Author Archive: Anne-Spooky

GO! | Single

Date de sortie : 11 mai 2015

Formats : CD Promo, 45 tours vert transparent, téléchargement

Morceaux :

  • Go! (Radio Edit)
  • Go! (Errors Remix)
  • Go! (Louis La Roche Remix)
  • Go! (Kauf Remix)

Go! est le second single extrait de The Race For Space. Ce morceau assez rythmé possède une accroche contagieuse et le dialogue à reprendre en chœur le plus improbable de l’année, y compris les paroles rassurantes de Neil Armstrong, “L’Aigle s’est posé”.

Allant de paire avec la nature studieuse du groupe, au lieu de se centraliser sur les héros plus évidents des atterrissages lunaires – les astronautes – le groupe a tourné son attention vers les personnes de la salle de contrôle, les scientifiques, ingénieurs et experts qui ont joué un rôle crucial dans le succès de la mission.

La manière dont les gens doutent toujours que la mission Apollo 11 ait atterri sur la lune, en particulier avec les preuves irréfutables utilisées dans le clip de PSB, reste un mystère pour Wilgoose :

“Je trouve que c’est une remise en cause triste de notre espèce que ce qui est probablement notre plus grande réussite technologique et spirituelle – quitter notre planète et marcher sur un autre corps céleste – soit considérée par les plus cyniques comme un gaspillage colossal d’argent ou, pire, comme le plus grand canular jamais réalisé”.

The Race For Space < DiscographieThe Other Side

THE RACE FOR SPACE | Album

Date de sortie : 23 février 2015

Formats : CD Promo, CD, 33 tours transparent, 33 tours, Téléchargement

Morceaux :

Ayant tout lu ou presque sur l’album dans les magazines et sur la toile, je vous traduis donc les paroles de l’homme lui-même, J. Willgoose, Esq. : “Je sais que c’est assez inhabituel d’écrire une note de l’auteur pour ce qui est, essentiellement, un album quasiment pop, mais j’aime toujours lire les notes des livrets moi-même et j’ai pensé que ce serait bien de donner un peu plus d’explications sur les raisons pour lesquelles cet album a fini par se retrouver ainsi. Ce pourrait être prétentieux de le faire, si oui, je m’excuse. Dans tous les cas, je vais le faire, alors c’est parti.

Si vos vouliez écrire un album sur la course à l’espace, comment faire pour comprimer l’une des périodes de 15 ans les plus excitantes de l’histoire moderne en 9 petites chansons ? Comment faire tenir tous les événements importants, tous les drames, les hauts et les bas, en 43 petites minutes ? Comment tenter d’amener les plus larges connotations politiques de l’époque et les incorporer dans sa version de l’histoire ? Quel genre de musique écrire pour essayer de réfléchir la terreur, le chaos, l’excitation et finalement le triomphe ?

La réponse courte, c’est que tenter d’aborder chacune de ces questions avec un simple album est une tâche impossible, et vous seriez idiot d’essayer cela. Ce que j’ai tenté de faire à la place avec ces chansons, c’est de sélectionner quelques-unes des histoires de la période qui m’intéressaient le plus, émotionnellement et intellectuellement, et me mettre à les comparer, liant les histoires que nous avons couvertes avec des thèmes récurrents tout en les juxtaposant avec des styles différents. J’ai essayé d’éviter les choses qui semblaient avoir été faites à de nombreuses reprises auparavant – la majeure partie des répliques les plus célèbres, celles que j’appellerais les hollywoodiennes, de la course à l’espace ne sont pas sur cet album, bien que quelques-unes les plus évidentes s’y trouvent. En cours de route, j’ai pris d’assez grandes libertés avec la chronologie et je suis passé par divers styles musicaux, le tout dans une tentative de faire un album qui à la fois raconte l’histoire de l’époque et qui a sa propre histoire à raconter.

