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ROBERT SEITZ

Samplé sur A Cello Sings in Daventry

Robert Karl Wilhelm Seitz (28 septembre 1891 à Magdebourg – 22 avril 1938 à Lörrach, Bade) était un écrivain allemand.


Vie

Après que Seitz ait passé son enfance à Magdebourg et dans les montagnes du Harz, il commence en 1906 un apprentissage commercial à Magdebourg. En 1909, il a trouvé un emploi d’expéditeur dans la fabrique de chicorée de Magdebourg Bethge & Jordan. Seitz s’intéresse très tôt à la littérature et écrit des poèmes.

Grâce à un appel dans la presse de Magdebourg en 1919, Seitz a donné l’impulsion à la fondation de l’association d’artistes de Magdebourg Die Kugel, qui a existé de 1919 à 1923 et comprenait des artistes tels que Franz Jan Bartels, Max Dungert et Bruno Beye. En 1921, Seitz publie un recueil de poésie expressionniste Das Herz in den Augen chez Karl-Peters-Verlag à Magdebourg. En 1924, Seitz a été transféré à Berlin. À partir de 1927, il a vécu dans la colonie d’artistes de Wilmersdorf. En 1928, il abandonne son travail commercial et devient écrivain indépendant.

Seitz rejoint le cercle d’écrivains formé autour de l’éditeur Victor Otto Stomps et de sa maison d’édition Rabenpresse, fondée en 1926. La maison d’édition comprenait également Horst Lange et de son épouse Oda Schaefer, Peter Huchel, Werner Bergengruen, et pendant une courte période, Joachim Maass, Walther G. Oschilewski, Jens Heimreich, Rolf Bongs, Werner Helwig, Eberhard Meckel et Hans Gebser, qui vivait en Suisse et était connu sous le nom de Jean Gebser, philosophe.

À partir de 1928, Seitz a écrit diverses histoires et articles pour des journaux et des magazines, mais a également arrangé des pièces de théâtre et des opéras radiophoniques pour la radio. Il a travaillé avec des compositeurs tels que Paul Hindemith, Werner Egk et Paul Dessau. En 1931, il publie avec Heinz Zucker l’anthologie poétique Um uns die Stadt. Le thème de l’œuvre, à laquelle ont participé 93 auteurs pour la plupart inconnus, était la relation entre l’individu et l’espace de vie urbain. Seitz a fait des voyages plus longs dans les zones rurales. Il a vécu plus longtemps en Prusse orientale, en Poméranie et à Dantzig ainsi que dans les villages de la côte baltique. Son travail littéraire se tourne désormais vers l’écriture d’histoires et de romans. En 1932, il obtient un grand succès avec le volume de nouvelles Bauernland. Dans ses autres ouvrages, il aborde également les problèmes de la civilisation technique et de la nature idéalisée. En 1935, il a reçu un prix de l’Académie pour son œuvre Börshooper Buch, publiée en 1934. Seitz est décédé en 1938 lors d’un voyage en Italie à des fins d’études et pour remédier à sa mauvaise santé.

La ville de Magdebourg possède une rue (Robert-Seitz-Straße) qui porte son nom.

Source : Wikipédia, traduit de l’allemand

STANLEY BALDWIN

Samplé sur A Cello Sings in Daventry

Stanley Baldwin, 1er comte Baldwin de Bewdley, né le 3 août 1867 à Bewdley (Worcestershire) et mort le 14 décembre 1947 à Stourport-on-Severn (Worcestershire), est un homme d’État britannique.

Il fait ses études à Harrow School et à Trinity College (Cambridge).

Membre du parti conservateur, il a été Chancelier de l’Échiquier en 1922, puis Premier ministre de mai 1923 à janvier 1924, puis de novembre 1924 à juin 1929 et de 1935 à 1937. Baldwin a fait face à la grève générale de 1926, ainsi qu’à la crise dynastique qui aboutit à l’abdication d’Édouard VIII en faveur de son frère Albert le 11 décembre 1936. Stanley Baldwin est devenu membre honoraire de la Royal Society le 3 novembre 1927.


Mandat de député

  • Élu député conservateur de la circonscription de Bewdley pour la première fois en 1908.

Fonction ministérielle

  • Chancelier de l’Échiquier de 1922 à 1923.
  • Premier ministre du Royaume-Uni de 1923 à janvier 1924, de novembre 1924 à 1929 et de 1935 à 1937. Il est le seul à avoir servi trois monarques différents (en 1936).

Politique

Stanley Baldwin est entré à la Chambre des communes en 1908 en tant que député de Bewdley, succédant à son père Alfred. Il a été secrétaire financier du Trésor (1917-1921) et président de la Chambre de commerce (1921-1922) dans le ministère de coalition de David Lloyd George. En 1922, Baldwin a été l’un des principaux moteurs du retrait du soutien conservateur de David Lloyd George. Il devint par la suite chancelier de l’Échiquier dans le ministère conservateur de Bonar Law. À la démission de Bonar Law pour des raisons de santé en mai 1923, Baldwin est devenu Premier ministre et chef du Parti conservateur. Il a organisé des élections en décembre 1923 sur la question des tarifs et a perdu la majorité parlementaire des conservateurs, après quoi Ramsay MacDonald, son principal adversaire politique, a formé un gouvernement travailliste minoritaire.

