Personnes

LANCE SIEVEKING

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

Lancelot De Giberne Sieveking (19 mars 1896 – 6 janvier 1972) était un écrivan anglais et un producteur pionnier d’audiovisuel de la BBC. Il a été marié trois fois, et est le père de l’archéologue Gale Sieveking (1925 – 2007) et auteur fortéen Paul Sieveking (1949-).


Biographie

Sieveking est né le 19 mars 1896 à Harrow dans le Middlesex. Ses parents étaient Edward Gustavus Sieveking, négociant en bois, et Isabel Giberne Sieveking, autrice et suffragette dont les tantes incluaient la nonne catholique Maria Rosina Giberne et Catherine Hopkins, mère de Gerard Manley Hopkins. C’était un enfant très créatif, écrivant dès l’âge de 6 ans, et qui a commencé à écrire un roman à 13 ans, qu’il finira par publié à 26 ans. Pendant ce temps, il a “activement soutenu le mouvement du droit de vote des femmes” avant que la guerre n’éclare.


Première guerre mondiale

Sieveking (ainsi que son frère, Valentine Edgar Sieveking) a servi dans l’armée durant la première guerre mondiale. Lance s’est engagé avec les Artists Rifles avant de “rejoindre le Royal Navy Air Service [et remporter] la Distinguished Flying Cross” avant d’être “abattu au dessus du Rhin” en 1917 et retenu comme prisonnier de guerre allemand.

À son retour en Angleterre, il est allé au St Catharine’s College de Cambridge et était un ami proche de son camarade Eric Maschwitz. Les deux étaient (entre autres) rédacteurs en chef du chapbook The New Cambridge entre 1920 et 1921.


BBC

Sieveking a fait son nom avec la BBC, faisant ses débuts comme assistant du directeur de l’éducation, avant qu’il “présente les premiers commentaires de course à pieds et adapte de nombreux classiques pour le dramatique radio… Il a été avancé que la production de la première pièce télévisée sort de son ingéniosité”. Il a été le rédacteur en chef des scénarios dramatiques pendant dix ans (1940-50) avant de prendre sa retraite “six an plus tard en 1956”.

Il a écrit The Stuff of Radio (1934) et sa dramatisation radio du premier titre (sur le plan chronologique) du Monde de Narnia de C. S. Lewis, le Neveu du Magicien, a été approuvée par Lewis personnellement. En 1927, il a conçu “un dessin de huit carrés censé aider les commentateurs de football de la BBC”, (ainsi que les auditeurs à la maison, qui pouvaient obtenir une copie du même graphique dans le Radio Times). Son œuvre expérimentale The Kaleidoscope a été recréée en partie en 2022 par les London Bubble Young Theatre Maker et diffusée sur BBC Radio 3 dans le cadre d’un documentaire sur lui.

Un autre premier producteur de dramatique radio de la BBC, Val Gielgud, a dit de Sieveking, “pas complètement chanceux)” : “Il était peut-être bien trop influencé durant ses années les plus influençables par G. K. Chesterton, et par la théorie que ce maître du paradoxe que parce qu’il fallait mieux regarder certaines choses à l’envers, il fallait invariablement adopter un tel point de vue. Talentueux et plein d’imagination au-delà de l’ordinaire, ses yeux contemplant les horizons distants, il était responsable de négliger ce qui se trouvait sous son nez”.

Harry Heuser interprète les mots de Gielgud ainsi : “Sieveking était un visionnaire de l’audio, testeur des techniques radiogéniques que les acteurs et collègues contemplaient avec une certaine confusion idiote alors qu’il les exhortait à jouer d’une humeur vert foncée ou parler avec l’enthousiasme fluide de jouer le panneau de contrôle dramatique, comme l’on joue d’un orgue. Il n’y en avait pas beaucoup besoin à la radio. Comme Gielgud l’a dit, même la radiodiffusion britannique lui a fournit aucun laboratoire dans lequel il aurait pu réaliser ses expériences”.

