Author Archive: Anne-Spooky

Journal d’une fan en tournée – 24

Tournée Bright Magic 2022

2023 : Fox & Firkin, JFabs en solo, This New Noise et 2024 : le Brass Festival

28 juillet 2023, Fox & Firkin, Londres

Après avoir suivi Pale Blue Eyes sur leur première tournée en tête d’affiche, je retrouve PSB pour un concert de charité dans un petit pub de Lewisham. Nous arrivons toujours assez tôt pour faire la queue où nous croisons JFabs qui arrive avec son synthé à la main (Sud de Londres oblige, nous sommes à deux pas de chez lui). Après avoir pris nos places à la “barrière” (comprendre, un bandeau rétractile entre deux pieds), nous retrouvons des habitués comme Mark ou Paddy, venu spécialement d’Irlande et je peux aller acheter mon screenprint ainsi que celui de Mollie et Glenn, qui ne peuvent venir ce soir. Le groupe montera tard sur scène (à 22h30), ainsi peu de gens sont déjà là.

La première partie est assurée par Jelly Cleaver, une belle jeune femme sympathique pleine de talent mais ce n’est pas trop ma came malheureusement. Puis arrive PSB ! Première surprise, EERA est là, youhou ! Deuxième surprise, la setlist est fort dépourvu en morceaux de Bright Magic (mais entendre à nouveau The Pit en ouverture est super !). Nous apprendrons la raison plus tard, en effet, le modèle de Fidelity Guitars de J a été quelque peu malmené lors du dernier voyage en avion et le manche est carrément séparé du corps ! Mais bon, ce sont des pros, ils maîtrisent les changements de dernière minute.

Par contre, il fait une température d’enfer dans ce pub ! Wriggles est dans un état de lavette absolue, on approche le sommet qu’étaient les concerts de Ebbw Vale je dirais ! Heureusement, le personnel adorable de la salle avait préparé de l’eau fraîche et j’ai descendu deux verres en deux secondes !

On finit tous dans le petit jardin derrière le pub où je reste un moment à parler avec Wriggles, puis la mère de JFabs avant de parler à lui pendant très longtemps ! On parle bien sûr de son concert solo à venir en septembre, où il me dit qu’il n’a vendu que 85 billets, je lui promets de faire de la pub ! Et je viens de toute manière vu que par hasard je suis déjà sur Londres à cette date là entre deux dates de PBE ! J’ose lui demander de jouer Planes 2 extrait de son album sous le nom de Professor Penguin, on verra bien. C’est bien tard que nous rentrons à l’hôtel mais bien contents !

7 septembre 2023, JFAbraham, A Different Kind of Light, Live, Stanley Arts, Londres

Après un long trajet depuis Kings Cross vers le Sud de Londres, me voici dans la queue pour le concert solo de JFabs, au cours duquel il va interpréter l’intégralité de son album A Different Kind of Light. Nous croisons Willgoose sur le chemin entre la gare et la salle, il s’en va pour la première de This New Noise sur YouTube que nous suivrons vaguement. Nous sommes les premiers pour changer et j’ai mis mon t-shirt Team JFabs pour l’occasion !

Nous rentrons et découvrons une très jolie salle avec un balcon. Nous nous installons au premier rang devant une scène assez haute. La première partie est assurée par le formidable Seye Adelekan, que j’ai déjà vu à la basse pour Damon Albarn, mais qui est plus connu au sein d’un autre projet de Damon, Gorillaz. Ici, c’est une proposition beaucoup plus intimiste qu’il nous offre car il est seul à la guitare acoustique mais c’est super.

Puis JFabs monte sur scène, ils sont au total 11 musiciens pour interpréter l’intégralité de son album A Different Kind of Light (disponible uniquement sur Bandcamp ou les plateformes de streaming pour le moment) et waou, c’est bien ! Willgoose monte même sur scène pour jouer de la guitare ! Il y a quand même un rappel avec une reprise de Witchita Lineman et “un retour en arrière en 2012 et oh ! Planes 2 ! My God !

À la fin, j’arrive à le capter et je le remercie pour Planes 2, il me répond que c’était vraiment un ajout de dernière minute ! Je lui fais un hug et le laisse à sa famille et ses proches, je le revois de toute manière dans trois jours. En sortant, on voit quelques copies de l’album de Professor Penguin en vente, c’est cool !

10 septembre 2023, ICA, Londres

Après un détour par le Devon pour voir Pale Blue Eyes de retour au bercail pour lancer leur deuxième album, me revoici à Londres pour ma dernière journée avant de rentrer à la maison. Direction l’ICA aujourd’hui pour deux écoutes immersives de This New Noise à 360° avec les visuels de Mr B, suivies de séance de dédicace, pour lesquelles j’avais ramené l’édition deluxe de Bright Magic, la réédition en vinyle rouge de Inform-Educate-Entertain et les deux éditions en vinyle de This New Noise.