Après avoir remporté les élections générales de 1924, Baldwin a formé son deuxième gouvernement, qui a vu d’importants mandats de Sir Austen Chamberlain (secrétaire des Affaires étrangères), Winston Churchill (à l’Échiquier) et Neville Chamberlain (Santé). Les deux derniers ministres ont renforcé l’attrait des conservateurs par des réformes dans des domaines anciennement associés au Parti libéral. Ils comprenaient la conciliation industrielle, l’assurance-chômage, un système de pension de vieillesse plus étendu, l’élimination des taudis, davantage de logements privés et l’expansion des soins maternels et des soins aux enfants. Cependant, la poursuite de la croissance économique lente et le déclin de l’industrie minière et lourde ont affaibli la base de soutien de Baldwin. Son gouvernement a également vu la Grève générale en 1926 et introduit la loi de 1927 sur les conflits commerciaux et les syndicats pour limiter les pouvoirs des syndicats.

Baldwin a perdu de justesse les élections générales de 1929 et son maintien à la tête du parti a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des barons de la presse Lord Rothermere et Lord Beaverbrook. En 1931, avec le début de la Grande Dépression, le Premier ministre travailliste Ramsay MacDonald a formé un gouvernement national, dont la plupart des ministres étaient conservateurs, et qui a remporté une énorme majorité aux élections générales de 1931. En tant que lord président du Conseil et l’un des quatre conservateurs du cabinet de dix membres, Baldwin a repris de nombreuses fonctions de premier ministre lorsque la santé de MacDonald s’est détériorée. Ce gouvernement donné une autonomie gouvernementale accrue à l’Inde, une mesure à laquelle s’opposent Churchill et de nombreux conservateurs de base. Le Statut de Westminster de 1931 a donné le statut de Dominion au Canada, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande et à l’Afrique du Sud, tout en faisant le premier pas vers le Commonwealth des Nations. En tant que chef du parti, Baldwin a fait de nombreuses innovations frappantes, telles que l’utilisation intelligente de la radio et du cinéma, qui l’ont rendu très visible auprès du public et ont renforcé l’attrait des conservateurs.

Le 10 novembre 1932, il prononce un discours ou il prononce la phrase “Le bombardier passera toujours au travers” qui sera reprise dans d’autres contextes.

En 1935, Baldwin a remplacé MacDonald au poste de premier ministre et a remporté les élections générales de 1935 avec une autre large majorité. Pendant ce temps, il a supervisé le début du réarmement britannique et l’abdication du roi Édouard VIII.

Il s’oppose dans les années 1930 à l’idée d’une alliance avec l’Union soviétique pour faire face à l’Allemagne nazie.

Source : Wikipédia

MARY AGNES HAMILTON

Samplée sur An Unusual Man

Mary Hamilton, née Mary Agnes Adamson le 8 juillet 1882 à Withington (Royaume-Uni) et morte le 10 février 1966 à Londres (Royaume-Uni), est une journaliste, écrivaine et femme politique britannique membre du Parti travailliste. Elle est députée entre 1929 et 1931.


Biographie

Origines et études

Mary Agnes Adamson est l’aînée d’une fratrie de six enfants. Ses origines sont écossaises. Son père, Robert Adamson, est professeur de logique à l’université de Glasgow, et sa mère Margaret, née Duncan, est une Quaker qui a été professeure de botanique au Manchester High School for Girls avant leur mariage en 1881. La famille retourne en Écosse en 1889.

Mary Adamson étudie dans des lycées de jeunes filles à Aberdeen et Glasgow, avant de fréquenter l’université de Kiel en 1901 pendant sept mois, afin d’apprendre l’allemand. Elle rejoint ensuite le Newnham College de Cambridge (où sa mère a également été élève), étudiant les classiques et l’économie ; elle est diplômée en 1904. Elle devient une spécialiste de la poétesse Mathilde Blind. Elle commence à s’intéresser à la politique et aux sujets sociaux.


Carrière professionnelle

Journaliste et écrivaine

Mary Hamilton est une écrivaine prolifique. Au cours des années 1910, elle traduit des ouvrages du français et de l’allemand et publie des livres pour enfants sur l’histoire ancienne (Grèce, Rome) et les présidents américains. En 1913, elle rejoint l’Economist.

En 1916, durant la Première Guerre mondiale, elle provoque une controverse en écrivant un roman pacifiste, Dead Yesterday.

Dans les années 1920, elle écrit pour les revues Review of Reviews et Time and Tide. Elle évolue dans les cercles littéraires aux côtés du couple Leonard et Virginia Woolf. Elle rencontre régulièrement des intellectuels, notamment Rose Macaulay et William Arnold-Forster.

Elle publie de courtes biographies de deux femmes syndicalistes, Margaret Bondfield et Mary Macarthur, et, sous le pseudonyme “Iconoclast”, un portrait de l’homme politique travailliste Ramsay MacDonald, qu’elle admire alors. En 1922, elle devient rédactrice adjointe du journal Labour Leader, sous la direction de H. N. Brailsford, ayant pour mission que celui-ci ne dévie pas trop à gauche de la ligne du parti.


Carrière politique

Au milieu des années 1910, elle travaille un an au sein de la Commission des propriétés terriennes et foncières du chancelier de l’Échiquier libéral David Lloyd George. Elle rédige un rapport remarqué. Mais ses principales préoccupations restent centrées sur le droit de vote des femmes et la réforme de l’assistance publique. C’est à cette époque qu’elle évolue du libéralisme au socialisme mais elle rejette le communisme issu de la révolution bolchevique de 1917.

Mary Hamilton se présente sans succès pour le Parti travailliste aux élections générales de 1923 et de 1924. Lors des élections générales de 1929, elle remporte l’un des deux sièges de la circonscription de Blackburn, obtenant le plus grand nombre de voix parmi toutes les femmes candidates travaillistes. Elle se fait remarquer à la Chambre des communes par une série de discours, au cours desquels elle porte toujours des chaussures rouges.

Elle est nommée déléguée à la Société des Nations à Genève, où, entre 1929 et 1930, elle travaille à la Commission des réfugiés et à la Commission internationale de coopération intellectuelle. Jusqu’en 1931, elle est également secrétaire privée parlementaire du ministre des Postes Clement Attlee.