En 1930, alors que le dramatique radio était toujours relativement nouveau, Sieveking a trouvé dans le média toujours plus nouveau de la télévision un endroit dans lequel il pouvait expérimenter de nouvelles idées. À cette fin, (en collaboration avec Gielgud), il a adapté la courte pièce de Luigi Pirandello, L’uomo dal fiore in bocca (La fleur aux lèvres) (1923) à la télévision sous le nom de The Man with the Flower in His Mouth, diffusée le 14 juillet 1930 – la première pièce de théâtre télévisée britannique. Une toute petite partie de l’œuvre de Sieveking survit en entier ou en partie (à part quelques scénarios, voir ci-dessous), mais en 1967, The Man… a été refait, “reproduite de manière authentique et présentée par le producteur original, Lan Sieveking, avec les illustrations (de C.R. Nevinson) et la musique originales”.

La vie de Sieveking a été célébrée par la BBC en 2023 avec une pièce radio par Tina Pepler intitulée Kaleidoscope 3.


Papiers

Ses papiers (et ceux de ses ancêtres, datant de 1724 à 1791) sont hébergés dans la Lilly Library de l’Université de l’Indiana, et sont constitués de “correspondance, pièces radio, manuscrits de nouvelles, de romans et d’œuvres de non fiction, de journaux intimes, de dessins et de photos” ainsi que de “nombreuses photos de la période de la première guerre mondiale représentant des avions, l’Afrique du Nord et de la captivité de Lance en tant que prisonnier de guerre allemand”.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

E.M. FORSTER

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

E. M. Forster, officiellement Edward Morgan Forster, né le 1er janvier 1879 à Londres et mort le 7 juin 1970 (à 91 ans) à Coventry, est un romancier, nouvelliste et essayiste britannique.


Biographie

Il est le fils d’Edward Morgan Forster, architecte, et de son épouse, née Alice (“Lily”) Whichelo (cousine du peintre Philip Whichelo). Son grand-père paternel, le révérend Charles Forster (vers 1787-1871), était recteur de la paroisse anglicane de Stisted (à Braintree dans l’Essex) et spécialiste des langues sémitiques.

Son baptême (qui tient lieu d’enregistrement d’état civil) est marqué par un incident : alors que ses parents ont choisi pour premier nom de baptême “Henry”, il reçoit par erreur celui de son père, “Edward”.

Son père meurt jeune de la tuberculose. Edward Morgan fait ses études secondaires à Tonbridge, une école privée dans le Kent, dont il garde un mauvais souvenir, puis au King’s College de l’université de Cambridge, où il trouve plus de compréhension et de liberté. À partir de 1901, il fait partie des Cambridge Apostles, connus aussi sous le nom de Cambridge Conversazione Society, dont nombre de membres ont ensuite fait partie du groupe de Bloomsbury. Durant cette période, Forster est également en relation avec Siegfried Sassoon, J. R. Ackerley, et Forrest Reid ; il voyage en Égypte, en Allemagne et aux Indes avec l’humaniste G.L. Dickinson en 1914.

Après ses études universitaires, Forster voyage en Europe en compagnie de sa mère avec qui il a vécu jusqu’à la mort de celle-ci en 1945. Il publie son premier roman à 26 ans ; ses livres sont appréciés des critiques, et il connaît le succès avec Howards End (1910).

Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte durant l’hiver 1916-1917, il tombe amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl, mort prématurément en 1922. Après un second séjour aux Indes dans les années 1920, il écrit son roman le plus célèbre qui étudie les rapports entre Occidentaux et Indiens, La Route des Indes. Dans les années 1930 et 1940, il devient une figure populaire de la radio par ses interventions à la BBC.

Après la mort de sa mère, Forster est élu membre honoraire du King’s College en janvier 1946 où il accepte un poste honorifique et où il passe le reste de sa vie, sans produire de nouvelles œuvres notables.

Il refuse d’être fait chevalier (knight) en 1949, mais il devient Companion of Honour en 1953 et titulaire de l’ordre du Mérite en 1969. Il meurt un an plus tard d’un accident vasculaire cérébral, le 7 juin 1970 à l’âge de 91 ans, chez Buckingham à Coventry.

La publication de Maurice et de ses nouvelles explicitement homosexuelles a été source de controverses après sa mort.


