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Journal d’une fan en tournée – 25

2023 : Fox & Firkin, JFabs en solo, This New Noise et 2024 : le Brass Festival

Lancement et tournée de The Last Flight

4 octobre 2024, Night & Day Café, Manchester

À l’occasion de la sortie de The Last Flight, le groupe a été invité à faire une tournée de outstores (comprendre des showcases dans de petites salles liées à des disquaires indépendants). La première date est ce soir à Manchester, au Night & Day Café, convenablement situé en face de Piccadilly Records.

Ma malédiction des trains frappe encore, mon Eurostar a un problème technique et ils doivent changer de train à la dernière minute, entraînant un retard d’une heure ! Heureusement que j’avais laissé une heure et demie entre mon Eurostar et mon train pour Manchester, et c’est de peu que j’attrape ce dernier.

Après un passage à Piccadilly Records où j’achète un CD et un vinyl transparent de l’album, j’arrive vers 16h30 devant le café, où je retrouve mon amie Helen, on finit par se poser à l’intérieur, où on observe le groupe en plein soundcheck et préparation. Ils prennent quelques minutes pour venir nous dire bonjour et eux-mêmes ont subi les aléas des transports, ils ont dû effectivement annuler à la dernière minute leur séance de dédicaces à Leeds de midi. Le personnel du café nous informe que nous allons devoir ressortir car ils vont fermer pour préparer le concert.

Ils ouvrent enfin les portes à plus de 19h, de toute façon, nous devons attendre jusqu’à 20h45 pour que le groupe monte sur scène (il n’y a pas de première partie lors des outstores). En guise de barrière, il y a un énorme mur d’enceintes, donc nous posons tous nos affaires dessus et dedans. La scène est vraiment petite et JFabs et EERA sont délogés bien derrière (il n’y a tellement pas de place que le synthé de J est quasiment collé à la batterie de Wriggles).

Ils ouvrent enfin les portes à plus de 19h, de toute façon, nous devons attendre jusqu’à 20h45 pour que le groupe monte sur scène (il n’y a pas de première partie lors des outstores). En guise de barrière, il y a un énorme mur d’enceintes, donc nous posons tous nos affaires dessus et dedans. La scène est vraiment petite et JFabs et EERA sont délogés bien derrière (il n’y a tellement pas de place que le synthé de J est quasiment collé à la batterie de Wriggles).

Ils se lancent directement dans Towards The Dawn, morceau découvert un peu plus tôt dans la semaine lors de la session live de 6Music et finalement ce sera 7 des 9 morceaux du nouvel album qu’ils joueront. EERA a beaucoup plus de choses à faire que sur les précédentes tournées et on la sent un peu tendue la pauvre, mais elle s’en sort vraiment bien, surtout sur The Fun of It, car le débit de Andreya Casablanca, c’est quelque chose ! Les visuels sont un avant-goût de ce que nous aurons sur la tournée avec un design de cockpit comme on pouvait s’y attendre.

On découvre la guitare sèche sur laquelle J a appris à jouer, qu’il a définitivement “empruntée” à sa mère pour The South Atlantic que EERA chante avec merveille. Electra suit, déjà dévoilée en août à Trentham, et dont j’avais vu des vidéos, j’adore le “E-L-E-C-T-R-A” du refrain (d’ailleurs, j’ai créé de nouveaux t-shirts pour la tournée et j’étrenne mon E L E C T R A ce soir !), suit Arabian Flight, découvert la veille lors de la première écoute sur Bandcamp et oh la la, qu’est-ce que c’est beau ! Comme je le répèterai souvent sur la tournée, ils pourraient jouer 3 heures de ce morceau sur scène et je serais contente. Puis vient ma préférée de l’album, Monsoons, qui tue sa mère en live (et pourtant c’est la première fois qu’ils la jouent ! Imaginez plus tard sur la tournée quand ils seront complètement rodés ! On ralentit la cadence avec le magnifique nouveau morceau écrit et chanté par EERA, A Different Kind of Love, et les tout aussi magnifiques visuels de Mr B, oh la la, je vais kiffer ce moment tous les soirs sur la tournée !

J annonce qu’ils ne peuvent interpréter Howland car il manque l’orchestre, donc ils se lancent dans des “vieilleries”, à savoir People Will Always Need Coal, Blue Heaven (sur laquelle EERA est plus détendue étant donnée qu’elle l’a chantée tant de fois), puis le trio de la fin de ce court set, Spitfire, toujours avec son outro allongée, Go! et Everest. J se lance dans les habituelles et… oublie Wriggles ! On est tous là à le montrer du doigt et il finit enfin par comprendre alors que ses comparses sont tout aussi morts de rire que nous !

Jack me donne gentillement une setlist et j’attend car on nous avait annoncé une séance de dédicaces, mais finalement, on ne verra que J, Wriggles et Mr B sur le côté de la scène, JFabs et EERA sont restés backstage. Comme je les revois, je laisse l’opportunité aux autres qui ne viennent que ce soir de leur parler et de signer des trucs (la preuve, ma setlist n’est pas signée !), même si je parviens quand même à leur parler car ils prennent toujours le temps de venir me voir, ils sont trop choux. Contente de revoir Paddy aussi, venu de Dublin, qui reviendra sur la tournée le lendemain à Liverpool, puis à Bristol.

5 octobre 2024, Jacaranda Baltic, Liverpool

Après un court trajet en train, me voici de retour à Liverpool depuis un moment (je pense que c’était pour PSB avec PBE en première partie justement, soit 2 ans), je prends possession de ma chambre d’hôtel pour me préparer. J’achète une carte d’anniversaire car c’est celui de Mr B aujourd’hui ! Je marche la demi-heure jusqu’à la salle, qui se trouve au sous-sol du disquaire partenaire du outstore du jour et je commence la queue. Rapidement, je suis accompagné d’un Informer, Maurice, puis Paddy, Sam et d’autres fans que je connais pas arrivent.

Les portes ouvrent et je découvre une salle plus grande que la veille, il y a une barrière et euh, un pillier ?! Du coup, je verrai J à moitié et quasiment pas EERA (ce qui s’avèrera un peu compliqué sur A Different Kind of Love, étant donné que j’adore les paroles, et regarder l’un des garçons sur cette chanson m’est impossible), par contre, je verrai bien JFabs, car je suis pile poil devant lui !

Le set commence à l’identique de la veille avec les 7 morceaux de The Last Flight, puis oh surprise, People, Let’s Dance, youpi ! Puis White Star Liner et les trio de fin comme la veille. J avait annoncé qu’ils avaient répété 36 chansons pour cette tournée et effectivement, ça va tourner chaque soir, à mon grand plaisir ! J annonce qu’ils reviendront dans la ville en mars (okay, je note, tournée en mars !).

Je ne vois pas le groupe revenir donc je suppose qu’il n’y a pas de séance de dédicace donc je donne à Jack ma carte d’anniversaire, puis oh, ils arrivent, donc je récupère la carte ! Je parle d’abord à JFabs, on prend des nouvelles et on parle du concert de Paris, il me demande comment est la salle, je lui dis qu’ils y ont joué en 2015, et là il s’en souvient ! Puis j’arrive au Birthday Boy, Mr B ! Il me demande un selfie car je porte mon t-shirt Team Mr B et là, comme il n’a pas son téléphone, je lui fous le mien dans les mains, je jette mes affaires au sol et hop ! Et v’là-t’y pas qu’il me parle en français ! Je récupère mes affaires avec le peu de dignité qu’il me reste et il est trop chou, avant de passer à la fille derrière moi, il s’assure que tout va bien pour moi ! Je passe aux W, avec J qui corrige les fautes de typographie sur la setlist (boo, Jack, lol). Ils kiffent bien ma copie de Gagarin que je leur fais signer car ils en avaient encore pas vu en vrai ! Je leur dis que demain, j’espère pouvoir récupérer mon bracelet pour la dédicace à temps vu que le disquaire ferme tôt comme c’est dimanche et qu’il y a des travaux sur la ligne, J me dit, “Tu sais quoi faire si y’a un problème”, toujours aussi sympa !

6 octobre 2024, The Brook, Southampton

Après deux trains et un Uber, j’arrive à Vinilo Records pour récupérer mon CD et mon bracelet pour la séance de dédicaces à temps ! Il me reste plus qu’à marcher jusqu’à mon hôtel pour me préparer vite fait car je dois prendre un bus pour rejoindre la salle de ce soir. Il commence à pleuvoir quand je suis dans le bus mais fort heureusement, l’entrée est couverte. Je ne suis pas la première dans la queue car un Grec est là déjà. Le personnel de la salle est adorable avec nous. Je me retrouve à parler à un ancien prof de Mr B et je me ridiculise quand j’entends Elf Part 2 en soundcheck, c’est toujours une de mes préférées qui n’a pas été jouée depuis avant le Covid !

La salle est plutôt assez grande, avec un balcon. La scène est assez haute et les vibrations très fortes, moi qui en suit sensible apprécie moyen. Les deux morceaux tournant entre les 7 de The Last Flight et le trio de clôture sont Progress et Night Mail (j’attends toujours Signal 30 à sa place, oui, oui). Je commence à faire la queue pour la dédicace bien loin après quelque cafouillage (puis j’ai perdu du temps à récupérer ma setlist). Il me faudra près de deux heures pour leur parler, je fais signer mon CD et ma setlist, écrite désormais en majuscules pour éviter les fautes de typographie, mais je fais remarquer à J que le lieu et la date ne sont pas bons, donc il s’empresse de corriger. Je leur dis à demain et Wriggles me demande à quel outstore je viens, je dis les deux, “naturellement”. Il montre également mon t-shirt People, Let’s Dance en disant, “Encore un nouveau t-shirt”, raté, je l’ai depuis la tournée de 2022 !

7 octobre 2024, Strange Brew, Bristol

Aujourd’hui, ce n’est pas un mais deux outstores que font PSB, organisés par Rough Trade Bristol, et comme dit à Wriggles la veille, je vais aux deux, en stressant à mort que je puisse refaire la queue correctement en sortant du premier. Pour le moment, le stress est d’arriver tôt à Bristol pour avoir ma chambre, me rafraîchir un peu et aller à la salle. J’arrive devant Strange Brew (où j’ai vu Pale Blue Eyes un peu moins d’un an auparavant) et je suis la première ! C’est en reprenant mon souffle que je vois quelqu’un me dire bonjour, ah c’est EERA ! Je m’asseois sur le banc pour vérifier mon téléphone et quelqu’un me fait coucou, ah c’est JFabs au téléphone, grand sourire ! Durant le soundcheck, on entendra The Pit, Sputnik et The Now Generation !

Il n’y a pas de barrière et je place mes affaires sur les quelques marches. Le son n’est pas très bon et JFabs oublie de chanter ses lignes, tout va bien ! The Pit rend super bien avec J qui fait les parties de trombonne à la guitare. L’autre chanson qui n’est ni l’une des 7 du dernier album ou du trio de fin, c’est White Star Liner. Durant Spitfire, je décide quand même de sauter et je me vautre dans le mec derrière moi ! Oops ! Je demande à Jack de se dépêcher, parce que je dois refaire la queue !

Finalement, je suis de nouveau la première car mon amie Sally et sa fille nous laisse passer devant. Je récupère mon vinyle noir et je me replace sensiblement au même endroit. Aujourd’hui, je porte un de mes nouveaux t-shirts, avec un portrait de Amelia Earhart et la légende “I DO IT FOR THE FUN OF IT” (ce qui pourrait également s’appliquer au fait que je fasse toute la tournée). C’est cool de reprendre des nouvelles d’amis dans toutes les villes, surtout que sur ces outstores, sans première partie, on attend très longtemps entre l’ouverture des portes et le groupe. Cette fois-ci, je décide de danser à la place de sauter et apparemment, ça a plu ! En plus de Blue Heaven déjà jouée, ils ont ressorti Sputnik, comme entendu au soundcheck et j’aime ! Pas de temps de faire de dédicaces, donc c’est sous la pluie que je passe au Tesco avant de m’enfermer dans ma chambre d’hôtel jusqu’au matin !

8 octobre 2024, PRYZM, Kingston-upon-Thames

Aujourd’hui, je quitte l’hôtel assez tôt pour aller prendre le bus pour Londres à la gare routière qui se trouve juste à côté. Il y a quelques retards sur les trains mais j’arrive assez tôt et il ne pleut plus quand j’arrive devant la salle un peu après 15h. L’outstore d’aujourd’hui est organisé par Banquet Records. Mon ami Mark arrive peu après et la pluie recommence et s’intensifie, heureusement, nous sommes à l’abri ! Aujourd’hui, je porte encore un autre de mes nouveaux t-shirts avec “I believe in Willgoose & Wriggles & JFabs & Mr B” dessus en argenté.

L’entrée se fait sans problème puisque personne ne peut courir car il faut suivre une personne (ce qui m’arrange car j’ai tendance à me perdre dans les salles de concert !). Je découvre 6 écrans LED qui feront le bonheur de Mr B. Ils jouent Spirfire, avec son outro rallongée légèrement modifiée, juste après A Different Kind of Love, suivi de All Out, histoire de m’achever, avant de ressortir The Other Side, qui reprend sa place dans le set avant Go!. Le son est sublime et on entend les lignes de basse tellement bien, je suis heureuse ! Il pleut encore légèrement quand je me dirige vers Tesco en sortant avant de rentrer à l’hôtel pour un repos bien mérité avant le long voyage le lendemain.

9 octobre 2024, Òran Mór, Glasgow

Après un train pour revenir dans le centre de Londres, le Tube jusqu’à Euston et 4h30 de train suivi d’une dizaine de minutes de marche, je prends possession de ma chambre pour 3 nuits (j’avais déjà réservé l’hôtel avant le changement de dates des concerts irlandais auxquels j’aurais dû aller, j’ai modifié les dates quand les outstores ont été annoncés). Je mange, je me change et je pars prendre le métro glaswégien, une première pour moi mais il est très simple comparé à celui de Londres ou de Paris. J’arrive à la salle, qui est une ancienne église, je demande où se passera le concert et la fille à l’accueil me renvoie sur le côté du bâtiment car la salle se trouve au sous-sol, j’entends donc le soundcheck avec du Shania Twain (WTF) puis Korolev et Signal 30, yes !

La scène est entre le trop haut et le trop bas et il n’y a pas de barrière, donc j’ai un peu mal au cou. La setlist est remaniée ce soir, fini les 7 titres de The Last Flight d’un bloc, je pense qu’ils en ont un peu marre et ça doit aussi en demander beaucoup à EERA, donc ils nous lâchent Electra en deuxième position et je vois des choses passer au dessus de ma tête, ah ce sont des avions en papier ! Suivra Signal 30 et je suis folle ! Et puis Korolev aussi ! Ils reprennent ensuite le dernier album avant le trio de fin, j’aime ces petites surprises ! J’attends un peu mais il y a déjà quelques personnes qui accaparent J donc je les laisse et je pars reprendre le métro pour rentrer et manger !

10 octobre 2024, Liquid Room, Édimbourg

Dernier outstore de la semaine, organisé comme la veille par Assai Records, qui propose une version du vinyle transparent avec une OBI à la japonaise limitée à 300 exemplaires. Édimbourg ne se trouve qu’à une heure de train de Glasgow, je décide d’arriver en début d’après-midi pour aller me faire une pizza pas loin de la salle. Je fais la queue bien trop tôt pour l’Écosse, et mes amis Gillian et Johnny me rejoignent au bout d’un moment. Ça me permet d’admirer la jolie rue typique de la ville pendant ce temps.