Mary Hamilton ne rejoint pas le gouvernement d’union nationale en août 1931. Elle est élue à l’exécutif parlementaire du Parti travailliste. Elle perd son siège aux élections générales de 1931. Elle devient de plus en plus critique à l’égard de la politique de son parti au sujet du chômage.

Elle travaille également au comité Balfour sur l’industrie et le commerce (1924-1929) et à la commission royale sur la fonction publique (1929-1931). En 1937, elle est élue conseillère municipale du London County Council, contrôlé par les travaillistes.


Seconde Guerre mondiale et après-guerre

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle travaille pour la division de production générale du ministère de l’Information, entre 1940 et 1941. Elle est ensuite transférée au ministère de la Reconstruction, où elle est chargée de promouvoir le rapport Beveridge. En 1944, elle retourne travailler pour le département États-Unis du ministère de l’Information.

En août 1946, la division américaine, dont elle était alors responsable, est transférée au ministère des Affaires étrangères, où elle reste jusqu’à ce qu’elle quitte la fonction publique en février 1952. Elle est nommée commandeur de l’ordre de l’Empire britannique en 1949.


Radio

Mary Hamilton a présenté pour la BBC Week in Westminster, une émission politique dédiée aux femmes, dès ses débuts en 1929. Elle continue de donner des conférences sur l’actualité et les carrières professionnelles des femmes, entre autres sujets, au cours des années 1930 et 1940, notamment aux États-Unis. Elle est nommée gouverneure de la BBC entre 1933 et 1937.


Vie privée

En septembre 1905, elle épouse Charles Joseph Hamilton, un économiste de l’université du Pays de Galles du Sud à Cardiff, où elle a brièvement été professeure d’histoire. Elle demande et obtient le divorce en 1914 mais conserve son nom d’épouse.

Source : Wikipédia

JOHN HENRY WHITLEY

Samplé sur This New Noise

John Henry Whitley, né le 8 février 1866 à Halifax et mort le 3 février 1935, est un homme politique britannique.


Biographie

Il est éduqué au Clifton College, public school de Bristol. Il travaille ensuite pour l’entreprise de filature de coton de son oncle, tout en étudiant à l’université de Londres “durant son temps libre”, avant d’entrer en politique. De 1893 à 1900 il est membre du conseil municipal de Halifax, et s’implique activement dans des organisations caritatives. Il contribue ainsi à la création d’un gymnase pour les jeunes ouvriers de la ville, ainsi que la mise en place pour eux de cours du soir, et la possibilité pour leurs enfants d’être envoyés en camping au bord de la mer.

Il est élu député de la circonscription de Halifax aux élections de 1900, sous l’étiquette du Parti libéral ; il continuera de la représenter pendant vingt-huit ans. En 1907 il est nommé ministre-adjoint au trésor de Sa Majesté dans le gouvernement de Henry Campbell-Bannerman, et devient conjointement l’un des whips du Parti libéral. En 1910 il est choisi pour vice-président de la Chambre des communes, et est conséquemment fait membre du Conseil privé en 1911.

En réponse à une grève ouvrière en mai 1917, durant la Première Guerre mondiale, John Whitley est nommé président d’un comité qui produit un rapport sur l’état des relations entre employeurs et salariés. Il propose avec succès la création de conseils de dialogue entre employeurs et travailleurs dans les différentes entreprises et dans les branches du service public. Ces conseils demeurent connus sous le nom de “conseils Whitley”, au moins dans le service public, à ce jour. En 1921 il est élu président de la Chambre des communes. Il quitte cette fonction pour raisons de santé en 1928, et est le premier président sortant à refuser d’être anobli, tradition remontant à la fin du XVIIIème siècle.

De 1929 à 1931 il préside une commission chargée d’examiner les conditions de travail en Inde. Le rapport qui en résulte critique le rôle d’employeurs britanniques pour le peu de progrès contre la pauvreté en Inde, présentée comme la principale cause de tensions sociales. En 1930 il est nommé président du conseil d’administration de la British Broadcasting Corporation. C’est à ce titre qu’il délivre l’allocution qui constitue la première transmissions sur les ondes du nouveau Service impérial de la BBC.

Il meurt d’une pleurésie en février 1935, durant son mandat de président de la BBC.

Source : Wikipédia

JOHN REITH

Samplé sur This New Noise, Broadcasting House et A Candle Which Will Not Be Put Out et sujet principal de An Unusual Man

John Reith (20 juillet 1889 – 16 juin 1971), 1er baron Reith, est le fondateur de la BBC, dont il est le directeur opérationnel puis le directeur général pendant 16 ans, de 1922 à 1938.


Biographie

John Reith est né à Stonehaven, dans le Kincardineshire. Il est le plus jeune des sept enfants du révérend George Reith, membre de l’Église presbytérienne. Après avoir répondu à une annonce, il est directeur opérationnel de la BBC, lorsqu’elle naît le 14 novembre 1922 sous la forme d’un consortium comprenant Marconi, GEC, British Thomson Houston, Metropolitan Vickers, Western Electric et la Radio Communication Company. En 1927, lorsqu’elle prend sa dénomination actuelle, il est promu directeur général.

John Reith est resté célèbre pour le différend qui l’a opposé à Winston Churchill en décembre 1929, l’ancien chancelier de l’Échiquier conservateur ayant proposé au directeur général de la BBC de verser à l’entreprise une somme en échange d’un temps de parole à l’antenne et ce dernier lui répondant que “le système américain qui donne accès à la radiodiffusion moyennant paiement est irrespectueux de toute considération de contenu ou d’équité”.