On aarive bien à l’avance pour rien finalement puisque nous sommes libres de nous déplacer au sein du petit théâtre où se trouve un grand écran principal et deux plus petits latéraux. Après la première écoute, je parle un moment avec Mr B, toujours content de faire des brins de causettes avec nous et je me rends compte que je ne pourrai jamais faire signer mes trucs vu la file d’attente. Ainsi, à la deuxième écoute, je me prépare près de la porte à la fin et je suis la première dans la file. J devra appeler Wriggles sur son portable car notre batteur préféré était introuvable ! Une fois tout le monde là, je fais signer tous mes trucs, on cause vite fait car je leur dis que je dois rentrer à l’hôtel chercher ma valise car je reprends l’Eurostar plus tard mais que je les revois la semaine prochaine à Rough Trade East !

13 septembre 2023, Rough Trade East, Londres

Et me voilà de retour à Londres après une matinée de travail ! Je retrouve mon acolyte Chris, qui m’attendra le temps que je fasse mon check-in à l’hôtel vite fait avant de se diriger vers Rough Trade East où aujourd’hui le groupe sera en conversation avec le journaliste Ian Harrison avant de faire une autre séance de dédicaces (à cause des conditions sanitaires au moment de la sortie de Bright Magic, ils se rattrapent en rencontres avec les fans). J’avais ramené le programme des Proms ainsi que le CD, que j’ai fait signer pour ma bestie Peggy. Et comme mes 10 ans de PSB approchent, je demande donc une photo avec les quatre vu que j’en ai pas ! Je commence à m’accroupir devant la table et là, ils font, “Non, non, tu t’asseois avec nous !”, et voilà JFabs qui se lève et je me retrouve entre Mr B et lui ! Je leur dis au revoir sans savoir quand je vais les revoir mais je sais que ce sera en 2024 pour le prochain album !

5 juillet 2024, Brass Festival, Cathédrale de Durham

À part une brève rencontre avec J au concert de Pale Blue Eyes au Village Underground en novembre 2023, je ne revois PSB que ce soir de juillet 2024 à la Cathédrale de Durham pour l’intégralité de Every Valley dans le cadre du Brass Festival avec le NASUWT Riverside Band en première partie et à leurs côtés.

Mais il a fallu passer des épreuves pour y arriver, tout d’abord obtenir le sésame pour ce concert, suite au crash du site internet, et physiquement, car suite à un accident de personnes, tous les trains étaient en retard. Mais c’est avec grand plaisir que je m’aperçois que mon siège au premier n’est pas autant à gauche que je pensais, donc tout va bien !

Le NASUWT Riverside Band s’installe et waou, le son est magnifique, ainsi que les morceaux qu’il interprète. Quel plaisir également avant et pendant l’entracte de revoir toute la famille des fans de PSB ! Le groupe monte sur scène enfin et Dieu que ça fait du bien de les revoir, et surtout de réentendre tous les morceaux de Every Valley ! Lisa Jên Brown est là bien sûr pour You + Me mais en l’absence d’EERA ou de Tracyanne Campbell, sur Progress et They Gave Me A Lamp. James Dean Bradfield étant en concert à Cardiff, c’est Paul Smith de Maxïmo Park qui se lance dans Turn No More, c’est différent mais pas déplaisant. C’est le Felling Male Voice Choir qui se placera devant nous pour interpréter Take Me Home, encore un moment poignant. Puis PSB remontent sur scène pour The Other Side dédicacé à William Anders, décédé un mois auparavant et Everest. Je me lève et me pose devant la scène, Jack me regarde et “Merde, j’ai perdu l’habitude ! Pardon !”

On attend un peu et on les voit sur le côté de la scène donc on fait poliment la queue et la première chose que JFabs me dit, c’est “Nice shoes A-S !” en me demandant si j’avais vu celle de Paul Smith, ah bah non (effectivement en regardant des photos, on est dans le même genre). Ils signent ma setlist et mon screenprint et J me demande si je vais bien, je lui dis que comme tout le monde, j’ai galéré avec les trains et je leur dis, “On se voit à Glasgow”, ce à quoi J me répond qu’on se verra sûrement plus tôt. (Et effectivement, je finirai par faire tous les outstores annoncés quelques jours après le concert.)

Lancement et tournée de The Last Flight

CBC Music | 29 juin 2017

Première écoute : Public Service Broadcasting – Every Valley

Andrea Gin

Le groupe post-rock britannique Public Service Broadcasting plonge profondément dans la montée et la chute de l’industrie minière au Pays de Galles sur son nouvel album, Every Valley.

En écoutant cette nouvelle musique, on a un peu l’impression d’écouter un documentaire musical. Le groupe instrumental comprend des samples d’images historiques, comme des films de propagande et de vieux films d’actualités, et réussit à donner une petite leçon d’histoire avec chacun de ses albums. Les thèmes précédents ont inclus la seconde guerre mondiale et la course à l’espace, et Every Valley ne fait pas exception : dessus, le groupe raconte les histoires de la classe ouvrière galloise et sa lutte pour survivre durant le déclin de l’industrie minière et finalement son effondrement.