J’ai toujours essayé de ne pas être trop littéral lors de l’écriture de la musique autour des samples que nous utilisons. Dans de nombreux cas, j’aime l’incohérence qui en résulte, et je suis un grand partisan que tout ne doit pas être sensé tout le temps. C’est pour ces raisons – et d’autres ! – que nous nous sommes retrouvés avec une chanson comme Gagarin, sorte de chanson de super-héros pseudo-funk. Ce n’est probablement pas ce qu’on s’attend à entendre dans une chanson à propos du premier humain dans l’espace, mais après avoir regardé les images fantastiques du British Film Institue et écouté la narration – le héros qui a ouvert la voie vers les étoiles, toute la planète le connaissait et l’aimait – cela semblait approprié d’essayer de créer une chanson qui capturait le triomphe et l’exubérance de cette époque. Et en même temps, un peu de mélancolie s’immisce vers la fin, présageant sa mort tragique dans un accident d’avion seulement sept ans plus tard.

L’incohérence, et la menace constante du danger, est également la raison pour laquelle j’ai mis Fire In The Cockpit, dont le sujet est la mort terriblement triste et bouleversante de trois astronautes lors d’un entraînement pour le lancement d’Apollo 1, si proche entre les triomphes soviétiques jumeaux du premier voyage spatial de Gagarine et la première sortie dans l’espace de Leonov. Je me suis trituré l’esprit si oui ou non il fallait inclure l’histoire d’Apollo 1, mais j’en suis arrivé à la conclusion que cela ne rendait pas service de ne pas le mentionner, que de le mentionner – et surtout si l’on considère le nombre de vies qui ont été sauvées en conséquence des changements faits à la suite de leurs morts. À la lecture de nombreux récits d’astronautes de l’époque, ainsi que l’excellent A Man On The Moon d’Andrew Chaikin, il semblait que leurs collègues pensaient très fortement que la mort de l’équipage d’Apollo 1 ait sauvé un grand nombre de vies, et je voulais refléter cela. (La véritable tragédie des trois morts américaines, c’était qu’un cosmonaute soviétique, Valentin Bondarenko, était décédé dans des circonstances très similaires bien plus tôt en 1961 ; si les Soviétiques et les Américains avaient eu une manière facile d’échanger les informations, et peut-être un petit peu plus de confiance, les circonstances entourant sa mort ne seraient pas restées un mystère au monde extérieur durant une si longue période après.) Coincer la chanson entre les deux “grands moments” indubitables de la conquête de l’espace semblait être une manière efficace de suggérer que le danger n’était jamais loin – quelque chose que l’expérience d’Alexeï Leonov durant la première sortie dans l’espace pourrait concorder, le Russe ayant passé bien plus que les dix minutes dans l’espace mentionnées dans E.V.A., perdant pratiquement la vie durant le processus.

Sur une note plus positive, j’aimerais écrire un mot sur Valentina Terechkova, et l’implication de Smoke Fairies dans la chanson que nous avons écrite à propos d’elle. L’un des plus gros problèmes avec le matériel que nous utilisons, de la période que nous abordons, c’est qu’il est pratiquement totalement dépourvu de voix féminine. On dit souvent que l’histoire est écrite par les vainqueurs, mais ce serait tout aussi, sinon plus, apte de dire qu’elle a été complètement écrite par les hommes. Des images que j’ai obtenues de la première femme dans l’espace, toutes comprenaient sa voix traduite par des voix masculines. Plutôt que des hommes encore – nous, dans ce cas – tentent de parler en son nom, il semblait plus approprié de demander à une chanteuse invitée de fournir une voix féminine, alors nous avons essayé une approche différente avec Valentina et je suis très heureux de l’avoir faite. Smoke Fairies a mis beaucoup de travail dans cette chanson et j’espère que vous appréciez ce qui est une excursion assez inhabituelle pour nous.

