutes les dates françaises (“Oui Monsieur !”) et fait la grimace par rapport aux trajets difficiles (il s’avérera un peu prémonitoire pour le coup) et me dit que j’aurais peu de compétition pour le premier rang car pour certaines dates (à savoir Clermont et Dijon) uniquement une vingtaine de places ont été vendues, mais il me remercie de la publicité que j’essaie de faire.

21h, ouverture des portes, pas grand monde (mais ça finira par se remplir un peu) et encore moins au premier rang. Ils s’obstinent à ne pas déplacer Gagarin à la fin ou en rappel, mais ce n’est pas grave, c’était un concert bien sympa quand même. Au moment de présenter “Angers”, Willgoose me regarde pour savoir s’il a bien “prononcé”. Mon pouce est en l’air, il est content.

Après le concert, je me rends vers le stand de merch où Giles me fait un accueil à la française avec les bises ! Willgoose arrive et je lui fais signer 3 45 tours colorés dont Go! qu’il n’a pas eu l’occasion de voir donc il fait comme chez lui et regarde le produit. J’ai le droit à des dédicaces de folie en français 🙂 Je fais la rencontre de Elo, qui a interviewé Willgoose plus tôt, voir ici.

Puis je rentre car la semaine va être chargée !

27 mai 2015, Petit Bain, Paris

Et me voici de retour à Paris ! La salle du jour semble intriguer les garçons, en effet, il s’agit de Petit Bain, une péniche !

J’arrive vers 18h et, oh surprise, je suis la première ! J’attendais ce concert plus que les autres car We Were Evergreen, déjà vus en première partie de PSB l’année dernière à Tooting, refont la première partie ce soir ! J’ai quelques inquiétudes car le concert clashe avec le retour de Ride à Paris (c’était à l’Olympia) mais le public était au rendez-vous et le groupe semble sincèrement content.

Gagarin est enfin remise à sa place en rappel et la magie opère ! Le concert en lui-même était vraiment bien avec un public réceptif qui blague avec le groupe.

We Were Evergreen étaient comme d’habitude super cools et leur reprise de Be Like You est géniale sur scène.

Après le concert Wriggles me dira qu’il a bien senti la péniche chalouper à la fin de Valentina. N’ayant rien ressenti, je lui demande s’il n’est pas bourré ! Je lui demande aussi s’il a trouvé les bouchons au Marc de Champagne forts, ce à quoi il répond qu’il ne les a pas vus ! Willgoose me confirmera par la suite que oui, ils sont forts !

J’essaie de faire de la pub pour ce site (si vous faites partie de ces personnes que j’ai “harcelées” sur la tournée, pardon et merci d’être passé !).

Je dis au groupe “à demain !” (ça commence à devenir une habitude !) et je ne tarde pas trop, mon train pour Clermont le lendemain part à 9h et je dois refaire ma valise…

28 mai 2015, La Petite Coopé, Clermont-Ferrand

Après 3h de train, un autre moine (voir mon voyage vers Newcastle) et un superbe accueil à l’hôtel, me voici devant la Petite Coopé, où une vingtaine de personnes sera là pour assister au concert de PSB.

Le groupe de première partie, Brabalan, est du coin et fête son premier concert. Bien que musicalement, ils ne m’ont pas très impressionnée (mais c’était sympa quand même, ne me méprenez pas !), mon souvenir restera le bermuda du chanteur avec des bananes dessus !

PSB feront la même setlist que la veille à Paris et malgré le fait que je me sois reculée un peu de la scène, j’ai eu l’impression de vivre un concert privé pour moi toute seule ! Ce que je raconte à Giles à la fin du concert.

Vu le peu de personnes présentes, Willgoose ne restera pas longtemps et je rentre tôt car il me faudra des forces pour affronter les deux prochains jours, qui sont des festivals !

29 mai 2015, Festival This Is Not A Love Song, Nîmes

J’appréhendais beaucoup cette journée car je n’avais pas un bon souvenir de Nîmes (j’y ai vu Depeche Mode aux Arènes en faisant la queue par 40° à l’ombre), de plus je ne suis pas du tout festival, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour PSB ?