Le leader J. Willgoose, Esq trouve le sujet toujours très pertinent aujourd’hui. “[L’histoire] s’applique aux industries de part et autre le monde occidental et possiblement au-delà”, déclare-t-il via communiqué de presse, “d’une manière que la révolution industrielle a généré ces communautés qui étaient tellement dépendantes d’une industrie en particulier, et ce qui arrive à cette communauté quand tu lui retires cette industrie, et où cela nous laisse aujourd’hui”.

Un aspect de Every Valley est sensiblement différent des trois efforts précédents de Public Service Broadcasting : c’est le premier album à comprendre du chant. Les invités qui apparaissent incluent Tracyanne Campbell (Camera Obscura), James Dean Bradfield (Manic Street Preachers) et Lisa Jên Brown (9Bach).

Le morceau They Gave Me A Lamp est une collaboration avec le trio instrumental britannique Haiku Salut, et raconte l’histoire du rôle des groupes de soutien des femmes durant la grève des mineurs britanniques au milieu des années 1980, posé sur un paysage sonore de rock-indé exaltant et joyeux.

Au bout du compte, les chansons sur Every Valley abordent l’intérêt récemment renouvelé du groupe pour la politique au Royaume-Uni.

Comme Willgoose a dit au Guardian, “Cette expression horrible, restez dans votre voie… ce disque peste conte ça et se souvient du désir de s’améliorer qui est venu de communautés qui se sont unies autour d’une seule industrie, quand il y avait plus d’engagement politique et l’idée de venir de la classe ouvrière ne voulait pas dire que tu ne pouvais pas apprécier l’art ou la poésie”.

Every Valley sort le 7 juillet. Le groupe jouera deux dates au Canada cet automne : le 16 septembre au Belmont de Montréal et le 17 septembre au Mod Club de Toronto.

Traduction : 1er septembre 2024

NPR | 29 juin 2017

Chronique : Public Service Broadcasting – Every Valley

Stephen Thompson

Au début, la musique de Public Service Broadcasting semble être un gimmick léger : un groupe minimaliste – mené par un gars présenté sous le nom de “J. Willgoose, Esq.” – interprète des instrumentales dramatiques sur des voix off extraites de vieux films d’actualités, documentaires, images de propagande et du service public. Mais tandis que le groupe britannique se prépare à sortir son troisième album, il est frappant de voir combien ce son est devenu robuste et versatile.

Every Valley n’est pas le premier album concept de Public Service Broadcasting ; ce serait The Race For Space de 2015, qui revisite de manière émouvante la saga historique de la course à l’espace référencée dans son titre. Mais la palette thématique du groupe s’est dramatiquement agrandie sur Every Valley, qui utilise l’effondrement de l’industrie minière au Sud du Pays de Galles comme toile de fond d’une déclaration poignante et de grande envergure sur l’automatisation, ainsi que la vulnérabilité des ouvriers et des communautés qu’ils soutiennent. L’histoire semble universelle – et bien plus actuelle que certaines vieilles voix off pourraient suggérer.

Encore mieux, le son du groupe s’est agrandi pour aller avec ses ambitions artistiques. Sur Progress, des rythmes à la Kraftwerk, des chants transformés et des samples d’archives – “Vous devez beaucoup à ces machines” – sont installés contre des refrains dans lesquels Tracyanne Campbell de Camera Obscura roucoule, “Je crois au progrès !”. Sur Turn No More, Public Service Broadcasting engage le chant invité de James Dean Bradfield des Manic Street Preachers, qui donné à Every Valley un électrochoc de musique de protestation agitée. All Out, au contraire, contourne le chant en faveur de quelques samples dramatiques, posés sur un lit de drame post-rock tempétueux ; la chanson évoque violemment l’agitation de la main d’œuvre en son cœur, tout en tabassant aussi fortement que le groupe n’a jamais encore fait.

Public Service Broadcasting est marrant depuis le début – surtout sur scène, quand le groupe joue dans les ombres de vieux films évocateurs. Sur Every Valley, il atteint quelque chose d’encore plus riche et difficile à accomplir : la pertinence.

Traduction : 1er septembre 2024

Programme des Proms | 30 août 2022

D’une époque plus ancienne à la scène d’aujourd’hui

Le journaliste Ian Harrison parle aux membres du groupe PSB à propos de transformer le concept de This New Noise en performance sur la scène du Royal Albert Hall

En 1922, le directeur général fondateur de la BBC, John Reith, a déclaré que le mandat de la nouvelle société de radiodiffusion était de “Informer-Éduquer-Divertir”. 91 ans plus tard, l’ensemble rock électronique féru d’histoire, Public Service Broadcasting, a utilisé la formule de Reith comme titre de son premier album. “Quand tu fais cela”, raconte le membre principal et compositeur de PSB, J. Willgoose, Esq., “tu invites directement certains parallèles, n’est-ce pas ?”

Il est apte, alors, que ce soir Public Service Broadcasting marque le centenaire de la BBC avec leur nouvelle suite de chansons, This New Noise, qu’ils interprètent avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Jules Buckley.