Il s’agit de la plus grande salle de la semaine avec Londres, et il y a une barrière. Du coup, ils ont de la place pour bouger, après une semaine à se serrer les coudes. Electra est décidément à sa place en deuxième position mais les 7 morceaux de The Last Flight seront joués à la suite ce soir, suivi de Night Mail et People, Let’s Dance sera joué juste avant Everest. Gillian, Johnny et moi arrivont à avoir tous les trois une setlist, donc nous prenons une photo pour immortaliser cet événément, puis nous nous séparons et je me dirige vers la gare pour récupérer le train pour Glasgow, n’ayant pu remercier de vive voix le groupe. Je rentrerai chez moi deux jours plus tard avant de revenir quatre jours après pour la véritable tournée de l’album. J aura également annoncé un retour en ville pour mars (ça fait deux dates pour la tournée !).

16 octobre 2024, Barrowlands, Glasgow

Après un bref retour à la maison avec un jour de boulot et la réception de mes autres copies de l’album, à savoir la version zoetrope du vinyle, le test pressing, la cassette et une print signée, je refais le chemin à l’envers pour revenir à Glasgow, toujours dans le même hôtel ! Je jete ma valise dans la chambre, je me rafraîchis un peu et hop, direction le Barrowlands !

Je suis la première dans la queue pour changer ! Quel plaisir de retrouver le tour bus aussi (oui oui !). Mollie et Glenn arrivent et puis les gens commençent à arriver, plus tôt que normalement en Écosse, premier signe que cette tournée ne se passera pas comme les précédentes (avec également des ventes de billets de ouf, qui ont poussé J à prendre les Brassy Gents sur toutes les dates et non certaines comme annoncé au départ, à notre plus grand bonheur, les trombonnistes habituels n’étant pas disponibles, nous attendions de voir qui allait monter sur scène).

Les portes ouvrent et étant donné mes précédentes visites, je ne me fais pas avoir dans les escaliers et je trouve rapidement ma place à la barrière (quoique légèrement trop à droite). Et là, malgré la lumière bleue, je devine que Mr B s’est fait grave plaisir sur le design scénique et c’est bel et bien un cockpit en chair et en bois qui se présente dans le fond de la scène. Pour le moment, c’est le micro avec les fleurs de Halo Maud qui se présente devant moi. J’avais déjà découvert Maud en première partie de Jane Weaver en mai, donc je connais un peu le personnage et j’adore ! Ça va être étrange de chanter dans trois langues quasiment tous les soirs pendant deux semaines ! Elle est plutôt bien accueillie aussi, j’en suis contente ! Sur You Float, elle lance des confettis, mais ils tombent principalement dans la fosse à photographes.

Jack monte sur scène pour commencer à installer le matos de PSB correctement, je l’appelle, lui souhaite bon anniversaire et lui lance sa carte d’anniversaire ! Glenn lui tend un Teacake, spécialité chocolatière du coin, et il est content ! J nous avait fait écouter sur Patreon le nouveau message pour l’étiquette du concert et j’attendais de voir la réaction du public tous les soirs, et je ne suis pas déçue ! Mais avant, pour changer, le Sound And Vision de David Bowie et puis les cadrans du cockpit commencent à l’illuminer les uns après les autres sur le premier morceau de l’album, I Was Always Dreaming.

Le groupe monte sur scène et se lance directement dans Towards The Dawn sans transition comme sur la tournée des outstores. Puis Electra qui ne bougera plus de cette position il semblera. Et The Fun of It (un peu trop tôt pour se lancer dans un saut) et première surprise de la tournée, J sort le banjo sur Theme from PSB, woo, le sol sur ressort vibre de partout, le public de la salle fait honneur à sa réputation ! On continue sur Night Mail, au grand plaisir de Mollie et Glenn, Sputnik, à mon grand plaisir (et je me rends compte que beaucoup de personnes sont revenues en concert depuis le Covid et avaient raté les tournées Bright Magic et la nouvelle version funky).

On retourne à l’époque Every Valley avec Progress et People Will Always Need Coal avant de revenir à The Last Flight avec The South Atlantic, Arabian Flight et Monsoons, et là je découvre les Brassy Gents cachés au fond de la scène et ça ressent super bien sur les nouveaux morceaux ! Blue Heaven, Spitfire, The Other Side et Go! concluent le set principal.

Le groupe remonte sur scène pour A Different Kind of Love, avec les magnifiques visuels mis en avant sur les écrans du cockpit. Suivra le nouveau trio final de la tournée, People, Let’s Dance fusionné avec Gagarin puis Everest précédé des habituelles présentations du groupe. Il y a une longue queue pour le merch, je laisse tomber, surtout que j’ai pas envie de m’encombrer pour le reste de la tournée. Comme je vais dormir pas mal de nuits chez Mollie et Glenn, ils me proposent d’acheter ce qui m’intéresse quand je dors chez eux, afin de laisser tout ça jusqu’à ce que je rentre à la maison. Les bonnets et les écharpes ne sont pas encore arrivés, mais il y a un nouveau screenprint de Army of Cats, une nouvelle couleur de vinyle (beige miel cette fois-ci), ainsi que divers t-shirts et un sweat. On rentre à l’hôtel et je me rends compte que je suis trempée, oh la la, c’est que le premier soir, mais quel soir ! Le Barrowlands ne déçoit jamais !

17 octobre 2024, Music Hall, Aberdeen

Le restaurant de l’hôtel étant en rénovation, nous allons prendre le petit déjeuner dans un petit salon de thé et c’est excellent ! Ils m’accompagnent à la gare routière, où je prends le car pour 4 heures pour me rendre à Aberdeen, je les retrouverai le lendemain à Manchester. Une fois installée à l’hôtel, je vais à Sainsbury’s m’acheter à manger et je croise les Brassy Gents, tiens ça faisait longtemps que je n’avais croisé quelqu’un de l’équipe pendant la tournée !

Je commence la queue qui démarre plutôt rapidement encore ! Et pourtant le groupe est en dédicace chez un disquaire du coin. Andrew MacColl vient me dire bonjour et m’annonce qu’il sera là pour la durée de la tournée, cool ! Les portes ouvrent et j’ai une place du diable sur la barrière, tant mieux ! Comme les grandes lumières sont allumées, je vois le cockpit dans toute sa splendeur et je découvre pleins de petits détails, comme tous les anciens logos (enfin, non, je ne trouve pas celui de The Race for Space, que je trouverai bien plus tard sur la tournée). J’aime toujours Halo Maud et je connais de mieux en mieux les paroles, elle indique qu’elle sera au merch après le concert, j’irai lui faire coucou. Une fille vient s’installer à côté de moi juste avant PSB, donc je me décalle légèrement sur la droite (note à moi-même pour le lendemain, viser un peu plus à gauche).

Le public est vraiment mou du genou, à l’opposé de celui d’il y a 3 ans, quand c’était un pogo monstre, c’est trop chelou la différence. Je me rends compte qu’ils ont changé les autocollants sur leurs MacBooks, avec le logo du dernier album. The Pit fait son début sur la tournée mais elle va bientôt devenir le morceau maudit de la tournée (plus là-dessus plus tard), ce soir, les lumières s’allument durant la chanson et personne ne semble vraiment s’en inquiéter à part moi et le groupe, mais je continue à groover quand même, puis les lumières s’éteignent à nouveau et tout le monde applaudit ! (J expliquera plus tard que c’était une alarme et il s’attendait à ce qu’on soit évacués d’un moment à un autre.) La setlist sera encore un peu remaniée pour pas que les chansons soient jouées dans le même ordre chaque soir, avec The Fun of It en belle place en début de rappel et If War Should Come qui fait un retour d’avant Covid également et qui rend super bien avec les Brassy Gents. Je vais au merch après le concert mais Maud n’y sera pas, juste son tour manager avec qui j’échange quelques mots, je rentre donc à l’hôtel, je dois effectivement me lever très tôt le lendemain pour aller à Manchester.

18 octobre 2024, Albert Hall, Manchester

J’arrive enfin à Manchester au bout de quasiment 7 heures de train, je mange, je me prépare et je vais faire la queue un peu plus tôt que d’habitude, étant donné que le concert a été complet en moins de 48 heures, mais finalement personne n’arrive vraiment avant 17h30/18h. Heureusement, la pluie se calme avant que la sécu ne nous bouge plus loin de la porte pour installer les barrières et tout. Connaissant la salle, mes amis me suivent à l’intérieur et nous voici rapidement à la barrière après avoir monté tous les marches (mais c’est quoi ce truc avec les salles de concert et les escaliers ?). Malheureusement, un groupe de filles bavardes me gâcheront le set de Halo Maud, heureusement, elles se tairont pendant PSB.

Mais quelle soirée de malade, c’était la folie ! Les Brassy Gents seront placés dans les gradins derrière la scène pour la majeure partie du set et finalement, c’était bien de les voir enfin pendant tout le concert ! Mention spéciale au couple derrière eux qui n’était pas vraiment frais qui ont dansé ou se sont embrassés, on a bien rigolé ! Der Rhythmus der Maschinen commence et mamma mia les cuivres dessus sont waou, et ma tête doit refléter mon émerveillement car JFabs la remarque et rigole ! L’autre morceau qui débarque sur la tournée sera They Gave Me A Lamp en début de rappel, c’est beau sa mère et même les Brassy Gents en oublient de clapper dessus mais heureusement, nous au premier rang, on assure ! Je manque de me casser les dents avec mon collier pendant Spitfire, je le rentrerai donc dans mon t-shirt pour le reste de la tournée. JFabs est survolté ce soir, mais je devine la cause en voyant sa chérie au balcon.

Je file au merch pour acheter le vinyle spécial tournée pour moi et Chris et je vois que Maud est là, donc je vais me présenter et du coup on parle un petit peu, ça fait du bien de parler français au milieu des Anglais. Puis je vois que J est à la barrière en train de parler et de signer, donc j’y vais et il signe ma setlist (juste histoire que la sécu ne me vire pas) et on parle un petit peu.

19 octobre 2024, O2 Academy, Leeds

Aujourd’hui, pas besoin de se lever trop tôt, car Mollie et Glenn m’emmènent à Leeds en voiture, où nous arrivons bien tôt finalement car les deux villes ne sont pas trop éloignées. C’est la ville natale de Wriggles, donc je porte mon t-shirt Team Wriggles. L’hôtel nous offre à boire en attendant de pouvoir nous donner nos chambres car aucune n’est disponible pour le moment. Je rigole quand le réceptionniste fera le mien car il demandera si je veux être proche de mes parents, Mollie et Glenn sont donc officiellement devenus mes “tour parents”.

Dans la queue, je croise la “petite” Tilly, qui a bien grandi ! Elle a fait des friendship bracelets à la Taylor Swift et m’en offre un, bien sûr, il fallait que ce soit celui de Night Mail ! Je lui promets de le porter pour le reste de la tournée, ce que j’ai bien sûr fait ! Elle arrivera à croiser Wriggles pour lui donner son bracelet Team Wriggles aussi, qu’il portera aussi !

Quel concert de ouf encore une fois ! Ils nous sortent Signal 30 juste après The Fun of It, je crie et oops, JFabs rigole ! Et autre morceau sorti des archives, Elf Part 1 ! Bon, je préfère le Part 2, mais cette version légèrement remaniée est super quand même ! Au moment des présentations du groupe, Wriggles me fera deux pouces levés pour mon t-shirt 🙂 Et puis en sortant, je suis tombé sur James, venu faire un coucou. Jour de repos demain bien mérité pour tout le monde !

21 octobre 2024, The Glasshouse International Centre for Music, Gateshead

Après une entrée quelque peu cafouillée, nous découvrons la toute petite fosse debout que J a réussi à obtenir pour le concert, cependant la scène est très haute et il n’y a pas de barrière donc c’est torticolli garanti à la fin de la soirée ! La salle cependant est très très belle avec des superbes acoustiques. Concert quasiment assis veut dire que le public était très poli (j’ai quand même vu des gens debouts par endroits) et la setlist adaptée pour l’occasion. Effectivement, les deux morceaux pas encore joués sur la tournée sont E.V.A., qui rend vraiment bien avec les Brassy Gents dessus et Lichtspiel III, où contrairement à la tournée Bright Magic, on entend une mouche voler.

Le groupe ayant enfin la place, ils ont sorti le deuxième écran du cockpit, placé au-dessus en décalé du plus gros déjà existant, ce qui n’est pas du luxe pour les gens assis au deuxième balcon qui me semble vraiment très éloigné. J’arrive néanmoins à me ridiculiser après Go!, m’attendant à ce que le groupe sorte de scène pour le rappel, j’entends les premières notes de Lit Up et je sors un “Oh my God !” tonitruant ! Glenn se fout de ma gueule et je me cache en dessous de la scène, j’apprendrai via Twitter que Wriggles était pété de rire ! Andrew me donne ma setlist puis quelques minutes plus tard me rappelle pour m’en donner une autre, écrite à la main. Je passe dire bonjour à Maud au merch en partant.

22 octobre 2024, Rock City, Nottingham

Je quitte Mollie et Glenn pour une nuit car ils viennent pas à Nottingham. Dans la voiture vers la gare de Newcastle, nous découvrons les dates de la tournée de mars, il va falloir s’organiser pendant la tournée, une première pour moi ! (Moi qui comptait dormir dans le train, c’est mort !) Nottingham est une ville chère au cœur de J et donc je ne raterais jamais un concert ici. J’arrive devant la salle où j’ai déjà vu le groupe 3 fois et je ne suis pas la première !

Je serai toutefois à la barrière sans problème, quoi que légèrement trop à droite à mon goût. Les confettis de Halo Maud m’arrivent dessus ce soir car nous sommes assez proches de la scène. Au moment du début du set de PSB, le cockpit ne fonctionnera pas et se s’allumera que pendant Towards the Dawn, je ne pense pas que quelqu’un d’autre ait remarqué cela. Quelle soirée géniale ! Après nous avoir ressorti la très rare désormais Theme from PSB et que J a dédié The South Atlantic à sa mère, présente ce soir, le première morceau non joué depuis un moment est ROYGBIV, youhou ! Suivi de Elf Part 2 ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Je saute et je clappe des mains comme une gamine avec un large sourire qui ferait presque de la concurrence à Mr B ! Ah la la, il va falloir attendre deux jours pour les revoir puisque demain est encore un jour de repos !

24 octobre 2024, Warwick Arts Centre, Coventry

Après une journée où j’ai retrouvé mes Tour Parents, nous voici en direction de Coventry, où le groupe joue pour la troisième fois dans cette salle (et accessoirement, là où j’ai rencontré Pale Blue Eyes pour la première fois). En arrivant, je retrouve Will au merch, déjà rencontré lors de la tournée Every Valley. Puis J arrive pour donné du merch gratuit à Rob, dont c’est la dernière ce soir, effectivement, c’est Toby qui reprendra la trompette à partir du lendemain. J vient ensuite nous saluer et nous dire que deux morceaux non joués encore sur la tournée feront leur arrivée ce soir.

Les deux morceaux en questions s’avéreront être Im Licht, complètement inattendu juste après The Fun of It et All Out en début de rappel. La scène est basse et malheureusement, ils ne peuvent placer le deuxième écran, ainsi les personnes au fond de la fosse ne verront pas grand chose. À ma grande surprise, ils rejouent Elf Part 2 ce soir! Le groupe est d’excellente humeur joyeuse, avec J qui répond à quelqu’un qui demande Spitfire au moment où il prend la guitare acoustique pour The South Atlantic “pay attention !” avant de teaser le riff de Spitfire en rigolant !