John Reith est en même temps attentif au respect de tous, notamment des minorités : pour lui, la religion est une partie intégrante de la radiodiffusion. Il insiste pour que la BBC soit dotée d’une “Charte royale”, afin d’éviter les excès de la radio commerciale américaine.

Frederick Wolff Ogilvie (1893-1949) lui succède jusqu’en 1942. Après avoir quitté la BBC en 1938, John Reith se fait embaucher comme directeur d’Imperial Airways, puis entre au gouvernement comme ministre de l’Information en janvier 1940. Il demande que son propre portrait soit retiré de la salle du conseil d’administration lorsque celui de Ian Jacob, directeur général de la BBC de 1952 à 1959, au moment du grand virage vers la télévision, y a été installé, car lui-même concevait la télévision comme une “menace sociale”.

Source : Wikipédia

HILDA MATHESON

Citée sur This New Noise

Hilda Matheson, OBE (7 juin 1888 – 30 octobre 1940) était une productrice de débats radiophoniques anglaise précurseure de la BBC et sa première directrice des débats. Après avoir démissionné de la BBC en 1931, elle a publié un livre sur le développement de la radiodiffusion. Bien que officiellement la secrétaire, Matheson a été la manager exécutive de l’African Survey après que Malcolm Hailey soit tombé malade. Au cours de la seconde guerre mondiale, elle a dirigé le British Joint Broadcasting Committee jusqu’à sa mort.


Enfance

Hilda Matheson est née le 7 juin 1888 à Putney, dans le Sud-Ouest londonien, de parents écossais, Margaret (née Orr) et Donald Matheson. Elle a été pensionnaire de la Saint Felix School à Southwold pendant quatre ans. Matheson voulait continuer à étudier l’histoire à Cambridge, mais a quitté l’école à 18 ans, quand la santé de son père a forcé la famille à s’installer en Europe. La vie en France, en Allemagne et en Italie lui a donné la maîtrise des trois langues. La famille est retournée en Angleterre en 1908, quand son père est devenu aumônier presbytérien pour les étudiants en license de l’university d’Oxford. Matheson s’est inscrite comme étudiant en histoire dans la Society of Oxford Home Students. Après avoir fini l’école en 1911, elle a travaillé comme secrétaire à mi-temps pour H.A.L. Fisher au New College d’Oxford et plus tard pour David George Hogarth, conservateur de l’Ashmolean Museum.

Durant la première guerre mondiale, Matheson a travaillé comme agent du MI5 dans les services secrets de l’armée. Elle a terminé son travail de guerre à Rome, au bureau de contrôle militaire britannique, puis a brièvement travaillé pour Philip Kerr (plus tard Lord Lothian), qui l’a présentée à la première membre du Parlement féminin de Grande-Bretagne, Lady Nancy Astor. Astor, qui avait auparavant refusé Matheson, l’a nommée comme secrétaire politique en 1919, ce qui lui a apporté de nombreuses connaissances politiques, intellectuelles et sociales. C’est là qu’en 1926, Matheson a rencontré John Reith, directeur de la naissante BBC, qui l’a recrutée.


BBC et brouille

À l’origine, Matheson a été employée pour assister J.C. Stobbart, qui est le directeur du département de l’éducation de la BBC. À ce moment-là, le rôle de la BBC Radio en était un de fournisseur d’informations et au lieu d’écrire sa propre copie, ses bulletins d’informations étaient fournis par Reuters. L’accord avec les propriétaires de journaux interdissant la BBC d’éditer des bulletins et de ne lire seulement des copies préparées après 18h ne sera levée qu’en 1928. Matheson est devenue la première directrice des débats en 1927 et a établi la première section des informations, quand l’organisation est devenue incorporée. Candidate improbable pour le poste, en tant que femme et libérale de gauche, Matheson soutenait la Société des Nations, sympathisait avec le socialisme et soutenait le droit des femmes, en plus d’être lesbienne. À peu près en même temps qu’elle a commencé à travailler pour la BBC, Matheson a commencé une liaison avec Vita Sackville-West.

En 1928, quand l’interdiction de diffuser ses propres informations a été annulée, la BBC a commencé à rapporter plutôt que simplement lire des bulletins. Matheson a développé des standards pour le rapport factuel de commentaires sociaux, affaires actuelles, politique et informations. Elle a reconnu que ni les conférences, les discours ni le théâtre n’étaient des moyens appropriés de communication pour le nouveau média de la radio et a développé des modèles pour créer une expérience plus personnelle pour l’auditeur. Elle a recherché à faire des présentations qui étaient informelles et décontractées, plutôt que formelles et oratoires. Pour contrer la suspicion de Reith que l’élite culturelle de Grande-Bretagne rejeterait l’approche américanisée de Matheson, elle a invité des intellectuels britanniques, dont E.M. Forster, John Maynard Keynes, George Bernard Shaw, H.G. Wells, Rebecca West, Vita Sackville-west et Virginia Woolf à donner des présentations. En plus de sa volonté de donner aux auditeurs une analyse critique d’œuvres littéraires et culturelles, Matheson a lancé une émission Week in Westminster pour fournir de l’éducation par des députées à propos des mécanismes du Parlement aux femmes qui venaient de recevoir le droit de vote. Elle a également organisé la première diffusion en direct d’un débat politique par les trois dirigeants des principaux partis politiques britanniques.