Après un changement à Lyon et une rencontre surprise avec des Minions, une petite sieste, me voici à Paloma vers 21h, je me dirige directement vers le club où Public Service Broadcasting se produiront à 1h30 (oui oui !) car j’avais lu sur internet qu’il était difficile d’y rentrer. Sans blague ? J’ai dû faire près de 40 minutes de queue pour entrer, puis après avoir croisé le photographe Robert Gil qui nous a averti qu’il y avait de la place devant la scène, me voici au second rang après dix autres minutes !

Mikal Cronin était en plein set et étant donné le temps que j’ai mis à bien m’installer, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’y intéresser (en fait, la hauteur de la scène m’inquiétait car je savais pertinemment que je n’allais pas bien voir Willgoose, et j’avais raison, vous verrez plus tard).

Le club se vidant complètement après, je m’installe au premier rang pour être certaine d’être bien placée pour PSB.

Kevin Morby suivra, renforcé par une bonne poignée de fans présents pour l’encourager. Ce n’est pas nécessairement ma tasse de thé mais ce n’est pas désagréable non plus.

Le club se vide à nouveau et pendant que le prochain groupe s’installe, Giles vient me faire un petit coucou pour voir si tout va bien 🙂

DBFC suivront et c’est ma surprise du festival, j’ai a-do-ré et j’espère bien les revoir rapidement. Si vous aimez Yan Wagner, bah vous allez aimer. C’est impossible de ne pas se déhancher là-dessus.

PSB finalement commencent à s’installer et que vois-je ? Une setlist ! Faudra que je pense à la demander… Oh, de l’agitation à ma droite, le pauvre Dom (lumières) a une poussée de rhume des foins, on va lui donner des anti-histaminiques.

Comme je le craignais, je vois très mal Willgoose à moins de me faire un torticollis, mais comme je suis un peu plus à gauche que d’habitude, je vais plus me concentrer sur l’écran, JFA et Wriggles.

La setlist différait légèrement car Elf Part 2 était revenue et je ne l’avais pas entendue depuis la tournée britannique et surtout London Can Take It pas entendue depuis Leicester !

Malheureusement, le public semble bien fatigué et je n’ai pas l’impression que cela accroche… Je récupère la setlist et je file prendre la navette pour le centre-ville. Je croise Giles sur le chemin et je lui dis à tout à l’heure étant donné qu’il est 2h30 bien passées.

La navette de 3h passera finalement à 3h20 et il sera 3h40 quand je rentrerai à l’hôtel, le temps d’une douche et de refaire la valise, il sera 4h30, or je dois me lever à 5h pour attraper mon premier TGV. Je décide de faire nuit blanche, yeah rock’n’roll (ou pas) !

30 mai 2015, Festival Les 3 Éléphants, Laval

C’est dans un état de décomposition avancée que j’arrive à Laval n’ayant pu dormir dans les TGV bondés. Je m’assoupis deux heures à l’hôtel avant de m’activer vers le festival Les 3 Éléphants. Il est moins d’une demi-heure avant l’ouverture des portes et peu de monde se presse aux portes.

Les portes ouvrent, je me dirige directement vers le Patio où PSB jouera en deuxième position (ouf !) après les Canadiens de Ought. Et qui vois-je sur le côté de la scène qui me fait coucou ? Je vous laisse deviner !

Mais tout d’abord Ought, que j’avais ratés la veille à Nîmes car ils jouaient tôt aussi. Ma foi, ils sont bons ces petits !

Suivent donc PSB et les petits jeunes ados à côté de moi me font rire quand ils sortent en voyant Willgoose : “C’est Matt Smith, c’est le Docteur !”.

La setlist sera basique pour un festival, mais dès le crescendo de Sputnik, je sens que le public adhère, sentiment confirmé sur Signal 30 et encore plus sur The Other Side, le bruit de la foule faisant limite peur !

Le groupe me dit à demain et je reste une petite heure avant d’aller me coucher car fatiguée !

1er juin 2015, Le Consortium, Dijon

Et voici la dernière date de la tournée française, un sentiment de nostalgie se fait ressentir…

C’est au Consortium de Dijon que le concert a lieu ce soir et l’endroit ne ressemble pas du tout à une salle de concert (mais en même temps, avec PSB, je commence à m’habituer aux endroits insolites !)