Peu d’autres groupes auraient été à la hauteur du challenge à cet égard. Formés dans le Sud de Londres en 2009, PSB ont respecté leur propre credo fondateur – sur une série de sorties qui ont incorporé des samples audio vintages dans de frappants portraits musicaux de, diversement, la seconde guerre mondiale (The War Room, 2012), la montée et le déclin de l’industrie minière britannique (Every Valley, 2017) et la ville de Berlin et la métropole moderne (Bright Magic, 2021). Entretemps, une nouvelle version de The Race For Space de 2015, évocation émouvante de la rivalité des supers puissances en orbite pendant la guerre froide, a été jouée mémorablement aux Proms de 2019 avec le Multi-Story Orchestra de Peckham.

Mais comment résumer 100 ans de la société de diffusion nationale dans ses aspects ? Comme d’habitude avec PSB, l’approche est indirecte. “Elle couvre les années 1922 à possiblement 1937”, explique Willgoose, qui a commencé à écrire la musique plus tôt cette année. “En termes des bonds technologiques et quasi spirituels qui ont été faits, et le genre d’expansion évangélique de la BBC, c’est quasiment entièrement pré-guerre et pré-télévision. Essayer de faire rentrer tout ce que la Beeb a fait en 100 ans, on se serait retrouvés à faire une sorte de montage, avec, je ne sais pas, le générique de Jackanory ou peu importe. Cela aurait été en danger de juste devenir nostalgique, et nous ne sommes pas intéressés par cela”.

Mettre en lumière des vies et des idées qui semblent très éloignées de notre propre époque a impliqué de l’immersion et de l’étude. “J’ai lu des anciens numéros de Radio Time de 1927, de la première à la dernière page”, raconte Willgoose avec entrain : d’autres œuvres de référence incluaient Broadcasting (1933) par la pionnière de la production Hilda Matheson, The Story of Broadcasting (1924) par Arthur Burrows – le speaker qui a lu le tout premier bulletin d’informations de la BBC le 14 novembre 1922 – et les mémoires du génie fondateur Lord Reith, qui envisageait le service comme “le guide, philosophe et ami du citoyen”.

“L’idée”, selon Willgoose, “est de revenir là où elle a commencé, et de simplement demander, Pourquoi était-elle organisée de cette manière ? Qui était derrière ? Que pensaient-ils avoir avec cette nouvelle technologie de la radio ? Quel rôle pensaient-ils qu’elle remplissait ? Que pensaient-ils qu’elle ne devrait pas faire ? Cela parle de la magie de cette boîte qui est simplement apparue dans le salon des gens et tout à coup des voix en sortaient à tout moment de la journée – c’est assez renversant”.

En réunissant ses samples bruts, il a dû naviguer entre ce qui existe effectivement et ce dont il est possible d’obtenir l’autorisation, même s’il a reçu, dit-il, une aide inestimable de Simon Rooks de BBC Archives. Cela étant une Prom, il fallait également penser à un orchestre. De manière pratique, le bassiste et joueur de cuivre JFAbraham sert d’orchestrateur et arrangeur, partant des démos peaufinées de Willgoose :

“une autre préparation a impliqué les deux partageant des playlists en ligne, écoutant Ravel et Debussy, et allant à des concerts dont le Concerto pour violon de Korngold, la Symphonie n°6 de Tchaïkovski et la Music for 18 Musicians de Steve Reich. JF comble avec obligeance l’écart entre mon ignorance et le talent et la maîtrise d’un orchestre”, explique Willgoose. “Lire de la notation n’est souvent pas la manière dont les musiciens pop apprenent des chansons”, déclare JF avec diplomatie.

“Quand on a fait la Prom The Race For Space, les chansons pré-existaient”, dit JF, qui a étudié la trompette orchestrale pendant cinq ans et a également arrangé pour Bastille et Jessie Ware. “Mais ce n’est que des morceaux normaux qui ont été conçus pour un orchestre et le groupe. J joue de la guitare, Wrigglesworth de la batterie et cette fois je ne joue que du piano. C’est une version très réduite de ce qu’on fait habituellement en tant que groupe, parce qu’on a aussi cette énorme bête d’orchestre de 80 personnes”.

“Je suis une sorte de romantique refoulé”, explique Willgoose de l’écriture pour des cordes, des bois et des cuivres. “Cela ressort dans notre musique, même si cela ne ressort définitivement pas dans la vie quotidienne. Cette œuvre a nécessité d’avoir des moments d’envolée et les gros thèmes qui j’espère vont provoquer les gens. Cela fait partie de l’intérêt; qu’ils soient fiers de cette chose que leur pays a créée”.

“Le sentiment physique d’être proche d’un orchestre de cette taille et ce niveau de talent artistique, et l’étendue dynamique qu’ils peuvent produire – ça change l’air qui t’entoure”, explique JF. “Quand ça fonctionne au mieux, c’est juste un énorme organisme avec un but commun, de réaliser une œuvre plus grande”.