En 1930, Matheson et Reith s’étaient de plus en plus éloignés l’un de l’autre. Étant donné que le climat politique de l’époque apportait de la peur et du protectionnisme, Reith a commencé à ne pas être d’accord avec les opinions de gauche de Matheson. Leur dispute est arrivée à un point critique quand Reith, qui méprisait la littérature moderne, a refusé de permettre à Harold Nicolson, le mari de Sackville-west, d’analyser l’Amant de Lady Chatterley et Ulysse à l’antenne. Nicolson, qui s’était aligné avec le parti travailliste et avait soutenu les mineurs gallois à la suite de la grève générale, était énervant pour de nombreux auditeurs de droite de la BBC. Reith a imposé une censure sur les programmes, que Matheson a refusé d’accepter, et elle a a tendu sa démission en 1931.


Milieu de carrière

En janvier 1932, Matheson a quitté la BBC et a commencé à travailler comme critique radio pour The Observer, qui appartenait à l’époque à la famille Astor. À peu près à la même époque, elle a mis fin à sa relation avec Sackville-West et en a commencé une de longue date avec la poète Dorothy Wellesley, Duchesse de Wellington, s’installant à Penns in the Rocks, ferme sur le domaine de Wellesley à Withyham dans l’East Sussex. En 1933, H.A.L. Fisher a commissionné Matheson pour écrire un livre intitulé Broadcasting, qui a capturé la technologie innovatrice de la radio et la marche de la technologie, et était encore cité dans les années 1990. Elle a également écrit une colonne hebdomadaire pour la Week-end Review. Peu après la publication de son livre, Matheson a été employée comme secrétaire de Malcolm Hailey pour l’African Survey. Lord Lothian, qui était à l’époque au Royal Institute of International Affairs et Joseph Oldham, secrétaire du International Missionary Council, ont convaincu le Carnegie Trust de financer la recherche sur la politique coloniale de la Grande-Bretagne en Afrique et dans quelle mesure les Africains indigènes devraient être impliqués dans les prises de décision.

Bien que Hailey ait accepté de participer au projet en mai 1938, il ne pouvait commencer avant de finir un engagement précédent. À l’origine, il pensait commencer en septembre 1934, mais il a véritablement commencé quasiment un an plus tard. Pendant ce temps, Matheson s’y est mis et a servi plus en tant que manager éxécutive à l’entreprise que sa secrétaire, sondant des scientifiques et des administrateurs pour aider avec la logistique et projeter le périmeètre du projet, tout en finissant la coordination de toute la recherche préparatoire. Des 22 chapitres projetés, de nombreux ont été écrits par des anthropologues et d’autres spécialistes, comme en 1936, la santé de Hailey déclinait et sa correspondance avec Matheson montrait qu’il ne pensait pas pouvoir finir la tâche. La santé de Hailey s’est dégradée complètement en 1937. Alors qu’il était à l’hôpital, Frederick Pedler est intervenu pour corriger et reviser les épreuves. Le rapport, contenant pratiquement 2000 pages de données, est apparu en novembre 1938. Matheson a été nommée l’année suivante officier de l’Empire britannique pour son effort à conclure le projet.


Fin de carrière et mort

Après avoir fini le sondage, Matheson et Wellesley ont voyagé sur la Riviera, où elles ont rejoint des amis : W.B. Yeats et sa femme George, et Walter J. Turner, le poète australien qu’elles venaient de rencontrer. Revenant en Angleterre en 1939, Matheson a commencé au poste de Directrice du Joint Broadcasting Committee pour contrer la propagande allemande avec des thèmes pro-britanniques. Le but était de diffuser de l’opinion britanniques sur des stations étrangères dans des pays européens et latino-américains neutres, utilisant l’allemand et l’italien. L’équipe de 30 personnes incluait Isa Benzie, Guy Burgess, Elspeth Huxley et Turner.

Matheson s’est également lancée dans l’édition, que Turner a intitulée Britain in Pictures : 140 volumes ont été publiés après sa mort pour contrer les publications glorifiant l’Allemagne et présenter des images de personnalités, paysages et villes britanniques. Quelques semaines avant sa mort, Matheson a contacté Astor à propos de chercher un éditeur américain pour la série.

Elle est décédée le 30 octobre 1940 de la maladie de Basedow, après une thyroïdectomie pratiquée au Kettlewell Hill Nursing Home à Horsell dans le Surrey. Une biographie par Michael Carney a été auto-publiée en 1999, et une édition revue par Carney avec la productrice de la BBC Kate Murphy explore sa vie au travers les journaux d’Astor et ses lettres à Vita Sackville-West.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

ROBERT BRIDGES

Samplé sur Ripples in the Ether (Towards the Infinite)

Robert Seymour Bridges, né le 23 octobre 1844, mort le 21 avril 1930, est un poète anglais, poète lauréat à partir de 1913 et membre de l’Ordre du Mérite.


Biographie

Bridges naît à Walmer, dans le Kent, et étudie au collège d’Eton et au Corpus Christi College d’Oxford. Il suit des études de médecine à l’hôpital St Bartholomew’s de Londres et commence à pratiquer avant l’âge de quatorze ans et se retire pour écrire de la poésie. Il devient ensuite médecin assistant à l’hôpital pour enfants Great Ormond Street et médecin au Great Northern hospital, quand une infection pulmonaire le contraint à se retirer en 1882. À partir de cette date, il se consacre à l’écriture et à la recherche littéraire.

L’œuvre littéraire de Bridges a commencé bien avant son retrait, avec son premier recueil de poèmes, publié en 1873. En 1884, il se marie avec Monica Waterhouse, fille d’Alfred Waterhouse, et passe le reste de sa vie retiré à la campagne, d’abord à Yattendon, dans le Berkshire, puis à Boar’s Hill, à Oxford, où il meurt. Il est le père de la poétesse Elizabeth Daryush et d’Edward Bridges, et le grand-père du diplomate Thomas Bridges.