Le groupe de première partie ce soir, c’est Falabella, et c’est vachement bien !

Comme le déchargement des instruments se fait par le devant de la scène, je me recule pour laisser tout le monde travailler tranquille, puis un mec se met devant Willgoose et lui demande si cela ne le dérange pas s’il se met là, ce à quoi il répond “Vois ça avec Anne-Sophie derrière toi” (Oui, bonjour, c’est moi, je prends mon manteau et je me casse !).

La scène étant basse, très basse, j’observe un petit message laissé à JFA et j’éclate de rire :

Pas de surprise dans la setlist, c’est la même qu’à Paris. Après le concert, je refais de la pub pour le site (désolée !) et je fais signer la setlist de Nîmes ; il mettra un joli “Who needs sleep ?” dessus 😉 (Voir la photo ci-dessus.)

Et c’est la fin de leur Tour de France, on se donne rendez-vous à Amsterdam le 9 juin !

9 juin 2015, Sugar Factory, Amsterdam

Après une petite pause par Cardiff pour voir les Manics, je suis de retour sur la route pour PSB, au programme cette semaine, les Pays-Bas et Luxembourg, leur date belge n’ayant pu se faire. Je découvre également une nouvelle salle, la Sugar Factory, juste en face du Melkweg où j’ai vu les Manics il y a quelques années. Je crains encore une scène haute mais que nenni, c’est parfait ! Les lumières au plafond sont super sympa en prime.

Le groupe de première partie ce soir, c’est Money For Rope, des Australiens. Alors tandis qu’ils sont très amusants à voir visuellement, sur le plan sonore, c’est une catastrophe ! Vite, envoyez mes Anglais !

Pays-Bas obligent, Elf Part 2 revient dans la setlist, mais apparemment les gens réclament la Part 1 sur Twitter, ce à quoi Wriggles répondra que JFA a besoin de l’apprendre mais qui sait ? (À suivre !)

L’enthousiasme des personnes qui viennent voir Willgoose à la fin du concert fait vraiment plaisir à voir.

En sortant de la salle, on croise le groupe dont JFA portant fièrement un maillot de foot orange national, puis on les perd dans un coffee shop :p

10 juin 2015, De Effenaar, EindhovenEindhoven

Le voyage dans l’inconnu commence alors car je ne connaissais que la capitale néerlandaise. À peine 1h30 de train séparent Amsterdam de Eindhoven et mon hôtel et la salle se trouvent à cinq minutes à pieds de la gare.

30ème concert de Public Service Broadcasting oblige, je célèbre cela avant le concert et nous nous préparons à kidnapper le groupe après pour une vraie célébration 😉

J’arrive devant la salle et… je suis la première pour changer. Il y en a en fait deux, la petite, où joue le groupe ce soir, et la grande, où ils ont ouvert pour les Manics l’année dernière.

Le groupe de première partie, les Néerlandais de The Mysterons sont très sympa.

PSB s’installent et je vois une setlist faite à la main par Willgoose avec un smiley devant JFA, hmmm.

Elf Part 2 est toujours là et If War Should Come est remplacée par London Can Take It toujours très bien accueillie.

Les vibrations sont tellement fortes que le caisson supportant le projecteur bouge et Giles doit venir caler tout cela. Les vidéos en mode oblique : une première !

Après le concert, nous arrivons à traîner le groupe au pub pour célébrer (et vous aurez deviné que j’ai eu la fameuse setlist signée par Willgoose himself).

11 juin 2015, Hedon, Zwolle

Et me voici à nouveau seule pour repartir sur la route. Cette fois-ci, je dois prendre deux trains en changeant à Utrecht pour atteindre la destination du jour, Zwolle.

En plus d’un train en retard, il me faut 20 bonnes minutes à pieds pour rejoindre mon hôtel où je fais une bonne petite sieste avant de me préparer et de me rendre à la salle qui est fort heureusement à 2 minutes à peine de l’hôtel.

Deux personnes s’y trouvent déjà, il s’avère qu’une est une amie de la fan de Kaiser Chiefs rencontrée à Birmingham !

La salle est petite, vraiment petite, à tel point que la console de mixage se trouve à 1.50m, 2m de moi !

