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BBC – THE VOICE OF BRITAIN

Samplé sur Ripples In The Ether (Towards The Infinite), A Cello Sings In Daventry, Broadcasting House et The Microphone (The Fleet Is Lit Up)

Vue d’ensemble impressionniste de la BBC.

Description :

Film le plus ambitieux jamais tenté par la GPO Film Unit, BBC – The Voice of Britain a été proclamé par un chroniqueur comme “de loin, le documentaire le plus important qui n’ait jamais été réalisé”. C’était également le documentaire le plus onéreux qui ait été fait, coûtant plus de 7 000 £ et c’était probablement le premier film de la GPO à utiliser du son synchronisé. L’approche impressionniste n’a pas bien été accueillie par de nombreuses critiques contemporains, qui étaient déçus du manque de détail sur comment la BBC fonctionnait véritablement.

Le films est beaucoup une aventure de collaboration, un peu comme le portrait de la BBC qu’il dépeint, cependant c’est particulièrement Stuart Legg, avec ses rôles de réalisateur, producteur et monteur, qui était responsable de la technique inventive du film. Le montage suggère l’influence de cinéastes soviétiques tels que Sergei Eisenstein et le montage soigné est contrebalancé par les mouvements de caméra sinueux. La bande originale est grandement variée et élaborée, de façon appropriée pour un film sur la radio, et est habilement montée dans un style dit de “contrepoint”.

Sans surprise, une équipe de production relativement grande a été impliquée dans la réalisation de ce film. Tous n’ont pas été mentionnés, et Alberto Cavalcanti est une omission notable au générique. Cavalcanti était célèbre pour ses expérimentations dans le son et la bande sonore distinctive certifierait qu’il ait contribué au film. De même, Evelyn Spice est généralement acceptée comme directrice de la séquence de l’une des radios régionales – et pourtant, elle n’est pas mentionnée.

Le film est plus long que les autres documentaires de l’époque et comprend des apparitions de nombreuses sommités du jour, dont H.G. Wells, J.B. Priestley et George Bernard Shaw, ainsi qu’une prestation mémorable de Humphrey Jennings dans le rôle de l’une des sorcières d’un enregistrement de Macbeth. Il y a des touches agréables et des moments bizarres tout au long du film, dont le parfait exemple est peut-être les danseuses mises en rang dans leurs plus beaux atours les plus légers montant un spectacle visuel dramatique – le tout pour la radio.

Ros Cranston

Source : BFI Screenonline: BBC – The Voice of Britain (1935)

LANCE SIEVEKING

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

Lancelot De Giberne Sieveking (19 mars 1896 – 6 janvier 1972) était un écrivan anglais et un producteur pionnier d’audiovisuel de la BBC. Il a été marié trois fois, et est le père de l’archéologue Gale Sieveking (1925 – 2007) et auteur fortéen Paul Sieveking (1949-).


Biographie

Sieveking est né le 19 mars 1896 à Harrow dans le Middlesex. Ses parents étaient Edward Gustavus Sieveking, négociant en bois, et Isabel Giberne Sieveking, autrice et suffragette dont les tantes incluaient la nonne catholique Maria Rosina Giberne et Catherine Hopkins, mère de Gerard Manley Hopkins. C’était un enfant très créatif, écrivant dès l’âge de 6 ans, et qui a commencé à écrire un roman à 13 ans, qu’il finira par publié à 26 ans. Pendant ce temps, il a “activement soutenu le mouvement du droit de vote des femmes” avant que la guerre n’éclare.


Première guerre mondiale

Sieveking (ainsi que son frère, Valentine Edgar Sieveking) a servi dans l’armée durant la première guerre mondiale. Lance s’est engagé avec les Artists Rifles avant de “rejoindre le Royal Navy Air Service [et remporter] la Distinguished Flying Cross” avant d’être “abattu au dessus du Rhin” en 1917 et retenu comme prisonnier de guerre allemand.

À son retour en Angleterre, il est allé au St Catharine’s College de Cambridge et était un ami proche de son camarade Eric Maschwitz. Les deux étaient (entre autres) rédacteurs en chef du chapbook The New Cambridge entre 1920 et 1921.


BBC

Sieveking a fait son nom avec la BBC, faisant ses débuts comme assistant du directeur de l’éducation, avant qu’il “présente les premiers commentaires de course à pieds et adapte de nombreux classiques pour le dramatique radio… Il a été avancé que la production de la première pièce télévisée sort de son ingéniosité”. Il a été le rédacteur en chef des scénarios dramatiques pendant dix ans (1940-50) avant de prendre sa retraite “six an plus tard en 1956”.

Il a écrit The Stuff of Radio (1934) et sa dramatisation radio du premier titre (sur le plan chronologique) du Monde de Narnia de C. S. Lewis, le Neveu du Magicien, a été approuvée par Lewis personnellement. En 1927, il a conçu “un dessin de huit carrés censé aider les commentateurs de football de la BBC”, (ainsi que les auditeurs à la maison, qui pouvaient obtenir une copie du même graphique dans le Radio Times). Son œuvre expérimentale The Kaleidoscope a été recréée en partie en 2022 par les London Bubble Young Theatre Maker et diffusée sur BBC Radio 3 dans le cadre d’un documentaire sur lui.

Un autre premier producteur de dramatique radio de la BBC, Val Gielgud, a dit de Sieveking, “pas complètement chanceux)” : “Il était peut-être bien trop influencé durant ses années les plus influençables par G. K. Chesterton, et par la théorie que ce maître du paradoxe que parce qu’il fallait mieux regarder certaines choses à l’envers, il fallait invariablement adopter un tel point de vue. Talentueux et plein d’imagination au-delà de l’ordinaire, ses yeux contemplant les horizons distants, il était responsable de négliger ce qui se trouvait sous son nez”.