Thèmes centraux

Les opinions de Forster, humaniste laïque, sont le cœur de son œuvre, dans laquelle souvent les principaux personnages tentent de se comprendre et communiquer les uns avec les autres par-delà les barrières sociales (only connect…, selon les mots de sa fameuse épigraphe de Howards End). Les deux plus célèbres œuvres de Forster, Route des Indes et Howards End, développent le thème du caractère infranchissable des différences sociales. Maurice, resté inédit jusqu’à sa mort, met l’accent sur la possibilité d’un effacement des différences de classe au travers d’une relation homosexuelle. Il a développé ses idées humanistes dans un essai What I believe. Sa devise était : “tolerance, good temper and sympathy”. La sexualité est l’autre thème clé de son œuvre et on a pu affirmer que les écrits de Forster pouvaient être caractérisés comme une évolution, des premiers écrits traitant de l’amour hétérosexuel vers les derniers écrits traitant de l’amour homosexuel. Longtemps méconnus en France, les romans de Forster ont été popularisés par les adaptations cinématographiques qui en ont été réalisées.

Source : Wikipédia

CECIL GRAVES

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

Cecil Graves (4 mars 1892 – 2 janvier 1957) a été codirecteur général de la BBC pendant 2 ans, de 1942 à 1944. Diplômé de la Gresham’s School et de Académie royale militaire de Sandhurst, il sert sur le front de guerre en France pendant la Première Guerre mondiale avec le grade de capitaine.

Après avoir été l’adjoint des deux premiers directeurs de la BBC John Reith et Frederick Wolff Ogilvie, il succède au deuxième à la demande du premier. Il lance en particulier l’Empire Service et le Foot took. Il était entré à la BBC en 1926.

Source : Wikipédia

RICHARD BOYER

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Sir Richard James Fidles (Dick) Boyer, chevalier commandeur de l’Empire Britannique (24 août 1891 – 5 juin 1961) était un herbager et président de radiodiffusion australien. De 1945 à sa mort, il a été le président de l’Australian Broadcasting Commission et les Boyer Lectures annuelles sur Radio National sont nommées en son honneur.


Enfance, vie estudiantine et serive militaire

Boyer est né à Taree en Nouvelle-Galles du Sud, troisième fils cadet d’un pasteur wesleyaniste. Il est allé au Wolaroi College de Orange et au Newington College (1901 – 1909). À l’université de Sydney, il a reçu un Bachelor of Arts en 1913 et un Master of Arts en 1915. Boyer a rejoint le ministère méthodiste et en 1914 et 1915 a été élève sur le circuit de Canberra.

Boyer s’est enrollé dans l’a première force impériale australienne de l’armée australienne le 2 septembre 1915 ayant servi précédemment dans le régiment universitaire de Sydney. Il a été membre des 24ème renforts du premier bataillon posté sur la péninsule de Gallipoli à partir du 16 septembre 1915. Il a été commandé tenant le rang de lieutenant, et gazé le 17 septembre 1917. Boyer est passé par de nombreux hôpitaux et services de convalescence avant de retourner en Australie le 31 août 1918.


Carrière dans le pâturage

Au lieu de revenir dans le ministère, Boyer est devenu jackeroo (jeune ouvrier agricole) et en 1920 a acquis une propriété de 15 642 ha nommée Durella, près de Morven dans le Queensland et a épousé son ancienne infirmière de guerre Eleanor Muriel Underwood. Les Boyer ont réussi comme éleveurs ovins et il est devenu président de la Warrego Graziers’ Association en 1934 et, après une visite en Europe en 1935, a accru son implication dans les affaires de l’industrie de la laine. En tant que président de la United Graziers’ Association of Queensland (1941 – 1944) et du Graziers’ Federal Council of Australia (1942), il a gagné des avantages fiscaux pour des améliorations pastorales et a siégé à la Australian Meat Industry Commission. Durella a été placé sous gestion et les Boyer se sont installés à Brisbane en 1937 et à Sydney en 1940. Il a recherché des opportunités dans le service public et a évité la politique intérieure. Il a été nommé directeur honoraire de la division américaine du département de l’information et en 1942 et 1945, il est allé à l’étranger pour des conférences de l’Institut des relations du Pacifique. En tant que président du Commonwealth Council du Australian Institute of International Affairs, il a lancé la revue Australian Outlook. Dans les années 1940 et 1950, Boyer a dévoué ses énergies formidables au comité national australien de l’appel pour les enfants des Nations unies, au comité du service international du Rotary Club de Sydney et au Good Neighbour Council.


Carrière dans l’audiovisuel

En 1940, Boyer a été nommé membre de la Australian Broadcasting Commission et est devenu président cinq ans plus tard. Avec l’introduction de la télévision en 1954, on a donné à ABC la responsabilité pour le service national. En 1956, Boyer a été nommé chevalier commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique et a refusé le poste de haut commissaire au Canada. L’année suivante, il a lancé les conférences annuelles qui ont plus tard porté son nom. Il est décédé à Wahroonga et sa femme, sa fille et son fils lui ont survécu.