JFabs remonte sur scène pour le rappel en agitant quelque chose, encore un t-shirt de foot ? Non, ils ont enfin reçu les écharpes et elles sont trop belles ! Au moment des présentations du groupe, Mr B s’amusera à mettre les noms sur les écrans avec EERA en très gros, JFA en moins gros et Wrigglesworth en tout petit ! Je dévalise le merch et je poste sur Instagram une photo de moi tenant l’écharpe en disant que je l’ai achetée à cause de JFabs, qui la reposte en disant avec humour “une rumeur dit qu’on en a vendu 8000, merci” lol et j’ai enfin mon screenprint, qui va rester chez Mollie et Glenn jusqu’à la fin de la tournée.

25 octobre 2024, Corn Exchange, Cambridge

De retour dans la salle qui a vu naître la danse des Brassy Gents sur Gagarin (oui, je sais, je le dis à chaque fois !). On arrive tôt devant la salle et c’est en plein pique nique (et moi qui me bataille avec les épinards de mon wrap) que Mr B décide de venir nous dire bonjour et s’amuse à me voir galérer lol. Après une entrée un peu n’importe nawak, on arrive à la barrière, tout va bien. Halo Maud a changé de coiffure et a légèrement changé sa setlist. Elle semble de très bonne humeur et rigole tellement qu’elle en oublie ses paroles. Pendant l’entracte, on essaie de savoir si les peaux de tambour que JFabs a décoré sont au merch mais apparemment non (spoiler, elles sont parties après mais Will me dit qu’il m’en mettra une de côté le lendemain). Que je suis déçue par le public qui normalement est bien ici, ce soir il est mou genou bizarrement, malgré une setlist de ouf avec Der Rhythmus der Maschinen, Sputnik, Korelev et Night Mail en rappel, au grand bonheur de Mollie. Je cause un peu avec Maud à la fin en lui disant que je kiffais bien les nattes et elle me demande si je me suis rendue compte du changement de setlist, bah oui quand même ! On rentre assez rapidement, demain, on a de la route pour Bristol !

26 octobre 2024, Beacon, Bristol

La route s’est un peu rallongée mais on arrive à bon port à l’hôtel où on retrouve notre ami Chris arrivé tout droit de Phoenix dans l’Arizona ! On reprend la voiture pour aller à la salle car notre hôtel n’est pas en centre ville, samedi soir oblige, les tarifs sont bien trop élevés, et nous sommes quand même les premiers dans la file d’attente. Il y a beaucoup d’amis qui viennent ce soir donc je passe beaucoup de temps à leur parler avant l’ouverture des portes. Une fois à la barrière, je me retourne pour faire coucou à un autre ami au balcon et tout le balcon me répond, ahah ! Je regarde les stories Instagram de Halo Maud et je clique, son batteur, c’est le chanteur de Boy Azooga !

PSB montent sur scène et The Pit commence et la malédiction continue, je ne comprends pas tout de suite mais le courant sur scène a pété. Le micro de J fonctionne toujours donc on nous explique de patienter un peu et ils reviendront. Effectivement, on m’informe qu’il y a des coupures de courant dans la partie de Bristol où se trouve la salle donc je suis un peu pessimiste… Mais au bout d’un petit quart, ils remontent sur scène, People Will Always Need Coal, Progress, The South Atlantic… Tout va bien ! Oops, j’ai parlé trop vite ! Arabian Flight est à peine commencé que paf ! Plus rien… Et cette fois-ci, c’est long, très long… Une demi-heure plus tard, ils reviennent et J nous annonce qu’ils vont jouer autant qu’ils peuvent jusqu’au couvre-feu et ils nous sortent le grand jeu ! Bien sûr, ils sont obligés de faire sauter des morceaux mais ils arrivent à nous faire 13 morceaux au total avec des versions de Spitfire et de Go! parmi les meilleures que j’ai entendues sur scène ! JFabs descend de scène pendant cette dernière et se met sur la barrière devant nous avant de se balader dans la fosse à photographes puis remonte, enfin grimpe pas très élégamment avec sa basse sur le dos, sur scène. Pour gagner du temps, ils restent sur scène avant le rappel, ils boivent donc leurs shots de tequila devant nous (ils auraient pu nous en proposer hein !). Bon finalement, on l’a fait, c’était génial en fait ! Je retrouve encore d’autres amis, je suis désolée que certains n’auront pas vu le concert en entier (d’autres viendront à Cardiff deux jours plus tard). Will me dit qu’il n’y a pas de peaux de tambour, tant pis ! On cause un peu à Maud, Chris fait dédicacer son disque et on court vers le parking pour rentrer !

28 octobre 2024, The Great Hall, Cardiff

Dernier jour de repos de la tournée et nous voilà en route pour Cardiff, quel plaisir d’être de retour au Pays de Galles ! On arrive vers 16h30 devant la salle, et on commence la queue. Au bout d’un moment, on voit tout le groupe aller faire du foot (pour changer, en espérant qu’ils ne se cassent rien, avec leur poisse actuelle !). Cardiff et Pays de Galles obligent, le public est génial et la setlist est très orientée vers Every Valley, mais je ne m’en plains pas ! Et la malédiction est finie, The Pit est passé sans aucun problème ! Je parle très longtemps avec Maud ce soir, qui était toujours autant géniale et j’ai l’impression que le public suit aussi. On rentre à l’hôtel car je me lève tôt le lendemain !

29 octobre 2024, Roundhouse, Londres

Chris et moi prenons le train tandis que Mollie et Glenn reprennent la voiture. Je laisse Chris à l’hôtel et je pars faire la queue, bien trop tôt en fait ! Mais j’ai l’endroit parfait à la barrière ! La setlist est folle avec Theme From PSB enchaîné avec Der Rhythmus der Maschinen et ils arrivent encore à nous ressortir des morceaux pas joués depuis longtemps, en l’occurence ce soir, London Can Take It ! Mon genou, qui avait bien tenu jusqu’alors, décide que le Spitfire de ce soir est de trop et part en vrille, aïe aïe aïe ! JFabs décidera de se balader encore une fois, mais pas besoin de faire des cascades ce soir, il y a des escaliers de part et d’autre la scène ! Sa chérie sera également un des astronautres durant Gagarin, ah, voilà la raison pour laquelle il est foufou ! Pas d’after ce soir, retour à l’hôtel !

30 octobre 2024, Dome, Brighton

Direction Brighton en terrain connu, vu que le groupe a joué au Dome déjà deux fois. Je commence à avoir mal à la gorge, couplé à mon genou en vrac, je décide de me transformer en bombe à paillettes pour le concert. C’est seule que je vais à la salle et commence la file d’attente, rejointe par Graham, déjà vu à Cambridge avec sa fille. Au moment de l’ouverture des portes, nous nous retrouvons seuls à la barrière pendant longtemps, très longtemps, je devine qu’il y a un problème avec les billets non achetés via la salle directement et finalement quand tout le monde arrive enfin, ils me confirment ça.

Quel concert superbe encore une fois, avec le groupe toujours de très bonne humeur alors qu’on approche la fin de la tournée (du moins, au Royaume-Uni, il leur reste un mois à tenir encore !). Ce soir, ils nous sortent Valentina, pas encore jouée cette année ! Je vois Jack ramper sur scène pour noter quelque chose sur les setlists, ah il a inversé Lampy et ROYGBIV ! Puis moment surréaliste après Spirfire, JFabs me regarde, montre son genou pour me demander comment va le mien ! J’indique comme ci, comme ça (bon Dieu, j’ai dû bien grimacer pour qu’il me demande !).

31 octobre 2024, Friars at Waterside Theatre, Aylesbury

Voilà c’est la fin de l’aventure au Royaume-Uni ! On prend la route pour Aylesbury où on arrive assez tôt, en attendant que Chris puisse prendre possession de sa chambre au Travelodge à côté (où j’avais dormi en 2021), on se retrouve au Wetherspoon pour manger et consommer des doubles vodka coca médicinales, qui me feront du bien au genou et à la gorge. Je suis déjà déguisée pour Halloween et les gens me regardent un peu même si d’autres personnes le sont également.

On est les premiers dans la queue et les portes du foyer ouvrent tôt, c’est donc devant les portes internes que nous attendons, encore et encore, le personnel s’excuse du retard, pas de problème ! La setlist de ce soir sera assez calme mais le concert reste super quand même. L’heure du rappel arrive et J nous sort que comme ils n’ont pas de chanson d’Halloween, ils vont jouer la plus débile qu’ils aient, c’est à dire The Now Generation, puis tout le monde, à l’exception de J, enfile des masques de squelettes allumés, J qui s’exclame “ce n’est pas sanctionné par moi !” en rigolant et People, Let’s Dance commence et les LED rendent trop bien et oh, les Brassy Gents en portent aussi, ah ah ah ! Les présentations de J seront un peu accélérées parce que le directeur de la salle leur remet la FA Cup. J’avais dit que je ne pleurais pas, mais Everest commence et ça part tout seul ! Je vais dire un dernier coucou à Maud au merch mais j’éclate à nouveau en sanglots et elle me prend dans ses bras en disant qu’elle allait pleurer à son tour. Je file faire un hug à EERA qui me dit que ma tenue d’Halloween est top et je lui demande si elle sera là en Europe, elle me dit, juste Amsterdam et Berlin, bon d’accord, on se voit à Amsterdam alors ! On repart en voiture pour la dernière nuit chez Mollie et Glenn dans leur maison actuelle (oui, ils ont réussi l’exploit de déménager pendant la tournée aussi !) avant de rentrer en France le lendemain.

10 novembre 2024, Melkweg, Amsterdam

Ayant dû renoncer aux dates irlandaises pour retourner au boulot, je suis heureuse de les retrouver pour la première date européenne à Amsterdam, en milieu connu encore une fois. J’arrive la première et je crois JFabs parti faire son petit footing pré-concert. Ce soir, la première partie est assurée par EERA, je découvre donc un tabouret avec les guitares de J pour elle et… un deuxième tabouret avec un buggle ? Oh, JFabs va l’accompagner, trop bien ! Je récupère la setlist qui se trouve devant moi.

Vient le tour de PSB et Mr B est bien là ! Yes ! Il utilisera d’ailleurs tous les écrans de la salle pour y afficher son cockpit virtuel (Europe oblige, pas de tour bus, donc visuels réduits et pas de Brassy Gents mais salles plus petites donc plus de proximité, on ne peut pas tout avoir). On est aux Pays-Bas donc ils ressortent Elf Part 2, yes ! La setlist est raccourcie de 2 chansons par rapport au Royaume-Uni mais elle est superbe quand même. Je me dirige vers le merch après le concert et je fais signer ma setlist de EERA par elle et comme je ne la reverrai pas, je lui fais un hug et un bisou en disant qu’elle allait me manquer. Je parle avec J et très longuemment avec JFabs, qui me fait des petits dessins sur ma setlist. Je leur dis à demain et je saute dans le tram pour la gare où se trouve mon hôtel, en remarquant pleins de fans avec leurs vinyls dans mes mains.

11 novembre 2024, AB Club, Bruxelles

L’Eurostar étant trop cher, j’ai choisi l’IC pour faire Amsterdam-Bruxelles, c’est plus long mais faut bien faire des compromis ! Je passe à l’hôtel, je mange et je me dirige vers l’AB que je connais bien pour y avoir été à maintes reprises dans la grande salle, ce soir marque ma première fois au Club à l’étage. Il y a déjà beaucoup de monde, mais je suis la seule pour PSB, ouf !

Le Club est vraiment une toute petite salle ! La première partie est assurée par Bwana, une Flamande. J’aime bien ce qu’elle fait même si je comprends rien de ce qu’elle dit entre deux morceaux (je ne parle toujours pas le néerlandais !). PSB sans EERA, c’est bien mais je ressens un manque maintenant, surtout qu’ils ne jouent pas les chansons où elle chante le plus dessus hors les singles, du coup, beaucoup de morceaux de Every Valley et Sputnik que je n’ai pas entendu depuis un moment. À la fin, on fait la queue pour leur parler au merch, je fais signer ma cassette, qu’ils voient pour la première fois ainsi que la setlist et je finis de faire signer mon CD pour ma collègue. Ils sont d’excellente humeur et je parle relativement longtemps avec eux. J’arrive à capter Wriggles qui est encore sur scène à ranger son matos. Je ne peux malheureusement faire plus de dates avant Paris qui cloturera la tournée donc je leur dis à dans deux semaines !

29 novembre 2024, Petit Bain, Paris

Ou le soir où j’ai pris mes aises avec PSB. J’arrive devant la salle vers 16h, et je vois rapidement Wriggles qui va chercher des sandwichs pour Jack et John donc je lui donne mon sac avec mes Reims Roses, mes chocolats et mes cartes de Noël, il me demande si je veux un sandwich, aww ils sont tous trop choux dans ce groupe. Une petite demi-heure plus tard, JFabs arrive et vient me dire bonjour et prendre des nouvelles depuis Bruxelles. Puis J arrive alors je lui demande s’il va mieux (il avait chopé une laryngite pendant le plus dur de la tournée), il me dit que les antibios ont bien fonctionné donc ça va, il trouve qu’il fait froid et me demande si je veux qu’il me ramène une boisson chaude (aww, bis repetita) puis au moment où le soundcheck commence, t’as Mr B qui arrive comme une petite fleur et me fait un hug. Tous ont fait l’effort de parler en français (awwww, oui, je pense que ça va être le mot de la soirée).

Les portes ouvrent, je passe tranquille avec ma cargaison de trucs à signer, y’a de la place sous la scène, donc on fout nos affaires là. La première partie commence, Roma Luca, une nana à la guitare avec un autre mec aussi à la guitare, c’était pas ma came mais c’était pas mauvais. Après avoir aidé Jack avec les câbles pour mettre le synthé de Choupinou en place, PSB montent sur scène avec EERA, que J a récupéré suite à une petite bataille avec leur maison de disques.

PSB, on aurait pas cru qu’ils tournent depuis 8 semaines, toujours une patate d’enfer! Par contre lol, Mr B s’avance pour filmer Choupinou et manque de marcher sur mon sac, j’essaie de le bouger mais il a le pied sur la bandoulière, je dois faire une tronche cheloue, parce que JFabs est pété de rire! Plus tard, Mr B se recule, se relève et le cucul qui passe au ras du nez lol (et pas qu’une fois…), puis JFabs quand il a pu enfin avancer (sa « laisse » était bloquée, Jack a dû le débloquer – oui, hors UK, il est pas sur radio), il a manqué de m’assommer avec sa basse. Au moment du rappel, Jack met un autre micro et c’est This Is The Kit qui arrive (en chaussettes) pour chanter The South Atlantic et malgré les deux pages de paroles, elle se plante mais c’est pas grave! La sécu nous éjecte de devant la scène, il faut passer derrière les barrières, okay okay…

J arrive au merch, je fais d’abord signer ma setlist et ma tea towel (déjà signée par JFabs à Amsterdam), Mr B arrive et signe mes trucs aussi et il fait que Wriggles et JFabs sont sur scène, je lui explique que la sécu ne veut pas qu’on passe donc il prend mes trucs et les emmène pour qu’ils les signent (normal, tout va bien). Mr B me dit que son français a disparu lol. Je vois JFabs arriver donc je laisse la place aux autres personnes qui veulent leurs trucs signés.