Harry Heuser interprète les mots de Gielgud ainsi : “Sieveking était un visionnaire de l’audio, testeur des techniques radiogéniques que les acteurs et collègues contemplaient avec une certaine confusion idiote alors qu’il les exhortait à jouer d’une humeur vert foncée ou parler avec l’enthousiasme fluide de jouer le panneau de contrôle dramatique, comme l’on joue d’un orgue. Il n’y en avait pas beaucoup besoin à la radio. Comme Gielgud l’a dit, même la radiodiffusion britannique lui a fournit aucun laboratoire dans lequel il aurait pu réaliser ses expériences”.

En 1930, alors que le dramatique radio était toujours relativement nouveau, Sieveking a trouvé dans le média toujours plus nouveau de la télévision un endroit dans lequel il pouvait expérimenter de nouvelles idées. À cette fin, (en collaboration avec Gielgud), il a adapté la courte pièce de Luigi Pirandello, L’uomo dal fiore in bocca (La fleur aux lèvres) (1923) à la télévision sous le nom de The Man with the Flower in His Mouth, diffusée le 14 juillet 1930 – la première pièce de théâtre télévisée britannique. Une toute petite partie de l’œuvre de Sieveking survit en entier ou en partie (à part quelques scénarios, voir ci-dessous), mais en 1967, The Man… a été refait, “reproduite de manière authentique et présentée par le producteur original, Lan Sieveking, avec les illustrations (de C.R. Nevinson) et la musique originales”.

La vie de Sieveking a été célébrée par la BBC en 2023 avec une pièce radio par Tina Pepler intitulée Kaleidoscope 3.


Papiers

Ses papiers (et ceux de ses ancêtres, datant de 1724 à 1791) sont hébergés dans la Lilly Library de l’Université de l’Indiana, et sont constitués de “correspondance, pièces radio, manuscrits de nouvelles, de romans et d’œuvres de non fiction, de journaux intimes, de dessins et de photos” ainsi que de “nombreuses photos de la période de la première guerre mondiale représentant des avions, l’Afrique du Nord et de la captivité de Lance en tant que prisonnier de guerre allemand”.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

E.M. FORSTER

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

E. M. Forster, officiellement Edward Morgan Forster, né le 1er janvier 1879 à Londres et mort le 7 juin 1970 (à 91 ans) à Coventry, est un romancier, nouvelliste et essayiste britannique.


Biographie

Il est le fils d’Edward Morgan Forster, architecte, et de son épouse, née Alice (“Lily”) Whichelo (cousine du peintre Philip Whichelo). Son grand-père paternel, le révérend Charles Forster (vers 1787-1871), était recteur de la paroisse anglicane de Stisted (à Braintree dans l’Essex) et spécialiste des langues sémitiques.

Son baptême (qui tient lieu d’enregistrement d’état civil) est marqué par un incident : alors que ses parents ont choisi pour premier nom de baptême “Henry”, il reçoit par erreur celui de son père, “Edward”.

Son père meurt jeune de la tuberculose. Edward Morgan fait ses études secondaires à Tonbridge, une école privée dans le Kent, dont il garde un mauvais souvenir, puis au King’s College de l’université de Cambridge, où il trouve plus de compréhension et de liberté. À partir de 1901, il fait partie des Cambridge Apostles, connus aussi sous le nom de Cambridge Conversazione Society, dont nombre de membres ont ensuite fait partie du groupe de Bloomsbury. Durant cette période, Forster est également en relation avec Siegfried Sassoon, J. R. Ackerley, et Forrest Reid ; il voyage en Égypte, en Allemagne et aux Indes avec l’humaniste G.L. Dickinson en 1914.

Après ses études universitaires, Forster voyage en Europe en compagnie de sa mère avec qui il a vécu jusqu’à la mort de celle-ci en 1945. Il publie son premier roman à 26 ans ; ses livres sont appréciés des critiques, et il connaît le succès avec Howards End (1910).

Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte durant l’hiver 1916-1917, il tombe amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl, mort prématurément en 1922. Après un second séjour aux Indes dans les années 1920, il écrit son roman le plus célèbre qui étudie les rapports entre Occidentaux et Indiens, La Route des Indes. Dans les années 1930 et 1940, il devient une figure populaire de la radio par ses interventions à la BBC.

Après la mort de sa mère, Forster est élu membre honoraire du King’s College en janvier 1946 où il accepte un poste honorifique et où il passe le reste de sa vie, sans produire de nouvelles œuvres notables.

Il refuse d’être fait chevalier (knight) en 1949, mais il devient Companion of Honour en 1953 et titulaire de l’ordre du Mérite en 1969. Il meurt un an plus tard d’un accident vasculaire cérébral, le 7 juin 1970 à l’âge de 91 ans, chez Buckingham à Coventry.

La publication de Maurice et de ses nouvelles explicitement homosexuelles a été source de controverses après sa mort.