Le morceau d’ouverture est probablement une excursion encore plus inhabituelle pour nous. Je n’ai jamais écrit pour une chorale auparavant (et j’ai été assisté de manière compétente par Peter Gregson aux arrangements dans ce cas), mais il me semblait correct d’ouvrir l’album avec des voix humaines – des voix délicates qui montaient néanmoins en quelque chose de puissant, dans une tentative de refléter la puissance de la rhétorique de Kennedy. Il me semblait également correct d’essayer quelque chose de difficile et risquée en tant que compositeur afin de refléter la lutte que décrit JFK, en particulier la décision de faire des choses non pas parce qu’elles sont faciles, mais parce qu’elles sont difficiles. La chorale réapparaît sur le dernier morceau (avec plusieurs mélodies adaptées d’autres chansons en cours de route) comme une manière de refermer le cercle ouvert par la première, mais j’ai aussi ajouté un court morceau ambiant – tentative d’une sorte d’instrumentale appel de la lune – pour suggérer qu’il y a des choses à régler, et nous pourrions, un jour, envoyer une autre mission habitée vers la lune. Je l’espère.

Attiser la rivalité entre les deux parties était également quelque chose que nous avons essayé d’incorporer dans l’album, que ce soit via de subtils détails comme enregistrer les chansons de chaque nation avec des batteries différentes et de faire leurs panoramiques audios dans des directions opposées (c’est pour les geeks audiophiles, probablement !) ou plus évidemment opposer les bips témoins de la NASA (les bips Quindar si cela vous intéresse) au signal de Spoutnik. L’idée d’utiliser le signal de Spoutnik pour tirer la chanson est venue assez rapidement, tout comme l’idée d’essayer de donner à la chanson une atmosphère plus générale de menace pulsante électronique. Pour les Américains, entendre cette voix soviétique diffusée depuis l’orbite au-dessus d’eux a dû être profondément perturbant ; de même, pour les Soviétiques, savoir que c’était là-haut a dû être à la fois impressionnant et une source de fierté.

Deux morceaux que je n’ai pas encore mentionnés, Go! et The Other Side, sont des tentatives de trouver des manières relativement nouvelles d’aborder des événements très célèbres en évitant trop de répliques trop connues ou utilisées. Mission Control (le centre de contrôle de mission) à Houston devient ainsi le centre de l’attention des deux chansons, et j’aime en particulier la manière prosaïque dont ceux restés au sol ont traité avec les hommes qui atterrissaient sur la lune pour la première fois ; Nous venons d’avoir une panne est rapidement suivi par un D’accord, arrêtez de bavarder dans cette pièce. Ce sont des choses admirablement lucides, et ces deux chansons sont notre petit hommage à ces gens, principalement en coulisses, qui ont tellement contribué à ces succès américains. Et malgré cette qualité impassible, le moment où Apollo rétablit le contact après avoir voyagé sur la face cachée de la lune est tellement émotionnel que même le commentateur ne peut cacher sa joie. Pour moi, c’est le moment le plus émotionnel de l’album.

Je suspecte que certains auditeurs pourraient se plaindre que cet album s’arrête trop brusquement (certains pourraient aussi bien déclarer le contraire !), sautant de Apollo 11 à 17 en un seul morceau. Beaucoup de choses sont arrivées entre ces missions, notamment la tragédie soviétique de Soyouz 11 et les événements célèbres qui ont entouré Apollo 13, mais le saut de la mission 11 à 17 dans notre version des événements est assez délibéré. L’une des choses les plus tristes, regardant toute la période avec les yeux de quelqu’un qui n’a pas eu la chance de la vivre, c’est la manière dont aller sur la lune semblait devenir banal, et la rapidité avec laquelle le public semblait perdre de l’intérêt pour cela. Les Soviétiques avaient déjà délaissé la lune en faveur de leurs efforts pour leur station spatiale orbitale qui saisit moins l’imagination, et les Américains ont envoyé 6 autres équipages sur la lune (dont seuls 5 ont eu du succès, avec Apollo 13 considéré comme un échec à succès) durant les 3 ans et demi qui se sont écoulés entre Apollo 11 et 17 ; et puis, aussi rapidement que cela, l’âge d’or de l’exploration spatiale habitée était terminée.