Héritage

Boyer était au centre du monde médiatique australien, et a pris la tête de la subtile guerre culturelle en cours. Il a lutté contre l’attrait de la culture populaire américaine, avec sa popularité répandue et le risque, selon lui, de dégrader le goût public. Il préfèrait la culture traditionnelle supposément supérieure de la patrie mère, qui appelait à améliorer les publics qui représentaient l’élite de la nation. En tant que président de l’Australian Broadcasting Commission, Boyer s’est battu contre la commercialisation parce qu’il craignait que cela mènerait à la dominance américaine. Il a soutenu le modèle de la BBC d’une commission de diffusion de service publique comme capable de maintenir l’héritage britannique de l’Australie.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

WILLIAM HALEY

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

William John Haley (1901-1987), est un journaliste britannique. Il a été rédacteur en chef puis directeur général de la BBC pendant de 1944 à 1952 puis rédacteur en chef du quotidien The Times jusqu’en 1966.


Biographie

Né à Jersey, William Haley a commencé sa carrière comme journaliste puis rédacteur en chef du journal Manchester Evening News. En 1941, il préside l’Association des propriétaires de journaux britanniques, la Newspaper Proprietors Association, qui regroupe la presse londonienne, lorsqu’elle celle-ci prend la décision de devenir actionnaire de la moitié du capital de l’agence Reuters, aux côtés de la Press Association.

Il intègre la BBC en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, et devient directeur général dès 1944. Il défend la mission de la radio, qui subit alors des critiques dans un discours où il déclare, devant la Commission royale d’enquête sur l’avancement des œuvres et des arts, que “tous ceux, hommes et femmes, qui se consacrent à la diffusion, doivent savoir résister à la pression exercée par des gens d’autant plus bruyants qu’ils savent moins ce dont ils parlent. Ils doivent agir selon le sentiment qu’ils ont de ce qui s’impose. S’ils s’écartent de cette voie, la conscience publique bien développée agira en qualité de régulateur et de guide”.

Après 1952, il est devenu rédacteur en chef du quotidien The Times et de l’Encyclopædia Britannica, le nouveau directeur général de la BBC, Sir Ian Jacob, confirmant la ligne d’indépendance éditoriale qu’il avait tracée.

Source : Wikipédia

BASIL BINYON

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Le Major Basil Binyon était un ingénieur électricien et directeur de la British Broadcasting Company, ancêtre de l’actuelle BBC. Il est né le 23 avril 1885 et est allé à l’université de Cambridge où il a été diplomé en 1907 en sciences naturelles. Il a ensuite suivi un parcours de troisième cycle en génie électrique avant de gagner de l’expérience pratique à la Cambridge Scientific Instrument Company. De là, il travaillera avec Marconi sur le télégraphe transatlantique, sur la liaison Poldhu et Terre-Neuve, et sera également impliqué dans la TSF anglo-française.

Au début de la première guerre mondiale, il rejoindra le Royal Naval Air Service et a été affecté à Cranwell où il a travaillé comme officier en charge du département TSF expérimental et a coopéré avec les Royal Flying Corps pour développer le premier équipement radio aérien. À l’origine, il ne fonctionnait qu’en morse, mais il sera plus tard amélioré pour permettre à la voix d’être transmise. Il sera fait officier de l’Ordre de l’Empire Britannique pour ce travail. En 1916, il a été promu commandant d’escadrille et en 1918, il a été nommé major dans la Royal Airforce nouvellement formée.

Après la fin de la guerre, Binyon établira la Radio Communication Company Ltd. Celle-ci a développé des communications mondiales en grandes ondes et produit du matériel pour la flotte marchande et navale. Cette nouvelle société produira plus tard du matériel radio domestique sous la marque Polar. En conséquence de ce travail, Basil Binyon sera nommé directeur de la nouvellement formée British Broadcasting Company et restera à ce poste jusqu’en 1926 quand elle est devenue la British Broadcasting Corporation, l’actuelle BBC.

Durant les années 1920, la Radio Communication Company a fusionné avec Marconi et Basil Binyon a rejoint le conseil de celle-ci, où il est resté jusqu’en 1935. Entre 1936 et 1938, il sera le directeur de la Buenos Aires Water Company.