Thèmes centraux

Les opinions de Forster, humaniste laïque, sont le cœur de son œuvre, dans laquelle souvent les principaux personnages tentent de se comprendre et communiquer les uns avec les autres par-delà les barrières sociales (only connect…, selon les mots de sa fameuse épigraphe de Howards End). Les deux plus célèbres œuvres de Forster, Route des Indes et Howards End, développent le thème du caractère infranchissable des différences sociales. Maurice, resté inédit jusqu’à sa mort, met l’accent sur la possibilité d’un effacement des différences de classe au travers d’une relation homosexuelle. Il a développé ses idées humanistes dans un essai What I believe. Sa devise était : “tolerance, good temper and sympathy”. La sexualité est l’autre thème clé de son œuvre et on a pu affirmer que les écrits de Forster pouvaient être caractérisés comme une évolution, des premiers écrits traitant de l’amour hétérosexuel vers les derniers écrits traitant de l’amour homosexuel. Longtemps méconnus en France, les romans de Forster ont été popularisés par les adaptations cinématographiques qui en ont été réalisées.

Source : Wikipédia

CECIL GRAVES

Samplé sur What Of The Future? (In Touch With The Infinite)

Cecil Graves (4 mars 1892 – 2 janvier 1957) a été codirecteur général de la BBC pendant 2 ans, de 1942 à 1944. Diplômé de la Gresham’s School et de Académie royale militaire de Sandhurst, il sert sur le front de guerre en France pendant la Première Guerre mondiale avec le grade de capitaine.

Après avoir été l’adjoint des deux premiers directeurs de la BBC John Reith et Frederick Wolff Ogilvie, il succède au deuxième à la demande du premier. Il lance en particulier l’Empire Service et le Foot took. Il était entré à la BBC en 1926.

Source : Wikipédia

RICHARD BOYER

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Sir Richard James Fidles (Dick) Boyer, chevalier commandeur de l’Empire Britannique (24 août 1891 – 5 juin 1961) était un herbager et président de radiodiffusion australien. De 1945 à sa mort, il a été le président de l’Australian Broadcasting Commission et les Boyer Lectures annuelles sur Radio National sont nommées en son honneur.


Enfance, vie estudiantine et serive militaire

Boyer est né à Taree en Nouvelle-Galles du Sud, troisième fils cadet d’un pasteur wesleyaniste. Il est allé au Wolaroi College de Orange et au Newington College (1901 – 1909). À l’université de Sydney, il a reçu un Bachelor of Arts en 1913 et un Master of Arts en 1915. Boyer a rejoint le ministère méthodiste et en 1914 et 1915 a été élève sur le circuit de Canberra.

Boyer s’est enrollé dans l’a première force impériale australienne de l’armée australienne le 2 septembre 1915 ayant servi précédemment dans le régiment universitaire de Sydney. Il a été membre des 24ème renforts du premier bataillon posté sur la péninsule de Gallipoli à partir du 16 septembre 1915. Il a été commandé tenant le rang de lieutenant, et gazé le 17 septembre 1917. Boyer est passé par de nombreux hôpitaux et services de convalescence avant de retourner en Australie le 31 août 1918.


Carrière dans le pâturage

Au lieu de revenir dans le ministère, Boyer est devenu jackeroo (jeune ouvrier agricole) et en 1920 a acquis une propriété de 15 642 ha nommée Durella, près de Morven dans le Queensland et a épousé son ancienne infirmière de guerre Eleanor Muriel Underwood. Les Boyer ont réussi comme éleveurs ovins et il est devenu président de la Warrego Graziers’ Association en 1934 et, après une visite en Europe en 1935, a accru son implication dans les affaires de l’industrie de la laine. En tant que président de la United Graziers’ Association of Queensland (1941 – 1944) et du Graziers’ Federal Council of Australia (1942), il a gagné des avantages fiscaux pour des améliorations pastorales et a siégé à la Australian Meat Industry Commission. Durella a été placé sous gestion et les Boyer se sont installés à Brisbane en 1937 et à Sydney en 1940. Il a recherché des opportunités dans le service public et a évité la politique intérieure. Il a été nommé directeur honoraire de la division américaine du département de l’information et en 1942 et 1945, il est allé à l’étranger pour des conférences de l’Institut des relations du Pacifique. En tant que président du Commonwealth Council du Australian Institute of International Affairs, il a lancé la revue Australian Outlook. Dans les années 1940 et 1950, Boyer a dévoué ses énergies formidables au comité national australien de l’appel pour les enfants des Nations unies, au comité du service international du Rotary Club de Sydney et au Good Neighbour Council.


Carrière dans l’audiovisuel

En 1940, Boyer a été nommé membre de la Australian Broadcasting Commission et est devenu président cinq ans plus tard. Avec l’introduction de la télévision en 1954, on a donné à ABC la responsabilité pour le service national. En 1956, Boyer a été nommé chevalier commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique et a refusé le poste de haut commissaire au Canada. L’année suivante, il a lancé les conférences annuelles qui ont plus tard porté son nom. Il est décédé à Wahroonga et sa femme, sa fille et son fils lui ont survécu.


Héritage

Boyer était au centre du monde médiatique australien, et a pris la tête de la subtile guerre culturelle en cours. Il a lutté contre l’attrait de la culture populaire américaine, avec sa popularité répandue et le risque, selon lui, de dégrader le goût public. Il préfèrait la culture traditionnelle supposément supérieure de la patrie mère, qui appelait à améliorer les publics qui représentaient l’élite de la nation. En tant que président de l’Australian Broadcasting Commission, Boyer s’est battu contre la commercialisation parce qu’il craignait que cela mènerait à la dominance américaine. Il a soutenu le modèle de la BBC d’une commission de diffusion de service publique comme capable de maintenir l’héritage britannique de l’Australie.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

WILLIAM HALEY

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

William John Haley (1901-1987), est un journaliste britannique. Il a été rédacteur en chef puis directeur général de la BBC pendant de 1944 à 1952 puis rédacteur en chef du quotidien The Times jusqu’en 1966.