Ce court recueil de chansons ne va pas raconter même une fraction de la distance de l’histoire entière de la course à l’espace. Je suis assez sûr qu’il échoue à bien des niveaux, et je pourrais probablement vous dire moi-même la plupart d’entre eux. C’est, néanmoins, notre version, et j’espère qu’elle contient quelque chose qui vous parle. Au bout du compte, c’est ce que nous avons essayé d’atteindre avec cet album, et j’espère que nous y sommes arrivés, même si ce n’est que d’une certaine manière, aussi petite qu’elle soit”.

J. Willgoose, Esq.
32 ans et demi
Londres, novembre 2014

Même la pochette reflète la dichotomie de l’album puisqu’elle est réversible, une face américaine avec les premiers pas d’Armstrong sur la lune et l’autre soviétique représentant Spoutnik s’envolant avec le logo du groupe sur son flanc, ainsi aucune n’est mise en avant. Même le poster dédicacé était réversible !

L’album est entré à la 11ème place des charts et même à la 1ère des charts des disquaires indépendants, le troisième entrera-t-il à la 1ère place des charts généraux ?

Il a été certifié argent le 22 avril 2016, Go!

Gagarin < DiscographieGo!

GAGARIN | Single

Date de sortie : 16 février 2015

Formats : CD Promo, Téléchargement

Morceaux :

Suite à l’annonce du thème du deuxième album et de son trailer, on ne pensait pas que le premier single à en être extrait funky et rempli de cuivres ! Encore une fois, ils savent nous surprendre, d’autant plus que le clip qui accompagne ce titre les montre déguisés en astronautes faisant de la breakdance. Un bel hommage au premier homme dans l’espace, Youri Gagarine.

Elfstedentocht (Parts 1 & 2) < Discographie > The Race For Space

ELFSTEDENTOCHT (PARTS 1 & 2)

Date de sortie : 19 avril 2014

Formats : CD Promo, Téléchargement, maxi 45 tours blanc pour le RSD14

Morceaux :

La participation du groupe pour le Record Store Day 2014 sur 45 tours blanc sample des images d’archive du Elfstedentocht (“Tour des onze villes”) au Pays-Bas, la plus grande course de patinage de vitesse au monde. Sur scène, les morceaux sont introduits par un “Voulez-vous écouter une chanson sur le patin à glace… en néerlandais ?” (Ah, cet humour anglais… encore !)

Comme le sous-titre le laisse entendre, les deux morceaux sont complémentaires, même si différents. Le premier très organique tout en batterie rapide et le deuxième très électronique, plus lent et plus hypnotique, reflétant parfaitement toutes les facettes du groupe.

Les deux morceaux ont été spécialement commissionnés par le festival néerlandais de Explore The North.

Inform – Educate – Entertain The DVD < DiscographieGagarin

INFORM – EDUCATE – ENTERTAIN THE DVD

Date de sortie : 4 novembre 2013

Formats : DVD Promo, DVD

La version DVD du premier album contient bien évidemment tous les clips réalisés pour chaque morceau diffusés derrière le groupe sur scène. Un commentaire fourni par le maître du jeu, J. Willgoose, Esq. s’avère très intéressant même sans sous-titres (anglais ou autres). Un petit exemple ici avec Spitfire :

Les bonus incluent On The Road With PSB où nous rejoignons le groupe lors de l’une de leurs journées les plus chargées de leur été 2013, tout d’abord en première partie de New Order à Macclesfield suivie d’une apparition au festival Beat-Herder où ils ont eu une grosse panne. Nos deux compères en viennent aussi quasiment aux mains quand il s’agit de déterminer leur station service préférée ! (Ah, cet humour anglais…)

An Audience With PSB At The BFI combine un reportage sur le BFI qui a fourni tous les films d’information au groupe et une interview de Willgoose par Jonny Ensall de Time Out où il explique qu’en fait, c’est Matt Smith qui lui a volé son look !

PSB Live At Village Underground compile des images captées lors de leur date londonienne le 27 mai 2013 et les versions live entières de Night Mail et de Everest.

Enfin sont également inclus les clips officiels de Theme From PSB et de Signal 30.

Night Mail < DiscographieElfstedentocht (Parts 1 & 2)

NIGHT MAIL | Single

Date de sortie : 3 novembre 2013

Formats : CD Promo 1 titre, CD Promo de remixes 5 titres, maxi 45 tours, Téléchargement

Morceaux :

  • Night Mail (Radio Edit)
  • Night Mail (Baltic Fleet Radio Edit)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Radio Edit)
  • Night Mail (Hejira Remix)
  • Night Mail (Baltic Fleet Extended Mix)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux)
  • Night Mail (Ben Gomori Redux Dub Version)

Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Un poème de W.H. Auden a été écrit pour, utilisé dans les dernières minutes, ainsi que la musique de Benjamin Britten. Le film a été réalisé par Harry Grierson et Stuart Legg. Le film est devenu un classique, souvent imité dans les publicités et les courts métrages modernes.

Le film décrit la manière dont le courrier était distribué par train dans les années 1930, se centralisant sur le train Postal Special, train consacré uniquement au transport du courrier et aucun passager, voyageant sur la grande ligne de voie ferrée de la gare de Euston à Londres à Glasgow en Écosse et jusqu’à Aberdeen en passant par Édimbourg. Des plans externes incluent de nombreux du train lui-même passant au ralenti sur les rails, certains plans aériens intéressants, avec des plans intérieurs du fourgon de tri (tournés en fait en studio). Comme récité dans le film, le rythme du poème imite les roues du train tandis qu’elles cliquettent sur les rails, commençant lentement mais prenant de la vitesse de manière à ce qu’au moment du pénultième couplet, le narrateur est à bout de souffle. Alors que le train ralentit vers sa destination, le dernier couplet est plus posé. Les vers d’ouverture sont “This is the Night Mail crossing the border / Bringing the cheque and the postal order” (“Voici le Night Mail qui passe la frontière / Apportant le chèque et le mandat-poste”). Les droits du film ont expiré après 50 ans, mais certaines sources déclarent que le poème de W.H. Auden demeure protégé par des droits d’auteur en tant qu’œuvre écrite. La musique a été publiée pour la première fois en 2002.

Selon la biographie de Grierson par Forsyth Hardy, “Auden a écrit le couplet à tâtons. Il a dû être coupé pour se conformer aux visuels, édité par R.Q. McNaughton, travaillant avec Cavalcanti et Wright. De nombreux vers ont été jetés, terminant en fragments froissés dans la poubelle. Certaines images verbales de Auden – les collines écossaises arrondies “bombées comme des chevaux massacrés” – étaient trop fortes pour le film, mais ce qui a été conservé a fait de Night Mail autant un film sur la solitude et la camaraderie que la collecte et la livraison de lettres. C’était cette différence qui en a fait une œuvre d’art. Night Mail était véritablement un effort de collaboration. Stuart Legg a récité le couplet, synchronisé, avec la musique de Britten, sur le rythme des roues du train. Gierson lui-même a prononcé le passage culminant touchant : “And none will hear the postman’s knock without a quickening of the heart, for who can bear to feel himself forgotten ?” (“Et personne n’entendra le facteur qui frappe à la porte sans que son cœur ne s’accélère, car qui peut supporter se sentir oublié ?”.

Le rythme même du morceau rappelle celui d’un train en marche. Sur scène, le groupe a rajouté une magnifique intro très shoegazing. D’après Willgoose, c’est le morceau de l’album qui a été fini en dernier tellement il a été compliqué à réaliser.

Theme From PSB < DiscographieInform – Educate – Entertain DVD

THEME FROM PSB | Single

Date de sortie : 11 août 2013

Formats : CD Promo, 45 tours rose, Téléchargement

Morceaux :

Quoi de plus normal de sortir en premier single post premier album le morceau qui leur sert de carte de visite ? Tout y est : le sujet (célébration du concept du Public Service Broadcasting – historique, l’ORTF britannique, ou eux en tant que groupe), le banjo, l’électro, la batterie folle. Sorti en plein été 2013 c’était le bon choix en pleine saison festivalière. Le 45 tours rose inclut aussi une superbe version live de Everest. Le clip montre l’inspiration du logo du groupe avec cette antenne.

Inform – Educate – Entertain < DiscographieNight Mail

INFORM – EDUCATE – ENTERTAIN | Album

Date de sortie : 6 mai 2013

Formats : CD Promo, CD digipak, CD jewel case, 33 tours, Téléchargement, Édition limitée CD + DVD (marchés italien et allemand)

Morceaux :

Le premier album tant attendu après moultes retransmissions live et singles tient son nom du motto du public service britannique (l’équivalent de notre ORTF) “Informer, éduquer, divertir”. Il a atteint la 21ème place des charts albums britanniques. Alors qu’à première vue, ce ne serait être un album concept comme l’a été le EP The War Room, il s’agit bien d’un selon J. Willgoose, Esq., “le concept, c’est nous”. L’album est une compilation de morceaux plus ou moins anciens, certains datant même d’avant le EP. L’album s’ouvre sur le titre éponyme, qui s’avère être un medley musical de l’album. Suit un échappé du EP The War RoomSpitfire, dont on a déjà bien parlé, donc je vous renvoie là-bas pour plus d’information. Theme From PSB, comme son nom l’indique, raconte l’histoire du Public Service Broadcasting. Basé sur le banjo, c’est un des plus anciens morceaux du groupe, ici retravaillé. Morceau très estival, il fonctionne très bien en festivals. Signal 30 parle de sécurité routière et du film éducatif du même nom. Je vous invite à consulter l’article consacré au single pour en savoir plus. Night Mail sample le film documentaire du même nom de 1936 à propos d’un train postal du London, Midland and cottish Railway (LMS) de Londres en Écosse. Plus d’informations concernant ce film se trouvent dans l’article consacré au single. Qomolangman est le nom tibétain du Mont Everest et celui d’une réserve protégée qui correspond à la partie septentrionale de son massif. On comprendra plus aisément que ce morceau reprend des thèmes du morceau Everest avec des cuivres dessus. C’est la seule instrumentale de l’album et sert de pause sur la version CD de l’album (sur le 33 tours, elle clôt la face A. La face B commence par ROYGBIV, dont on a déjà parlé ici, à propos de l’arrivée de la couleur à la télévision. Ce morceau est une tentative d’écrire un morceau aussi coloré que possible, dixit J. Willgoose, Esq. The Now Generation, ensuite, est le morceau le plus superficiel de l’album, puisqu’il parle de mode. “Notre ode au velours côtelé”, hommage à leur style vestimentaire si important (il suffit de regarder le nom de ce site). Arrive après le morceau le plus ancien de l’album, et le deuxième morceau que Willgoose ait écrit sous le nom de Public Service Broadcasting. Je vous renvoie à l’article du single ROYGBIV pour plus d’informations. Everest, le morceau préféré de Willgoose sur l’album, vient de sa volonté d’écrire un morceau plus optimiste après le EP The War Room sur la deuxième guerre mondiale. L’album se conclut sur Late Night Final, très morose puisqu’il parle de la mort, mais c’est un très beau morceau, joué trop rarement sur scène. (Je vous recommande la vidéo captée à XOYO le 27 novembre 2012 – soirée de lancement du single Everest – avec des membres de Professor Penguin aux cuivres et à la basse. Si ce bassiste vous dit quelque chose, c’est qu’il ressemble fortement à un certain JF Abraham 😉 ). J. Willgoose, Esq., n’aimant pas le saxophone, s’étonne de la présence de celui de Wrigglesworth mais ne regrette rien. Cet album un peu fourre-tout en apparence était une bonne introduction au groupe et son concept.

Signal 30 < DiscographieTheme From PSB

SIGNAL 30 | Single

Date de sortie : 15 avril 2013

Formats : CD Promo (1 ou 2 titres), Téléchargement, 45 tours orange pour le RSD13

Morceaux :

  • Signal 30
  • New Dimensions In Sound | Téléchargement et vinyle uniquement
  • Signal 30 (Justin Robertson Deadstock 33s Remix) | Téléchargement et CD Promo 2 titres uniquement
  • Signal 30 (Title Sequence Remix) | Téléchargement uniquement

Signal 30 sample le film du même nom. Il s’agit d’un film éducatif de 1959 réalisé par la Highway Safety Foundation (Fondation pour la sécurité des autoroutes) dans les environs de Mansfield. Le film, diffusé massivement aux lycéens de part et d’autre du pays dans les années 1960, a été produit par Richard Wayman et est narré par Wayne Byers. Il tient son nom du code radio utilisé par l’Ohio State Highway Patrol (Patrouille de sécurité des autoroutes de l’Ohio) pour parler d’un accident de la route fatal. Similaire à Red AsphaltSignal 30 comprend des images de voitures accidentées et de leurs occupants horriblement blessés et démembrés. Malgré sa nature horrible, le film a plus tard remporté le National Safety Council Award. Il a deux suites, intitulées Mechanized Death et Wheels of Tragedy, et a inspiré tout un genre de films éducatifs tout aussi gores.

La face B est la version retravaillée avec la vraie batterie de Wrigglesworth de New Dimensions In Sound. Elle a été longtemps envoyée gratuitement à tous ceux qui s’inscrivaient à la mailing list du groupe.

Everest < DiscographieInform – Educate – Entertain

EVEREST | Single

Date de sortie : 12 novembre 2012

Formats : CD Promo (3 versions, voir ci-dessous), Téléchargement

Morceaux :

  • Everest
  • Everest (Blind Remix) | Téléchargement et CD Promo 2 titres uniquement
  • Everest (Iron Butterflies Remix) | Téléchargement et CD Promo Everest 2012 Tour uniquement
  • Everest (Tape Op Mix) | Téléchargement et CD Promo Everest 2012 Tour uniquement
  • Everest (Wriggly Crampon Dub Mix) | Téléchargement uniquement
  • Everest (Dorylus Remix) | Téléchargement uniquement

Peut-être le morceau le plus connu du groupe et le plus abouti de la période Inform – Educate – Entertain, il contient des samples du film documentaire de 1953 la Conquête de l’Everest, réalisé par George Lowe. Ce film raconte l’histoire de la première expédition ayant réussi à vaincre le plus haut sommet du monde. Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et le sherpa Tensing Norgay parviennent à atteindre le sommet de l’Everest. Depuis la première tentative d’ascension en 1921, aucune expédition n’était parvenue à réaliser cet exploit. George Lowe, le réalisateur, était un membre de cette expédition. Le film a été nommé pour l’Oscar du meilleur film documentaire et a remporté le British Academy Film Award du meilleur film documentaire.

Trois différents promos existent, un avec un morceau, un deuxième avec un remix en plus (“Blind Remix”) et le Everest 2012 Tour Promo CD avec deux autres remixes (“Iron Butterflies Remix” et “Tape Op Remix”).

The War Room Remixed < DiscographieSignal 30