Alors c’est le cas avec This New Noise, tandis que des moments clés du début de l’histoire de la BBC sont évoqués dans huit tableaux sonores qui fusionnent l’antique et le futuriste. Cela inclut des avancées dans la technologie : A Cello Sings in Daventry se réfère à l’énorme station de retransmission dans le Northamptonshire qui a commencé à émettre en 1927, tandis que The Microphone (The Fleet Is Lit Up) inclut un conseil pour les hommes politiques de la part de George Bernard Shaw et revisite Lit Up du premier album de PSB, comprenant le capitaine de corvette qui était saoul de façon loquace tout en commentant la revue de la flotte du couronnement à Spithead en 1937 (l’explication officielle a impliqué la première utilisation de l’euphémisme “fatigué et émotionnel”). Les articles de foi sur lesquels le nouveau service a été fondé sont également invoqués, avec A Candle Which Will Not Be Put Out articulant les idéaux nobles de la radiodiffusion “l’étendue complète de pensée humaine et d’activité exprimée… au meilleur standard possible”. Il y a un sentiment d’admiration et d’émerveillement quand Ripples in the Ether (Towards The Infinite) regarde un avenir illimité dans une prononciation en anglais standard, accompagné par des ondes radio éthériques et le sifflement et le crépitement d’anciens disques de transcription.

Reith lui-même est au centre de l’attention dans le staccato chatoyant An Unusual Man. “Il n’était là que pendant une période relativement courte, de 1922 à 1938”, explique Willgoose, “mais il est la clé de tout – sa voix et ses idées se retrouvent partout dans la BBC, et il est toujours la force dominante dans son histoire. C’était des jours de grande aventure, ils apprenaient constamment, mais à cause de l’éducation de Reith, il y avait une sorte quasi-religieuse de penchant dedans – il était assez “sermon sur le mont” dans son élocution. Et l’idée qu’un système conçu pour profiter aux actionnaires contrerait les intérêts des médias, et que la radiodiffusion sans le service public est sans but et inutile… on pense, ouais, il pourrait avoir raison”.

Willgoose et JF promettent que la performance inclura des éléments théâtraux : le manque de sources audio originales est tel que certains contenus, comme les paroles de Hilda Matheson, seront narrées par Reeta Chakrabarti, tandis que le chanteur folk Seth Lakeman, né dans le Devon, apparaîtra sur une chanson. Le spécialiste des visuels scéniques de PSB, Mr B, déclare Willgoose d’un ton malicieux, a quelques “bricoles, même si peu de vidéos contemporaines existent. Mais il a mis la main sur une grosse vieille radio, et je voulais commencer avec elle apportée sur scène et branchée et s’allumant en bourdonnant, tandis que le signal commence à passer dans l’éther. Et je voulais finir avec elle qui s’éteint et qui est enlevée d’une scène vide, pour pousser les gens à se poser la question de, eh bien, si la BBC disparaît, comme certains le veulent, qui va prendre sa place ? Parce que ce n’est certainement pas quelque chose qui finance des choses comme les Proms.

D’ailleurs, Willgoose s’irrite quand on lui demande quelques services de la BBC il consomme : “Ce mot consommer est révélateur de combien l’éthique du service public a été corrompu par le commerce”, dit-il. “Je ne consomme rien, je regarde et j’écoute diverses choses et je les apprécie ! C’est Radio 4, BBC Four, Radio 6Music et, de plus en plus, Radio 3. Charlotte Higgins, d’après le livre de 2015 de laquelle, This New Noise. The Extraordinary Birth And Troubled Life Of The BBC, notre œuvre est nommée, disait que la BBC était la plus grande institution culturelle que ce pays n’a jamais connu. Je pense que c’est une force pour le bien, malgré ses faux pas”.

Se souciant du sens pratique, JF anticipe une soirée inoubliable. “Au Royal Albert Hall, tout ce que tu as à faire, c’est te balader en coulisses et regarder toutes les photos des concerts et spectacles qui ont eu lieu là-bas, et ça te donne cette énorme solennité des circonstances. Tu mets tout simplement tellement dans un soir de musique, parce qu’on n’aura peut-être pas la chance de le refaire”.

Tout en marquant une nouvelle frontière pour Public Service Broadcasting, la soirée promet de réaffirmer les premiers principes du groupe – et de la BBC. Nous serons informés. Nous serons éduqués. Et nous serons divertis. Lord Reith serait fier.

Traduction : 1er septembre 2024

The Guardian | 17 June 2017

Public Service Broadcasting: ‘We wanted to do something on a more human level’

Jude Rogers

The band’s new album, Every Valley, chronicles the destruction of the Welsh coal industry and how its legacy still resonates in these uncertain times

It’s general election night in the Ebbw Vale mining institute and four Englishmen are telling the Welsh about Wales’s past. They wear ties, rather bravely, in front of pint-sinking choristers and local rockers in 1970s tour T-shirts. Above the stage, footage plays of mid-20th century miners, their eyes shining like anthracite, cigarettes dangling from their lips. “The arrogant strut of the lords of the coalface,” purrs Richard Burton through the speakers, “looking at the posh people with hostile eyes.” These miners look like rock stars, much more so than Public Service Broadcasting, who are operating the machinery tonight.