JFabs me demande si le concert était émotionnel, je lui répond qu’à Aylesbury, j’étais pire, qu’il demande à EERA (elle m’a vue au merch en train de chialer ma mère lol), parce qu’il y avait un couple derrière moi qui pleurait et avait des mouchoirs et tout ! Je lui dis que j’ai aussi des vinyles à signer, mais j’ai peur que ça fasse trop, il répond, mais non, donc me voilà à me battre avec mon nanobag avec ma parka et mon tote bag avec mes vinyles (mais je n’ai pas tout laché par terre comme à Liverpool).

Donc JFabs et EERA signent mes vinyles, je retourne faire un tour avec Choupinou et Mr B (je pense que les gens ont rien compris à me voir tourner dans tous les sens…) et je vois Wriggles à la barrière en train de parler avec des potes, je cours et il signe mes vinyles, je lui fais un hug (je lui en ai jamais fait en fait!) et je vais voir JFabs pour lui dire au revoir et lui faire un hug.

Puis comme y’a un peu de monde encore avec J et Mr B, je remets ma polaire et mon manteau tranquillement et je vais leur dire au revoir, hug à Mr B. Je dis que je suis contente d’enfin visiter les Cornouailles en mars, Mr B me dit de venir la veille visiter, je lui dis que je dois travailler lol, J fait une blague en disant que les gens sont bizarres là bas lol. Je dis au revoir à J et je me fais « et puis merde » dans ma tête et je lui demande un hug (le 2ème en 11 ans !) et puis Mr B devient tout émotionnel et me redemande un hug! La sécu nous mettra dehors après cela. Que mars arrive rapidement, ils me manquent déjà !

Tournée The Last Flight 2025

eGigs.co.uk | 30 November 2015

Public Service Broadcasting (PSB) began transmitting in 2010 as a collaboration between J.Willgoose, Esq (Samples, guitar) and Wrigglesworth (Drums). What they concocted was a seamless blend of funk and electronica interspersed with voice samples from public information films and other historic broadcasts. They formally introduced themselves in 2013 with the arrival of debut album ‘Inform-Educate-Entertain’. The questions was, could they sustain this unique approach to music and writing?Or would it prove to be of passing interest to the fickle? The release of their second long-player 2015’s ‘The Race for Space’ proved the London duo were nimble enough to consolidate and build upon what they had already achieved. After a busy festival season, tonight they find themselves returning to Cardiff at the start of their first major headline tour.

A stroke of genius is the short animation played on screen just before the gig starts. It’s basically about the horrors that befall a fictitious cartoon character who is shunned by one and all as a result of his anti-social behaviour filming an entire show on his smartphone. His eventual demise is greeted with mass applause.

As PSB take to the stage (unless my mathematics has failed me) the duo have doubled. No doubt to meet the challenges of reproducing the complexities of their recordings in a live environment. Needless to say, they all look the part in a geeky chickinda way. A rip-roaring ‘Signal 30’ is dispatched early in the set thus taking the audience into the palms of their hands. As anyone who has seen PSB live will already know, the band quite entertainingly use voice samples as banter between songs. We get everything from a « hello Cardiff » to lots of « simmer down » which is delivered in jest. As is to be expected, and as the set moves along we hear offerings from their latest album. All are warmly received from the brooding ‘Sputnik’ to the charging ‘Go’ prompting a « sing-along ». The pace quickens further with a rampant ‘Spitfire’, it’s at moments like this they seem untouchable. I don’t know if it’s intentional, but it’s multi-instrumentalist JJ Adams who steals the show with his gregarious performance looking like he is loving (and savouring) every moment.

As is customary with most live acts, after a brief interlude we welcome PSB back to the stage for an encore. As commonplace as encores are, this one feels a very appropriate gesture by the band for all the support the fans have given tonight. PSB ranks swell once more as they are joined by a 3-man brass section to fire up ‘Gagarin’ where I suddenly find myself in the midst of what can best be described as a funkadellic party. It’s a simply joyous moment, and adding to the exuberance on-stage is a dancing astronaut with some very fierce moves! It’s clear that I, the audience and PSB are all on the same frequency. What is also apparent is that Public Service Broadcasting exist in a universe of infinite possibilities, and I look forward to exploring each and every one of them.

Kevin Pick

Source : https://www.egigs.co.uk/reviews/?a=15127

HMV.com | 30 November 2015

Public Service Broadcasting @ Cardiff Y Plas

by Dan

Acclaimed oddballs Public Service Broadcasting rolled through Cardiff earlier this week and we were there to review them…

Who?
The most out-there prog indie-rock samplers Public Service Broadcasting, touring their new album The Race For Space

Where?
In Cardiff University’s Y Plas.

Was it full? And how were the crowd?
The room itself gets very busy beforehand with everybody trying to get the best view of the stage. PSB aren’t the sort of band for sing-alongs or dancing, however the closest this comes is during Go

So what was the set like? What did they play?
The set is frequently surprising and always entertaining right from the off. We are treated to a short infomercial regarding the correct concert etiquette in terms of photo taking and talking loudly. This tongue in cheeky tone is common throughout the duration.

Opening with Sputnik from The Race For Space, it’s a slow build but perfectly establishes each member of the band and highlights the progression of their music. In comparison Signal 30 follows which were it not for the samples is the closest thing to straight up rock they go and comes to life even more in its live setting.

Throughout the set we see a multitude of instruments on show from the standard keyboards, bass and guitar to brass sections, flugelhorns and even a banjo on Theme from PSB. The accompanying light show during these songs including Night Mail is very impressive telling a story whilst playing at the same time.

Debuting new song Korolev for the first time tonight feels like a genuine treat along with the best song about “Dutch Ice Skating” you will likely hear! As the audience hear the opening notes of Spitfire from their debut album it gets the biggest cheer of the night so far.

The next comes half way through The Other Side which really tells a story through the sampling and use of stage lighting. As the ship in the story travels around to the dark side of the moon, the stage goes into darkness until some dangling stars from the ceiling light up. As the band come back in again the crowd cheer along with the footage.

Go is the closest the crowd gets to singing along whilst an encore return for Gagarin is the closest everyone gets to a dance. Accompanied by jazzy suits, a grooving brass section as well as a dancing astronaut at the back, it’s great to see the band not taking themselves too seriously and having as much fun as the audience are.

Did they put on much of a show?
The light show is very impressive accompanied by some screens at the back showing the footage which accommodates the music. Each of the band members are characters in themselves bringing a sense of humour to proceedings by throwing themselves into it.

Any good between song banter?
The band themselves go under their own pseudonyms so there is no actual verbal communication with the crowd. Yet frontman J. Willgoose Esq communicates to the crowd through his computer which really maintains their sense of humour and fun that they have with everybody.

What was the highlight of the set?
New single Korolev stands out from the rest particularly when a brass section get involved and takes it up another gear.

Where can I catch them next?
The tour seens them visiting London with next year arriving at Leeds, Edinburgh and Liverpool. They are also playing a massive show with the Manic Street Preachers in Swansea’s Liberty Stadium over the summer.

Wales Online – 27 November 2015

Public Service Broadcasting performed their unique :duties with foot-tapping wizardry

Electronic wizards Public Service Broadcasting had Cardiff Union’s Y Plas bouncing!

★★★★☆

By Tony Woolway

To the uninitiated, Public Service Broadcasting can appear a bit of an enigma.

They are certainly not your regular band, in that they don’t have a singer per se, preferring to use an odd combination of old newsreel footage, public information films, as their name would suggest, plus a whole load of geeky weirdness all thrown together to enhance a quite diverse electronic mishmash of technology .

Comprising the intriguingly named J. Willgoose, Esq, guitar and keyboards and Wrigglesworth, drums, this London-based duo have created a fairly unique sound and look that is both innovating and inspirational with their merging of the old and the very new.

It was a treat to see a banjo and a flugelhorn alongside an array of keyboard wizardry and it was this contrast and eclectic mix that both dazzled and amazed.

Aaided and abetted by the occasional brass section and the talented J F Abraham on bass, keyboards, percussion and the previously mentioned flugelhorn plus Mr B in charge of the equally impressive visuals of a mostly bygone age, giving the evening a creaky fifties feel.

With the only interaction verbally between the band and audience being a sampled Stephen Hawking-like computer generated voice triggered by a pad, the band certainly played up to their image but with their tongues firmly in their cheeks.

Their swotty appearance proving deceptive one as they as they set about creating a tasty brew of foot-tapping funk, pop electronica.

From their chilled intro into a pulsating Sputnik it was pretty rousing stuff played in a good-humour that delighted the packed crowd, with Go! From their latest offering The Race For Space keeping the momentum going and the crowd bouncing.

Though it was Everest, near the end, with stark black and white images of Hillary and Tenzing complementing the sweeping music perfectly that provided the evening’s highlight and in true pioneering fashion, a flag firmly placed on a musical peak.

Source : https://www.walesonline.co.uk/whats-on/music-nightlife-news/public-service-broadcasting-performed-unique-10512446

South Wales Argus | 27 November 2015

Public Service Broadcasting – Cardiff University Student Union

By Steven Prince

IT was fitting that Public Service Broadcasting chose to make their Welsh return to Cardiff University’s student union on Thursday.

Music which aims to teach lessons of the past through modern dexterity was warmly received by the crowd – raucous in their reverence – of the conceptual band.

The London duo launched their UK tour, which has been truncated due to personal reasons, in style – bringing their signature audio-visual transmissions to the Welsh capital.

Consisting of multi-instrumentalist J. Willgoose Esq., and drummer-cum-percussionist Wrigglesworth, a musical cavalcade of differing genres ensued – as well as themes.

The most recent album, The Race for Space, understandably covers humankind’s assent to the stars but the pair are not afraid to push the boundaries of time as well as space.

Historical moments featured prominently throughout the performances, from the delivery of mail on steam trains to the stiff upper lip shown by Britain during the Blitz to Dutch long-distance speed skating.

What is most enjoyable about the cacophony of lights and sounds is the variety in the performance – a fusion of synths, banjos and archive footage with the staple drums and guitar of modern music.

The pair, akin to two history teachers found marooned in the music department of any secondary school, are a force to be reckoned with due to the avenues open to their music

Source : https://www.southwalesargus.co.uk/leisure/reviews/14109167.display/

Journal d’une fan en tournée – 21

Concerts exceptionnels et festivals estivaux 2019

Amersham Arms et tournée Bright Magic 2021

10 septembre 2021, Amersham Arms, Londres

Premier voyage post-COVID, premier concert post-COVID, et petite répétition avant la tournée et finalement, heureusement, tellement les formalités de voyage étaient un peu compliquées !

Après avoir montré patte blanche à l’enregistrement de l’Eurostar, qui a limite été plus rapide qu’avant, me voici à nouveau à Londres ! Mais bon, j’ai dû courir partout à la recherche d’autotests pour finalement arriver en nage au Premier Inn à Greenwich. Auto-test négatif, je file à la salle, enfin, au pub ! Effectivement, ce soir, les garçons jouent dans un petit pub face à 300 personnes tirées au sort parmi les généreux donateurs pour la sauvegarde des petites salles. Je n’ai pas été sélectionnée (il fallait habiter au Royaume-Uni), je serai le “+ 1” d’un Informer, encore merci à lui !

J’arrive à 18h, je suis la première ! Rapidement arrivent les autres habitués du premier rang et nous nous plaçons devant la porte de l’arrière-salle et Giles nous fait coucou de l’autre côté de la fenêtre ! J passe devant nous et nous salue, il a l’air fatigué le pauvre, c’est vrai que maintenant il est papa ! Il ressemble de plus en plus à son papa avec son dos vouté comme ça…

Les portes ouvrent, on me laisse rentrer même si je ne suis pas avec l’Informer gagnant, c’est super sympa ! Mon dieu, la salle est super petite ! Je me place à gauche de l’enceinte située au milieu du premier rang, je vais avoir JFabs en pleine poire (non pas que ça me gêne…). Mr B vient nous parler avant le concert, il a vraiment l’air ravi de nous revoir et de remonter sur scène.

Après la première partie, Leon Tillbrook, les garçons montent sur scène, tout de blanc vêtus, en hommage au Thin White Duke de David Bowie (on rappelle qu’on est à deux semaines de la sortie de Bright Magic, enregistré à Berlin), moi j’ai sorti mon collier nœud papillon Bright Magic, créé par la même personne qui crée ceux de J. Même les guitares de J sont passées par un ravalement de façade, comme nous avions pu le voir lors des concerts de 2019 (J était en pleine écriture de l’album à Berlin à ce moment-là !). La setlist est très sympa ! Bien entendu, nous aurons le droit qu’aux deux premiers extraits de l’album dévoilés à ce moment-là, à savoir Blue Heaven et People, Let’s Dance, avec un aperçu des nouveaux visuels pour cette dernière. À l’instar de Progress joué pour la première fois à Édimbourg 4 ans auparavant, c’est un peu brut de pommes et pas très fluide, mais, eh, ça fait deux ans qu’ils n’ont pas joué ! Spitfire a une nouvelle fin de ouf avec un solo de batterie de ouf, j’adore ! J se moquera de Wriggles car il finira les lunettes complètement de travers, qu’il enlèvera car on approche des températures du Ebbw Vale Institute là ! Lors de sa présentation, Mr B présentera la minable feuille en plastique blanche qui lui a servi d’écran ce soir en riant.

J’obtiens une setlist de l’adorable équipe technique du groupe qui reste quasiment inchangée. Je vole sans le savoir une peau de batterie, oops ! Je croise même Flick qui séjournait à Londres dans le coin par coïncidence ! Deux ans sans porter de Docs, ça laisse des traces, mes pieds m’insultent dans toutes les langues et c’est finalement en bus que je rentre à l’hôtel, les 15 minutes de marche ne semblant bien compromises… Mais bon, ça fait du bien quand même ! Rendez-vous dans un peu plus d’un mois pour la tournée !

24 octobre 2021, Great Hall, Cardiff

Après avoir manqué le concert au Pryzm de Kingston pour le lancement de l’album, restrictions de voyage et contraintes de travail obligent, je suis de retour aux Royaume-Uni pour la vraie tournée, c’est parti pour 16 dates !

Enfin, c’est parti, c’est vite dit ! Je voyage la veille car Haiku Salut jouent dans la magnifique salle du Bush Hall à Londres ce soir-là. Tout est réglé niveau paperasse pour voyager, l’enregistrement à l’Eurostar se passe bien, même si d’emblée on nous annonce 45 minutes de retard à l’arrivée suite problème de caténaire dans le tunnel… Je voyage en première classe aujourd’hui, car j’avais utilisé mes coupons des voyages non utilisés durant le confinement, première expérience dans les nouvelles rames, eh bien, j’aime bien ! Ce que j’aime moins, c’est que le retard s’est approché des deux heures à la suite d’une fenêtre cassée à bord qui a forcé le train à rouler à vitesse réduite…

J’arrive finalement à l’hôtel, qui n’a pas reçu mon test PCR à faire le jour 2, heureusement, j’avais ramené celui que j’avais commandé pour le mois précédent, je tente de l’activer, ça ne marche pas (sinon ce n’est pas drôle hein…), j’envoie un mail, on verra bien… Pas trop le temps de traîner, je cours à la salle, j’arrive finalement 15 minutes avant l’ouverture des portes et… je suis la première ! En première partie, je découvre Julia-Sophie, à moitié française et je la trouve démente ! Le trio de Haiku Salut sera top comme d’habitude, ce nouveau set avec les morceaux du nouvel album rend super bien ! J’attends un peu au merchandise et les voilà qui arrivent et après avoir parlé avec leurs ami(e)s, elles me font des grands sourires et me demandent timidement un câlin, oooooh ! J’ai également parlé avec Julia-Sophie en français, contente de trouver une autre “tiret Sophie” 😀

À mon retour à l’hôtel, j’ai une réponse à mon mail, je fais mon test et je le poste le lendemain matin avant de me diriger vers la Victoria Coach Station où je prends le bus pour Cardiff, première date de la tournée, dans la même salle que la première tournée Every Valley (sans les amis, coincés chez eux pour diverses raisons…). J’ai bien choisi mon siège, j’ai de la place pour les jambes ! (Je précise qu’après la torture que m’ont infligée mes Docs, je suis passée aux Adidas pour la tournée et la suite de l’aventure me donnera raison !)

