Author Archive: Anne-Spooky

BATAILLE DES FLANDRES

Mentionnée sur Waltz For George

La première bataille d’Ypres, aussi connue sous le nom de bataille des Flandres, a été la dernière bataille majeure de la première année de la Première Guerre mondiale qui a eu lieu à Ypres en Belgique (1914). Elle marque, avec la bataille de l’Yser, la fin de ce que l’on a nommé la course à la mer.

Pour les opérations de 1914 de l’armée française, la bataille de l’Yser et la bataille d’Ypres font partie de la première bataille des Flandres.

Le général Erich von Lindemann, chef d’état-major général, a progressivement renforcé les IVème et VIème armées allemandes autour de la ville d’Ypres, tenue par les britanniques, afin de pouvoir gagner les ports de Calais et Boulogne. Sur place, les Allemands jouissent d’une supériorité numérique de 6 contre 1 et disposent de plus d’artillerie moyenne et lourde que les alliés. Mais les Belges et les franco-anglais installent des tranchées. Celles-ci sont, en de nombreux endroits, remplacées par des remblais constitués de sacs de terre, car il n’est pas possible, partout de creuser la terre, étant donné que l’état-major belge est parvenu à faire ouvrir les vannes des digues qui protègent de la mer cette région de polders. Aussi, l’eau inonde-t-elle le théâtre des opérations, plus bas presque partout, que le niveau de la mer. De plus, les Belges complètent leur système défensif en se servant du remblai d’une ligne de chemin de fer surplombant la plaine. Les Allemands, obligés d’attaquer des troupes retranchées, sont handicapés par l’inondation qui, en plusieurs points, recouvre le sol de plus d’un mètre, ce qui va jouer un rôle important dans la suite des opérations.

Malgré la dégradation du temps et le renforcement des défenses allemandes, les Français et les Britanniques lancent une offensive générale depuis la mer du Nord jusqu’à Verdun. Ils pensent, à juste titre, qu’ils sont en supériorité numérique par rapport aux Allemands qui ont dépêché beaucoup de soldats vers le front Est où la résistance russe s’est révélée plus forte que prévu. Mais la bravoure des soldats allemands et l’efficacité de leurs défenses retranchées contraignent les franco-anglais à arrêter leur effort le 14 décembre.

  • 4 décembre – Enlèvement de la Maison du Passeur et prise de Weidendreft (1 km Nord-Ouest de Langemarck) par la 11ème DI.
  • 17 décembre – Prise du cabaret Korteker (20ème CA).
  • 28 décembre – Prise de Saint-Georges.

Deux têtes de pont sont établies sur la rive droite de l’Yser.

À Noël, les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l’étendue des pertes qu’ils avaient subies depuis le mois d’août. L’ambiance était morose dans les tranchées et les cantonnements de l’arrière. Mais, au petit matin du 25 décembre, les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d’Ypres ont entendu des chants de Noël provenant des positions ennemies, puis ont découvert que des sapins de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des groupes de soldats allemands sont sortis de leurs tranchées et se sont avancés jusqu’au milieu du no man’s land, où ils ont appelé les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se sont rencontrés au milieu d’un paysage dévasté par les obus, ont échangé des cadeaux, discuté et joué au football.

Ce genre de trêve était courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et la fraternisation s’est poursuivie encore par endroits pendant une semaine jusqu’à ce que les autorités militaires y ait mis un frein. Il n’y a eu cependant pas de trêve dans le secteur où les Français et les Allemands s’affrontaient.

La première bataille d’Ypres est un succès pour les Alliés, mais son coût est terrible. Les deux camps s’affairent maintenant à consolider leurs positions en aménageant un système de tranchées qui courront bientôt de la mer du Nord à la frontière suisse.

La Première Guerre mondiale ne dure que depuis six mois et l’étendue des pertes humaines est sans précédent dans l’Histoire. Rien que sur le front occidental, les Français, les Belges et les Britanniques ont perdu plus d’un million d’hommes, dont une grande majorité de Français. Les Allemands comptent environ 675 000 soldats tués, blessés ou disparus au combat.

Sur le front Est, les pertes humaines des deux camps sont encore plus lourdes. Quelque 275 000 Allemands y ont été tués, blessés ou fait prisonniers. Le chiffre atteint un million pour les Austro-Hongrois et 1,8 million pour les Russes. Dans les Balkans, les Austro-Hongrois comptent 225 000 soldats tués, blessés, ou faits prisonniers, tandis que les pertes humaines s’élèvent à 170 000 hommes pour la Serbie.

Source : Wikipédia France

WALTZ FOR GEORGE

Disponible sur :

Description :

Waltz For George est un morceau très personnel et émouvant et peut-être celui qu’ils ont le moins joué sur scène. Et pour cause : il s’agit d’un hommage à George Willgoose, le grand oncle de J. Willgoose, Esq., décédé durant la Bataille de Dunkerque. Il joue ici le banjolele (sorte de croisement entre un banjo et un ukulélé) de son grand oncle, dont il venait de faire l’acquisition. Le film samplé ici est Listen to Britain, émouvant récit de la guerre par Humphrey Jennings.