Le groupe de première partie est malheureusement le même qu’à Amsterdam mais j’ai un peu mieux apprécié cette fois, probablement car le son était meilleur et qu’ils avaient cette fois-ci deux vraies batteries.

La setlist de PSB sera la même que la veille, donc aucune surprise.

Il est temps de dire au-revoir au groupe pour une journée où eux iront à l’Agence Spatiale Européenne et moi j’irai faire un tour à Bruxelles d’où je rejoindrai le Luxembourg directement.

13 juin 2015, Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette

Après ce petit jour de pause, me voici de retour au Luxembourg. D’ailleurs, la dernière fois que j’y étais, c’était pour les Manics avec PSB en première partie ! Ce soir, le concert se passe en banlieue à la Kulturfabrik, centre culturel rassemblant plusieurs bâtiments. J’arrive et je vois un attroupement de parents et d’enfants, pas de panique, il s’agit d’un événement privé.

Je trouve l’entrée de la salle de concert et j’attends et j’entends surtout le soundcheck ! Ils répètent Elf Part 1 ! Depuis le temps que les Néerlandais leur réclamaient, c’est aux Luxembourgeois (avec une poignée de Français et de Belges) qu’ils feront l’honneur de cette première (enfin, ils l’ont déjà jouée lors de leur tournée pour IEE, mais pas avec JFA).

La salle n’est pas beaucoup remplie (mention spéciale à la demoiselle au t-shirt “E.V.A. / The Other Side” de fabrication maison) mais l’enthousiasme est là.

Le seul point négatif est que Elf Part 2 et London Can Take It n’ont pas été jouées, mais on ne peut tout avoir… La chaleur de la salle pousse Giles à venir installer un ventilo devant le caisson de Willgoose.

Comme d’habitude, ce dernier signe des disques et parle avec les gens. Je leur dis un dernier “À demain !” avant de rentrer à l’hôtel à Luxembourg-Ville pour me reposer avant mes nombreuses heures de voyage le lendemain.

14 juin 2015, Vera, Groningen

Et voici venu le temps de la dernière date européenne dans le Nord des Pays-Bas, le pays où le G se prononce “Rrr”. Après un très long voyage depuis Luxembourg, me voilà dans l’hôtel qui fait face à la salle… Arrivée première dans la queue une heure avant l’ouverture des portes, c’est seule que j’entre dans la salle (je sais que ce n’était pas complet, mais quand même !). J’ai même le temps de parler à Giles avant de m’installer devant la scène.

La première partie est assurée ce soir par Dotlights, groupe d’une personne, le guitariste et bidouilleur électro Casper Rossing Hengelo. Ce n’est pas vilain ce qu’il fait mais les lumières bizarres et le fait de ne pas comprendre ce qu’il disait entre chaque chanson (je ne parle toujours pas le néerlandais) n’a pas aidé…

PSB montera sur scène avec le ventilo de la veille, qui me gênera un peu (on ne peut pas tout avoir). J’ai dû faire une contorsion pour applaudir JFA lors de sa présentation (oui, c’est très grave ! – surtout quand l’intéressé s’en aperçoit !). La setlist sera identique à celle de la veille, avec l’ajout de Elf Part 2, avoir les deux parties le même soir pour finir la tournée, c’était limite exceptionnel !

À la fin, comme d’habitude, je vais au stand de merch taper la discut avec Giles et on regarde avec stupéfaction les gens monter sur des chaises pour récupérer les posters créés par une artiste locale afin de les faire signer.

J. Willgoose arrive, signe quelques trucs mais tout cela va très vite étant donné le peu de monde présent. C’est après une petite discution qu’il me demande si j’ai eu un poster, “Non”, “Est-ce que tu en veux un ?” “Bah oui !” Le voilà alors parti en coulisses m’en chercher un tout neuf tout propre et je ne résiste pas à la tentation de lui demander de le signer.

J’embarque un Sharpie à Giles et je vais voir JFA et Wriggles pour qu’il fasse de même. J’en profite pour parler un peu avec l’adorable JFA (d’autant plus que son message sur le poster l’était !) de Blur et du concert au BFI le 7 juillet pour lequel j’ai trouvé un siège au premier rang. Je rends le Sharpie à Giles et je leur dis à bientôt (“que” trois semaines à attendre !).