Between 2013 and 2015, Public Service Broadcasting ploughed a fertile furrow in the pop landscape with two albums sampling old public information films over guitar-slathered electronica: Boys’ Own adventures about space, Spitfires and the second world war. They return with a very different record: Every Valley. Chronicling the rise and fall of the Welsh coal industry, it was recorded in the Ebbw Vale institute, which stands in one the most deprived areas of a country predicted to swing closer to Tory tonight. Last year, people here voted heavily to leave the EU.

“This record remembers when the idea of being working-class didn’t mean that you couldn’t appreciate art or poetry”.
J Willgoose Esq

Tonight’s gig was booked long before the election was called and frontman J. Willgoose Esq (bandmates JF Abraham and Wrigglesworth have similar, Molesworthian monikers) sits in an upstairs counselling room, without a bow tie for now, looking nervous. “We’re going to take an absolute pounding, I think.”

He’s talking about Labour. Every Valley is a project born of his renewed interest in politics and a society he feels is smothering opportunity and potential in ordinary people. “That horrible phrase ‘stay in your lane’… this record rails against that and remembers the desire for bettering yourself that came from communities that coalesced around a single industry, when there was more political engagement and the idea of being working-class didn’t mean that you couldn’t appreciate art or poetry.”

Willgoose first had the idea for Every Valley before 2015’s Race For Space, wanting to get away from “big, epic subjects… and do something on a more human level”. The album’s themes aren’t just about Wales, either, he adds – its title is deliberately universal.

Despite “vague connections” to the country thanks to a half-Welsh grandmother, Willgoose has been wary with this project about being a Londoner looking in. He recorded interviews with old miners through the NUM in Pontypridd and pored over mountains of audio and film at the South Wales Miners’ Library at Swansea University. “I expected to be viewed with suspicious half-glances, constantly,” he says. “But that hasn’t happened once. Everyone’s been supportive, welcoming and open… and making the same jokes about Brexit as we do in London.” There’s a story still here, you sense, that bears retelling.

Every Valley tells this story very inclusively. Women are the subject of the moving They Gave Me a Lamp (“If you could get the women into one meeting or get involved in one thing, you could see them as this other life,” says the voice of a local woman, Margaret Donovan). You + Me is a bilingual duet with Lisa Jên Brown from 9Bach, to address “the history of English people being absolutely awful in terms of the Welsh language,” Willgoose says. James Dean Bradfield turns poet Idris Davies’s Gwalia Deserta XXXVI into the rocking Turn No More, while the Beaufort male voice choir sing Take Me Home.

The risk of romanticising the past hangs heavy on this record, but tracks such as The Pit bring things back to earth, detailing the “three feet and six inches” of working space and the 80 degree heat. So does the chorus of Progress (“I believe in progress”), the melancholic double meaning captured perfectly by Camera Obscura’s Tracyanne Campbell. Willgoose didn’t want to impose a stronger political message on the music, because “it’s much more powerful if you leave ambiguity in –if you’re too earnest it doesn’t matter how correct your message is”.

He’d prefer that the echoes of the past in this record help us think about the present, like how the destruction of the unions in the 80s has a legacy in working conditions today. After the Tory majority in 2015, and last year’s Brexit vote, this project felt even more vital. “Watching it become more relevant, as more dominoes fell… it felt important to get on with it”, he says.

Half an hour before showtime, the institute is buzzing. The NUM’s Wayne Thomas and Ron Stoate are here, who Willgoose interviewed for the album; solid men in polo shirts who survived the miners’ strike, they’re still youthful now, which propels the past to the present. Stoate thinks the record’s “really good – mining songs before this were solemn and about dust and dying in your hospital bed”. Thomas agrees. “For a young man to come in from outside and really get to know the people and piece the story together – there’s real sincerity there.”

Both men believe the people of the valleys have been hoodwinked by politicians in recent years. “The Leave vote was that bloody bus. £350m to the NHS – so many people voted for that,” Stoate rails. “And as for immigration! People going, ‘Bloody Poles coming here, taking our jobs.’ Down the mines, we worked with Poles all the time. Lithuanians, Latvians, all of them!” Wayne nods. “Locally, nationally, internationally, there’s been a smashing of that knowledge base, those memories.” Then he shrugs. “You can only hope things will get better.”

Public Service Broadcasting take the stage at 8.30pm. The show is rousing and moving, grown men welling up at the National Coal Board’s 1960s recruitment campaign adverts, as well as songs about the conquering of Everest and the first orbiting of the moon – all night, you see men transported back to their childhoods, in full voice.

Seven hours later, Blaenau Gwent returns its Labour MP, Nick Smith, with 58% of the vote, and the Ukip candidate drops from second place to fourth. Willgoose spends the night at a nearby Premier Inn, in shock, with the words of a fan who grew up near Ebbw Vale still ringing in his ears. “He said the gig was a strange sensation, like having a band speak directly for him… and if we have helped people have their voices heard, in a tiny way, then that’s great.” And how does he feel about the election result? “It’s a total mess, but maybe it’s the start of a new generation finding their voice, realising they have the chance to make a difference.”