Œuvre littéraire

Comme poète, Bridges occupe une place à part dans la production poétique anglaise moderne, mais son œuvre a eu une grande influence dans un cercle restreint, par sa contrainte, sa pureté, sa précision et sa délicatesse, non dénuée d’une grande force d’expression. Elle incarne une théorie distincte de la prosodie.

Dans La Prosodie de Milton, il suit une approche empirique pour examiner l’emploi du vers blanc chez Milton et développe la théorie controversée que la pratique de Milton était essentiellement syllabique. Il considère le vers libre trop limité. Expliquant sa position dans l’essai Humdrum and Harum-Scarum, il maintient que la prosodie anglaise dépend du nombre d’“efforts” dans une ligne, non du nombre de syllabes, et que la poésie devrait suivre les règles du discours naturel. Ses propres efforts de vers “libres” aboutissent aux poètes qu’il qualifie de “syllabiques néo-miltoniens”, réunis dans New Verse (1925). La métrique de ces poèmes est basée sur des syllabes plutôt que des accents ; il l’emploie également dans le long poème philosophique The Testament of Beauty (1929), pour lequel il est décoré de l’ordre du Mérite. Ses poèmes les plus connus appartiennent cependant aux deux premiers volumes des Shorter Poems (1890 et 1894). Il a également écrit des pièces en vers, qui ont eu un succès limité, et des textes de critique littéraire, notamment une étude de l’œuvre de John Keats.

Bien que nommé poète lauréat en 1913, Bridges n’a jamais un poète très connu du public et n’a acquis une grande popularité que peu avant sa mort avec The Testament of Beauty. Cependant, ses vers ont été adaptés par de nombreux grands compositeurs de l’époque. Parmi eux, on peut nommer Hubert Parry, Gustav Holst, puis Gerald Finzi.

Au Corpus Christi College, Bridges s’est lié d’amitié avec Gerard Manley Hopkins, qui est maintenant considéré comme un poète supérieur, mais qui doit sa renommée actuelle aux efforts de Bridges lors de la préparation de la publication posthume de ses vers (1916).

Sa poésie a d’abord été imprimée dans un cadre privé et s’est acquise lentement un petit cercle d’admirateurs. Une édition complète de ses Œuvres poétiques (6 vols.) a été publiée en 1898-1905. Ses principaux volumes sont Prometheus (Oxford, 1883, imprimé à titre privé), un “masque à la façon grecque” ; Eros and Psyche (1885), une adaptation de l’histoire d’Apulée ; The Growth of Love, une série de 69 sonnets imprimés pour une circulation privée en 1876 et en 1889 ; Shorter Poems (1890) ; Nero (1885), une tragédie historique, dont la seconde partie est parue en 1894 ; Achilles in Scyros (1890), un drame ; Palicio (1890), un drame romantique à la manière élisabéthaine ; The Return of Ulysses (1890), un drame en cinq actes ; The Christian Captives (1890), une tragédie reprenant le sujet de El Principe Constante de Calderon ; The Humours of the Court (1893), une comédie tirée de El secreto á voces, du même dramaturge, et de El Perro del hortelano, de Lope de Vega ; The Feast of Bacchus (1889), en partie traduite de l’Heauton-Timoroumenos de Térence ; Hymns from the Yattendon Hymnal (Oxford, 1899) ; et Demeter, a Mask (Oxford, 1905).


Hymnodie

Bridges a contribué de manière importante à l’hymnodie avec la publication en 1899 de son Yattendon Hymnal, qu’il a créé spécifiquement pour des raisons musicales. Ce recueil d’hymnes, bien qu’il n’ait pas été un succès financier, a ouvert un pont entre l’hymnodie victorienne et la fin de la deuxième moitié du XIXème siècle et l’hymnodie moderne du début du XXème siècle.

Bridges a traduit des hymnes historiques importants, dont un grand nombre ont été intégrés dans Songs of Syon (1904) et le tardif English Hymnal (1906). Nombre de traductions de Bridges sont toujours utilisées aujourd’hui :

  • Ah, Holy Jesus (Johann Heermann, 1630)
  • All My Hope on God Is Founded (Joachim Neander, vers 1680)
  • Jesu, Joy of Man’s Desiring (Martin Jahn, 1661)
  • O Gladsome Light (Phos Hilaron)
  • O Sacred Head, sore wounded (Paulus Gerhardt, 1656)
  • O Splendour of God’s Glory Bright (Ambroise de Milan, IVème siècle)
  • When morning gilds the skies (stance 3, Katholisches Gesangbuch, 1744)

Alphabet phonétique

Bridges a développé un alphabet phonétique, l’aide du phonéticien David Abercrombie, pour l’écriture de l’anglais. Il le présente dans Essays and studies by members of the English Association publié en 1910, et une nouvelle fois dans A tract on the present state of English pronunciation en 1913, contenant des exemples dessinés par Edward Johnston. Robert Bridges et, après sa mort, Monica Bridges, utilisent son alphabet dans quelques volumes de ses Collected Essays, Papers, Etc., avec des formes de lettres ajustées avec l’aide d’Alfred Fairbank, et publiés avec des caractères conçus par Stanley Morison à la Monotype Corporation de Londres.

Source : Wikipédia France

2LO

Mentionné sur Ripples in the Ether (Towards the Infinite)

2LO était la deuxième station de radio à émettre régulièrement au Royaume-Uni (la première a été 2MT). Elle a commencé à émettre le 11 mai 1922, pendant une heure par jour depuis le septième étage de Marconi House sur le Strand de Londres, en face de Somerset House.


Histoire

À l’origine, la puissance était de 100 watts sur 360 mètres (832 kHz). 2LO a été autorisée à transmettre pendant sept minutes, après quoi “l’opérateur” devait écouter sur la longueur d’ondes pendant trois minutes si des instructions pour fermer l’antenne arrivait. Le 14 novembre 1922, la station a été transférée à la nouvelle British Broadcasting Company qui a pris en 1923 Savoy Hill non loin pour ses studios de radiodiffusion. À minuit le 31 décembre 1923, les douze coups de Big Ben ont été diffusés pour la première fois pour marquer la nouvelle année.