Durant la seconde guerre mondiale, il servira au sein des Royal Observer Corps et a conçu un indicateur à utiliser quand le radar n’était pas disponible. Après la guerre, il continuera à travailler dans un petit atelier à produire du matériel pour des prises de vue à intervall régulier et une locomotive à vapeur miniature.

Le 4 avril 1977, le Major Basil Binyon est décédé au Farnborough Hospital.

Source : Science Museum Group, traduit de l’anglais

IAN JACOB

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Ian Jacob (27 septembre 1899 – 24 avril 1993), lieutenant général de l’armée britannique, a été directeur général de la BBC de 1952 à 1959.


Biographie

Né à Quetta, au Pakistan, Sir Ian Jacob était le fils unique d’un maréchal de l’armée de terre, Sir Claud William Jacob. Il a suivi sa formation d’officier au College de Camberley puis à la Royal Military Academy de Woolwich, avant d’étudier l’économie au King’s College, de Cambridge, puis a épousé en 1924 Cecil Bisset Treherne, fille d’un officier supérieur, qui lui a donné deux fils.

Promu directeur des services externes de la BBC après la Seconde Guerre mondiale, il s’investit pour gérer au mieux la transition vers l’après-guerre et garantir que le gouvernement respecte la BBC comme une source d’information indépendante de toute influence politique.


Crise de Suez

Sa célébrité et son prestige viennent de la Crise de Suez en 1956: devenu directeur général, il s’oppose publiquement au ministre des affaires étrangères du gouvernement conservateur, Anthony Eden, qui l’avait fait rappeler de ses vacances dans le Suffolk, pour lui intimer personnellement de militer pour le “devoir de la BBC d’éduquer la nation sur le sérieux de la situation”.


Débuts de la télévision

En tant que directeur général de la BBC, il s’est investi dans les débuts du British Commonwealth International Newsfilm Agency (BCINA), dont la création en 1957 est la première étape vers celle de Visnews, qui deviendra “Reuters TV”, avec pour premier directeur une célébrité, Ronnie Waldman, l’animateur du programme populaire de la BBC Monday Night at eight, diffusé avant la Seconde Guerre mondiale.

Il a par ailleurs mis au point et développé un plan à long terme pour les télévisions régionales anglaises et milité pour la création d’un second réseau de télévision. Le fondateur de la BBC John Reith, qui concevait la télévision comme une “menace sociale”, a demandé que son propre portrait soit retiré de la salle du conseil d’administration lorsque celui de Sir Ian Jacob y a été installé.

Source : Wikipédia

GEORGE BERNARD SHAW

Samplé sur The Microphone (The Fleet is Lit Up)

George Bernard Shaw (né à Dublin, le 26 juillet 1856 et mort à Ayot St Lawrence, Angleterre, le 2 novembre 1950) est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais. Acerbe et provocateur, pacifiste et anticonformiste, il obtient le prix Nobel de littérature en 1925.

Il est également l’un des membres de la Fabian Society et l’un des cofondateurs de la London School of Economics avec Graham Wallas, Sidney et Beatrice Webb.


Biographie

George Bernard Shaw naît à Dublin le 26 juillet 1856 dans une famille protestante de descendance anglaise issue de la petite bourgeoisie. Il est le plus jeune et l’unique garçon des quatre enfants que compte la famille. Il acquiert une culture littéraire et musicale étendue. À l’âge de vingt ans, il rejoint à Londres sa mère, séparée de son père alcoolique. Il s’intéresse à l’économie politique et au socialisme ; la lecture de Karl Marx est pour lui une révélation. À côté de son activité de militant politique, il devient critique d’art et de musique, puis critique dramatique et écrit de nombreux essais.

Après avoir tenté en vain de publier cinq romans, George Bernard Shaw s’intéresse à partir de 1892 au théâtre pour lequel il écrit plus de cinquante pièces. Il développe alors un style où sa verve humoristique, mieux mise en valeur, fait de lui un maître incontesté du théâtre anglophone. Dans ses premières pièces, très engagées mais peu jouées, George Bernard Shaw s’attaque aux abus sociaux. La pièce Le Héros et le Soldat, produite en 1894 aux États-Unis, marque le début de sa notoriété internationale.