Paroles :

For days and nights, ships of all kinds have flied to and fro across the channel under the fierce onslaught of the enemy’s bombers
Utterly regardless of the perils, to bring out as many as possible of the trapped BEF
There was every kind of ship that I saw coming in this morning
And every one of them was crammed full of tired, battlestained and bloodstained British soldiers
Soon after dawn this morning, I watched a warship steaming in
One that listed heavily to port under the enormous load of men she carried on her decks
Transport officers counted the men as they came ashore
No question of units
No question of regiments
No question of even nationality
For there were French and Belgian soldiers who fought side by side with the British at the battle of Flanders
All of them were tired
Some were completely exhausted
Another man, with eyes heavy with sleep, who limped along on painful feet because his boots hadn’t been off for five days
And at his bag, a ukulele dangled from his haversack
But he still had enough kick in him to ask the sergeant for a seat facing the engine when he got to the train
Another man told me about how he’d been on the beach in Dunkirk for three days with hundreds of his comrades waiting for a boat
Embarkation was often difficult because of fear of being bombed and the ships could not get close enough in
So they joined the ships in boats
And paddled in the water some of the way
As each ship came in the army doctors at the port would shout out to the captain on the bridge to ask for the number of wounded
And in a few minutes the ambulances and the stretchers would be alongside to bring them off and take them to the waiting hospital trains in the station
The organisation of the port was excellent
The ships were being unloaded at an astonishing speed
On the station, I watched the men climb onto the long waiting trains
It was astonishing to walk along carriage after carriage full of soldiers, and to find in each one, silence
And so the men of the BEF came home


Valse pour George

Pendant des jours et des nuits, des bateaux de toutes sortes ont tourné sur la Manche sous la féroce charge des bombardiers de l’ennemi
Oubliant complètement les périls, libérer autant que possible les BEF pris au piège
Il y avait toutes sortes de vaisseaux que j’ai vu venir ce matin
Et chacun était plein à craquer de soldats britanniques fatigués, couverts de traces de batailles et de sang
Peu après l’aube ce matin-là, j’ai vu un navire de guerre qui s’avançait
Un qui gitait lourdement vers le port sous l’énorme charge des hommes qu’il portait sur ses ponts
Les officiers des transports comptaient les hommes tandis qu’ils débarquaient
Pas question d’unité
Pas question de régiment
Pas même question de nationalité
Car il y avait des soldats français et belges qui avait combattu côte à côte avec les Britanniques durant la Bataille des Flandres
Tous étaient fatigués
Certains étaient complètement épuisés
Un autre homme, les yeux pleins de sommeil, qui boitait sur des pieds douloureux parce qu’il n’avait pas retiré ses bottes depuis cinq jours
Et dans son dos, un ukulélé pendait à son sac
Mais il y avait encore assez de force en lui pour qu’il demande un siège qui faisait face au moteur quand il est monté dans le train
Un autre homme m’a dit comment il avait été sur la plage de Dunkerque pendant trois jours avec des centaines de ses camarades à attendre un bateau
L’embarquement était souvent difficile à cause de la peur de se faire bombarder et les bateaux ne pouvaient s’approcher assez
Alors ils rejoignaient les bateaux en canoés
Et pagayaient dans l’eau
Tandis que chaque bateau venait, les docteurs de l’armée dans le port criaient au capitaine sur le pont pour demander le nombre de blessés
Et en quelques minutes les ambulances et les civières étaient là pour les emmener dans les trains hospitaliers qui les attendaient à la gare
L’organisation du port était excellente
Les bateaux étaient déchargés à une vitesse incroyable
À la gare, j’ai regardé les hommes monter à bord des trains qui attendaient longtemps
C’était incroyable de marcher le long wagon après wagon pleins de soldats, et de trouver dans chacun, le silence
Et ainsi les BEF sont rentrés chez eux

DIG FOR VICTORY | Film

Samplé sur Dig For Victory
Description :

La campagne Dig For Victory (“Creuser pour la victoire”) encourageait les gens à transformer les jardins, les parcs et les terrains de sport en potagers. Les gens élevaient également leurs propres poulets, lapins et chèvres. 900 clubs de porcs ont été fondés et environ 6000 porcs ont été élevés dans les jardins.

Le gouvernement savait que le peuple britannique pourrait mourir de faim en cas de blocus maritime, étant donné que la majeure partie de la nourriture venait du Canada et des États-Unis, les provisions étaient vulnérables aux attaques de la marine allemande. La marine marchande britannique a dû aussi changer de rôle, pour se rendre disponible pour transporter les troupes et les munitions.

Le chef de la branche agricole du ministère de la nourriture, le professeur John Raeburn (1912-2006), né à Aberdeen, a monté la campagne Dig For Victory.

La campagne a été conduite par Lord Wodton, ministre de la nourriture, et elle a attisé l’enthousiasme du public via des émissions à la radio. Elle a présenté “Docteur Carotte” et “Pete la Patate” ; accroché des affiches iconiques dans les gares, les magasins et les bureaux ; produit des tracts et des recettes, ainsi que des chansons et des slogans, même des listes de “nourriture gratuite” à la campagne.

C’était une campagne d’inspiration qui a eu un grand succès, utilisant des techniques de marketing bien en avance sur leur époque.

Il a été reconnu que le travail devait continuer bien après la guerre ; tandis que le rationnement continuait, on a dit aux Britanniques : “Ne vous reposez vous pas sur vos pelles, sauf pour de brèves périodes qui sont le privilège de tout jardinier”.

La carotte était un légume en réserve abondante et par conséquence, elle a largement été utilisée comme substitut de marchandises les plus rares. Pour améliorer sa fadeur, on encourageait les gens à “apprécier” la saine carotte de manières différentes en introduisant des personnages comme le “Docteur Carotte”. Des délices culinaires sous la forme de curry de carotte, confiture à la carotte et une boisson faite maison nommée Carrolade (fabriquée à base de jus de carotte et de rutabaga !) ont été suggérés par le ministère de l’agriculture.