Biographie

Né à Jersey, William Haley a commencé sa carrière comme journaliste puis rédacteur en chef du journal Manchester Evening News. En 1941, il préside l’Association des propriétaires de journaux britanniques, la Newspaper Proprietors Association, qui regroupe la presse londonienne, lorsqu’elle celle-ci prend la décision de devenir actionnaire de la moitié du capital de l’agence Reuters, aux côtés de la Press Association.

Il intègre la BBC en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, et devient directeur général dès 1944. Il défend la mission de la radio, qui subit alors des critiques dans un discours où il déclare, devant la Commission royale d’enquête sur l’avancement des œuvres et des arts, que “tous ceux, hommes et femmes, qui se consacrent à la diffusion, doivent savoir résister à la pression exercée par des gens d’autant plus bruyants qu’ils savent moins ce dont ils parlent. Ils doivent agir selon le sentiment qu’ils ont de ce qui s’impose. S’ils s’écartent de cette voie, la conscience publique bien développée agira en qualité de régulateur et de guide”.

Après 1952, il est devenu rédacteur en chef du quotidien The Times et de l’Encyclopædia Britannica, le nouveau directeur général de la BBC, Sir Ian Jacob, confirmant la ligne d’indépendance éditoriale qu’il avait tracée.

Source : Wikipédia

BASIL BINYON

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Le Major Basil Binyon était un ingénieur électricien et directeur de la British Broadcasting Company, ancêtre de l’actuelle BBC. Il est né le 23 avril 1885 et est allé à l’université de Cambridge où il a été diplomé en 1907 en sciences naturelles. Il a ensuite suivi un parcours de troisième cycle en génie électrique avant de gagner de l’expérience pratique à la Cambridge Scientific Instrument Company. De là, il travaillera avec Marconi sur le télégraphe transatlantique, sur la liaison Poldhu et Terre-Neuve, et sera également impliqué dans la TSF anglo-française.

Au début de la première guerre mondiale, il rejoindra le Royal Naval Air Service et a été affecté à Cranwell où il a travaillé comme officier en charge du département TSF expérimental et a coopéré avec les Royal Flying Corps pour développer le premier équipement radio aérien. À l’origine, il ne fonctionnait qu’en morse, mais il sera plus tard amélioré pour permettre à la voix d’être transmise. Il sera fait officier de l’Ordre de l’Empire Britannique pour ce travail. En 1916, il a été promu commandant d’escadrille et en 1918, il a été nommé major dans la Royal Airforce nouvellement formée.

Après la fin de la guerre, Binyon établira la Radio Communication Company Ltd. Celle-ci a développé des communications mondiales en grandes ondes et produit du matériel pour la flotte marchande et navale. Cette nouvelle société produira plus tard du matériel radio domestique sous la marque Polar. En conséquence de ce travail, Basil Binyon sera nommé directeur de la nouvellement formée British Broadcasting Company et restera à ce poste jusqu’en 1926 quand elle est devenue la British Broadcasting Corporation, l’actuelle BBC.

Durant les années 1920, la Radio Communication Company a fusionné avec Marconi et Basil Binyon a rejoint le conseil de celle-ci, où il est resté jusqu’en 1935. Entre 1936 et 1938, il sera le directeur de la Buenos Aires Water Company.

Durant la seconde guerre mondiale, il servira au sein des Royal Observer Corps et a conçu un indicateur à utiliser quand le radar n’était pas disponible. Après la guerre, il continuera à travailler dans un petit atelier à produire du matériel pour des prises de vue à intervall régulier et une locomotive à vapeur miniature.

Le 4 avril 1977, le Major Basil Binyon est décédé au Farnborough Hospital.

Source : Science Museum Group, traduit de l’anglais

IAN JACOB

Samplé sur A Candle Which Will Not Be Put Out

Ian Jacob (27 septembre 1899 – 24 avril 1993), lieutenant général de l’armée britannique, a été directeur général de la BBC de 1952 à 1959.


Biographie

Né à Quetta, au Pakistan, Sir Ian Jacob était le fils unique d’un maréchal de l’armée de terre, Sir Claud William Jacob. Il a suivi sa formation d’officier au College de Camberley puis à la Royal Military Academy de Woolwich, avant d’étudier l’économie au King’s College, de Cambridge, puis a épousé en 1924 Cecil Bisset Treherne, fille d’un officier supérieur, qui lui a donné deux fils.

Promu directeur des services externes de la BBC après la Seconde Guerre mondiale, il s’investit pour gérer au mieux la transition vers l’après-guerre et garantir que le gouvernement respecte la BBC comme une source d’information indépendante de toute influence politique.


Crise de Suez

Sa célébrité et son prestige viennent de la Crise de Suez en 1956: devenu directeur général, il s’oppose publiquement au ministre des affaires étrangères du gouvernement conservateur, Anthony Eden, qui l’avait fait rappeler de ses vacances dans le Suffolk, pour lui intimer personnellement de militer pour le “devoir de la BBC d’éduquer la nation sur le sérieux de la situation”.


Débuts de la télévision

En tant que directeur général de la BBC, il s’est investi dans les débuts du British Commonwealth International Newsfilm Agency (BCINA), dont la création en 1957 est la première étape vers celle de Visnews, qui deviendra “Reuters TV”, avec pour premier directeur une célébrité, Ronnie Waldman, l’animateur du programme populaire de la BBC Monday Night at eight, diffusé avant la Seconde Guerre mondiale.