George Bernard Shaw fréquente le cercle Fabian Society, où il rencontre Charlotte Payne Townshend qu’il épouse en 1898. Atteint de maladie et de surmenage, il réduit son activité politique. Ses succès et son mariage, la même année, mettent fin à sa vie de bohème. Sans jamais cesser de s’intéresser à la politique et aux questions sociales, il se consacre désormais entièrement à ses œuvres, pièces à thèse, où il tourne en ridicule le conformisme social. Son talent et sa renommée sont récompensés par le prix Nobel de littérature en 1925. Il remporte en 1939 un Oscar pour le scénario adapté de sa pièce Pygmalion au cinéma, mais il n’aurait jamais beaucoup estimé cet honneur : on raconte que, chez lui, il se servait de la statuette pour bloquer les portes. Resté très actif tout au long de sa vie, il meurt des suites d’une chute à l’âge de 94 ans, et est crématisé au Golders Green Crematorium.


Notes sur son œuvre et ses idées

Le comique de ses pièces va de pair avec la rigueur logique des idées qu’il développe. Ses préfaces parfois volumineuses sont de véritables essais où il développe ses thèmes favoris (art, pacifisme, idées politiques, conceptions philosophiques et religieuses) et propose des solutions pour remédier aux maux qu’il dénonce dans ses pièces. Son œuvre est celle d’un révolutionnaire et d’un réformateur visant à détruire le capitalisme pour lui substituer un socialisme éclairé et plus élevé. Pygmalion (1912) et Sainte Jeanne (1923), œuvres de sa maturité, sont souvent considérées comme ses chefs-d’œuvre. Ayant voyagé en Union soviétique, il en nie les travers et se fait un ardent promoteur du régime stalinien.

Il s’éloigne progressivement du marxisme à partir de la fin des années 1880 après avoir étudié la théorie de l’“utilité marginale” développée en Angleterre par les économistes William Jevons et Philip Wicksteed et après avoir acquis la conviction que le changement social ne serait pas impulsé par la classe ouvrière mais par une élite éclairée. Il est en effet profondément déçu par le “Bloody Sunday” de 1887 au cours duquel les cortèges ouvriers, brutalement réprimés par la police, se sont laissés disperser plutôt que de conduire une insurrection. Il défend ainsi un “socialisme municipal”, établi sans rupture, à partir des structures capitalistes existantes, à travers la redistribution des revenus de la terre et de l’industrie par le biais d’impôts croissants. Il est en mai 1891, à l’occasion de la Fête des travailleurs, présent à la tribune aux côtés de William Morris et Friedrich Engels.

Il est également intéressé par le programme eugénique de Francis Galton de 1883. En 1884, lors de l’exposition de Santé internationale de Londres, il visite le stand du Laboratoire anthropométrique de Galton. Il adhère à la Société eugénique dès 1890. Son eugénisme est de type positif mais rejette les idées hégémoniques de Francis Galton et des autres conservateurs. “Le socialisme eugénique de Shaw peut en fait se résumer à deux mesures jugées par lui essentielles : la suppression de la propriété privée et la disjonction radicale du mariage et de la reproduction”. Au début des années 1930, l’historien Gaetano Salvemini, réfugié en Angleterre, a mené contre lui une dure polémique en raison de ses positions eugénistes. Néanmoins, Shaw considérait qu’il était très important que l’humanité se bâtisse désormais, d’après sa propre théorie eugéniste, selon un encouragement général au métissage et au mariage entre différentes classes sociales.

Engagé pour le droit de vote des femmes, il devient un sympathisant actif de la Women’s Tax Resistance League, s’opposant à l’administration fiscale britannique qui refuse de considérer les femmes mariées comme fiscalement indépendantes.

Provocateur et anticonformiste, George Bernard Shaw dénonce le puritanisme étroit, la hiérarchie religieuse et l’hypocrisie des conventions de la religion (Disciple du diable, 1896 et Le Vrai Blanco Posnet, 1909). Dans Androclès et le lion (1912), il étudie les motivations religieuses et spirituelles de l’homme. S’inspirant des enseignements de Charles Darwin, il fonde sa philosophie sur l’évolution, force encore mystérieuse, qu’il appelle “Force de la vie”, puissance imparfaite qui cherche à atteindre la perfection (préface de En remontant à Mathusalem, 1920). Il s’oppose avec vigueur à la personnification de toute divinité. Il critique également le militarisme et le chauvinisme, notamment dans L’Homme et les Armes.