De manière similaire au personnage du “Docteur Carotte”, mais cette fois utilisant des pommes de terre, “Pete la Patate” était un autre personnage introduit pour encourager la population à manger des légumes des potagers.

Comme le thème Dig For Victory, “Pete la Patate” avait également sa propre chanson amplifiant son message. Les livres de recette de “Pete la Patate” ont aussi été écrits pour donner aux femmes des suggestions et des conseils sur comment servir au mieux les pommes de terre aux repas. Par exemple, “brosser au lieu d’éplucher les pommes de terre” était recommandé, évitant ainsi le gaspillage inutile. Même des comptines traditionnelles ont été adaptées avec un côté “Pete la Patate” !

Source : http://www.educationscotland.gov.uk/scotlandshistory/20thand21stcenturies/worldwarii/digforvictory/

Vidéo :

BEACHY HEAD

Mentionné sur Spitfire

Beachy Head, ou cap Béveziers en français, est un promontoire de craie sur la côte sud de l’Angleterre, près de la ville d’Eastbourne (comté du Sussex de l’Est), immédiatement à l’est des Seven Sisters. Sa falaise est la plus haute falaise côtière de craie en Grande-Bretagne, qui s’élève à 162 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le promontoire offre des vues sur la côte du sud-est, allant du promontoire de Dungeness à l’est à Selsey Bill à l’ouest.


Géologie

La craie de Beachy Head a été formée au Crétacé, il y a 65 à 100 millions d’années, quand la région était encore sous les eaux. Elle a été soulevée durant le Cénozoïque. À la fin de la dernière ère glaciaire, le niveau de l’eau est remonté, formant la Manche et taillant dans la craie les spectaculaires falaises qui forment une partie des côtes du Sussex.

Le ressac marin a participé à l’érosion des falaises autour de Beachy Head, où se produisent souvent de petites chutes de pierres. Les chutes importantes sont plus rares. Une telle chute a eu lieu en 2001, à l’occasion d’un hiver très pluvieux : l’eau s’était infiltrée dans les fissures puis, sous l’action du gel, les a élargies jusqu’à faire s’effondrer une partie du bord de la falaise dans la mer.


Histoire

Le nom Beachy Head est attesté sous la forme “Beauchef” en 1274 et “Beaucheif” en 1317, devenant “Beachy Head” aux environs de 1724. Ce nom est donc sans rapport avec la plage (beach), mais consiste en une corruption du nom français du promontoire, Béveziers.

La ville d’Eastbourne achète en 1929, pour la somme de 100 000 livres sterling, 16 km² de terres entourant Beachy Head en vue de les préserver de toute urbanisation.

Le promontoire que constitue Beachy Head en a fait un point de repère pour les marins naviguant dans la Manche.

Les cendres du célèbre philosophe allemand Friedrich Engels, l’un des pères du communisme, ont été dispersées à sa demande dans la Manche depuis le sommet de la falaise de Beachy Head.


Phares

Les parages maritimes de Beachy Head ont longtemps constitué un danger pour la navigation. Un premier phare, le phare de Belle Tout, est construit en 1831 sur le promontoire immédiatement à l’ouest de Beachy Head, puis mis en fonctionnement en 1834.

Cependant la lumière de ce phare restait insuffisante pour dissiper brumes ou nuages trop bas. Un second phare, aux rayures rouges et blanches, est construit au pied même de Beachy Head, d’une hauteur de 43 mètres, et mis en fonctionnement en octobre 1902. Il est administré pendant plus de quatre-vingts ans par trois gardiens de phare, chargés d’assurer le bon fonctionnement de la lumière visible jusqu’à 26 kilomètres (mais 8 kilomètres seulement depuis septembre 2010). Le phare a été entièrement automatisé en 1983.


Beachy Head et la guerre

Le troisième jour de la bataille de Portland (1653, durant la Première Guerre anglo-néerlandaise) a lieu au large de Beachy Head.

La bataille du cap Béveziers (nom français de Beachy Head) a lieu en 1690 pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg ou guerre de Neuf ans.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Royal Air Force a établi un relais radio sur Beachy Head pour améliorer les communications avec l’aviation. En 1942, des signaux interceptés à Beachy Head sont identifiés comme des transmissions TV provenant de la tour Eiffel. Les Allemands avaient réactivé l’émetteur de télévision d’avant-guerre pour installer un service de télévision franco-allemand pour les hôpitaux militaires et les personnalités de la région parisienne. La Royal Air Force surveille ces programmes dans l’espoir (déçu) d’intercepter des informations sensibles.

Pendant la guerre froide, une importante station radar est installée à Beachy Head dans un bunker enterré, en fonctionnement de 1953 à 1957.


Tourisme

À l’ouest du phare de Belle Tout, les falaises de Beachy Head descendent vers Birling Gap puis, au-delà, vers les Pont du Golden Gate. La région est une destination touristique prisée.


Suicides

Beachy Head s’est acquis depuis le XVIIème siècle une réputation de site propice aux suicides, lesquels sont estimés à 20 par an. Le Beachy Head Chaplaincy Team mène des rondes diurnes et nocturnes afin de repérer et raisonner les candidats au suicide. On trouve aussi sur le site des panneaux indiquant un numéro de secours à destination des personnes suicidaires.

Le taux de suicide à Beachy Head n’est dépassé que par deux seuls autres sites : le pont du Golden Gate à San Francisco et les bois d’Aokigahara au Japon.