En 1927, la société est devenue la British Broadcasting Corporation. Le 9 mars 1930, 2LO a été remplacée par le BBC Regional Programme et le BBC National Programme. Les lettres LO continuent à être utilisées en interne pour désigner dans la BBC les opérations techniques dans la région londonienne (par exemple, la numérotation de tous les enregistrements faits à Londres contenait les lettres LO). Le code LO a été changé en LN au début des années 1970.


Préservation et héritage

L’émetteur 2LO appartient aujourd’hui au Science Museum, ayant été donné par Crown Castle International le 7 novembre 2002. Il est exposé dans la galerie Information Age au deuxième étage du musée.

Marconi House a été démolie en 2006, à part sa façade listée, qui a été incorporée dans un nouveau complex hôtelier. Un récit de première main d’une émission de 2LO est donné dans The Spell of London de H.V. Morton.

Le “LO” de l’indicatif 2LO a été adoptée en 1924 par la station de radio métropolitaine de Melbourne qui, depuis 1932, fait partie de l’Australian Broadcasting Corporation. La station 3LO a toujours cet indicatif assigné, mais depuis 2000 a utilisé différent noms à l’antenne : depuis 2017, c’était 774 ABC Melbourne, et c’est aujourd’hui ABC Radio Melbourne.

L’indicatif de radio amateur G2LO est détenu par l’association du personnel d’Arqiva, anciennement Crown Castle International, qui faisait autrefois partie du BBC Transmitter Department.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

2MT

Mentionné sur Ripples in the Ether (Towards the Infinite)

2MT était la première station de radio britannique à faire des émissions de divertissements régulières, et “la première TSF régulière au monde”. Les diffusions ont commencé le 14 février 1922 depuis une ancienne baraque de l’armée à côté des laboratoires Marconi situés à Writtle, près de Chelmsford dans l’Essex. À l’origine, la station n’avait que 200 watts et transmettait sur 700 m (428 kHz) les mardi de 20h00 à 20h30.


Histoire

Two Emma Toc (comme elle s’appelait dans l’alphabet radio des British Army Signalling Corps du jour) a été un succès surprenant. Le présentateur, producteur, acteur-manager et auteur était le capitaine P.P. Eckersley, ingénieur de Marconi. Son annonce habituelle “This is Two Emma Toc, Writtle testing, Writtle testing”, est rapidement devenue bien connue.

2MT a mené à la création de sa station sœur 2LO, et par la suite, la BBC. 2MT elle-même n’a pas fait partie de la BBC et a fermé le 17 janvier 1923.

Peter Eckersley est devenu l’ingénieur en chef fondateur de la British Broadcasting Company.

Le site de la baraque Marconi à Writtle est commémorée par un panneau d’information non loin à Melba Court – nommé d’après Dame Nellie Melba qui a fait la première radiodiffusion de divertissement publicisée de Grande-Bretagne depuis l’usine Marconi de New Street – dévoilé en 1997 par la fille de Marconi, la princesse Elettra Marconi. Le site a été revendu et la terre a été utilisée pour un quartier résidentiel dans les années 1990.

Une partie importante de la baraque originale de Writtle est désormais préservée au Sandford Mill Museum of Science and Industry à North Chelmsford, où elle forme une partie de l’exposition historique sur la TSF et la radiodiffusion.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais

PETER PENDLETON ECKERSLEY

Samplé sur Ripples in the Ether (Towards the Infinite)

Peter Pendleton Eckersley (6 janvier 1892 – 18 mars 1963) était un pionnier de la radiodiffusion britannique, premier ingénieur en chef de la British Broadcasting Company Limited de 1922 à 1927 et ingénieur en chef de la British Broadcasting Corporation jusqu’en 1929.


Enfance

Peter Eckersley est né à Puebla au Mexique, en 1892. Son père, Alfred (décédé en 1895 de la fièvre jaune), était cheminot puis responsable de la construction du Grand Mexican Railway. Son frère aîné était le physicien Thomas Eckersley ; et son cousin, Aldous Huxley. Lors du recensement de 1911, il est enregistré comme résident du pensionnat Bedales School-Co-Educational Proprietary à Petersfield dans le Hampshire.

Il est allé au Manchester Municipal College of Technology en 1912. Il a rejoint les Royal Flying Corps en tant que radiotélégraphiste en 1915, où il a obtenu le rang de capitaine. Il était en poste principalement en Egypte et à Salonika. Plus tard avant la fin de la Guerre, il a été envoyé à la Wireless Experimental Station de Biggin Hill où il a mené du travail expérimental sur la téléphonie duplex pour les avions.

Il a rejoint Marconi en tant que responsable de la section expérimentalle du département aéronautique où il a conçu l’émetteur de la station terrestre de l’aéroport de Croydon.


1920 à 1929

En 1920, Eckersley était devenu speaker, animateur (il récitait de la poésie et chantait des chansons) et ingénieur de 2MT, la première station de radio autorisée de Grande-Bretagne, située à Writtlle, près de Chelmsford en Essex en Angleterre, où Guglielmo Marconi avait construit ses usines de TSF. Il a été le premier ingénieur en chef de la British Broadcasting Company Limited de 1922 à 1927 puis ingénieur en chef de la British Broadcasting Corporation.