Every Valley is released by PIAS Recordings on 7 July

Source : https://www.theguardian.com/music/2017/jun/17/public-service-broadcasting-every-valley-welsh-mining-industry

eGigs.co.uk | 30 November 2015

Public Service Broadcasting (PSB) began transmitting in 2010 as a collaboration between J.Willgoose, Esq (Samples, guitar) and Wrigglesworth (Drums). What they concocted was a seamless blend of funk and electronica interspersed with voice samples from public information films and other historic broadcasts. They formally introduced themselves in 2013 with the arrival of debut album ‘Inform-Educate-Entertain’. The questions was, could they sustain this unique approach to music and writing?Or would it prove to be of passing interest to the fickle? The release of their second long-player 2015’s ‘The Race for Space’ proved the London duo were nimble enough to consolidate and build upon what they had already achieved. After a busy festival season, tonight they find themselves returning to Cardiff at the start of their first major headline tour.

A stroke of genius is the short animation played on screen just before the gig starts. It’s basically about the horrors that befall a fictitious cartoon character who is shunned by one and all as a result of his anti-social behaviour filming an entire show on his smartphone. His eventual demise is greeted with mass applause.

As PSB take to the stage (unless my mathematics has failed me) the duo have doubled. No doubt to meet the challenges of reproducing the complexities of their recordings in a live environment. Needless to say, they all look the part in a geeky chickinda way. A rip-roaring ‘Signal 30’ is dispatched early in the set thus taking the audience into the palms of their hands. As anyone who has seen PSB live will already know, the band quite entertainingly use voice samples as banter between songs. We get everything from a « hello Cardiff » to lots of « simmer down » which is delivered in jest. As is to be expected, and as the set moves along we hear offerings from their latest album. All are warmly received from the brooding ‘Sputnik’ to the charging ‘Go’ prompting a « sing-along ». The pace quickens further with a rampant ‘Spitfire’, it’s at moments like this they seem untouchable. I don’t know if it’s intentional, but it’s multi-instrumentalist JJ Adams who steals the show with his gregarious performance looking like he is loving (and savouring) every moment.

As is customary with most live acts, after a brief interlude we welcome PSB back to the stage for an encore. As commonplace as encores are, this one feels a very appropriate gesture by the band for all the support the fans have given tonight. PSB ranks swell once more as they are joined by a 3-man brass section to fire up ‘Gagarin’ where I suddenly find myself in the midst of what can best be described as a funkadellic party. It’s a simply joyous moment, and adding to the exuberance on-stage is a dancing astronaut with some very fierce moves! It’s clear that I, the audience and PSB are all on the same frequency. What is also apparent is that Public Service Broadcasting exist in a universe of infinite possibilities, and I look forward to exploring each and every one of them.

Kevin Pick

Source : https://www.egigs.co.uk/reviews/?a=15127

HMV.com | 30 November 2015

Public Service Broadcasting @ Cardiff Y Plas

by Dan

Acclaimed oddballs Public Service Broadcasting rolled through Cardiff earlier this week and we were there to review them…

Who?
The most out-there prog indie-rock samplers Public Service Broadcasting, touring their new album The Race For Space

Where?
In Cardiff University’s Y Plas.

Was it full? And how were the crowd?
The room itself gets very busy beforehand with everybody trying to get the best view of the stage. PSB aren’t the sort of band for sing-alongs or dancing, however the closest this comes is during Go

So what was the set like? What did they play?
The set is frequently surprising and always entertaining right from the off. We are treated to a short infomercial regarding the correct concert etiquette in terms of photo taking and talking loudly. This tongue in cheeky tone is common throughout the duration.

Opening with Sputnik from The Race For Space, it’s a slow build but perfectly establishes each member of the band and highlights the progression of their music. In comparison Signal 30 follows which were it not for the samples is the closest thing to straight up rock they go and comes to life even more in its live setting.

Throughout the set we see a multitude of instruments on show from the standard keyboards, bass and guitar to brass sections, flugelhorns and even a banjo on Theme from PSB. The accompanying light show during these songs including Night Mail is very impressive telling a story whilst playing at the same time.

Debuting new song Korolev for the first time tonight feels like a genuine treat along with the best song about “Dutch Ice Skating” you will likely hear! As the audience hear the opening notes of Spitfire from their debut album it gets the biggest cheer of the night so far.

The next comes half way through The Other Side which really tells a story through the sampling and use of stage lighting. As the ship in the story travels around to the dark side of the moon, the stage goes into darkness until some dangling stars from the ceiling light up. As the band come back in again the crowd cheer along with the footage.

Go is the closest the crowd gets to singing along whilst an encore return for Gagarin is the closest everyone gets to a dance. Accompanied by jazzy suits, a grooving brass section as well as a dancing astronaut at the back, it’s great to see the band not taking themselves too seriously and having as much fun as the audience are.

Did they put on much of a show?
The light show is very impressive accompanied by some screens at the back showing the footage which accommodates the music. Each of the band members are characters in themselves bringing a sense of humour to proceedings by throwing themselves into it.

Any good between song banter?
The band themselves go under their own pseudonyms so there is no actual verbal communication with the crowd. Yet frontman J. Willgoose Esq communicates to the crowd through his computer which really maintains their sense of humour and fun that they have with everybody.