Après une augmentation régulière de morts entre 2002 et 2005, l’année 2006 connaît une décrue significative avec seulement sept suicides. La Maritime and Coastguard Agency attribue cette baisse au travail de la Chaplaincy Team et à la bonne diffusion des informations de prévention dans la presse locale.


Littérature

La poétesse romantique britannique Charlotte Turner Smith est l’autrice d’un poème intitulé Beachy Head. Le romancier Howard Jacobson décrit un suicide à Beachy Head dans son roman La Question Finkler (2010).


Cinéma, musique et télévision

La falaise de Beachy Head apparaît dans la séquence d’ouverture de Tuer n’est pas jouer, film de la série James Bond sorti en 1987. L’espion, joué par Timothy Dalton, est éjecté d’une Jeep qui tombe du haut de la falaise. La scène est censée se passer à Gibraltar. Beachy Head est également le titre d’un morceau du groupe Veronica Falls.

Beachy Head est le cadre de deux vidéo-clips du groupe britannique The Cure, Just Like Heaven (1987) et Close to Me (1985). La falaise apparaît également dans la séquence de fin du film Quadrophenia de The Who, et dans un épisode des séries britanniques Le PrisonnierChapeau melon et bottes de cuir (saison 6, Miroirs) et Black Mirror.

Beachy Head est également le titre d’une chanson de Throbbing Gristle issue de l’album 20 Jazz Funk Greats (1979). La pochette de l’album est une photo du groupe posant sur la falaise. La pochette sera reprise par le groupe Fat White Family pour son single Whitest Boy On The Beach (2015), en hommage au groupe qu’il cite comme une de ses influences.

Source : Wikipédia France

DIG FOR VICTORY | Paroles

Disponible sur :

Description :

Dig For Victory et son thérémine sample le film du même nom pour parler de la campagne éponyme qui incitait les Britanniques à transformer tout lopin de terre en potager pour faire pousser fruits et légumes au cas où les importations venaient à être bloquées.

Paroles :

Have you joined the ranks of this great new army?
Young men are doing it
Young women
Children
Old men
They know food is just as important a weapon of war as guns

Using the right tool for the job
And using it in the right way
Dig for victory

Dig for victory

Dig for victory

Dig for victory


Creusez pour la victoire

Avez-vous rejoint les rangs de cette grande nouvelle armée ?
Les jeunes hommes le font
Les jeunes femmes
Les enfants
Les hommes âgés
Ils savent que la nourriture est une arme de guerre aussi importante que les armes à feu

Utiliser le bon outil pour le travail
Et l’utiliser correctement
Creuser pour la victoire

Creuser pour la victoire

Creuser pour la victoire

Creuser pour la victoire

SPITFIRE | Avion

Mentionné sur Spitfire

Le Supermarine Spitfire (en anglais cracheur de feu, mais aussi au sens figuré soupe au lait ou mégère, d’où dragon également) a été l’un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a donné lieu à une diversification et à une multiplicité de versions jamais atteintes dans l’histoire de l’aviation.

Les ailes elliptiques du Spitfire lui ont donné une apparence très reconnaissable ; leur section transversale mince lui a donné une vitesse impressionnante ; la conception brillante du concepteur en chef Reginald Mitchell et de ses successeurs (il est mort en 1937), a fait du Spitfire un avion apprécié par les pilotes. Il a servi pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale et, avec toutes ses variantes, a été de tous les combats.

Plus de 20 300 appareils ont été construits et les Spitfire sont restés en service jusque dans les années 1950.

Le chef du bureau d’étude de Supermarine (Reginald Mitchell) a remporté trois courses d’hydravion dans le trophée Schneider avec son modèle S 6, sur lequel il avait installé des moteurs puissants (Napier ou Rolls-Royce) et pour lequel il avait beaucoup travaillé le profilage. Ces mêmes qualités sont également utiles à la conception d’un chasseur et, en 1930, Mitchell a produit l’avion que demandait le Ministère de l’Air, avion qui devait être moderne et monoplan (une seule paire d’ailes).

Si la Grande-Bretagne s’en était tenue aux programmes officiels, son seul avion de chasse pour l’année 1936 eût été le Supermarine 224, un avion pataud, équipé d’un moteur Goshawk développant une puissance maximale de 660 ch (492 kW) et armé de 4 mitrailleuses.

Mitchell a immédiatement porté son attention sur une conception améliorée de l’avion, avec le soutien des propriétaires de Supermarine, Vickers. Le nouvel avion (type 300) avait, en plus des spécifications du cahier des charges, un train rentrant, un cockpit fermé, un respirateur à oxygène, et un moteur Rolls Royce PV-12 beaucoup plus puissant et développant 900 ch (671 kW), ainsi qu’un armement installé dans les ailes.

Depuis 1935, le ministère de l’air avait vu s’accomplir de grands progrès dans l’industrie aéronautique et voulait encore améliorer la conception du monoplan. On a, dans un premier temps, rejeté le projet Supermarine parce qu’il ne supportait pas l’armement exigé de huit mitrailleuses. De nouveau, Mitchell a pu résoudre le problème. Il a suggéré, en regardant les avions du constructeur allemand Heinkel, d’adopter des ailes elliptiques, pour que la corde soit allongée. Ce qui a permis d’installer les huit mitrailleuses, tout en conservant une faible traînée, grâce à la conception première d’aile. L’aérodynamiste de Mitchell, Beverley Shenstone a cependant précisé que l’aile de Mitchell n’était pas directement inspirée du Heinkel He 70 car l’aile du Spitfire était beaucoup plus mince et avait une section complètement différente. Quelle que soit son origine, l’aile elliptique était assez prometteuse pour pouvoir vendre au Ministère de l’air ce nouveau type 300 que le bureau d’étude avait nommé F.10/35. Ses ailes sont dotées d’un profil NACA 2213.