Il a par ailleurs mis au point et développé un plan à long terme pour les télévisions régionales anglaises et milité pour la création d’un second réseau de télévision. Le fondateur de la BBC John Reith, qui concevait la télévision comme une “menace sociale”, a demandé que son propre portrait soit retiré de la salle du conseil d’administration lorsque celui de Sir Ian Jacob y a été installé.

Source : Wikipédia

GEORGE BERNARD SHAW

Samplé sur The Microphone (The Fleet is Lit Up)

George Bernard Shaw (né à Dublin, le 26 juillet 1856 et mort à Ayot St Lawrence, Angleterre, le 2 novembre 1950) est un critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de pièces de théâtre et scénariste irlandais. Acerbe et provocateur, pacifiste et anticonformiste, il obtient le prix Nobel de littérature en 1925.

Il est également l’un des membres de la Fabian Society et l’un des cofondateurs de la London School of Economics avec Graham Wallas, Sidney et Beatrice Webb.


Biographie

George Bernard Shaw naît à Dublin le 26 juillet 1856 dans une famille protestante de descendance anglaise issue de la petite bourgeoisie. Il est le plus jeune et l’unique garçon des quatre enfants que compte la famille. Il acquiert une culture littéraire et musicale étendue. À l’âge de vingt ans, il rejoint à Londres sa mère, séparée de son père alcoolique. Il s’intéresse à l’économie politique et au socialisme ; la lecture de Karl Marx est pour lui une révélation. À côté de son activité de militant politique, il devient critique d’art et de musique, puis critique dramatique et écrit de nombreux essais.

Après avoir tenté en vain de publier cinq romans, George Bernard Shaw s’intéresse à partir de 1892 au théâtre pour lequel il écrit plus de cinquante pièces. Il développe alors un style où sa verve humoristique, mieux mise en valeur, fait de lui un maître incontesté du théâtre anglophone. Dans ses premières pièces, très engagées mais peu jouées, George Bernard Shaw s’attaque aux abus sociaux. La pièce Le Héros et le Soldat, produite en 1894 aux États-Unis, marque le début de sa notoriété internationale.

George Bernard Shaw fréquente le cercle Fabian Society, où il rencontre Charlotte Payne Townshend qu’il épouse en 1898. Atteint de maladie et de surmenage, il réduit son activité politique. Ses succès et son mariage, la même année, mettent fin à sa vie de bohème. Sans jamais cesser de s’intéresser à la politique et aux questions sociales, il se consacre désormais entièrement à ses œuvres, pièces à thèse, où il tourne en ridicule le conformisme social. Son talent et sa renommée sont récompensés par le prix Nobel de littérature en 1925. Il remporte en 1939 un Oscar pour le scénario adapté de sa pièce Pygmalion au cinéma, mais il n’aurait jamais beaucoup estimé cet honneur : on raconte que, chez lui, il se servait de la statuette pour bloquer les portes. Resté très actif tout au long de sa vie, il meurt des suites d’une chute à l’âge de 94 ans, et est crématisé au Golders Green Crematorium.


Notes sur son œuvre et ses idées

Le comique de ses pièces va de pair avec la rigueur logique des idées qu’il développe. Ses préfaces parfois volumineuses sont de véritables essais où il développe ses thèmes favoris (art, pacifisme, idées politiques, conceptions philosophiques et religieuses) et propose des solutions pour remédier aux maux qu’il dénonce dans ses pièces. Son œuvre est celle d’un révolutionnaire et d’un réformateur visant à détruire le capitalisme pour lui substituer un socialisme éclairé et plus élevé. Pygmalion (1912) et Sainte Jeanne (1923), œuvres de sa maturité, sont souvent considérées comme ses chefs-d’œuvre. Ayant voyagé en Union soviétique, il en nie les travers et se fait un ardent promoteur du régime stalinien.

Il s’éloigne progressivement du marxisme à partir de la fin des années 1880 après avoir étudié la théorie de l’“utilité marginale” développée en Angleterre par les économistes William Jevons et Philip Wicksteed et après avoir acquis la conviction que le changement social ne serait pas impulsé par la classe ouvrière mais par une élite éclairée. Il est en effet profondément déçu par le “Bloody Sunday” de 1887 au cours duquel les cortèges ouvriers, brutalement réprimés par la police, se sont laissés disperser plutôt que de conduire une insurrection. Il défend ainsi un “socialisme municipal”, établi sans rupture, à partir des structures capitalistes existantes, à travers la redistribution des revenus de la terre et de l’industrie par le biais d’impôts croissants. Il est en mai 1891, à l’occasion de la Fête des travailleurs, présent à la tribune aux côtés de William Morris et Friedrich Engels.

Il est également intéressé par le programme eugénique de Francis Galton de 1883. En 1884, lors de l’exposition de Santé internationale de Londres, il visite le stand du Laboratoire anthropométrique de Galton. Il adhère à la Société eugénique dès 1890. Son eugénisme est de type positif mais rejette les idées hégémoniques de Francis Galton et des autres conservateurs. “Le socialisme eugénique de Shaw peut en fait se résumer à deux mesures jugées par lui essentielles : la suppression de la propriété privée et la disjonction radicale du mariage et de la reproduction”. Au début des années 1930, l’historien Gaetano Salvemini, réfugié en Angleterre, a mené contre lui une dure polémique en raison de ses positions eugénistes. Néanmoins, Shaw considérait qu’il était très important que l’humanité se bâtisse désormais, d’après sa propre théorie eugéniste, selon un encouragement général au métissage et au mariage entre différentes classes sociales.