Shaw est devenu végétarien à vingt-cinq ans, après avoir entendu une conférence donnée par H. F. Lester. En 1901, se souvenant de ses expériences, il a déclaré : “j’étais un cannibale pendant vingt-cinq ans. Pour le reste j’ai été végétarien”. En tant que fervent végétarien, il était fermement anti-vivisectionniste et il s’est opposé aux sports cruels jusqu’à la fin de ses jours. Considérer qu’il était immoral de manger des animaux était une des causes qu’il tenait à évoquer dans ses pièces et dans ses préfaces. Sa position était : “Un homme de mon intensité spirituelle ne mange point de cadavres” ; ou : “Les animaux sont mes amis, je ne mange pas mes amis”.

Sa correspondance a inspiré une pièce de théâtre que l’on nomma Cher menteur (Dear Liar).

Source : Wikipédia

ROBERT SEITZ

Samplé sur A Cello Sings in Daventry

Robert Karl Wilhelm Seitz (28 septembre 1891 à Magdebourg – 22 avril 1938 à Lörrach, Bade) était un écrivain allemand.


Vie

Après que Seitz ait passé son enfance à Magdebourg et dans les montagnes du Harz, il commence en 1906 un apprentissage commercial à Magdebourg. En 1909, il a trouvé un emploi d’expéditeur dans la fabrique de chicorée de Magdebourg Bethge & Jordan. Seitz s’intéresse très tôt à la littérature et écrit des poèmes.

Grâce à un appel dans la presse de Magdebourg en 1919, Seitz a donné l’impulsion à la fondation de l’association d’artistes de Magdebourg Die Kugel, qui a existé de 1919 à 1923 et comprenait des artistes tels que Franz Jan Bartels, Max Dungert et Bruno Beye. En 1921, Seitz publie un recueil de poésie expressionniste Das Herz in den Augen chez Karl-Peters-Verlag à Magdebourg. En 1924, Seitz a été transféré à Berlin. À partir de 1927, il a vécu dans la colonie d’artistes de Wilmersdorf. En 1928, il abandonne son travail commercial et devient écrivain indépendant.

Seitz rejoint le cercle d’écrivains formé autour de l’éditeur Victor Otto Stomps et de sa maison d’édition Rabenpresse, fondée en 1926. La maison d’édition comprenait également Horst Lange et de son épouse Oda Schaefer, Peter Huchel, Werner Bergengruen, et pendant une courte période, Joachim Maass, Walther G. Oschilewski, Jens Heimreich, Rolf Bongs, Werner Helwig, Eberhard Meckel et Hans Gebser, qui vivait en Suisse et était connu sous le nom de Jean Gebser, philosophe.

À partir de 1928, Seitz a écrit diverses histoires et articles pour des journaux et des magazines, mais a également arrangé des pièces de théâtre et des opéras radiophoniques pour la radio. Il a travaillé avec des compositeurs tels que Paul Hindemith, Werner Egk et Paul Dessau. En 1931, il publie avec Heinz Zucker l’anthologie poétique Um uns die Stadt. Le thème de l’œuvre, à laquelle ont participé 93 auteurs pour la plupart inconnus, était la relation entre l’individu et l’espace de vie urbain. Seitz a fait des voyages plus longs dans les zones rurales. Il a vécu plus longtemps en Prusse orientale, en Poméranie et à Dantzig ainsi que dans les villages de la côte baltique. Son travail littéraire se tourne désormais vers l’écriture d’histoires et de romans. En 1932, il obtient un grand succès avec le volume de nouvelles Bauernland. Dans ses autres ouvrages, il aborde également les problèmes de la civilisation technique et de la nature idéalisée. En 1935, il a reçu un prix de l’Académie pour son œuvre Börshooper Buch, publiée en 1934. Seitz est décédé en 1938 lors d’un voyage en Italie à des fins d’études et pour remédier à sa mauvaise santé.

La ville de Magdebourg possède une rue (Robert-Seitz-Straße) qui porte son nom.

Source : Wikipédia, traduit de l’allemand

STANLEY BALDWIN

Samplé sur A Cello Sings in Daventry

Stanley Baldwin, 1er comte Baldwin de Bewdley, né le 3 août 1867 à Bewdley (Worcestershire) et mort le 14 décembre 1947 à Stourport-on-Severn (Worcestershire), est un homme d’État britannique.

Il fait ses études à Harrow School et à Trinity College (Cambridge).