Le prototype a volé pour la première fois le piloté par Mutt Summers. Ses performances étaient telles que le Ministère de l’air a immédiatement commandé 310 appareils. Alors qu’il était encore aux mains des pilotes d’essai de Vickers, l’avion était déjà testé par les pilotes de la Royal Air Force. Reginald Mitchell est mort d’un cancer le , après avoir donné à son pays le plus beau chasseur de son temps.

C’est au Spitfire que nous, contemporains, associons la victoire de la bataille d’Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cependant, la victoire de la bataille d’Angleterre n’est pas simplement due au Spitfire, bien qu’il ait bénéficié de vitesses en palier et ascensionnelle supérieures à celles du Hurricane. C’est l’utilisation conjointe de ces deux chasseurs, tous deux armés de huit mitrailleuses Vickers de 7,7 mm, qui permit à la RAF de prendre l’avantage sur la Luftwaffe. Les Spitfire, rapides et agiles, ont été désignés pour s’attaquer aux chasseurs d’escorte tandis que les Hurricane, plus lents mais à la structure robuste, se chargeaient des bombardiers.

Au cours de l’automne 1940, les plaintes des pilotes concernant la faiblesse de la munition de 7,7 mm se multipliant, deux versions du Spit équipées de canons de 20 mm Hispano HS 404 et quatre Vickers, ont été mises en ligne. En raison d’enrayages trop fréquents, ces Spits Mk Ib et Mk IIb ont laissé la place au MkV armé d’une nouvelle version plus fiable du Hispano et équipé d’une évolution du Rolls-Royce Merlin.

Le Spitfire avait, outre son train étroit et donc dangereux, un défaut gênant : son faible rayon d’action. Ce facteur n’a pas joué durant la bataille d’Angleterre mais est devenu rédhibitoire quand la RAF est passé à l’offensive : en 1944 encore, ses Spitfire ne dépassaient pas le Rhin, alors que les P-51 américains, partant des mêmes bases anglaises et dotés du même moteur Merlin, allaient jusqu’à Berlin.

Source : Wikipédia France

Attention 5 dates de la tournée d’automne repoussées + première partie de Editors

Pour des raisons personnelles, les cinq premières dates de la tournée britannique de ce mois-ci ont été repoussées en février :

  • Leeds le 7 février
  • Édimbourg le 8 (COMPLET)
  • Liverpool le 10
  • Nottingham le 11
  • Norwich le 12

Les tickets restent valides ou peuvent être remboursés auprès des revendeurs. Comme d’habitude, plus de renseignements sur la page des RETRANSMISSIONS. Frànçois & The Atlas Mountains feront la première partie à Cardiff, Southampton et Londres. La nouvelle première partie pour février sera annoncée très prochainement.

Le groupe sera également les invités de dernière minute de Editors à la Heineken Music Hall d’Amsterdam le 5 novembre ! (Il me semble que c’est complet mais quelle belle affiche !)

J. Willgoose, Esq. explique la décision du groupe d’apparaître à un concert anti-Tories

Toujours sur son Tumblr, voici ma traduction :

“Aujourd’hui (21 septembre), nous avons confirmé que nous jouerons lors d’un événement à Manchester nommé “Beat Back” (“Faire reculer” ou “repousser”). Il est organisé par la People’s Assembly Against Austerity et a lieu durant la semaine de la conférence du parti conservateur. Le reste de l’affiche comprend Super Furry Animals et Charlotte Church, avec plus à être annoncés.

J’ai énormément réfléchi à propos de rejoindre cette affiche quand on nous a contactés. Je ne suis pas vraiment du genre à courtiser la controverse, la démagogie style tribune improvisée ou à lancer des débats en général. J’ai une peur quasi-pathologique de la confrontation. Et en tant que musicien, on a l’impression que, prendre des risques pour une cause, sur le plan politique, est devenu beaucoup plus risqué aujourd’hui, période où les groupes acceptent le sponsoring de marques sans même y réfléchir, et les marques sont à peu près partout sur le processus d’enregistrement, de la performance et, effectivement, de la vente de la musique. Néanmoins, nous en avons tous discuté, et nous avons décidé que c’était quelque chose que nous ressentons fortement pour y répondre “oui”.

Il est difficile de localiser exactement quand il a été démodé, ou que c’est devenu la chose à ne pas faire, pour les groupes d’être des bêtes politiques explicites. Certainement pas les années 1980 – l’existence continue du Clash réfuterait cela par elle-même, sans compter le grand nombre d’artistes et musiciens qui ont soutenu les mineurs durant leur grève d’un an. Même bien dans les années 1990, des groupes comme les Manic Street Preachers ouvraient férocement une voie très politique, et continuent à le faire aujourd’hui. Radiohead ont soutenu une variété de campagnes, dont une pour Friends of the Earth, et tandis que les Levellers ont été vivement moqués (en particulier par les Manics !), il serait difficile de nier que leur musique avait un côté politique. Sans utiliser Google, je me souviens des Beastie Boys, de Massive Attack, et même de Noel Gallagher jouant lors de concerts de protestation et les promouvant. (Aujourd’hui, je parierais que beaucoup de musiciens rechigneraient devant l’opportunité de jouer lors d’un concert Free Tibet, pressés par leurs labels de ne pas vexer un marché chinois émergeant et probablement très lucratif.)

Avancez très rapidement jusqu’aux groupes qui ont émergé ces dix dernières années et il est plus difficile pour moi de penser à des exemples de personnes qui ont volontiers pris des risques sur le front ou se sont explicitement alignées avec certaines causes. La position de Young Fathers après le Mercury Prize a été admirable, mais c’est l’exception qui confirme la règle. C’est presque comme si le marché musical, oppressé par des forces externes de toutes parts, était devenu plus conservateur et centralisé sur l’appel de masse pour survivre. “Ne vexez personne – on pourrait ne pas vendre autant de disques”. C’est assez ironique pour moi que je m’attends à plus de critiques en ligne aujourd’hui pour vouloir partager une scène en soutien d’idées de gauche traditionnelles ou libérales que nous en avons eu pour apparaître sur une scène avec “Barclaycard” blasonné dessus. Je sais laquelle je trouve plus perturbante, certainement.

Peut-être que jouer un peu plus prudemment, c’est ce que les groupes doivent faire aujourd’hui pour survivre, je ne sais pas. Moi, certainement, je ne m’en prendrais pas à ceux qui ne veulent pas de tapage, d’attention ou de critique qu’ils affrontent pour avoir défendu une cause (je ne sais simplement pas comment Charlotte Church supporte les injures qu’elle reçoit simplement pour avoir une opinion, et l’exprimer, sur les problèmes politiques d’aujourd’hui), et ce n’est certainement pas le sujet de ce post. Mais je crois fermement que les artistes, les écrivains et les musiciens devraient être libres de défier l’orthodoxie là et quand (et comme) ils le jugent bon. Nous n’existons pas dans un vide. Nous ne devrions pas nous excuser pour avoir exprimé des croyances politiques ou pris position pour quelque chose. Je ne m’excuse pas de cela.

Pour en revenir à l’annonce d’aujourd’hui, s’il y a une certaine surprise et résistance à ce que nous révélions une opinion politique ou deux, il y a peut-être également une certaine surprise que ces opinions ne soient pas aussi conservatrices que certains critique pourraient aimer à le croire. Cela a toujours été facile – et paresseux, je dirais – pour les critiques et ceux qui ne nous aiment pas de nous rejeter comme de la pure nostalgie, distraits par certains samples que nous utilisons et les associer à la pénible école “keep calm” de l’histoire fétichisée relookée. Ce ne serait pas vraiment un bond en avant d’extrapoler cela vers l’extérieur en assumant que nous épousions des valeurs conservatrices (petit ou grand C), ou quelque chose qui veuille revenir à ces mythiques “bons vieux jours”. Cela n’a jamais été ce dont nous parlons, en ce qui me concerne – l’indice se trouve dans le nom, tout d’abord (combien de Conservateurs aujourd’hui plaident en faveur du service public ? – “Public Service Broadcasting” en anglais, NDLT).

En regardant de plus près, le sentiment d’ensemble de The War Room est voulu comme l’un de peur et de perte, s’ouvrant avec le premier et se refermant très définitivement avec le deuxième. Ce n’est pas une célébration de conflit. Même la seule chanson la plus festive, Spitfire, est mélangée à de l’ironie ; elle aborde explicitement le beau design et la belle créativité qui agissent dans la fabrication d’un véhicule de mort et de destruction. En même temps, elle salue une machine qui a aidé à repousser le fascisme hors du pays et, finalement, a contribué en grande partie à sa chute. Je n’ai jamais trouvé qu’il y avait du mal à cela, et je ne crois pas que la gauche devrait reculer devant la célébration de machines qui ont aidé à battre les maux du fascisme, sous n’importe quelle forme. Le fait que la chanson fasse tout cela sur l’accompagnement du krautrock, utilisant des samples d’un film de propagande conçu pour susciter des sentiments patriotiques tout en s’éloignant considérablement des véritables événements, ne fait que souligner encore plus les ironies pour moi. Mais je comprends comment certains pourraient, à un niveau plus superficiel (et sans y réfléchir de manière plus sérieuse), vouloir la peindre et nous de manière plus conservatrice que nous le sommes. Ils ont tort, cependant. *

Des pensées et des thèmes similaires se trouvaient derrière l’écriture de The Race For Space, période d’énormes avancées technologiques rendues uniquement possibles par les uniques alignements géopolitiques de l’époque. À quel autre moment l’Amérique aurait pu justifier la dépense de milliards de Dollars pour envoyer un géologue sur la Lune ? Et plutôt que lire l’album comme une sorte de célébration de vols impérialistes de bêtises fantaisistes de plantage de drapeau, on pourrait tout aussi facilement le considérer comme un soutien des bénéfices énormes que les pays et les économies peuvent récolter d’un énorme engagement de dépenses publiques. Pensez à combien d’emplois, d’industries même, ont été créées par l’investissement d’environ 110 milliards de $ en argent d’aujourd’hui dans le programme Apollo. 110 milliards de $ investis dans ce qui était essentiellement de la recherche scientifique et technologique ! Imaginez si nous pouvions persuader les gouvernements d’aujourd’hui à faire des engagements similaires aux changements environnementaux que nous déclenchons (et oui, on pourrait ironiquement ajouter les millions et millions de tonnes de carburant utilisé à la poursuite des étoiles dans ces changements).

En tout cas, je crois fermement que ce n’est pas à moi de dire ce que veut dire notre musique. Cela fait partie du processus de la sortir – une fois qu’elle n’est plus dans nos mains, on n’a plus de contrôle sur sa signification et elle appartient aux personnes qui l’écoutent. Je pense qu’il serait juste de dire, cependant, que notre musique semble presque toujours se retrouver à célébrer le triomphe sur l’adversité, l’effort humain et les choses que nous pouvons atteindre lorsque nous travaillons ensemble. Ce sont des choses dans lesquelles je crois sérieusement et fortement, et ce sont ces croyances qui me font avoir mal au cœur quand je vois les photos de ce petit garçon sur la plage, ou quand je lis à propos de ces familles qui meurent dans des vans, des canots pneumatiques ou n’importe quel autre moyen de transport désespéré ils en sont réduits à prendre. Ce sont ces croyances qui me poussent à plaider contre les coupes budgétaires qui touchent les plus pauvres et les plus vulnérables de la société, et un fossé qui s’agrandit entre les riches et les pauvres ; de manière similaire, contre la privatisation en cachette de la sécurité sociale et le délabrement de la BBC pour apaiser les propriétaires privés des médias. Vous pouvez ne pas être nécessairement d’accord avec nos croyances, mais je ne crois pas que quelqu’un puisse nous nier le droit de les avoir ou de les exprimer. Au contraire, je pense que ce devrait être encouragé – il se peut que je n’ai pas à dire ce que veut, ou pas, dire notre musique, mais je peux certainement dire ce en quoi je crois.

Risquement vôtre,

J. Willgoose, Esq.

(*) Ayant dit cela à propos de Spitfire, il est difficile de faire passer une telle description nuancée dans une performance live, surtout quand nous n’utilisons pas de micro pour parler au public, je ne me suis toujours pas décidé si oui ou non c’est “juste” de la jouer lors d’un événement soutenu par Stop The War. Nous verrons.”

SPITFIRE | Film

Samplé sur Spitfire

Description :

Spitfire (The First Of The Few) est un film britannique réalisé par Leslie Howard, sorti en 1942.

Le concepteur d’avions R.J. Mitchell vainc l’indifférence et l’opposition pour construire l’avion de chasse Spitfire, mais l’effort endommage sa santé et il meurt avant la Bataille d’Angleterre.

L’hommage de Leslie Howard à R.J. Mitchell possède lui-même ces qualités de modestie et de retenue émotionnelle qu’il fait l’éloge de manière excessive de son héros. Avec sa bande originale émouvante de manière appropriée écrite par William Walton, on se souvient tendrement du film mais il lui manque le dramatique vif et réalisme émotionnel qui impressionne toujours dans les autres efforts de propagande de Howard, et anticipe les qualités plus convenues du film de guerre des années 1950. Seules les séquences d’ouverture et de clôture donnent l’impression que le film ai été fait à un moment où le début de la seconde guerre mondiale était encore à décider, quelque chose qu’on ne peut dire des autres films d’Howard : Monsieur Smith agent secret (1941) ou Femmes en mission (1942).

Il commence par un montage sérieux dépeignant l’avance de l’Allemagne en Europe, accompagné d’une narration effrayante et alarmiste de Howard qui ne fait aucun effort pour nier la sévérité de la situation désespérée de la Grande-Bretagne. Les séquences suivantes de la Bataille d’Angleterre, incorporant de véritables images de la bataille et donnant des rôles parlés à de véritables pilotes en service, maintient ce niveau d’impact immédiat mais sont compromises par ce qui est distinctement du dialogue de type Biggles, avec les batailles décrites comme des “fêtes”, des “spectacles” et du “bon amusement”. De manière révélatrice, c’est également le seul film de guerre de Howard à offrir des caricatures dévalorisantes de l’ennemi, en particulier les Italiens, qui servent de bouffons pompeux qui détendent l’atmosphère. (Le personnage de Bertorelli, de manière assez intéressante, est joué par Filippo Del Giudice, directeur de Two Cities Film.)

Mais le cœur du film est sa présentation de son héros comme une sorte d’incarnation du personnage britannique, et Howard est aussi efficace dans le rôle comme on s’y attend. C’est dans les moments calmes entre les batailles et les séquences d’action aériennes que le film réussit le mieux, avec Howard faisant de Mitchell à la fois un visionnaire et un Monsieur tout le monde, travaillant dur sur sa planche à dessin jusqu’à ce que l’effort physique le tue littéralement, parce que lui, et lui seul, comprend l’importance de ce qu’il tente de faire.

Accessoirement, le visage familier avec une seule réplique en tant que homme politique apathique est le co-scénariste du film, Miles Malleson. Bien que plus connu pour d’innombrables comédies britanniques et des films d’horreur de la Hammer comme le tout petit rôle excentrique préféré de la Grande-Bretagne, Malleson était également un dramaturge, traducteur et intellectuel respecté. Malgré la nature impériale et militaire de nombre de ses scénarios (il a aussi écrit la tentative avortée de Korda de filmer Lawrence d’Arabie), il a atteint la notoriété durant la première guerre mondiale comme pacifiste hautement vocal et membre du mouvement anti-conscription.

Matthew Coniam

Source : http://www.screenonline.org.uk/film/id/485097/

Vidéo :
Résumé complet (Spoilers !) :

Septembre 1940. Durant la Bataille d’Angleterre, un escadron de pilote, rejoint par le commandant Geoffrey Crisp, discute les mérites du Spitfire. Crisp commence à se rappeler.

1922. R.J. Mitchell rêve de concevoir un nouveau genre d’avion ; un qui appliquerait les principes aviaires et se débarrasserait des supports et des câbles, avec le corps, les ailes et la queue parties entières de la structure essentielle. Sa femme Diana le convainc de suggérer ses concepts révolutionnaires à ses patrons mais ils ignorent ses idées et lui confient du travail manuel dans l’atelier d’assemblage.