Engagé pour le droit de vote des femmes, il devient un sympathisant actif de la Women’s Tax Resistance League, s’opposant à l’administration fiscale britannique qui refuse de considérer les femmes mariées comme fiscalement indépendantes.

Provocateur et anticonformiste, George Bernard Shaw dénonce le puritanisme étroit, la hiérarchie religieuse et l’hypocrisie des conventions de la religion (Disciple du diable, 1896 et Le Vrai Blanco Posnet, 1909). Dans Androclès et le lion (1912), il étudie les motivations religieuses et spirituelles de l’homme. S’inspirant des enseignements de Charles Darwin, il fonde sa philosophie sur l’évolution, force encore mystérieuse, qu’il appelle “Force de la vie”, puissance imparfaite qui cherche à atteindre la perfection (préface de En remontant à Mathusalem, 1920). Il s’oppose avec vigueur à la personnification de toute divinité. Il critique également le militarisme et le chauvinisme, notamment dans L’Homme et les Armes.

Shaw est devenu végétarien à vingt-cinq ans, après avoir entendu une conférence donnée par H. F. Lester. En 1901, se souvenant de ses expériences, il a déclaré : “j’étais un cannibale pendant vingt-cinq ans. Pour le reste j’ai été végétarien”. En tant que fervent végétarien, il était fermement anti-vivisectionniste et il s’est opposé aux sports cruels jusqu’à la fin de ses jours. Considérer qu’il était immoral de manger des animaux était une des causes qu’il tenait à évoquer dans ses pièces et dans ses préfaces. Sa position était : “Un homme de mon intensité spirituelle ne mange point de cadavres” ; ou : “Les animaux sont mes amis, je ne mange pas mes amis”.

Sa correspondance a inspiré une pièce de théâtre que l’on nomma Cher menteur (Dear Liar).

Source : Wikipédia

BROADCASTING HOUSE | Lieux

Mentionné sur Broadcasting House

Broadcasting House est les quarties généraux de la BBC, situé à Portland Place et Langham Place à Londres. La première diffusion radio à partir du bâtiment a été faite le 15 mars 1932, et le bâtiment a été officiellement ouvert deux mois plus tard, le 15 mai. Le bâtiment principal est de style Art Deco, avec un revêtement en pierre de Portland sur une charpente en acier. C’est un bâtiment classé de Grade II* et inclut le BBC Radio Theatre, où des émissions musicales et de débats sont enregistrées devant un public en studio.

Dans le cadre d’une consolidation majeure du parc immobilier de la BBC à Londres, Broadcasting House a été considérablement rénovée et agrandie. Cela a impliqué la démolition d’extensions d’après guerre sur le côté oriental du bâtiment, remplacé par une nouvelle aile finie en 2005. L’aile a été nommée l’“Aile John Peel” en 2012, d’après l’animateur. BBC London, BBC Arabic Television et BBC Persian Television sont accueillies dans la nouvelle aile, qui contient également la zone de réception de BBC Radio 1 et BBC Radio 1Xtra (les studios eux-mêmes se trouvent dans la nouvelle extension du bâtiment principal). Depuis février 2024, BBC Radio 2 et BBC Radio 6Music s’y sont installés, en face des studios de BBC Radio 1 au huitième étage. Cela a été créé en convertissant de l’espace de bureau, après que la décision de déménager de Wogan House a été prise.

Le bâtiment principal a été rénové, et une extension construite à l’arrière. Les stations de radio BBC Radio 3, BBC Radio 4, BBC Radio 4 Extra et le BBC World Service se sont transférés dans des studios rénovés au sein du bâtiment. L’extension relie l’ancien bâtiment à l’Aile John Peel, et inclut une nouvelle salle de rédaction conjointe pour BBC News, avec des studios pour la chaîne BBC News, BBC World News et d’autres programmes d’informations. Le déménagement de BBC Television Centre a été fini en mars 2013.

Le nom officiel du bâtiment est Broadcasting House mais la BBC utilise aujourd’hui le terme “new Broadcasting House” (avec un “n” minuscule) quand elle se réfère publiquement à la nouvelle extension plutôt que tout le bâtiment, avec le bâtiment original connu sous le nom de “old Broadcasting House”.


Construction

La construction de Broadcasting House a commencé en 1928, avec les programmes se transférant progressivement dans le bâtiment. Le 15 mars 1932, le premier programme musical a été par le chef d’orchestre Henry Hall et le BBC Dance Orchestra. Hall a aussi écrit et interprété, avec son groupe de danse, Radio Times, le nom de la publication des programmes de la BBC.

Le premier bulletin d’informations a été lu par Stuart Hibberd le 18 mars. La dernière transmission depuis Savoy Hill s’est déroulée le 14 mai, et Broadcasting House s’est officiellement ouverte le 15 mai 1932. George Val Myer a conçu le bâtiment en collaboration avec l’ingénieur civil de la BBC, M.T. Tudsbery. Les intérieurs étaient l’œuvre de Raymond McGrath, un architecte australo-irlandais. Il a dirigé une équipe qui incluait Serge Chermayeff et Wells Coates et a conçu le studio de vaudeville, la green room et les loges associées, et les studios de danse et de musique de chambre dans un style Art Deco gracieux.