Durant l’entre deux guerres, la General Electric Company des États-Unis est devenue un gigantesque cartel qui avait de plus en plus d’intérêts commerciaux pour la Grande-Bretagne et plusieurs démarches pas entièrement à succès ont été entreprises pour éviter l’américanisation de la Grande-Bretagne. Des liens entre le Royaume-Uni et les États-Unis avaient été initiés par Marconi. Durant la première guerre mondiale, General Electric, aidé par la Marine américaine, avait repris les affaires de la radio bâteau vers la côte que Marconi avait établi aux États-Unis. En 1919, elles ont été transférées vers une nouvelle filiale de GE, la Radio Corporation of America. L’armée britannique a déclarée un moratoire de deux ans sur les expérimentations sur la radio commerciale plus poussées par les employés de Marconi.

En 1922, la General Post Office a accordé un monopole commercial, connu sous le nom de British Broadcasting Company, qui tirera des revenus d’une redevance par récepteur radio et le reste de la manufacture et la vente de ces récepteurs. Sous les termes de cette redevance exclusive, la société ne pouvait vendre du temps d’antenne. En 1923, le Major-Général Sir Frederick Sykes a dirigé un comité pour revoir cet arrangement, qui s’est conclu par le fait que la GPO devrait cesser sa redevance envers la British Broadcasting Company. Elle a déposé le bilan en décembre 1926. En 1927, la Couronne britannique a accordé une charte à une British Broadcasting Corporation non commerciale et la GPO s’est occupé de cette redevance. John Reith a été nommé pour contrôler la corporation de la Couronne.

En 1925, le capitaine P.P. Eckersley, MIEE, a été fait “Vice Président à vie” de la Radio Society of Great Britain, avec le Major Basil Binyon (un directeur de la BBC).


Dorothy “Dolly” Clark, plus tard Eckersley

En 1929, Eckersley a entamé une liaison avec Dorothy “Dolly” Clark, femme dont s’était séparé le responsable des programmes et chef d’orchestre de la BBC, Edward Clark, puis a divorcé de sa femme. Lord Reith, homme profondément religieux, l’a forcé à démissionner. Dolly s’était séparée de Edward Clark en 1925 et s’était arrangée pour que Eckersley visite l’Allemagne pour les affaires de la BBC avec Dolly pour l’accompagner. Même si leur liaison n’était pas secrète, sa femme Stella n’était pas au courant jusqu’à ce que la femme de Reith, Muriel, le lui apprenne.

Des conférences de haut niveau ont été tenues et même l’Archevêque de Canterbury a été consulté mais Eckersley n’a pas été renvoyé immédiatement comme il avait entrepris de mettre fin à la liaison avec Dolly Clark et revenir vers sa femme. Mais lui et Dolly se sont revus et il a démissionné en avril 1929. La liaison a poussé une enquête publique sur les pratiques sur le personnel de la BBC. Le couple s’est marié le 25 octobre 1930.

Dolly était pro-nazi dansa sa politique, admiratrice de Adolf Hitler, amie de William Joyce et de Unity Mitford et membre de la ligue fasciste impériale d’Arnold Leese.

Après que Eckersley ait rencontré Sir Oswald Mosley, il s’est impliqué dans son New Party, présidant son London Central Committee. À partir de novembre 1939, la mise en place de l’émetteur d’Osterloog (sur la côte de la mer du Nord) devient le moyen de William Joyce de diffusion d’émissions de Grande-Bretagne et en Europe. Eckersley a été décrit comme “au mieux un compagnon de voyage fasciste stupide et au pire un traite”. Dolly a rejoint la British Union of Fascists de Mosley, surpassant Mosley dans son enthousiasme pour le nazisme, ainsi que la National Socialiste League fondée par William Joyce après qu’il ait été expulsé par Mosley pour avoir été trop antisémite.


À partir de 1930

Pendant un moment, Eckersley s’est investi dans la construction d’une station de radiodiffusion basée en Europe continentale qui pouvait être captée au Royaume-Uni. Le Capitaine Leonard Plugge, qui est devenu député, s’est aussi mis à construire sa propre International Broadcasting Company en louant des émetteurs en France et d’autres pays pour diffuser une radio commerciale en Grande-Bretagne. L’aventure a eu beaucoup de succès et, comme Reith avait interdit le divertissement léger du dimanche sur la BBC, les stations de l’IBC ont gagné jusqu’à 80% de l’audimat du dimanche en 1938.

Pendant ce temps, Peter Eckersley recherchait d’autres moyens pour apporter les signaux des stations de l’IBS dans les salons de Grande-Bretagne. Plutôt que de dépendre d’un récepteur licensié par la General Post Office, il a commencé à câbler des régions d’Angleterre pour une première forme de radio câblée mais a été arrêté par l’intervention de la GPO. Les stations de l’IBC ont fini par être réduites au silence quand les troupes d’Adolf Hitler ont capturé les émetteurs. À partir de 1937, Peter Eckersley a travaillé pour le MI6 pour aider à combattre la propagande de combat qui venait de l’Allemagne nazie avec des stations de propagante britanniques. Il a été refusé au travail de guerre.

Les Eckersley ont pris des vacances en Allemagne à plusieurs occasions et ont assisté aux rassemblements de Nuremberg de 1937 et 1938. Ils semblent s’être séparés entre ce dernier et le début de la deuxième guerre mondiale. Dolly a travaillé pour la radio allemande durant la guerre (ainsi que James Clark, son fils adolescent qu’elle a eu avec son premier mari Edward Clark), et a recruté William Joyce. Dorothy et James ont été jugés en 1945 pour avoir soutenu l’ennemi : elle a été emprisonnée un an et James a été en libertée surveillée pendant deux ans. Elle est morte en 1971.

Peter Eckersley est décédé, à l’âge de 71 ans, le 18 mars 1963 au West London Hospital d’Hammersmith.

Source : Wikipédia, traduit de l’anglais