De retour à l’hôtel, je trouve le site de l’artiste du poster où je découvre qu’ils m’ont font un beau cadeau car il est limité à 50 exemplaires et vaut 38€ !

Été/automne 2015

Journal d’une fan en tournée – 4

Lancement de The Race For Space au Centre Spatial National de Leicester

Tournée britannique avril/mai 2015

25 avril 2015, Corn Exchange, Cambridge

Ayant manqué les trois premières dates de la tournée, j’attendais avec impatience cette date afin de les revoir (c’est étonnant, non ?).

C’était également un moment important car j’avais décidé de leur annoncer l’existence de ce site via un message écrit sur un nœud papillon (idée d’une amie écossaise) mais finalement ce sera une simple carte avec des chemises avec un nœud pap’ et une cravate que je leur ai fait, ainsi qu’un Dingo en élastiques pour JFA (suivre ma private joke avec lui au cours de la première soirée de Leicester).

Une amie ayant été à Bristol m’a expliqué que c’était plus difficile de les rencontrer sur cette tournée car les salles étant plus grandes, il y a plus de monde. Cependant, ils veulent toujours rencontrer leurs fans, toujours bon signe !

J’arrive devant la salle vers 17h et je vois leur magnifique tour bus violet (leur vieux van pourri me manque quand même un peu). Quelques minutes plus tard, Wriggles passe et s’arrête me dire bonjour, j’en profite pour lui filer la carte (“C’est une annonce spéciale” – “Je vais attendre le retour de M. Willgoose alors” – il était reparti sur Londres pour une interview à la radio) et le Dingo. Il me dit que JFA va sûrement l’apprécier.

Et sans blague ! Quelques minutes plus tard, notification sur mon téléphone, “@PSB_JFA vous suit”, ah ouais ! Et puis un petit message avec la photo du Dingo pour me remercier (et ce n’est pas fini mais je reviendrai dessus plus tard).

On rentre dans la salle, je me place à mon endroit habituel au premier rang et attend Smoke Fairies, qui fera la première partie toute la tournée. J’avais bien apprécié ce que j’avais écouté sur Spotify et j’avais rencontré leur violoniste/multi-instrumentaliste sur LastFM (encore un fan des Manics !) Normalement, ce n’est pas trop le genre qui m’intéresse, mais Katherine et Jessica sont tellement hypnotisantes dans leurs robes chatoyantes et leur maîtrise vocale (elles ont des voix très différentes mais complémentaires) et Kaf est une excellente guitariste par-dessus le marché ! (J’apprends par la suite que c’est elles qui conduisent leur propre van, c’est bien les filles !)

En gros, j’ai passé un bon moment. Elles annoncent qu’elles seront au merch à la fin pour dire bonjour et donner un téléchargement gratuit, à suivre. À la fin de leur prestation, c’est Neil et Perry (leur “bassiste star du porno des années 70” dixit quelqu’un sur Facebook) qui enfilent leurs casquettes de roadie. Du pur DIY.

Les instruments et autres gadgets de PSB se mettent en place. Et je me rends compte que JFA est venu avec Dingo sur scène et le pose sur son clavier ! Willgoose me fait un petit coucou. Ils finissent de s’installer, le concert peut commencer. Ils diffusent un petit film d’information sur l’histoire d’un certain Ralph et d’un certain Geoffrey (dont je vous avais parlé ici).

Très bon concert pour le début de ma tournée, avec une bonne participation du public massive, en particulier sur Go! où ils ont beuglé avec élégance. Sputters est là dans toute sa splendeur avec encore des détails que je n’avais pas vus à Leicester. Les filles de Smoke Fairies reviennent sur scène pour Valentina qui sera très certainement un grand moment de la tournée.

Lors du rappel, le groupe revient avec des cravates argentées, et, dans le cas de Willgoose, un nœud pap’ argenté et la veste assortie. Trois joueurs de cuivre s’avancent, c’est parti pour Gagarin ! Et là, ils se mettent à danser, tout en restant sérieux sur leur visage, typiquement British… Everest sera dédié aux victimes du séisme au Népal.

J’achète le poster, les badges et un médiator, je croise Kaf, Jessica et Perry sans voir Neil et je rentre.

Belle surprise de retour dans ma chambre d’hôtel, Willgoose a posté une photo de ma carte sur Twitter en me remerciant en français et suite à mon tweet selon quoi j’avais beaucoup aimé Smoke Fairies, Neil ne manquera pas de me saluer la prochaine fois.

En me réveillant le lendemain matin, je me rend compte que @PSB_HQ me suit ! Oh la la, que va donner Sheffield ?

28 avril 2015, The Foundry, Sheffield

Après un détour pour une journée de travail, me voici repartie dans l’Eurostar et les trains anglais. J’ai même l’impression que Wriggles est dans le même train que moi au vu de la photo qu’il a instagramée.

Malgré une confusion sur le lieu du concert sur Twitter, je savais bien qu’il fallait se diriger vers l’université pour se rendre au concert.

J’arrive dans le bâtiment et un bon coup de vieux se fait ressentir, effectivement, cela fait dix ans que je n’ai pas remis les pieds dans une fac. J’entends Sputnik donc je suis au bon endroit, cependant, impossible de trouver la salle ! Au bout de deux tours en vain, je me rabats sur la boutique car la nourriture n’est vraiment pas chère !

Une fois le ventre plein, je trouve ENFIN la salle, mais je m’en vais rapidement car je suis déjà dedans. Je finis par comprendre où l’on fait la queue lorsque quelqu’un d’autre se renseigne.

Il s’avère qu’il travaille pour MusicGlue. Un quart d’heure avant l’ouverture des portes, les barrières sont mises en place, enfin ! Quelqu’un vient me dire bonjour, c’est un fan de Smoke Fairies qui me suit sur Twitter !

Le scan des tickets ne fonctionnant pas, je donne mon e-ticket et entre dans la salle, Dieu que c’est petit ! Je rencontre au passage sur la barrière un autre de mes followers sur Twitter, le monde est tout petit !

Concert identique à la dernière fois à Cambridge, je commence à reconnaître des chansons de Smoke Fairies. Dan, le gentil guitar tech de Willgoose, me donne la setlist étant donné que je n’en avais pas eu à Cambridge !

Après le concert, je me rends au merch voir si je croise Neil. Je vois les filles et Perry mais pas le très grand Neil, ni même de PSB. J’attends un peu et le voilà ! On parle de tout et de rien, mais beaucoup de musique et des Manics (le premier groupe qu’il ait vu live) et me dit que ce sera intéressant d’avoir mon avis sur les différents publics, je lui dis déjà que Cambridge était mieux que ce soir, peut-être parce que la salle ne s’y prêtait pas (la tonne de fumée n’arrangeant rien).

Willgoose s’excuse de nous interrompre (comme s’il avait besoin !) pour me remercier personnellement pour la carte et le site et s’excuser de ne pouvoir rester mais il a du boulot.

Perry vient nous rejoindre et je m’aperçois que lui et Neil sont vraiment complètement cinglés (à vrai dire, les photos sur Instagram le montraient déjà) et parlent de faire le soundcheck le lendemain en petite tenue et demandent mon avis : euh, comment dire…

Et là, Perry a l’idée fabuleuse de faire un selfie et voici que je me retrouve sur la timeline de pleins de fans !

Je leur dis au revoir au lendemain à Manchester et je rentre à l’hôtel.

29 avril 2015, The Ritz, Manchester

Et me voilà de retour dans la salle où je les ai vus pour la première fois !

Comme d’habitude, j’arrive devant la salle vers 17h, pour croiser Smoke Fairies qui arrivent ! Neil et Perry me font coucou de la main.

Et comme d’habituuuuude (Claude François, sors de ce corps !), je suis la première et je recroise Perry à mon entrée dans la salle. Le premier rang ne se remplira qu’avec PSB (chose très perturbante pour moi, étant habituée au rush à l’ouverture des portes et l’incertitude d’obtenir le Saint-Graal qu’est la barrière).

Encore un excellent concert de PSB, avec le retour de Elf Part 2, une de mes préférées (elle leur pose pas mal de problèmes sur scène apparemment, surtout que Willgoose l’a joue sur sa Jaguar, qui semblait ne plus bien fonctionner ces derniers temps).