Membre du parti conservateur, il a été Chancelier de l’Échiquier en 1922, puis Premier ministre de mai 1923 à janvier 1924, puis de novembre 1924 à juin 1929 et de 1935 à 1937. Baldwin a fait face à la grève générale de 1926, ainsi qu’à la crise dynastique qui aboutit à l’abdication d’Édouard VIII en faveur de son frère Albert le 11 décembre 1936. Stanley Baldwin est devenu membre honoraire de la Royal Society le 3 novembre 1927.


Mandat de député

  • Élu député conservateur de la circonscription de Bewdley pour la première fois en 1908.

Fonction ministérielle

  • Chancelier de l’Échiquier de 1922 à 1923.
  • Premier ministre du Royaume-Uni de 1923 à janvier 1924, de novembre 1924 à 1929 et de 1935 à 1937. Il est le seul à avoir servi trois monarques différents (en 1936).

Politique

Stanley Baldwin est entré à la Chambre des communes en 1908 en tant que député de Bewdley, succédant à son père Alfred. Il a été secrétaire financier du Trésor (1917-1921) et président de la Chambre de commerce (1921-1922) dans le ministère de coalition de David Lloyd George. En 1922, Baldwin a été l’un des principaux moteurs du retrait du soutien conservateur de David Lloyd George. Il devint par la suite chancelier de l’Échiquier dans le ministère conservateur de Bonar Law. À la démission de Bonar Law pour des raisons de santé en mai 1923, Baldwin est devenu Premier ministre et chef du Parti conservateur. Il a organisé des élections en décembre 1923 sur la question des tarifs et a perdu la majorité parlementaire des conservateurs, après quoi Ramsay MacDonald, son principal adversaire politique, a formé un gouvernement travailliste minoritaire.

Après avoir remporté les élections générales de 1924, Baldwin a formé son deuxième gouvernement, qui a vu d’importants mandats de Sir Austen Chamberlain (secrétaire des Affaires étrangères), Winston Churchill (à l’Échiquier) et Neville Chamberlain (Santé). Les deux derniers ministres ont renforcé l’attrait des conservateurs par des réformes dans des domaines anciennement associés au Parti libéral. Ils comprenaient la conciliation industrielle, l’assurance-chômage, un système de pension de vieillesse plus étendu, l’élimination des taudis, davantage de logements privés et l’expansion des soins maternels et des soins aux enfants. Cependant, la poursuite de la croissance économique lente et le déclin de l’industrie minière et lourde ont affaibli la base de soutien de Baldwin. Son gouvernement a également vu la Grève générale en 1926 et introduit la loi de 1927 sur les conflits commerciaux et les syndicats pour limiter les pouvoirs des syndicats.

Baldwin a perdu de justesse les élections générales de 1929 et son maintien à la tête du parti a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des barons de la presse Lord Rothermere et Lord Beaverbrook. En 1931, avec le début de la Grande Dépression, le Premier ministre travailliste Ramsay MacDonald a formé un gouvernement national, dont la plupart des ministres étaient conservateurs, et qui a remporté une énorme majorité aux élections générales de 1931. En tant que lord président du Conseil et l’un des quatre conservateurs du cabinet de dix membres, Baldwin a repris de nombreuses fonctions de premier ministre lorsque la santé de MacDonald s’est détériorée. Ce gouvernement donné une autonomie gouvernementale accrue à l’Inde, une mesure à laquelle s’opposent Churchill et de nombreux conservateurs de base. Le Statut de Westminster de 1931 a donné le statut de Dominion au Canada, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande et à l’Afrique du Sud, tout en faisant le premier pas vers le Commonwealth des Nations. En tant que chef du parti, Baldwin a fait de nombreuses innovations frappantes, telles que l’utilisation intelligente de la radio et du cinéma, qui l’ont rendu très visible auprès du public et ont renforcé l’attrait des conservateurs.

Le 10 novembre 1932, il prononce un discours ou il prononce la phrase “Le bombardier passera toujours au travers” qui sera reprise dans d’autres contextes.

En 1935, Baldwin a remplacé MacDonald au poste de premier ministre et a remporté les élections générales de 1935 avec une autre large majorité. Pendant ce temps, il a supervisé le début du réarmement britannique et l’abdication du roi Édouard VIII.

Il s’oppose dans les années 1930 à l’idée d’une alliance avec l’Union soviétique pour faire face à l’Allemagne nazie.

Source : Wikipédia