Malgré le léger retard à cause du marathon de Newport, j’arrive en avance à l’hôtel et je suis accueillie à l’extérieur car panne d’électricité ! Pas le temps de dire ouf, ils prennent ma valise, me donnent un ticket et m’envoient limite balader ! Bon, bah je vais au centre commercial pour aller aux toilettes ! Je reviens à l’hôtel, je me prépare et j’arrive la première à la salle ! Je croise Gilles et JFabs vite fait mais je comprends qu’ils sont dans une bulle sanitaire et évitent tout contact avec l’extérieur. Les amis arrivent, on rentre, grande découverte de ce que Mr B nous a pondu pour la tournée…

La première partie est assurée par EERA, la voix sur People, Let’s Dance et Gib mir das Licht, solution plus simple au niveau bulle sanitaire, puisqu’elle jouera également avec les garçons plus tard durant leur set, de plus, elle prépare la sortie de son deuxième album, prévu pour décembre. Premières impressions, elle a une voix de malade, puis, mais vais-je aimer son set pendant toute la tournée ? Effectivement, elle joue un set dépouillé, avec juste elle à la guitare et aux claviers accompagnée de Alistair, qui semble un peu s’ennuyer sur scène…

Elle quitte la scène, et on commence à rigoler car la disposition des instruments donne l’impression que des écoliers ont poussé les meubles contre les murs pour faire de la place pour danser. On essaie également de comprendre le peu d’indices visuels devant nous (la preuve, j’ai même cru que Mr B nous avait mis des lampes au plafond alors que c’était celles de la salle…). La batterie de Wriggles porte désormais les couleurs du nouveau logo.

La playlist aux couleurs berlinoises choisie par J est excellente, surtout quand Lie To Me de Depeche Mode est suivi par Zoo Station de U2, deux chansons que j’adore. Les lumières s’éteignent, le message habituel de l’étiquette en matière d’usage de son téléphone pendant le concert retentit suivi par… bah Sound And Vision de Bowie pour changer !

Le concert commence, à l’instar de la tournée pour Every Valley, dans l’obscurité et le silence. Une lumière verte apparaît sur la gauche et les premières notes de Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt) se font entendre, les garçons montent sur scène, accompagnés par EERA, elle aussi vêtue de blanc et avec des lunettes. Effectivement, en plus de simplement chanter, elle jouera du clavier et d’autres percussions pendant une grande partie du set. Je découvre également où se cachent les lumières de Mr B, il y en a trois rangées ! Le vert danse dessus, le code couleur dont J parlait dans le livret de Bright Magic est respecté !

Suivent Im Licht et son attaque blanche sur mon acuité visuelle, oh la la, je suis aveugle ! Les rangées de lumière sont blanches et oh, ce sont des tours d’écran qui se trouvent derrière le groupe ! En gros, à peu près les mêmes écrans présents précédemment, mais en 3D, avec des tubes sur les côtés, oh ils sont allumés en blanc aussi et oh, il y a des projections de l’expression “Im Licht” au-dessus de chaque tour, j’adore ! La basse est excellente aussi, je ne m’en étais pas rendue compte sur l’album. Je remarque également que JFabs a troqué ses Adidas du Amersham Arms pour des Docs blanches !

Les lumières s’éteignent, je cligne des yeux, ça enchaîne direct sur Der Rhythmus der Maschinen ! Les tubes des tours sont éclairés en orange cette fois-ci, mais rien sur les écrans. La batterie pendant le solo de J est une tuerie ! Pas de Blixa en vrai, mais sa voix est tellement puissante qu’on le croirait presque là.

J prend enfin la parole pour nous saluer, et indique qu’ils allaient désormais jouer des morceaux un peu plus anciens, effectivement, l’intro de Progress se fait entendre et EERA chantera sur le refrain et ça rend bien ! Les Brassy Gents arrivent, tout de blanc vêtus également, le thème est respecté ! Mr B inclura tous les logos successifs du groupe, c’est ça aussi le progrès ! Suivra un autre morceau extrait de Every Valley, People Will Always Need Coal, sur lequel J prendra un malin plaisir à lancer son capo à Jack de diverses manières, menant à diverses situations ridicules comme la fois (je ne me rappelle plus où), Jack se trouvait à gauche de la scène et J a quelque peu mal visé…

EERA quitte la scène et nous partons dans l’espace avec le duo Sputnik (la version courte remixée) et Korolev, mais elle revient vite pour Gib mir das Licht, dans la lumière rouge du tableau d’Otto Dix de Anita Berber, qui apparaît et disparaît en tournoyant sur les écrans entre deux colonnes de fumée écarlate, c’est magnifique. Rittipo arrive pour son solo de clarinette basse, puis EERA nous berce de sa belle voix, c’est vraiment vraiment beau.

Même pas le temps de souffler, le groupe enchaîne avec Blue Heaven et première surprise, la voix de Marlene Dietrich retentit, c’est le fameux sample pour lequel ils n’ont pas reçu l’autorisation d’utilisation sur le disque. EERA reprend le flambeau de Andreya Casablanca avec brio. Les lumières sont forcément bleues et le clip de la chanson apparaît sur les écrans. Et deuxième surprise, J et JFabs chantent le refrain et JFabs fait même le choriste ! J’adore ces petites évolutions !

Spitfire et son outro désormais fixe et All Out finissent de nous achever avant les trois Lichtspiele. Ces trois morceaux sont bien entendu accompagnés sur les écrans par les films dont ils portent le nom. Certaines critiques diront qu’ils coupent l’ambiance, mais moi je pense que c’est un grand moment du set, étant donné que c’est quand même la quasi-totalité de la deuxième face de l’album. Forcément au premier rang, on est plongés entièrement dans les films et j’avoue que je suis souvent partie loin dans mes pensées en voyant les formes colorées de Lichtspiel I: Opus tellement c’est hypnotisant. Durant Lichtspiel II: Schwarz Weiss Grau, on est obligés de remuer au rythme du morceau, la fin avec les percussions de J et JFabs (qui tape sur son tambourin avec sa poitrine, sa deuxième main étant occupée avec son clavier) est particulièrement réussie. J’apprécie également les noms des couleurs projetées à la manière de Im Licht plus tôt dans la soirée. Lichtspiel III: Symphonie Diagonale repart dans le côté plus calme mais bon dieu, que c’est beau ! J au début part sur le côté de la scène pour laisser juste un rayon de lumière blanche se poser sur JFabs au clavier avant de revenir. C’est assez intéressant de voir qu’au fur et à mesure de la tournée, J sera de moins en moins tendu sur ce morceau, arrêtant de compter ses notes au bout d’un moment.

Retour à la période The Race For Space avec The Other Side, enfin s’ils arrivent à la faire démarrer, car ils rencontrent quelque peu des problèmes techniques… Ce morceau marche toujours aussi bien sur scène et bien sûr, il est suivi par Go!, toujours un grand moment live avant le rappel.

Pays de Galles oblige, c’est avec EERA et les Brassy Gents que les garçons remontent sur scène pour interpréter They Gave Me A Lamp et ça fonctionne toujours très bien, décidément, EERA est un superbe ajout au groupe !

Le vocoder est de sortie, on sort ses souliers rouges pour guincher à Berlin ! Avec la voix de EERA en live, qu’est-ce que c’est bien ! Le nouveau logo du groupe est projeté au-dessus des tours. Puis à un moment, les Brassy Gents arrivent et c’est un gros bordel organisé pour finalement faire une transition parfaite pour Gagarin ! Les cosmonautes sont toujours là, youpi ! C’est génial comme rappel ! Puis c’est la fin avec Everest et je sais déjà que je vais adorer cette tournée. C’est quand même bizarre de ne pas avoir entendu Theme From PSB mais bon, vive le progrès ! Autre nouveauté, en fin de concert, nous avons désormais le droit à la chanson de Dietrich, Sag mir, wo die Blumen sind, et ça rend vraiment super (et ça reste dans the thème !).

On me donne la setlist et en sortant de la salle, j’aperçois les parents de J au balcon à qui je fais coucou et en retour sa mère m’envoie des baisers. Je prends une photo du merch pour les Informers, je ne suis pas fan des nouveaux t-shirts, mais ce n’est pas grave, j’ai créé mes propres t-shirts pour cette tournée. Ce soir-là, j’en portais effectivement un avec une ampoule et “Mach schon !” écrit dessus.

Je vous rassure tout de suite, la description du reste de la tournée ne sera pas aussi longue, étant donné que les setlists vont beaucoup se ressembler (après deux ans sans jouer sur scène, c’est parfaitement compréhensible qu’ils ne soient pas lancés dans la répétition de plus de morceaux, surtout que la quasi-intégralité de Bright Magic est jouée dans ce set).

25 octobre 2021, Dome, Brighton

Comme d’habitude sur les tournées, les voyages entre les villes ne sont pas forcément les plus simples et directs. Aujourd’hui ne fait pas exception, je suis obligée de passer par Londres pour rejoindre Brighton. Je prends tout d’abord le bus pour Londres, toujours aussi bien installée, malgré la pluie qui m’a bien mouillée entre l’hôtel et l’arrêt. Je prends ensuite un train en avance par rapport à celui que j’avais prévu et j’ai bien fait, celui-ci s’arrêtera un long moment en pleine campagne mais je reste à l’heure pour l’enregistrement à l’hôtel (bien entendu, je me suis perdue entre la gare et l’hôtel mais je suis tombée sur un autre Informer de longue date en cours de route).

L’hôtel étant vraiment tout proche de la salle, j’ai le temps de faire des courses, de manger et de me préparer sans courir et bien sûr, j’arrive la première à la salle où je parle longuement avec la sécurité, qui s’était assurée que je sois dans la bonne file d’attente.

J’accroche un peu plus sur EERA maintenant que je connais un peu plus ses chansons, mais Alistair a toujours l’air de s’ennuyer… Petit surprise sur sa dernière chanson, The Ladder, J et Wriggles viennent l’accompagner à la basse et à la batterie et bizarrement, ça rend déjà beaucoup mieux !

La setlist reste majoritairement identique à la veille, avec E.V.A. remplaçant Korolev et White Star Liner remplaçant They Gave Me A Lamp en début de rappel. Ayant croisée beaucoup de chiens dans la ville, et ayant perdu la mienne quelques mois auparavant, j’ai fait couler quelques larmes pendant les Lichtspiele I et III. Le t-shirt du jour était Marlene Dietrich toute en bleu. Je me retrouve avec 2 setlists je ne sais comment.

26 octobre, O2 Academy, Bristol

Après un autre trajet train et bus via Londres, me voici arrivée à bon port. J’arrive la première et je me place dans la file prioritaire pour les clients O2 (j’ai acheté une sim spécialement à cet effet). Le groupe est en plein soundcheck, j’entends People, Let’s Dance, Go! et, surprise, Signal 30 ! Les Brassy Gents sortent après cela et viennent me dire bonjour, à la stupéfaction de la sécurité. Je reçois un bracelet indiquant que mon pass sanitaire a été vérifié, je rentre et je redécouvre le fait que cette salle est bien plus petite que les autres, ainsi il n’y aura que trois tours d’écran ce soir ainsi qu’une rangée de lumière en moins.

J et Wriggles accompagnent encore une fois EERA et Signal 30 remplacera Sputnik qui sera néanmoins joué en début de rappel. Korolev sera également de retour. Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Lord Goose” et un nœud papillon, je me doute qu’ils commencent à capter mes différents t-shirts, surtout avec le premier rang ce soir qui est très proche du premier rang. J’obtiens une setlist de la part de Peter. Je manque de me vautrer devant le Beacon, là où le groupe avait joué la dernière fois, sur le chemin du retour à l’hôtel, ne vaut mieux pas me casser une jambe maintenant, il reste encore beaucoup de dates !

27 octobre 2021, Great Hall, Exeter

Aujourd’hui, je n’ai qu’une heure de train, mais avec ma valise plus grande qu’une taille cabine, c’est compliqué de trouver de la place pour la mettre. Finalement, je la place devant le siège à côté du mien et ça va. La salle de ce soir se trouve au sein du campus, à 20 minutes de marche en haut d’une colline, j’en ai chié un peu pour rester polie mais j’y suis arrivée. Je ne trouve pas vraiment l’entrée de la salle alors je décide de demander afin d’être guidée au bon endroit. J’entends une partie du soundcheck avec Night Mail, cool,

La salle ne paie pas de mine, mais le son est juste magnifique ! Les guitares et la basse sont claires, je kiffe ! Je porte ce soir un t-shirt avec “Team Mr B” avec Sputnik et son signal, le tout en paillettes argentées qui fera grand effet. Sound and Vision commence, le concert peut commencer, enfin presque, un énorme bruit se fait entendre, et on voit J ramper pour bidouiller ses PC lol.

La setlist sera un peu plus remaniée ce soir, avec juste Sputnik entre People Will Always Need Coal et Gib mir das Licht et They Gave Me A Lamp après Blue Heaven. Le premier morceau du rappel sera donc le retour de Night Mail et de ses lumières bleues. La setlist que j’obtiens ce soir porte la trace des Docs de JFabs, qui chante désormais “you won’t forget my name” sur Blue Heaven, c’est sympa ces petits trucs en plus.

De retour à l’hôtel, je découvre que J m’a tweeté que mon “jeu des t-shirts” était top et Mr B demande une photo pour sa famille, oh la la !

28 octobre 2021, 02 Guildhall, Southampton

Après deux voyages en train sans problème, j’arrive assez tôt à Southampton. Je laisse ma valise à l’hôtel et je me promène un peu, tombe sur le tour bus du groupe, fais demi-tour et m’installe dans un petit parc entre la salle et l’hôtel pour lire un peu. Enfin essayer de lire un peu. Je me fais courser par des mouettes !

Je fais un peu de courses pour manger, je m’installe dans ma chambre, je fais un peu de lessive (mode glamour on) et je me prépare pour le concert. J’arrive encore une fois la première et je me mets dans la file prioritaire O2. C’est là que je reçois le résultat – négatif – de mon Day 2 Test, je suis tranquille niveau paperasse administrative désormais !

La setlist est à nouveau remaniée avec EERA restant après People Will Always Need Coal pour Gib mir das Licht et Blue Heaven, suivi par Sputnik (et je remarque que Mr B a ajouté le design de mon t-shirt sur les visuels !) et Night Mail (au grand plaisir des fans de cette chanson qui se fait désormais plus rare dans les sets du groupe). Pour la première fois depuis le début de la tournée, pas de problème technique sur The Other Side, grâce à Jack qui enfile la Gretsch de J pendant que ce dernier garde le doigt sur la touche de son clavier. Southampton oblige, le rappel démarre par White Star Liner. Le groupe a l’air beaucoup plus relax maintenant, ça fait plaisir à voir.

Ce soir, j’ai ressorti mon t-shirt “Team JFabs” des Proms et Barney le pointe à un moment (les pauvres gens ont dû se poser des questions lol). Je rentre tranquillement à l’hôtel, le lendemain est une journée de repos que je passerai à Londres pour visiter les expositions sur les Animaux Fantastiques au Museum d’Histoire Naturelle et sur Alice aux Pays des Merveilles au V&A à côté.

30 octobre 2021, Waterside Theatre, Aylesbury

J’arrive dans cette ville dans laquelle je n’ai jamais posé les pieds après une petite heure passée dans un train pourri. Sur le chemin vers l’hôtel, je tombe sur une jolie statue rendant hommage à David Bowie, effectivement, c’est dans cette ville que Bowie avait dévoilé son alter ego de Ziggy Stardust. Je trouve tout d’abord la salle car mon hôtel se trouve juste à côté.

Comme je suis (encore) la première dans la file d’attente, je demande aux femmes du bureau des renseignements où je dois me mettre et m’explique d’attendre dehors mais m’indique où se trouve la porte pour la fosse debout. C’est une superbe salle, que EERA a l’air d’apprécier aussi. Elle est désormais seule sur scène et a l’air plus détendue. Durant son set, on voit une tache blanche courir et sauter partout, ah c’est JFabs ! C’est vrai que le courant a l’air de bien passer entre les deux…

Ce soir marque le début des nouveaux visuels tout orangés sur Der Rhythmus der Maschinen, superbes ! Sputnik reprend sa place originale dans la setlist, tandis que They Gave Me A Lamp est déplacée après Blue Heaven. Pour l’ouverture du rappel, on voit un banjo arriver, le groupe nous dépoussière Theme From PSB avec le nouveau logo dans les visuels, ça fait du bien ! Le t-shirt du soir est le “Team Wriggles” avec un renard, petit clin d’œil au quizz caritatif de l’année précédente. Mes amies portent également des t-shirts avec des renards et sur Go! Mr B place ses caméras sur nous et nous passons sur les écrans !

31 octobre 2021, O2 Institute, Birmingham

Premier concert le jour d’Halloween pour moi ! Mais encore une fois, des problèmes dans les transports sont venus me gâcher la vie. J’ai finalement payé 50 £ pour un nouveau ticket en passant par Oxford, et je suis arrivée une heure en retard par rapport à mon planning, du coup, pas le temps de manger car je devais me déguiser ! Plusieurs d’entre nous Informers avaient décidé de ses déguiser, c’est comme cela que le groupe a pu voir Sally de l’Étrange Noël de Monsieur Jack (moi-même), un squelette et la famille Addams au premier rang !

Ce soir, il y a deux files d’attente car deux concerts, car il y a en fait trois salles dans ce complexe. La dernière fois, en 2015, les garçons avaient joué dans la moyenne, ce soir, ils sont dans la grande. Le temps passe de super venteux à la pluie quelques minutes à peine avant l’ouverture des portes. Wriggles et JFabs passent devant la salle et je leur fais un grand coucou, oubliant mon maquillage d’Halloween, leurs têtes étaient magnifiquement risibles quand ils m’ont vue ! On rentre et grâce aux serviettes du bar, on se sèche comme on peut.

Au niveau de la setlist, Korolev est revenu, juste après Sputnik, quant au rappel, il s’ouvre sur Night Mail, on dirait qu’ils aiment vraiment bien la jouer celle-ci ! À danser sur People, Let’s Dance, ma Galaxy Watch pense que je fais du vélo pendant 10 minutes ! (Et cela se reproduira plusieurs fois au cours de la tournée !). Sur le chemin du retour, je découvre qu’il y a un MacDo en bas de l’hôtel qui propose une version vegan, et après une semaine de repas froid, c’était un véritable luxe !

1er novembre 2021, O2 Academy, Leeds

Après un trajet en bus sans problème (pour une fois), c’est une chambre immense qui m’accueille dans la ville natale de Wriggles. Après un petit coup de panique quand je m’aperçois qu’il y a bien une file prioritaire O2, ce que la sécurité m’avait nié, je suis quand même à ma place habituelle à la barrière. Pendant The Ladder, c’est J qui accompagne EERA à la batterie (pardon, hein, quoi ?) et JFabs à la basse, ça devient n’importe quoi ce moment mais j’adore ! À l’instar de la salle du même nom à Bristol, il n’y a que 3 écrans à cause de la taille de la salle, quant à la setlist, elle est identique à celle de Cardiff, mais cela a encore été une belle soirée ! À noter que ce soir Rob a remplacé Toby à la trompette chez les Brassy Gents.

2 novembre 2021, Venue Cymru, Llandudno

Un autre jour et un autre problème de transport, en effet, mon train pour Manchester ayant été annulé, je me retrouve dans un autre avec moins de 5 minutes pour changer à Manchester pour choper l’unique train direct pour Llandudno, que je réussis à avoir ! Arrivée dans la petite gare de la ville du Nord du Pays de Galles, je trouve assez aisément mon Travelodge après une dizaine de minutes de marche et après mon enregistrement et au moment où je me dirige vers l’ascenseur, une femme m’aborde en me demande si je suis la “PSB lady”, il s’agit de la femme d’un Informer qui se trouvait à mes côtés à la barrière de Bristol !

Il s’agit d’un concert complètement assis donc pas besoin de faire la queue, je suis au premier rang mais très loin sur la gauche. Par chance, les personnes tout au bout de la rangée de gauche demandent à être déplacée, et les personnes à ma droite me laissent passer pour me placer au milieu, c’est beaucoup mieux ! Malheureusement, une bande de pochetrons nous empêchera de profiter pleinement à fond, car soit ils parlaient très fort de trucs super pas intéressants ou alors ils pogotaient, en essayant de m’entraîner (sauf que la sécurité n’était pas du tout pour qu’on se lève).

Petite nouveauté dans la setlist, Valentina fait ses débuts avec EERA à la voix, remplaçant Korolev, laissant donc Sputnik tout seul. En rappel, pas de surprise, il s’agit de They Gave Me A Lamp. Juste avant People, Let’s Dance, J nous demande d’aller à contre-courant de la sécurité et de nous lever pour danser, mais pas beaucoup de personnes s’y aventure. De plus, le masque étant obligatoire, je commence à m’étouffer avec avec mes sinus en carton mais je tiens le coup. J’obtiens les setlists de J et JFabs, dont j’en donne une à l’autre Informer et sa femme.

4 novembre 2021, O2 Apollo, Manchester

J’arrive la veille pour découvrir un Premier Inn assez neuf situé au-dessus d’un parking, ainsi ma chambre avait une belle vue sur la ville. Haiku Salut jouent ce soir au Deaf Institute qui se trouve à moins de 5 minutes de l’hôtel, je découvre enfin cette salle, qui est super jolie. La première partie, Paige Kennedy, était sympa. Je parle avec les filles après le concert, en leur disant que EERA faisait un bon boulot sur They Gave Me A Lamp et elles sont ravies. Je passe devant un Domino’s sur le chemin du retour, je décide d’acheter une petite margherita, qui a embaumé l’ascenseur de l’hôtel. Le lendemain matin, je me suis rendu au musée des sciences et de l’industrie pour voir l’exposition sur Factory Records, que j’ai adorée !

J’arrive encore une fois la première et me place dans la file prioritaire. Au moment de l’ouverture des portes, ils nous répartissent par porte et j’ai failli ne pas avoir ma place habituelle mais ça va ! Mes oreilles et la gorge commencent à être irritées entre le froid et la tonne de fumée qu’ils utilisent sur scène. La salle est très grande, ainsi nous avons l’intégralité des visuels ce soir, avec l’ajout de blocs blancs au sommet des tours, où seront projetés les “Im Licht”, “Schwarz”, “Grau” et “Weiss” ainsi que les logos. Niveau setlist, aucune surprise, Korolev est revenu et nous avons le droit à Night Mail en rappel. Le public, malgré le fait qu’il y ait beaucoup de personnes qui parlent pendant Gib mir das Licht et les Lichtspiele, est quand même bon, surtout quand il reprend en chœur le riff de Spitfire. Sur Go!, JFabs semble rencontrer des problèmes et a dû brancher sa “laisse” ainsi j’ai moins aimé car la ligne de basse de cette chanson est un grand moment pour moi sur scène.

Steve White, dans sa chronique du concert, a dit, “Vous n’allez pas écouter Public Service Broadcasting. Vous allez vivre leur expérience. Le bruit, les paysages sonores, les mouvements, les visuels” et je suis complètement d’accord sur ce point !

5 novembre 2021, 02 City Hall, Newcastle

Après un trajet sans encombre en bus, et encore une chambre au Premier Inn, j’arrive encore une fois la première et je me place dans la file prioritaire comme indiquée par la sécurité. J, JFabs et Wriggles passent et me disent bonjour en français :D. Il s’agit encore une fois d’une très jolie salle, cependant tout le long du concert, je sentirais une odeur de pain grillé. Au niveau de la setlist, le groupe jouera Night Mail juste après Sputnik et White Star Liner revient en rappel.

6 novembre 2021, Music Hall, Aberdeen

J’arrive assez tôt dans cette ville que je ne connais pas, ça caille et ça glisse, va falloir se couvrir ce soir ! De plus, mon Travelodge est mal insonorisé et donne sur la rue, pas sûre que je dorme ce soir… Finalement, on fera la queue à l’intérieur donc on ne souffrira pas du froid. On est un samedi soir en Écosse après un match de foot et ça se sent, un pogo est déclenché derrière (oui oui, vous lisez bien, ils ont réussi à faire du pogo sur PSB…), enfin un pogo méga alcoolisé… Un mec vient faire chier à ma voisine et a braillé sur Gib mir das Licht, alors moi énervée de tous les soirs où beaucoup de personnes parlaient sur cette chanson, je lui ai gentiment dit de se la fermer, puis un mec relou commence à nous rentrer dedans, je l’envoie chier en l’insultant de tous les noms (je pense que le groupe m’a entendue puisque j’ai cru apercevoir des petits sourires), finalement on le fera éjecter par la sécurité (qui a été top). Night Mail a été joué encore une fois après Sputnik alors que c’était E.V.A. qui était inscrite sur la setlist. Quant au rappel, on a eu le droit à They Gave Me A Lamp.

7 novembre 2021, Barrowlands, Glasgow

Encore un trajet en bus sans problème, avec en prime des chargeurs sans fil et une belle vue, que demande le peuple ! C’est malheureusement le début de la fin pour mon genou droit qui commence à me faire horriblement mal entre les longues marches et les sauts sur Spitfire (je n’arrive pas à me retenir !).

C’est toujours un plaisir de revenir dans cette salle et de croiser Andrew MacColl. Ce soir, les projections seront faites sur les murs sur les côtés (je suis sûre que Mr B doit trouver un malin plaisir à me regarder en train de les chercher chaque soir). Korolev revient dans la setlist, tandis que Night Mail revient encore une fois dans le rappel (je l’aime bien, mais j’aimerais bien un peu plus de Signal 30). J’aperçois Mr B se déhancher sur People, Let’s Dance mais après avoir vu des vidéos sur YouTube, il semblerait que ce ne soit pas la première fois sur la tournée !

9 novembre 2021, Rock City, Nottingham

Je profite du jour de repos dans la tournée pour voyager, effectivement, c’est bien 8h30 de bus qui m’attendent entre Glasgow et Nottingham, mais je dormirais pendant la majeure partie, ayant réussi à obtenir le siège avec de la place pour les jambes.

C’est toujours un très bon concert dans cette ville chère à J et cette salle dans laquelle je vois le groupe pour la troisième fois déjà ! Pendant Sound and Vision, nous voyons Jack et Matt en train de courir partout sur scène pour un changement de dernière minute sur la setlist, effectivement Korolev remplace Valentina. Et en rappel, c’est toujours l’indécrottable Night Mail. On sent la fin de tournée arriver, Barney est en chaussettes, JFabs perd une baguette pendant ses percussions sur la fin de Sputnik et J fait globalement de la merde, en particulier quand il présente le groupe lol.

10 novembre 2021, Brixton Academy, Londres

Après une heure de trajet dans un train où il fait super chaud, me voici de retour à Londres. On fera la queue tôt mais finalement, avec nos accès prioritaires, ce n’était pas trop utile mais on ne sait jamais dans cette ville ! Les gars de la sécurité sont vraiment sympas, ils nous prennent en photo, ils nous donnent des biscuits, de l’eau, on est choyés ! Alistair est venu rejoindre EERA à nouveau pour sa première partie, avec J à la batterie et JFabs à la basse sur The Ladder. Aujourd’hui Night Mail sera joué après Sputnik et le rappel commencera avec They Gave Me A Lamp.

Durant People, Let’s Dance, une partie des danseuses en rollers du clip arrivent sur scène, elles sont vraiment impressionnantes ! Je me rends compte qu’au moment où les Brassy Gents entonnent le riff de Gagarin durant la transition, les danseuses à l’écran se transforment en cosmonautes ! C’est en fait comme ça depuis le début, comme quoi ça a du bon de faire plusieurs dates sur une même tournée…(Merci à Peggy pour la vidéo.) Sur le chemin du retour, je récupère un flyer pour le concert des Manics le 3 décembre suivant à la Wembley Arena où les garçons feront la première partie (malheureusement, je ne pourrais y aller).

11 novembre 2021, Corn Exchange, Cambridge

Ça y est, c’est la fin de la tournée britannique, et je suis toujours vivante (enfin mon genou droit est toujours dans un piteux état…). Ce soir, je ne suis pas la première dans la file d’attente mais derrière une Informer et sa fille mais je suis à mon endroit habituel.

Cette fois-ci, ce sont les trois garçons de PSB qui viennent rejoindre EERA sur The Ladder, avec Wriggles à la batterie, J à la basse et JFabs au tambourin. Concernant la setlist principale, E.V.A. est à nouveau jouée à la place de Korolev et le rappel s’ouvre sur They Gave Me A Lamp. À la fin, Mr B se rapproche du bord de la scène pour me dire “Well done!” avec un pouce en l’air.

Le lendemain matin, je pars visiter l’exposition photographique de Harry Potter avant de reprendre l’Eurostar pour rentrer, enfin rentrer, c’est vite dit ! Même si l’Eurostar était à l’heure, la Gare du Nord a été évacuée suite à une alerte à la bombe et je me retrouve une heure dehors à attendre qu’elle rouvre. J’ai un jour à passer à la maison avant de repartir pour les dates européennes…

14 novembre 2021, Paradiso, Amsterdam

On craignait que ce concert soit annulé mais finalement il a été déplacé du Paradiso Noord, où je les avais vus en 2016 au véritable Paradiso en configuration assise. J’avais un peu peur car je sais que la scène est très haute dans cette salle, mais finalement elle a été abaissée pour l’occasion et avec mon genou en carton, ce n’était pas plus mal ainsi ! Mr B devait faire ses débuts en Europe, malheureusement, le virus l’a rattrapé et il restera finalement chez lui.

EERA accompagne encore les garçons en première partie (où ils la rejoignent à trois sur The Ladder toujours en encore) et durant le set principal, la setlist est cependant légèrement raccourcie et les visuels réduits. Le Lichtspiel I: Opus sera ainsi retiré de la setlist, ainsi que le premier morceau du rappel, qui commence directement sur People, Let’s Dance (sur quoi on a dansé assis…). C’était bien, mais après la tournée britannique, il manquait quelque chose, même si les voir de plus près était appréciable (on ne peut pas tout avoir !). Cependant, j’ai bien apprécié les films durant Im Licht et Gib mir das Licht. J’abandonne le groupe pour les dates à Hambourg et en Suède, pour travailler un peu, avant de les rejoindre pour le reste de la tournée.

19 novembre 2021, Hole44, Berlin

Je décide de voyager la veille, ayant eu des problèmes de trains la dernière fois, et bah, j’ai eu à nouveau des problèmes de trains ! J’arrive donc avec du retard à mon hôtel pour découvrir une chambre un peu pourrie mais bon, on fait avec. Le lendemain, ne pouvant toujours pas marcher correctement, je décide de jouer la touriste en prenant le bus touristique. Malheureusement, Berlin est une ville constamment en travaux et comme nous approchons Noël, en plus des grues qui gênent la vue, les marchés de Noël s’y mettent aussi !

En arrivant devant la salle, nous passons devant un salon de barbier dont le nom est “Mr Barber”, mais nous lisons uniquement “Mr B” et rigolons. La salle vient de réouvrir après rénovation, ainsi elle est propre et tout, cependant le son est moche, quel dommage ! Après E.V.A. joué à Amsterdam, c’est Night Mail qui suit Sputnik dans la setlist.

20 novembre 2021, Storm, Münich

Après avoir découvert la veille qu’il fallait un test négatif en plus de la preuve de vaccination, c’est l’esprit tranquille que nous montons dans le ICE direction la Bavière, nos tests sont bien négatifs ! La salle vue de l’extérieur ne paie pas de mine, mais c’est généralement dans ce genre d’endroits qu’on fait les meilleurs concerts et ce soir ne déroge pas à la règle ! Après la semi-déception de la veille, c’est vraiment un concert de ouf auquel nous assistons ce soir, avec Theme From PSB et son banjo qui refont surface ! La salle est également toute petite et c’est vraiment dans une ambiance de folie qu’on retrouve notre groupe ! On remarque également que EERA a troqué sa maraca habituelle pour une en forme de banane lol.

21 novembre 2021, Helios 37, Cologne

Et voilà, dernière date avant je ne sais quand. On a le luxe d’avoir du temps pour se préparer et se reposer avant de se diriger vers la salle, qui n’est pas très loin de celle où ils ont joué la dernière fois dans la ville. La salle est un peu plus grande que la veille mais à peine.

Durant The Ladder, les garçons porteront un objet appartenant à EERA, JFabs arborant ses lunettes dans l’hilarité générale. La salle étant composée de plusieurs petites salles, EERA reste sur le bord de la scène car sinon elle se retrouve dehors et ma foi, il fait bien froid ce soir. Durant E.V.A., le groupe s’arrête brusquement de jouer, ah on a une panne de courant ! Il faut bien 5/10 minutes pour redémarrer la machine, ils ne finiront jamais la chanson…

À la fin, je me rapproche du merch et Wriggles s’y trouve, je lui demande alors de signer ma setlist et ma tea towel et propose gentiment d’emmener tout ça backstage pour faire signer les autres, ooooh. J’ai même la signature de EERA sur la setlist ^^.

Irlande, Festivals mai 2022 et concerts uniques août 2022

Journal d’une fan en tournée – 13

Festivals 2017

Tournée britannique octobre 2017

13 octobre 2017, Great Hall, Cardiff

Dieu seul sait ce que cette tournée me réservait quand j’ai décidé de faire toutes les dates, comme j’ai été gâtée !

Premier arrêt, Cardiff, où j’ai retrouvé avec plaisir mon ami Chris, et les deux fans des Manics, Jess, de Bristol, et Mia, de St Pétersbourg.

Après avoir parlé avec Flick, du merch, et Rob, un des Brassy Gents à la trompette, la sécurité nous guide vers l’entrée où nous ferons la queue, avec la vue sur le tour bus de 16 places. J’apprendrai par la suite qu’en plus de leur petite remorque pour les instruments, ils ont désormais un camion Fly by Nite pour le design scénique.

On croise J qui a mal au crâne et nous dit qu’il vient d’avoir James Dean Bradfield au téléphone mais qu’il est trop malade pour venir.

Nous nous installons bien évidemment au premier rang au milieu. Andrew MacColl me reconnaît, me dit bonjour et s’en va. Palace, le groupe de première partie pour cette tournée, monte sur scène. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, en prime ils ne sont pas très charismatiques, mais je fais avec et j’applaudis poliment.

On observe la scène et apercevons quelques lampes et des objets bizarres qui s’avéreront être des caméras. Juste avant que mes garçons ne montent sur scène, Andrew me donne le CD promo de Turn No More, un sticker et un badge, oh la la !

Une version audio plus sobre de Geoffrey Went Too Far passe, puis Sound And Vision de David Bowie retentit, et le silence et le noir complet envahit la salle.

J monte seul avec sa guitare et commence les premières notes de Every Valley. Une des nombreuses lampes de mineurs créées par Mr B s’allume et descend, puis une autre, une troisième et une quatrième. Le reste du groupe, ainsi que les Brassy Gents rejoint J. Sans un mot, le groupe enchaîne sur The Pit avec toutes les lampes allumées, et les roues qui tournent. Theme From PSB et The Now Generation, retravaillées, possèdent de magnifiques lumières de la part de Francis Clegg. Sur Korolev, je me rends compte que les Brassy Gents ne sont plus sur câble mais par radio, leur donnant une liberté de mouvement.

Sur People Will Always Need Coal, je suis éblouie dans tous les sens du terme par les Lampes qui dansent littéralement devant nous.

Turn No More sera jouée donc sans JDB et paraît bancale, mais n’oublions pas que c’est la première fois qu’ils la jouent sur scène !

Après Everest, le groupe descend de scène et s’installe sur le côté, laissant la scène au Beaufort Male Choir et ses très nombreux membres pour une version très émouvante de Take Me Home. Toute la salle ou presque est en pleurs, puis le public, Pays de Galles oblige, entonne son hymne national (que je reconnais en tant que bonne fan des Manics).

J’essaie de me contenir, mais dès que je tourne les yeux vers Jess, nous éclatons toutes les deux en larmes ! Bon Dieu, ce n’est que la première date ! Le père de J vient me dire bonjour et s’amuse de voir dans quel état me rend le groupe de son fils.

Je croise le tour manager extraordinaire, Giles, et managers, ravis de me voir et que je fasse la tournée entière.

On reste à discuter entre fans et JFabs et les Brassy Gents se mêlent à la conversation jusqu’à 1h du matin, je vais être fraîche pour le prochain concert !

14 octobre 2017, UEA, Norwich

Après un très très long voyage suite à des travaux sur la ligne Cardiff-Londres, j’arrive chez mon ami David, qui m’héberge gentiment ce soir.

Après une visite de son TARDIS et ses trois Daleks géants, nous partons vers l’université de Norwich, où se trouve la salle.

On arrive en plein soundcheck, où j’entends Elf Part 2 et Go To The Road, deux de mes préférées ! La première peu jouée à cause de sa difficulté et la deuxième, pas encore jouée (j’avoue que j’avais dit au groupe que c’était ma préférée de l’album et que j’aimerais bien l’entendre sur scène).

Comme d’habitude, je me suis trompée de porte, et au moment où je retrouve mon amie Tami et son mari, il y a trois personnes dans la file mais je ne m’inquiète pour rien car je pourrai me mettre à mon endroit habituel sans problème.

Ce soir, la première rangée de Lampies est directement au-dessus du premier rang du public, déjà un changement par rapport à la veille.

Parlons des écrans ! Ceux déjà vus à Exeter feront effectivement la tournée avec des petits frères accrochés sur les côtés de la scène, 2 à Cardiff et ce soir 4 (d’où l’intérêt de faire une tournée entière, on peut observer tous ces détails).

Contrairement à la veille où j’essayais désespérément de tout voir en même temps, aujourd’hui j’ai essayé de me concentrer un peu plus.

Enfin, j’aurais essayé. À cause de la fatigue (j’aurais dormi 3 heures), je me suis endormie trois fois durant la demi-heure de Palace (ils ont joué exactement les mêmes chansons que la veille avec les mêmes mouvements).

Les visuels sur Go To The Road sont vraiment bien, mais Mr B les améliorera au cours de la tournée en y ajoutant des petits trucs çà et là. C’était très marrant de voir les Lampies descendant au-dessus de nous, même si je devais avoir l’air bête à les regarder !

Autre nouveauté sur la tournée (ça commence à faire beaucoup !) avec les nouvelles caméras qui tournent à 360° sur elles-mêmes, ils nous filment pendant Go! maintenant ! (Je suis donc apparue sur les écrans pratiquement tous les soirs…).

Gagarin reste toujours un grand moment de bordel organisé avec les Brassy Gents changeant leur danse tous les soirs et ce soir Giles, qui porte toujours le costume de cosmonaute, s’amuse à faire des pompes sur scène.

Trajet oblige, nous repartons sans attendre, de toute manière, le tour bus est inaccessible.

16 octobre 2017, Academy, Manchester

Les concerts à Manchester sont toujours très bons même si toujours un peu brut de pomme et ce soir ne déroge pas à la règle, c’était encore une belle soirée.

Après un jour de repos bien nécessaire, je retrouve dans la queue mon amie Helen et je fais la connaissance de deux Informers, Blake et Craig. Je retrouve également un ancien technicien lumière de concert déjà croisé à Liverpool et à l’Albert Hall.

En m’installant à mon endroit habituel, je vois encore quelques petits changements au design scénique, principalement les Lampies qui seront devant nous cette fois-ci.

Peu de changements dans la setlist ce soir, à part le retour de The Now Generation depuis Cardiff et l’arrivée de E.V.A..

C’est l’anniversaire du guitar tech Jack ce soir donc tout le groupe rejoint par les Brassy Gents et le public lui entonne un “Happy Birthday” bien mérité.

Ayant remarqué qu’il avait installé un pedal board au milieu de la scène, je m’attendais à un invité spécial en la personne de James Dean Bradfield, mais en fait ce sera Haiku Salut qui viendra rejoindre les garçons sur une magnifique version de They Gave Me A Lamp avec la tête dans les Lampies. Quel moment magique !

Sur Gagarin, un deuxième cosmonaute vient rejoindre Giles ! Après inspection, les tatouages répondent à ma question, il s’agit de Tom.

17 octobre 2017, Boilershop, Newcastle

Direction le grand Nord de l’Angleterre où il fait toujours aussi froid qu’en août dernier. Après avoir retrouvé le co-admin des Informers, Simon, dans la queue, je retrouve d’autres Informers à la barrière, ça fait toujours plaisir.

La scène ce soir est la plus petite de la tournée, résultat, une seule roue sur le côté gauche, pas d’écrans supplémentaires, pas de projecteurs au milieu entre les écrans et seulement 5 Lampies posées à terre.

Côté setlist, on notera l’arrivée de ROYGBIV que j’aime énormément sur scène donc je suis ravie.

J me semble un peu “lit up” et rigole beaucoup avec Jack 😉

Durant Gagarin, étant donné la taille de la scène, seul Giles apparaît mais par la suite, j’ai vu Tom dansant dans l’escalier sur le côté !

18 octobre 2017, Barrowlands, Glasgow

Même si le temps était glacial, l’ambiance à l’intérieur d’une de mes salles préférées au monde ne l’était sûrement pas !

Ayant encore oublié que les Écossais n’avaient pas pour habitude de faire la queue, je me retrouve quelques heures dans le froid quand j’entends “Bonjour, ça va ?” en français dans le texte, le groupe en Andrew MacColl partent dîner !

Après quelques cafouillages au scan de mon ticket, je monte les escaliers du Barrowlands à toute vitesse et je me retrouve à ma place habituelle à la barrière et… oh ils l’ont changée ! L’ancienne était très haute et rembourrée, la nouvelle est dans la norme.

Comme d’habitude, les concerts en Écosse ne déçoivent jamais et encore moins dans cette salle. Ça crie de partout, l’ambiance est chaude !

J dédicace They Gave Me A Lamp comme il l’a fait sur quasiment les autres dates à la bibliothèque des mineurs de Swansea qui l’a beaucoup aidé dans ses recherches pour Every Valley et là le fan des Manics (n’oublions pas que PSB a fait la première partie des Manics dans cette même salle en 2013 – j’y étais) qu’est J a sorti un magnifique “Librairies gave us power !”.

Go! commence et je sens qu’un truc est bizarre, effectivement, ils sont complètement décalés, je suis complètement perdue mais apparemment personne ou presque ne l’a remarqué.

Le groupe remonte sur scène pour le rappel et je vois une ombre en kilt sauter en l’air, JFabs ? Non, c’est Mr B ! (J’apprendrai par la suite qu’il est à moitié écossais).

Au cours de Gagarin, Giles et Tom descendent dans la fosse à photographes et nous font des high 5 ! Un grand merci à Andrew d’avoir immortalisé ce moment !

19 octobre 2017, O2 Academy, Leeds

Quel temps de chien m’accueille dans la ville natale de Wriggles ! En arrivant dans ma chambre, je m’aperçois que j’ai une Lampy aussi 😉 J’attends que le temps se calme pour aller chercher des provisions, ce qui n’arrivera pas donc j’enfile bien ma capuche sur la tête et je fonce tête baissée vers le centre commercial à côté. En baissant ma capuche, j’entends du français, oh salut les garçons (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès de tomber sur eux tout le temps !).

Je retrouve Chris devant la salle, ainsi que Björn, venu de Suède et d’autres Informers, dont Helen et sa mère, septuagénaire !

La petite nouveauté dans la setlist ce soir est If War Should Come, toujours aussi poignante.

Sur Gagarin, je m’aperçois qu’il y a une femme dans un des costumes d’astronaute. J la décrira comme celle qui a envahi la scène du Brudenell Social Club en 2013, c’est donc la sœur de Wriggles ! D’ailleurs Tom aura dû venir la chercher pour qu’elle rentre backstage lol.

Avec Chris, on reste à parler jusqu’à 1h du matin avec la sécurité et on croisera Wriggles, Barney et Toby qui s’inquiètent pour moi et les longs trajets sur cette tournée, comme c’est mignon ! Wriggles me demandera comment j’ai trouvé la version de Go! de la veille à Glasgow… “Euh, j’étais perdue !” “Oui j’ai vu ça !” Les garçons sont un peu inquiets pour le lendemain, vu que c’est un concert assis, on verra bien ! On verra aussi Mr B qui allait se coucher avec un film.

20 octobre 2017, Arts Centre, Warwick

Direction Kinckley avec Björn pour retrouver Amelia après le travail afin qu’elle nous emmène sur le campus de Warwick près de Coventry où a lieu le concert ce soir. Nous avons la chance d’avoir tous des places au premier rang, car oui ce soir, c’est assis et numéroté ! On en profite pour y aller relax et dîner !

Afin de faire rire le groupe, Amelia nous a acheté du popcorn, alors une fois le sérieux de Every Valley et The Pit passé, nous en profitons sur Theme From PSB pour ouvrir les paquets et ça n’a pas raté, JFabs est mort de rire !

Côté setlist, nous avons le droit ce soir à la trop rare désormais ROYGBIV. Haiku Salut font leur deuxième apparition sur cette tournée et je me fais repérer en lançant le clappement de mains.