Cette fois-ci, Giles ne dansera pas sur scène, mais passera au milieu des gens sur le balcon ! Après le concert, il prend la setlist de Wriggles et me fait coucou de l’autre côté de la scène pour me la donner !

Je me dirige ensuite comme d’habitude (non, je ne vous ferais pas deux fois de suite la blague de Claude François…) au merchandising pour trouver Kaf de Smoke Fairies en proie à un fou qui veut absolument “The Race For Space”. Elle essaie de lui faire comprendre qu’elle fait partie du groupe de première partie mais part se renseigner pour lui. Une fois débarrassée de lui, elle me regarde avec soulagement, surtout quand je lui dis que moi, je veux acheter son album. Je luis fais signer au passage. Je pars alors à la recherche de Jess (comprendre : je cours derrière elle en hurlant son nom) pour le lui faire signer à son tour. Je parle un peu avec elle et je rentre à l’hôtel (bien plus proche que la veille, ça fait du bien !).

30 avril 2015, Riverside, Newcastle

Peut-être la plus petite salle de cette tournée, ou du moins, l’une des plus petites.

Petite anecdote sur le chemin dans le train, un moine est venu s’asseoir à côté de moi, robe de bure et pieds bien puants, ça promettait… 😉

Mon Premier Inn se trouvant à deux pas de la salle, je me retrouve que très tardivement dans la queue pour finalement n’être que toute seule… Giles vient me dire bonjour en me faisant sursauter étant donné que j’admirais le paysage.

Les portes ouvrent et je suis seule à la barrière, longtemps, longtemps… Pendant ce temps, je me rends compte de la petitesse de la salle et de la scène, c’est sûr, ce soir pas de cuivres ou d’astronaute danseur… 🙁

Même setlist que la veille. Et Sputters ne peut pas monter très haut à cause du plafond bas (beaucoup de personnes se plaindront qu’ils n’auront rien vu).

Et sur Gagarin, j’entends quand même des cuivres live, mais kékécékecebinz ? Ah, ils sont sur le balcon, oh et Giles aussi !

Pas de setlist ce soir car de folles furieuses se précipitent et je les laisse faire 😉 (ce n’est pas comme si je faisais qu’une seule date…)

Je ne croise personne au merch, donc je me rhabille tranquillement quand les Ws arrivent, je leur dis que j’ai mal à la gorge, eux ont choppé la crève de la tournée (“tour cold” ou “tour flu” en anglais), oui, j’ai des discussions rock’n’roll avec eux ! Je rentre car le lendemain, le trajet sera un peu dur…

1er mai 2015, The Ironworks, Inverness

Ah l’Écosse, magnifique pays… Et je n’étais pas montée aussi haut de toute ma vie, enfin… il a fallu que j’y arrive, en effet, j’avais deux trains à prendre ce jour-là, dont le premier retardé, et dix minutes (transformée en 2 et demies) pour changer à la gare d’Édimbourg qui a une configuration un peu spéciale…

Enfin bref, après ces péripéties et un premier saignement de nez le matin à Newcastle, je suis finalement dans mon Premier Inn avec une magnifique vue.

J’arrive une demi-heure avant l’ouverture des portes et, surprise, je suis la première ! Un mec vient me voir en me disant “Tu étais là hier !” (oui, oui, et à bien d’autres dates…) Il s’avère qu’il bosse avec le groupe mais aucune idée de ce qu’il fait ! (C’est le chauffeur du tour bus en fait.)

La salle est bien grande et nous sommes bien loin de la scène…

Petit changement de setlist ce soir, London Can Take It refait son grand retour ! Avec toujours de très belles lumières de Dom.

J’arrive à avoir une setlist grâce à la gentillesse de Dan, même si le passage de main en main s’est fait de manière quelque peu acrobatique !

En arrivant au merch, on tombe sur Willgoose, Wriggles ET JFA, c’est la fête ! Je fais signer ma setlist et JFA en profite pour me remercier de vive voix pour le Dingo et m’expliquer qu’il aimerait bien le mettre sur son clavier tous les soirs, mais qu’il avait peur de le perdre (quel chou !).