Le bâtiment est construit en deux parties. Se passant du puits de lumière central que l’on retrouve souvent dans les bâtiments contemporains de cette taille, le cœur central contenant les studios d’enregistrement était une structure sans fenêtre construite en brique. (De la brique de charpente plutôt qu’une charpente en acier a été utilisée afin de réduire la transmission du bruit d’à la fois des studios et entre les studios.) La portion extérieure environnante, conçue pour les bureaux et les espaces supplémentaires, est d’une charpente en acier et recouverte de pierre de Portland. Tandis que la portion extérieure avait de nombreuses de fenêtres, le cœur intérieur nécessitait des systèmes de ventilation spéciaux qui étouffe le bruit.

Il y avait deux zones où le droit à la lumière causait des restrictions de hauteur. Tandis que les droits sur le côté Sud ont cessé d’être un problème après que les propriétaires de ces droits aient donné des concessions, les droits sur le côté oriental ont été gérés en inclinant le toit de la rue à partir du quatrième étage. Cela affectait non seulement le plan au sol de la structure, mais cela voulait dire que la tour d’enregistrement interne ne pouvait être construite au dernier étage. (Ainsi, un studio au dernier étage était en fait en dehors de la structure centrale du studio.)

Les structures sous-terraines, dont un égoût de cent ans, présentaient également au cours de la construction. Le bâtiment se trouve au-dessus de la Bakerloo Line du métro londonien : la Victoria Line a été percée en-dessous dans les années 1960, et présentait des problèmes pour la construction de l’Aile Egton. Le bruit des trains qui passent est audible au sein du théâtre de la radio mais est généralement imperceptible sur les enregistrements. Le rez-de-chaussée a été équipée de fenêtres allant du sol au plafond donnant sur la rue, étant donné que la BBC croyait que pour financer un tel projet (coûtant 25 millions de £ aujourd’hui), ils auraient besoin de laisser le rez-de-chaussée comme boutique : l’agrandissement rapide de la BBC a signifié que cela ne s’est jamais passé.


Rénovation

Depuis 2003, Broadcasting House a subi une rénovation majeure au cours du programme W1 de la BBC, avec l’objectif de rénover le bâtiment et combinant de nombreuses opérations de la BBC dans une nouvelle extension. Elle héberge les opérations télé et radio de BBC News, relocalisées depuis Television Centre, et le BBC World Service, qui s’est relocalisé depuis Bush House le 12 juillet 2012. De nombreuses stations de radio nationales de la BBC sont également diffusées depuis le bâtiment, à l’exception de BBC Radio 5 Live et BBC Radio 5 Sports Extra qui ont déménagé à Salford Quays et BBC Radio 2 et BBC Radio 6Music qui ont déménagé dans de nouveaux studios à Wogan House en 2006 pour laisser le champ libre à la rénovation. Wogan House a été libérée en février 2024 avec Radio 2 et 6Music qui sont revenues dans Broadcasting House.

Le travail sur le bâtiment a été fini en deux phases. Il a commencé par la démolition de deux extensions d’après-guerre au bâtiment original.

“Le redéveloppement faisait partie d’une plus grande stratégie économique pour consolider le parc immobilier de la BBC et centraliser son opération à Londres. Il produira finalement des économies de plus de 700 000 £ sur les 21 ans qui restent sur le bail de la BBC à Broadcasting House”.


Première phase

La première phase constituait en la rénovation du bâtiment original, qui commençait à montrer des signes d’âge et nécessitait des réparations structurelles et une nouvelle aile à l’Est.

Dans le vieux bâtiment, le toit en ardoise en pente qui était devenu un “toboggan pour chats” a été retiré et de nombreuses pièces deshabillées jusqu’aux murs, même si la majeure partie de l’architecture Art Deco a été conservée et préservée. Une grande partie du travail s’est focalisée sur les murs et plafonds des étages inférieurs, qui n’incluaient pas des caractéristiques Art Deco. La zone de réception a été rénovée pour inclure un nouveau bureau tout en conservant le message et la statue pour attirer l’attention. De nombreuses pièces ont eu leur plafond retiré, comme la tour Sud, et de nouveaux solives de renforcement ont été ajoutés.

La nouvelle Aile Egton a une forme quasi identique au bâtiment principal, avec un design et un arrangement de fenêtres modernes tout en conservant des caractéristiques comme la pierre Portland. Vers l’arrière, un grand bloc a été créé sur le côté, reflétant celui créé dans le bâtiment principal quand le toit en pente a été retiré.

Le design de l’extension, censé égaler l’original en “créativité architecturelle”, a été réalisé par MacCormac Jamieson Prichard. La construction s’est finie en 2005, avec la Broadcasting House rénovée et la nouvelle Aile Egton ouverte par la Reine Elisabeth II le 20 avril 2006 dans le cadre des célébrations de ses 80 ans. Toutes les zones de l’Aile Egton ont été complètement équipées et terminées en 2007.

En 2012, il a été annoncé par le directeur général de l’époque, Mark Thompson, que l’Aile Egton serait renommée “l’Aile John Peel” pour commémorer le regretté animateur de Radio 1, qu’il a décrit comme un “grand talent de la radio”. Thompson a décrit l’aile comme un “hommage approprié à un homme qui incarnait tellement ce que représente la BBC”.

Elle accueille BBc London, BBC Arabic Television et BBC Persian Television, avec la zone de réception de BBC Radio 1 et BBC Radio 1Xtra.