On finira le concert debout depuis Go!, au grand bonheur de JFabs.

On ne tarde pas, une heure de route nous attend jusqu’à Nottingham, car je suis accueillie par sa famille pour les trois prochaines nuits.

21 octobre 2017, Rock City, Nottingham

Un concert debout, youpi ! Dans la continuité de la crasse de la salle (on ne peut pas faire un pas sans que son pied reste collé par terre avec les effluves de bière), ce soir sera particulièrement remuant, voire “violent” (on reste à un concert de PSB, hein !).

Tandis que Chris, Björn et moi faisons la queue dans les escaliers (couverts, ouais !) du Rock City, nous croisons les filles de Haiku Salut qui nous reconnaissent et entament la discussion, elles sont vraiment sympas !

Côté setlist, rien de bien particulier mais au moment de Theme From PSB, ça commence à chauffer derrière nous et on est plusieurs à se retourner pour vérifier ce qui se passe et ce n’est pas passé inaperçu auprès du groupe car j’apprendrai par la suite que JFabs s’est rapproché du bord de la scène pour jeter un œil.

Ce dernier passera d’ailleurs un long moment sur la barrière pendant Go! lol et durant Gagarin ce sera deux filles de Haiku Salut qui seront dans les costumes pendant que la troisième filmera !

Nous partons vite fait après le concert pour récupérer la voiture au parking mais on est interpellés à coups de grands battements de bras par un très enthousiaste Mr B qui nous parlera un bon moment.

23 octobre 2017, Colston Hall, Bristol

Waou, quelle soirée spéciale !

Je rejoins Chris à la salle qui se trouve en fait dans un complexe culturel donc la queue est au sec, youpi ! Je mange une pizza et on écoute le soundcheck, euh… attend, on dirait la guitare de James Dean Bradfield ? Euh mais c’est sa voix en vrai, oh mais il est vraiment là ! C’est dans un état d’exaltation que nous accueillons Jess qui est naturellement dans le même état que nous.

En rentrant dans la salle, on s’aperçoit que ce soir, il y a 6 écrans supplémentaires !

Puis on voit Jack installer le matériel pour Haiku Salut et deux autres pédales pour James, ainsi qu’un papier sur le retour son. Je devine que ce sont les paroles de Turn No More.

Durant Sound & Vision, on voit une porte s’ouvrir cassant l’obscurité et on hurle tous “la porte !” (il s’agissait en fait de James et des filles de Haiku Salut qui allaient s’asseoir au balcon !).

Après un retour fort apprécié de Signal 30 dans la setlist, on apprécie comme c’est maintenant devenu une habitude l’apparition de Haiku Salut durant The Gave Me A Lamp, mais toujours pas de James Dean Bradfield…

Puis le rappel et JDB arrivent ! Très pro, il ne dira rien et c’est une version bien meilleure que celle de Cardiff que les garçons ont joué.

Tom me donne gentiment les paroles de Turn No More, en plus de ma setlist habituelle.

24 octobre 2017, Pyramids, Portsmouth

La journée de la malédiction, mon train est en retard, je me perds entre la gare et l’hôtel (pour changer !) et je rate le groupe en dédicace (mais je mangerai une délicieuse pie à l’anglaise, végétarienne bien sûr !).

On retrouve Philip devant la salle qui empeste le chlore de la piscine voisine (je rentrerai d’ailleurs trempée tellement cette salle est un chaudron !).

La malédiction se poursuit avec un technicien qui au lieu de faire attention tire un câble et patatras, une des nouvelles caméras est cassée !

Concert quelque peu banal pour moi, mais les autres qui n’ont pas fait la tournée ont adoré, tant mieux (il reste quand même en dernière place de mon classement, je ne sais pas si c’est à cause de la fatigue ou le sentiment de fin de tournée qui approche, enfin bref).

La petite surprise reviendra à Flick qui portera un des costumes durant Gagarin.

25 octobre 2017, De La Warr Pavilion, Bexhill

Après encore moultes péripéties dans les trains, j’arrive enfin dans la ville de la côte sud anglaise Bexhill, avec le luxe de dormir en face de la salle, le chef d’œuvre art déco De La Warr Pavilion.

Il faut que je passe par une brasserie pour récupérer la clé de ma chambre, au passage je croise JFabs en train de manger avec des amis qui me dit bonjour (quand je vous dis que je ne le fais pas exprès !). La propriétaire du B&B me demande si c’est un ami que je vais rejoindre alors je lui explique qu’il fait partie du groupe qui joue ce soir et que je suis en tournée. La chambre est magnifique au passage (et la télé a Netflix !).

Je retrouve Chris dans le complexe culturel qu’est le Pavilion, j’adore (les toilettes sont propres et gratuites !).

Quelques instants avant l’ouverture des portes, on apprend qu’on doit échanger nos e-tickets, heureusement il n’y a qu’une personne derrière nous. D’ailleurs, à l’ouverture des portes, il n’y aura que nous trois à la barrière pendant un moment.

Le chanteur de Palace nous reconnaît désormais et ponctue sa prestation de coucou et de sourires…

Quant aux garçons, un peu comme la veille, bon concert mais sans plus, pas de chanson particulière, pas d’invité.

On croise Rob après le concert qui ramène en voiture JFabs et d’autres Brassy Gents à Londres.

26 octobre 2017, Hammersmith Apollo, Londres

(Ou peu importe comment vous appelez cette salle.)

Et voilà, c’est déjà la fin…

Ne pouvant pas encore prendre possession de ma chambre d’hôtel, je décide de passer devant la salle pour repérer le chemin. Il y a des jeunes dans des sacs de couchage… ah, ce sont des fans de Harry Styles, qui joue trois jours plus tard !

Je prends une photo de la devanture avec le nom du groupe et je tombe sur un J ébouriffé qui a eu la même idée que moi. Nous parlons un peu et je vais manger avant de retourner à l’hôtel et revenir rejoindre Chris dans la queue.

Beaucoup d’Informers nous retrouvent par la suite. J passera nous distribuer des bracelets pour nous donner accès à l’after après le concert et passera dans la queue jusqu’à épuisement des 50 bracelets, quel amour !

On parvient à nos places à la barrière qui me paraît bien plus petite qu’en 2005 quand j’étais venue voir les Manics…

La caméra cassée à Portsmouth a été remplacée par une autre, tous les écrans sont là (un lâchera au début du concert et j’apprendrai par la suite de Mr B qu’il aura été réparé par un gars qui est allé jusqu’à arracher les câbles avec les dents pour s’assurer qu’il remarche !).

Londres oblige, les Brassy Gents sont au complet dès Every Valley et The Pit.

Première surprise à la fin de People Will Always Need Coal, un groupe de fanfare apparaît sur scène. À regarder de plus près, ils sont bien jeunes. Effectivement, il s’agit des élèves de Wriggles !

JFabs sera complètement déchaîné ce soir ! Sur Go!, il jette sa basse par terre, saute sur la barrière et clappe des mains avec nous pour finir par manquer de se casser la tronche en remontant (“Tu m’as fait peur !” – “Mais nan, la sécu m’aurait récupéré !” Mais nan !).

Pour le rappel, le groupe remonte sur scène avec Lisa Jên Brown, oh, c’est You + Me et je ne sais pourquoi, j’éclate en larmes pendant la partie de J. Je sais que les garçons voient très bien ce qui se passe dans le public donc je baisse la tête mais je sais que je suis grillée. Gagarin a été en mode bipolaire pour moi après. Les confettis de Brixton sont revenus nous recouvrir encore une fois sur Everest.

On savait que le Beaufort Male Choir était de passage dans la capitale et que certains Informers les avaient vus et entendus dans un pub voisin, donc ce n’était pas une surprise si le groupe est descendu de scène pour s’asseoir sur la barrière pendant Take Me Home. Mr B me fera un hug énorme en me voyant – encore – en larmes et me donnera sa setlist.

En montant à l’étage pour l’after, on est accueillis par la chorale à nouveau, longuement applaudie par les gens au balcon quelques minutes auparavant lors de leur passage dans la fosse vers le bar.

Quel after ! Quel plaisir de tous leur parler et surprise, de croiser Michael Sheen ! Quelle magnifique tournée pour un magnifique album !

Tournée européenne novembre 2017

Wales Online – 27 novembre 2015

Public Service Broadcasting remplissent leurs devoirs avec un génie entraînant
4/5

Pour les non-initiés, Public Service Broadcasting peuvent apparaître un peu comme une énigme.

Ce n’est certainement pas votre groupe habituel, dans le sens où ils n’ont pas de chanteur à vrai dire, préférant utiliser une combinaison bizarre de vieilles images de films d’actualité, des films d’information publique, comme le suggère leur nom, plus tout un tas de bizarrerie geek, le tout mélangé pour mettre en valeur un méli-mélo technologique et électronique assez divers.

Se composant des curieusement nommés J. Willgoose, Esq. à la guitare et aux claviers et de Wrigglesworth à la batterie, ce duo basé à Londres a créé un son et un look assez uniques qui sont à la fois innovants et inspirants avec leur fusion d’ancien et du très nouveau.

C’était un régal de voir un banjo et un bugle aux côtés d’une collection de claviers et c’était ce contraste et ce mélange éclectique qui éblouissait et étonnait à la fois.

Assistés et soutenus par la section de cuivres occasionnelle et le talentueux JF Abraham à la basse, aux claviers, aux percussions et au susmentionné bugle ainsi que Mr B en charge des visuels tout aussi impressionnants d’un âge principalement révolu, donnant à la soirée un côté années 1950 désuet.

Avec la seule interaction verbale entre le groupe et le public étant une voix générée par ordinateur samplée à la Stephen Hawking déclenchée par un pad, le groupe a certainement mis en valeur son image mais de manière ironique.

Leur apparence d’intello s’avérant trompeuse tandis qu’ils se mettent à créer un mélange goûteux de funk entraînant et d’électronica pop.

De leur intro décontractée en un Sputnik pulsatif, c’était des choses assez passionnées jouées dans une bonne humeur qui a ravi la foule compacte, avec Go! extrait de leur dernier album The Race For Space gardant la vitesse et le public sautant.

Cependant, c’était Everest, vers la fin, avec des images saisissantes en noir et blanc de Hillary et Tenzing accompagnant parfaitement la grande musique qui a fourni le clou de la soirée et de manière véritablement novatrice, un drapeau fermement placé sur un pic musical.

Tony Woolway

Traduction : 8 février 2017

South Wales Argus | 27 novembre 2015

Public Service Broadcasting – Cardiff University

Il était approprié que Public Service Broadcasting aient choisi de faire leur retour gallois à l’université de Cardiff jeudi dernier.

La musique qui a pour but de donner des leçons du passé via la dextérité moderne a été chaleureusement accueillie par le public – tapageur dans leur révérence – du groupe conceptuel.

Le duo londonien a lancé sa tournée britannique, tronquée pour raisons personnelles, avec style – apportant ses transmission audio-visuelles typiques à la capitale galloise.

Constitué du multi-instrumentaliste J. Willgoose, Esq. et du batteur/percussionniste Wrigglesworth, une cavalcade musicale de genres différents s’en est ensuit – ainsi que des thèmes.

Leur album le plus récent, The Race For Space, couvre tout naturellement l’ascension de l’humanité vers les étoiles mais le duo n’a pas peur de pousser les frontières du temps ainsi que de l’espace.

Les moments historiques apparaissaient au premier plan des performances, de la livraison du courrier par trains à vapeur au flegme montré par la Grande-Bretagne durant le Blitz en passant par les courses d’endurance de patinage de vitesse aux Pays-Bas.

Ce qui est le plus plaisant chez cette cacophonie de lumières et de sons, c’est la variété présente dans la performance – une fusion de synthés, banjos et images d’archives avec la base batterie/guitare de la musique moderne.

Le duo, qui ressemble à deux professeurs d’histoire retrouvés abandonnés dans le département musique de toute école secondaire, est une force sur laquelle compter pour les aventures ouvertes à sa musique.

Steven Prince

Traduction : 15 novembre 2016

eGigs.co.uk | 30 novembre 2015

Public Service Broadcasting (PSB) ont commencé à transmettre en 2010 en tant que collaboration entre J. Willgoose, Esq (Samples, guitare) et Wrigglesworth (Batterie). Ce qu’ils ont concocté, c’était un mélange homogène de funk et d’électronica entrecoupé de samples vocaux de films d’information publique et autres diffusions historiques. Ils se sont formellement présentés en 2013 avec l’arrivée du premier album Inform-Educate-Entertain. La question était, pourraient-ils entretenir cette approche unique à la musique et l’écriture ? Ou s’avérerait-elle être un intérêt éphémère à la girouette ? La sortie de leur second album The Race For Space (2015) a prouvé que le duo était assez preste pour consolider et construire sur ce qu’ils avaient déjà atteint. Après une saison festivalière chargée, ce soir ils reviennent à Cardiff au début de leur première grande tournée en tête d’affiche.

La courte animation qui passe à l’écran juste avant le début du concert est un coup de génie. Elle parle en gros des horreurs qui arrivent à un personnage fictif que tout le monde fuit en conséquence de son comportement anti-social à filmer un concert entier sur son téléphone. Son décès éventuel est accueilli par une vague d’applaudissements.

Tandis que PSB montent sur scène, à moins que je ne sache plus compter, le duo a doublé. Sans doute pour affronter les challenges de la reproduction des complexités de leurs enregistrements dans un environnement live. Il est inutile de dire qu’ils ont tous le look de l’emploi dans une sorte de chic geek. Un Signal 30 exubérant est envoyé tôt dans le set prenant ainsi le public dans leurs mains. Comme quiconque ayant vu PSB live le saura, le groupe utilise de manière assez divertissante des samples vocaux comme plaisanterie entre les chansons. Nous avons tout d’un “hello Cardiff” à beaucoup de “simmer down” (“du calme !”) qui est livré pour plaisanter. Comme on pouvait s’y attendre, et tandis que le set progresse, nous entendons des extraits de leur dernier album. Tous sont chaleureusement accueillis, du sombre Sputnik à l’électrisant Go qui pousse le public à chanter en chœur. La vitesse s’accélère encore plus avec un effréné Spitfire, c’est à des moments comme celui-ci qu’ils semblent intouchables. Je ne sais pas si c’est intentionnel, mais c’est le multi-instrumentaliste J J Adams qui vole la vedette avec sa prestation sociable paraissant aimer (et savourer) chaque moment.

Comme c’est la coutume pour la plupart des groupes live, après une courte intervalle, nous accueillons à nouveau PSB sur scène pour un rappel. Aussi ordinaires que sont les rappels, celui-ci semble être un geste  très approprié de la part du groupe pour tout le soutien que les fans leur ont donné ce soir. Les rangs de PSB gonflent à nouveau alors qu’ils sont rejoints par une section de cuivres de 3 hommes pour gonfler à bloc Gagarin où je me retrouve brusquement au milieu de ce que je pourrais au mieux décrire comme une fête funkadélique. C’est un moment simplement joyeux, et pour en rajouter à l’exubérance sur scène se trouve un astronaute dansant avec des pas de ouf ! Il est clair que moi, le public et PSB sommes tous sur la même fréquence. Ce qui est également apparent, c’est que Public Service Broadcasting existent dans un univers de possibilités infinies, et j’ai hâte d’en explorer chacune.

Kevin Pick

Traduction : 26 décembre 2016