Je rentre à l’hôtel pour m’apercevoir que Mr B a posté sur Twitter la même photo que moi ! Nous sommes donc dans le même hôtel semblerait-il… Et mon nez décide de saigner à nouveau, il est temps de se coucher, il faut se lever tôt le lendemain.

2 mai 2015, O2 ABC, Glasgow

8h du mat’, départ en car pour Glasgow ! Quatre heures à admirer les Highlands, expérience magnifique !

Mon hôtel se trouvant à deux pas de la salle, je passe devant pour y accéder. Le tour bus est déjà là, Dan me fait coucou au passage, normal…

Ma copine écossaise me rejoint à l’hôtel, nous sommes ensuite les premières dans la queue sous la pluie…

Après avoir gravi les tonnes d’escaliers jusqu’à la grande salle (une plus petite existe au premier étage où se déroulait d’ailleurs un autre concert), nous voici seules au premier rang. Neil et Perry, vêtus de jolis t-shirts PSB dansent en faisant les derniers réglages (il s’avérera qu’ils avaient bu toute la journée !).

Pas de surprise sur la setlist, mais Sputters décide de faire sa diva et tout un côté des LED ne fonctionne pas ! Et voici le pauvre Mr B à quatre pattes en train d’essayer de régler le problème… Finalement, il bidouillera pour que cela ne se voie pas trop.

Pas de setlist ce soir-là, étant donné le nombre de personnes qui en réclamait. Je dis au-revoir aux deux groupes pour quelques jours, en effet, je zappe les dates irlandaises pour travailler un peu et finir la tournée en beauté à Birmingham et Londres la semaine suivante.

6 mai 2015, The Institute, Birmingham

Et me voici de retour en Angleterre après un petit détour par la maison et deux jours de travail !

Je ne suis pas la première dans la queue ! (“juste” la deuxième) et à l’instar de Newcastle, la salle est toute petite (600 personnes de mémoire).

Je fête également ce soir-là mon 20ème concert du groupe 😀

The Now Generation refait surface dans la setlist, au détriment de Elf, part 2 (une de mes préférées, mais vous le savez déjà 😉 )

À la fin, Dan vient me voir, je pensais qu’il allait dire qu’il n’y a pas de setlist ce soir et qu’il allait m’en garder une du dernier concert de la tournée le lendemain à Londres et raté ! Le groupe m’invite carrément à leur after privée ! Je suis enfin présentée au batteur de Smoke Fairies et je leur dis que je serai à l’after le lendemain, ils semblent à peine étonnés.

C’est en hurlant “Oh my God !” que je rentre à l’hôtel…

7 mai 2015, The Roundhouse, Londres

Et voilà, c’est déjà fini ! Revenir à la Roundhouse sans faire la queue était aussi une expérience bizarre après avoir pratiquement dormi devant trois jours de suite pour les Manics. J’ai quand même eu un moment de stress quand j’ai appris que je ne pourrai retirer le bracelet d’accès à l’after qu’à 19h, heure d’ouverture des portes, mais finalement, j’ai réussi, grâce à mes amies, à me retrouver à ma place à la barrière !

Démonstration que ce sont vraiment de chics types, plus tôt dans l’après-midi, Willgoose et Wriggles sont sortis pour signer le plâtre de la fille d’un fan qui se trouvait donc dans un fauteuil roulant, c’était vraiment adorable de leur part.

Journée d’élections au Royaume-Uni oblige, Willgoose en profite pour faire une pique à Nigel Farrage avec son “No!” samplé caractéristique. Il remerciera également tous les gens de l’ombre qui travaillent pour eux et c’est la fin d’une setlist traditionnelle, à l’exception de deux surprises : tout d’abord un quatrième joueur de cuivre viendra sur scène pour Gagarin et Everest, il s’agit ni plus ni moins que le premier Wriggles au saxophone ! Et il n’y a pas que Giles qui endosse le costume de cosmonaute, il est rejoint par Jake !

Perry me retrouve à la fin du concert et me fait un hug écrasant. L’after se terminera vers 1h du matin quand on se fera jetés par la sécurité…

Je quitte Smoke Fairies avec un peu de tristesse, je m’étais bien attachée à eux, quant à PSB, je n’ai que 8 petits jours à attendre avant le début de ma tournée européenne…

Tournée européenne mai/juin 2015