Seconde phase

La seconde phase a été la création de la grande aile à l’arrière du bâtiment, joignant les deux bâtiments, et créant une place entre les deux. Les architectes originaux ont été remplacés car ils ne s’accordaient pas aux révisions économiques, étant donné que Sir Richard MacCormac ne voulait pas sacrifier la qualité de son design. La construction a été terminée par Bovis Lend Lease en 2010, et le contrôle transmis à la BBC en 2011. Tandis que le processus de reconstruction était en cours, de nombreuses stations de radio ont déménagé dans d’autres bâtiments près de Portland Place.

L’extension contient les départements de BBC News et Journalism, et du matériel technique dernier cri et de nouveaux studios pour accueillir les bulletins d’informations de la BBC à la télévision, la BBC News Channel et BBC World News, le Service BBC Arabic Television et le service BBC Persian Television. Au cœur de tout cela se trouve une nouvelle salle de rédaction, la plus grande au monde.

Un passage piéton situé au-dessus de la salle de rédaction permet au public de voir l’œuvre des journalistes, connectant le hall d’entrée au Radio Theatre et un nouveau café accessible au personnel et au public. Accompagné de la place extérieure, qui pouvait servir de salle et théâtre extérieur, est conçu pour impliquer le public dans le processus de réalisation télévisuelle et radiophonique. L’extension est recouverte de verre dans la zone de la place et incurvée pour contraster avec les deux ailes de part et d’autre et pour continuer le verre de chaque côté en haut du bâtiment. Du côté Portland Place, elle continue le même usage de pierre de Portland et de verre comme avec l’Aile John Peel.

Le lundi 18 mars 2013 à 13 h, après la dernière diffusion de BBC News Channel depuis Television Centre, le premier programe d’information depuis Broadcasting House a été diffusé : BBC News at One, sur BBC One et la BBC News Channel. BBC World News a été le premier service d’information de la BBC à s’installer dans le nouveau bâtiment le lundi 14 janvier 2013, commençant avec GMT à midi.

La Reine Elisabeth II a officiellement ouvert l’extension le 7 juin 2013. La seconde phase de développement a remporté le “Programme of the Year” aux récompenses annuelles de 2013 de l’Association for Project Management.


Œuvres d’art

Le bâtiment présente des œuvres d’art, de manière plus évidente les statues de Prospero et Ariel (de la Tempête de Shakespeare) par Eric Gill. Leur choix était approprié puisque Prospero était magicien et érudit et Ariel un esprit de l’air, dans lequel les ondes radio voyagent. Il y aurait eu de la controverse à propos de certaines caractéristiques des statues quand elles ont été construites et on dit qu’elles ont été modifiées. Elles auraient été sculptées par Gill comme Dieu et l’Homme, plutôt que Prospero et Ariel et il y aurait une petite image d’une belle fille au dos de Prospero. D’autres gravures d’Ariel se retrouvent sur l’extérieur dans de nombreux bas reliefs, certaines de Gill, d’autres par Gilbert Bayes. La zone de réception comprend une statue du Semeur par Gill.

Les statues de Prospero et Ariel ont attiré de la controverse ces récentes années, suite aux preuves que gill se livrait à de la pédophilipe, et que la sexualité du sculpteur pourrait se refléter dans la statue. La BBC a refusé de retirer la statue citant le statut de Gill comme l’un des artistes britanniques prééminents du XXème siècle. Le 13 janvier 2022, la statue a étévandalisée par un homme brandissant un marteau, qui a décrit “Il était temps de partir en 1989” et “pendez tous les pédophiles” sur la statue.

Plusieurs œuvres d’art ont été commissionnées par la BBC pour la renovation de Broadcasting House, à un coût total de plus de 4 millions de £. Parmi elles se trouve World, œuvre d’art sur le sol par l’architecte et artisre d’origine canadienne Mark Pimlott. Selon la BBC, l’œuvre “reflète la dimension globale de la diffusion de la BBC et est constituée de plus de 750 drapeaux en pierre sur lesquels sont inscrits des noms de lieux de part le monde, ainsi que ceux d’histoire, de la mythologie et de la fantaisie. L’œuvre d’art est réhaussée d’élégantes lignes d’acier de longitude et latitude, un procédé subtil de petites lampes intégrées et d’une installation sonore liée à la production clé du World Service”.

Sur le toit de l’Aile John Peel, reflétant l’antenne radio, se trouve Breathing, structure conique en verre s’élevant vers le ciel de la même hauteur que l’antenne. Elle a été sculptée par Jaume Plensa en tant que mémorial aux journalistes tués dans l’exercice de leur fonction. Elle inclut des vers d’un poème de James Fenton et est illuminée jour et nuit. À 22h tous les jours, en même temps que BBC News at Ten, une colonne de lumière s’illumine sur 900 mètres vers le ciel. Elle a été officiellement dévoilée le 16 juin 2008, par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.


George Orwell

Le directeur de l’histoire de la BBC, Robert Seatter, a dit que George Orwell dans son roman 1984 (1949), aurait basé sa notoire Salle 101 du roman “sur une pièce où il a travaillé pendant qu’il était à la BBC”.

Le 7 novembre 2017, une statue de Orwell, sculptée par l’artiste britannique Martin Jennings, a été dévoilée, à l’extérieur de Broadcasting House. La phrase suivante est inscrite sur le mur derrière la statue : “Si ta liberté veut dire quelque chose, elle signifie le droit de dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre”. Ce sont les mots de sa préface proposée à la Ferme des animaux et un cri de ralliement pour l’idée de libre expression dans une société ouverte.


Implication du MI5

En 1985, The Observer a révélé que le MI5 avait eu un bureau spécial dans le bâtiment depuis 1937 dans le but de vérifier les employés de la BBC pour des besoins de sécurité nationale.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais