Films

LICHTSPIEL: OPUS I

Inspiration de Lichtspiel I: Opus et diffusé sur scène pendant le morceau

Lichtspiel : Opus I (1919-1921) de Walter Ruttmann (artiste allemand, 1887-1941) est l’un des premiers films entièrement abstraits (“absolus”) sans aucune référence figurative. Peintre, Walter Ruttmann a créé Lichtspiel : Opus I avec des images peintes avec de l’huile sur des plaques de verre sous une caméra d’animation, tirant un cadre après chaque coup de pinceau ou chaque modification car la peinture humide pouvait être facilement nettoyée ou modifiée. Plus tard, il a combiné cela avec des découpes géométriques sur une couche de verre séparée. Le film d’animation a été composé avec impression en boucle pour allonger et développer ses motifs pendant sa durée de 12 minutes. Le compositeur Max Butting a composé une partition étroitement synchronisée à l’action des courbes, des triangles et des barres qui se déplacent autour de l’écran. Il y a deux séries de formes animées – un ensemble doucement dessiné aux formes et mouvements organiques et des formes triangulaires et aux arêtes vives qui s’avancent dans l’écran, faisant fuir les formes organiques et offrant un ballet visuel.

Source : ArtPlastoc

BERLIN, SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE

A inspiré Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt) et a été utilisé dans le clip de Der Rhythmus der Maschinen

Berlin, symphonie d’une grande ville (allemand : Berlin: Die Sinfonie der Großstadt) est un film allemand muet réalisé par Walther Ruttmann en 1927.


Synopsis

La vie et le rythme d’une grande métropole, de l’aube à minuit.


Production

Walther Ruttmann déclare en 1928 : “Depuis que je suis venu au cinéma, j’ai toujours eu l’idée de faire quelque chose avec la matière vivante, de créer un film symphonique avec les milliers d’énergies qui composent la vie d’une grande ville. La possibilité d’une telle réalisation se présenta le jour où je rencontrai Karl Freund qui avait les mêmes idées. […] C’est étrange comme Berlin essayait d’échapper à mes efforts pour saisir avec mon objectif sa vie et son rythme. […], mais les parties les plus difficiles furent celles de la ville endormie. Il est plus facile de travailler avec du mouvement que de donner une impression de repos absolu et de calme de mort.”


Vidéo

Source : Wikipedia

WOCHENENDE

Samplé sur Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt), Im Licht, Der Rhythmus der Maschinen et Lichtspiel I: Opus

Wochenende (en anglais : Weekend) est un film “sans images” réalisé par Walter Ruttmann en 1930, dont la particularité est de n’utiliser que la bande son d’une pellicule cinématographique.


Film sans images

Le film est susceptible d’être projeté (et il l’a été à diverses occasions, notamment à Berlin en mai 1930, puis lors du Deuxième congrès du film indépendant de Bruxelles) dans une salle de cinéma habituelle, une forme de “cinéma pour l’oreille”, ou bien d’être considéré comme une œuvre sonore à part entière (diffusée par exemple par voie radiophonique, comme cela a été le cas en juin 1930, ou bien encore plus récemment, en 1994, où le “film” a été édité sous forme de mini CD). L’utilisation d’une pellicule cinéma permet notamment d’atteindre une durée de onze minutes et trente secondes, ce qui était impossible avec les disques de l’époque.


Synopsis

Le film tente de représenter le déroulement du week-end dans la semaine d’un travailleur par une succession de collages sonores. La représentation de l’univers du travail (conversations téléphoniques simulées, récitation d’un texte par un enfant à l’école, lecture d’un courrier par un chef d’entreprise, bruits mécaniques) est suivie de sons évoquant davantage la détente et le week-end (sifflotements, chants de chœurs, d’enfants joyeux, d’animaux, heure marquée par des cloches, miaulement de chat, débouchage d’une bouteille, etc.).


Commentaires

Dans son livre Musiques expérimentales, le musicien et critique Philippe Robert présente Wochenende comme une anticipation remarquable de ce qui sera plus tard dénommé la musique concrète. En effet, en précurseur de certaines réflexions sur les objets sonores, qui seront menées par Pierre Schaeffer une vingtaine d’années plus tard, Ruttmann isole certains éléments (bruits) de la vie quotidienne pour réaliser une œuvre sonore organisée et cohérente, affranchie de ses causes physiques.


Divers

Le film était considéré comme perdu jusqu’à ce qu’une copie soit retrouvée à New York en 1978.


Vidéo

Source : Wikipedia

ALL OUT | Film

Samplé sur All Out et They Gave Me A Lamp

Film décrivant la préparation de Noël 1984 dans un village minier du Sud du Pays de Galles, Penrhiwceiber. Au début, nous entendons un chant par une chorale d’hommes, Take Me Home, qui inspirera J Willgoose, Esq. pour le morceau de cloture de Every Valley.

Comme aucun mineur n’a brisé la grève, il n’y a pas ou peu d’argent. Cela a changé le visage du village où un esprit de communauté s’est créé.

Tandis que les hommes partent chercher avec des outils de fortune et des sacs plastique les restes de charbon pour essayer de se chauffer et faire la cuisine, les femmes, regroupées au sein du Women’s Support Group local, organisent les cadeaux et cartes de Noël pour les enfants.

Au Workmens Hall & Institute du village, elles réceptionnent le dimanche la nourriture et la distribuent le lendemain. On voit également le large sourire des habitants venant chercher leur dinde.

Suivent ensuite les images frappantes (que l’on peut voir derrière le groupe quand ils jouent All Out sur scène) de la police qui arrive pour bloquer le piquet de grève et l’affrontement entre policiers et grévistes.

Source : http://www.youtube.com

https://www.youtube.com/watch?v=PGZXKMp160E

Sample de All Out à 12 min 42, sample de They Gave Me A Lamp à 21 min 48.

SMILING AND SPLENDID WOMEN

Samplé sur All Out

Description :

Film de 1986 relatant l’histoire de la grève des mineurs de 1984-85 dans les bassins houillers gallois du point de vue des femmes impliquées. La vidéo a été réalisée par le Swansea Women’s Video History Group.

Cette vidéo est la base des images qui passent sur scène derrière le groupe durant They Gave Me A Lamp. Elle apparaît également dans le clip de Anthem For A Lost Cause des Manic Street Preachers.

Source : http://www.youtube.com

Sample à 41 min 05.

TIMEWATCH – MYTHS OF THE TITANIC

Samplé sur The Unsinkable Ship

Description :

John Parkinson, de son nom complet Francis John Parkinson Jr, était le fils d’un charpentier qui a travaillé trois ans sur le Titanic. Le sample que l’on entend dans la chanson est son premier souvenir du Titanic.

Il est devenu par la suite le président de la Belfast Titanic Society. Il est décédé en 2006 à l’âge de 99 ans.

À VOIR (le sample se trouve entre 1:43 et 3:05) :

https://youtu.be/crvVXfE-wuk

THE WELSH MINER: THE HISTORY OF MINER AND MINING IN WALES

Samplé sur Go To The Road, All Out et Mother Of The Village

Description :

Ce DVD couvre l’histoire complète de l’exploitation minière de la découverte du charbon dans les vallées galloises au XVIIème siècle à la destruction de l’industrie houillère britannique. Il couvre l’âge des maîtres du charbon, la formation des syndicats, les années de désindustrialisation, de nationalisation, d’imports peu onéreux, les années 1970 et ses grèves incessantes et la défaite finale des syndicats. À bien des égards, il fournit une histoire toute prête des 300 dernières années avec une référence particulière au XXème siècle, histoire qui a beaucoup en commun avec toutes les autres nations occidentales.

Source : http://www.amazon.com

ABOVE US THE EARTH

Samplé sur Go To The Road

La fermeture des mines dans les années 1970 et 1980, qui a brisé la vie en communauté conviviale dans les vallées du Sud du Pays de Galles, a suscité peu de réponse de la part des cinéastes mainstream. Une exception honorable au silence dominant dans le cinéma britannique était Above Us The Earth, dévoilé et distribué par le londonien Other Cinema, et réalisé par le cinéaste indépendant Karl Francis de Bedwas, dans le Gwent.

Son film, en réalité une docu-fiction, se concentrait sur la fermeture en 1975 de Oglivie Colliery dans la Vallée de Rhymney, à quelques kilomètres de la maison familiale de Francis (sa mère, Gwen, joue le rôle de la femme du personnage central).

Francis est souvent férocement partisan de ses films mais ici il traite de (ou plutôt accuse) certains personnages centraux du drame avec un côté impartial admirable. Les dirigeants de la National Union of Mineworkers sont vus comme hésitants et compromis, la direction locale est réprimandée par ses membres pour son manque d’aide et de courage, et des mineurs ordinaires sont aperçus en train de se chamailler entre eux à propos de s’ils devraient accepter la compensation et être d’accord sur la fermeture.

Le film, par conséquent, suggère que le gouvernement est présomptueux dans sa pression pour la fermeture, quand il y a toujours des filons suffisants à exploiter encore, et même le député local de Ebbw Vale, Michael Foot, n’échappe pas à la critique implicite, tandis qu’il fait face à une réunion de mineurs virulents. Le trésorier qui travaille dur, Evan Jones, est la victime d’une médisance quelque peu prévisible et peut-être, d’attentes déraisonnables.

Des disputes similaires allaient figurer dans les débats télévisés au cours des années 1980, surtout les bandes inestimables de groupes de vidéo comme le Chapter Arts Centre de Cardiff, faites avec les mineurs locaux eux-mêmes. (The Case For Coal de Chapter et les deux versions de Rumours at the Miners’ Fortnight sont particulièrement révélateurs).

Windsor Rees, le mineur âgé et souffrant central à Above Us The Earth, est criblé d’emphysème au moment de la fermeture et le film examine l’impact de sa famille et de ses amis tandis que le film confronte la question de la compensation et la délocalisation. Nous regardons de près les crises de toux prolongées et écœurantes de Windsor.

Dans une scène inoubliable, son fils (joué par l’écrivain Alan Osborne) le confronte chez eux et le réprimande pour ne pas avoir abandonné la mine avant. Le vieil homme, dévasté par la maladie, ne peut offrir qu’une courte explication : “C’est une manière de vivre, gamin”.

“C’est une manière de mourir tu veux dire”, répond le fils, et le film examine avec une honnêteté brutale le dilemme de communautés minières similaires, quand le travail continu dans les mines avec les risques sanitaires associés est vu comme le seul débouché professionnel et préférable au chômage. Le film ne laisse tranquille aucune partie de la négociation tandis que Francis examine les questions, de manière quasi scientifiquement, de diverses perspectives.

Windsor Rees était propriétaire d’un pub à l’époque de Above Us The Earth et n’avait pas été mineur depuis des années, et Francis s’autorise à la reconstruction de scène, notamment quand un mineur, qui regarde l’interview de Joe Gormley à la télévision, manifeste une sorte de cynisme désabusé mais amusant. En fait, le film avait été suspendu pendant quelques mois pendant que Francis s’est démené à lever des fonds, et l’interview à la télévision avait eu lieu l’année précédente.

Ce sont les questions qui comptent pour Francis, et la vitalité et le tranchant du film assurent la continuité de son charme en tant que document émouvant de son temps.

Source : http://www.bbc.co.uk/wales/arts/sites/film/pages/films-above-us-the-earth.shtml

BIG JOB

Samplé sur People Will Always Need Coal

Description :

Film de recrutement encourageant les jeunes hommes à faire “une carrière excitante de toute une vie dans l’exploitation minière”.

“C’est une période dynamique, hors et en service. Derrière les lumières éclatantes, les paillettes et le glamour, derrière la puissance déferlante du pouvoir industriel de la Grande-Bretagne se tient le charbon, notre industrie la plus élémentaire. C’est une industrie d’hommes et de machines inimaginables il n’y a que quelques années”.

La séquence de montage d’ouverture frappante avec ses images iconiques de la culture pop des années 1960 fusionnée avec le commentaire susmentionné aligne l’industrie de l’exploitation du charbon de Grande-Bretagne vieille de siècles avec tout ce qui est de pointe au milieu des années 1960. Alors que le National Coal Board était effectivement renommé pour ses percées technologiques et ses opportunités de formation innovantes, l’industrie traversait une période de contraction depuis un pic absolu dans la consommation de charbon britannique en 1956. Depuis lors, la consommation avait dramatiquement chuté, grandement imputable à la concurrence des combustibles alternatifs, le pétrole en particulier. Bien que la politique dominante du NCB à l’époque où le film a été réalisé aurait été une réduction dramatique du recrutement (environ 50% dans les années 1960), il a dû faire tout son possible pour satisfaire les revendications des syndicats et prendre des mesures pour réduire une populaire active qui vieillissait rapidement. Big Job a été distribué dans les cinémas et voulu comme un appel direct aux jeunes hommes de faire “une carrière excitante de toute une vie dans l’exploitation minière”.

Les films de recrutement du NCB qui étaient régulièrement sortis durant la première partie du déclin de longue date du “King Coal” visaient ainsi ceux en fin d’études. Ici, les jeunes gens ont poussés à se rendre dans leur bureau local du NCB pour recueillir tous les faits sur les opportunités excitantes disponibles. En réalité, derrière les prétendus “paillettes et glamour”, l’effet cumulé de la réduction du recrutement et d’autres mesures contemporaines – telles que la cessation du travail supplémentaire et la fermeture des mines – avaient déjà commencé à démolir la perception traditionnelle du charbon comme le “grand boulot” pour la vie.

Katy McGahan

Source : http://www.screenonline.org.uk/film/id/1370292/index.html