1923. La Coupe Schneider, concours de vitesse aérienne international, est remporté par les États-Unis. Mitchell est désormais concepteur mais travaille toujours sur les concepts traditionnels que sa société insiste à produire. Un ancien camarade d’école, Geoffrey Crisp, lui rend visite. Après avoir servi dans l’armée de l’air, Crisp a été incapable de trouver un emploi permanent, et il offre ses services à Mitchell comme pilote test.

Les supérieurs de Mitchell lui offrent le travail de conception de l’avion qui entrera dans le concours. Il leur dit qu’il va leur construire un avion pour gagner, mais seulement s’il a carte blanche. Ils refusent, et il démissionne. Le Commandant Bride, directeur de la société, passe outre des autres directeurs et offre à nouveau la commission à Mitchell selon ses termes. Il accepte, et se met immédiatement au travail.

1925. Le nouvel avion de Mitchell, piloté par Crisp, est inscrit au concours. Il vole superbement, mais tout à coup s’écrase en mer. Crisp assure à Mitchell qu’il avait perdu connaissance et le contrôle de l’avion, et qu’aucun aspect de sa conception n’était à tenir responsable de l’accident. On donne à Mitchell une deuxième chance dans le concours de 1927. Crisp pilote l’avion vers la victoire, et établit un nouveau record de vitesse.

En 1929, l’avion de Mitchell gagne une deuxième fois. Lors d’une fête de célébration, il rencontre Lady Houston, mondaine excentrique dont le Yacht est orné des slogans “À bas le gouvernement” et “Réveille-toi l’Angleterre”. Elle lui dit qu’elle prévoit un terrible danger, et est convaincue que l’Angleterre doit se militariser à nouveau pour faire face à la menace. Quand il suggère que les guerres futures pourraient être remportées dans les airs, elle rit à ses idées et implique que l’argent dépensé à construire une force aérienne plus forte pourrait être gâché.

Les règles de la Coupe Schneider déclarent que si un pays gagne trois ans de suite, elle leur revient de manière permanente. Mais il manque à l’équipe britannique l’argent pour pouvoir même s’inscrire au concours qui pourrait leur assurer la victoire permanente. Ils s’approchent du gouvernement, mais leurs propositions sont rejetées comme une utilisation inappropriée de l’argent public. Tout semble obscur jusqu’à ce que Lady Houston, qui a changé d’avis sur les défenses aériennes britanniques, fournit l’argent. Mitchell gagne à nouveau, établissant un nouveau record de vitesse, et est fait chevalier de l’Empire britannique.

Quelques années plus tard, Crisp, Mitchell et Diana sont en vacances en Allemagne. Ils découvrent que l’Allemagne brave les interdictions sur la manufacture d’armes présentées par le Traité de Versailles et commence à se préparer pour une guerre future. Ils retournent en Angleterre pour tenter de convaincre le gouvernement le besoin urgent de reconstruire les défenses militaires de la Grande-Bretagne. Avec des fonds limités et peu de soutien officiel, Mitchell conçoit l’avion qui deviendra le Spitfire. Sa santé, cependant, souffre de la pression, et son médecin lui dit qu’il doit cesser immédiatement de travailler ; s’il continue à se démener à la vitesse actuelle, il n’a que huit mois à vivre. Retournant à son bureau, il apprend que le gouvernement a finalement accepté ses concepts, mais l’avions doit être prêt dans huit mois, et se remet au travail.

L’avion est finalement prêt pour les essais, mais l’effort a laissé Mitchell invalide. Le jour où il apprend que la permission officielle a été donnée pour produire les avions en masse, Mitchell s’endort sous une couverture dans son jardin, et Diana commence à pleurer.

1940. Crisp confirme que Mitchell est décédé. L’escadron est rappelé au combat. Après une mission à succès, Crisp remercie Mitchell, et les avions rentrent à la maison.

Le titre anglais du film, The First Of The Few, fait référence à la célèbre phrase de Winston Churchill : “Jamais tant de gens n’ont dû autant à si pu” (“Never was so much owed by so many to so few”). The Few (“Les quelques-uns”) désigne les pilotes alliés de la Royal Air Force qui se sont battus à la Bataille d’Angleterre durant la Seconde Guerre Mondiale.

Sputnik/Korolev

Date de sortie : 20 novembre 2015

Formats : CD Promo 2 titres, CD Promo 5 titres, CD Promo 6 titres, maxi 45 tours, CD single, téléchargement

Morceaux :

  • Sputnik (Radio Edit)
  • Korolev
  • Sputnik (Petar Dundov Remix)
  • Sputnik (Eagles & Butterflies Remix)
  • Sputnik (Blond:Ish Remix)
  • Sputnik (Plugger Remix) [CD uniquement]

Le quatrième (et dernier) extrait de The Race For Space est une double face A avec Sputnik (la chanson la plus orientée dancefloor de l’album et superbe ouverture de leurs sets live) et Korolev.

Tandis que Sputnik concentre la tension alors qu’elle monte tout doucement vers sa fin euphorique d’émerveillement, la petite dernière, Korolev, émet une énergie familière progressive avec un riff puissant en son cœur, et de brefs éclairs d’une grande section de cuivre.

Korolev, alias “Monsieur Spoutnik”, était la personnalité talismanique qui a mené le programme spatial russe et le principal concepteur de Spoutnik. Sa mort précoce en 1966 a eu un énorme impact sur le résultat de la bataille soviétique avec les États-Unis pour être la première nation à poser un homme sur la Lune.

The Other Side < DiscographieThe Race For Space / Remixes