What was the highlight of the set?
New single Korolev stands out from the rest particularly when a brass section get involved and takes it up another gear.

Where can I catch them next?
The tour seens them visiting London with next year arriving at Leeds, Edinburgh and Liverpool. They are also playing a massive show with the Manic Street Preachers in Swansea’s Liberty Stadium over the summer.

Wales Online – 27 November 2015

Public Service Broadcasting performed their unique :duties with foot-tapping wizardry

Electronic wizards Public Service Broadcasting had Cardiff Union’s Y Plas bouncing!

★★★★☆

By Tony Woolway

To the uninitiated, Public Service Broadcasting can appear a bit of an enigma.

They are certainly not your regular band, in that they don’t have a singer per se, preferring to use an odd combination of old newsreel footage, public information films, as their name would suggest, plus a whole load of geeky weirdness all thrown together to enhance a quite diverse electronic mishmash of technology .

Comprising the intriguingly named J. Willgoose, Esq, guitar and keyboards and Wrigglesworth, drums, this London-based duo have created a fairly unique sound and look that is both innovating and inspirational with their merging of the old and the very new.

It was a treat to see a banjo and a flugelhorn alongside an array of keyboard wizardry and it was this contrast and eclectic mix that both dazzled and amazed.

Aaided and abetted by the occasional brass section and the talented J F Abraham on bass, keyboards, percussion and the previously mentioned flugelhorn plus Mr B in charge of the equally impressive visuals of a mostly bygone age, giving the evening a creaky fifties feel.

With the only interaction verbally between the band and audience being a sampled Stephen Hawking-like computer generated voice triggered by a pad, the band certainly played up to their image but with their tongues firmly in their cheeks.

Their swotty appearance proving deceptive one as they as they set about creating a tasty brew of foot-tapping funk, pop electronica.

From their chilled intro into a pulsating Sputnik it was pretty rousing stuff played in a good-humour that delighted the packed crowd, with Go! From their latest offering The Race For Space keeping the momentum going and the crowd bouncing.

Though it was Everest, near the end, with stark black and white images of Hillary and Tenzing complementing the sweeping music perfectly that provided the evening’s highlight and in true pioneering fashion, a flag firmly placed on a musical peak.

Source : https://www.walesonline.co.uk/whats-on/music-nightlife-news/public-service-broadcasting-performed-unique-10512446

South Wales Argus | 27 November 2015

Public Service Broadcasting – Cardiff University Student Union

By Steven Prince

IT was fitting that Public Service Broadcasting chose to make their Welsh return to Cardiff University’s student union on Thursday.

Music which aims to teach lessons of the past through modern dexterity was warmly received by the crowd – raucous in their reverence – of the conceptual band.

The London duo launched their UK tour, which has been truncated due to personal reasons, in style – bringing their signature audio-visual transmissions to the Welsh capital.

Consisting of multi-instrumentalist J. Willgoose Esq., and drummer-cum-percussionist Wrigglesworth, a musical cavalcade of differing genres ensued – as well as themes.

The most recent album, The Race for Space, understandably covers humankind’s assent to the stars but the pair are not afraid to push the boundaries of time as well as space.

Historical moments featured prominently throughout the performances, from the delivery of mail on steam trains to the stiff upper lip shown by Britain during the Blitz to Dutch long-distance speed skating.

What is most enjoyable about the cacophony of lights and sounds is the variety in the performance – a fusion of synths, banjos and archive footage with the staple drums and guitar of modern music.

The pair, akin to two history teachers found marooned in the music department of any secondary school, are a force to be reckoned with due to the avenues open to their music

Source : https://www.southwalesargus.co.uk/leisure/reviews/14109167.display/

The News | 24 April 2015

Public Service Broadcasting keep looking to the stars in the Race for Space

The Space Race marked unparalleled period of exploration and technological advance for mankind.

But curiously it all now seems rather antiquated and the time is dusted with nostalgia.

However Public Service Broadcasting have taken a fresh look at the 15 years from 1957 to 1972, using archival footage and combining it with cutting edge music.

As PSB mainman J Willgoose, Esq, says: “It’s incredible when you think this was over 40 years ago. We put men on the moon and then stopped. It’s not often that we step backwards from an achievement in technology and it doesn’t get revisited.

“The political expediency left I suppose. You need the right historical circumstance that fuelled this incredible period, when they had the reason and the excuse to spend the money on these kind of endeavours.

“I think it’s an interesting example of how humanity pushed itself forward – how this creative thrust can come out of something intended for destruction”.

“I think it’s an interesting example of how humanity pushed itself forward – how this creative thrust can come out of something intended for destruction”.
J Willgoose, Esq

The Race For Space takes us from the launch of Sputnik 1 through the Afrobeat-with-balalaikas tribute to the first man in space, Gagarin, the Apollo 1 disaster, and the eventual moon landing.

After the success of 2013’s debut album Inform-Educate-Entertain, J says he already had an idea about where he wanted to go next: “I thought this would be an EP or mini-album, I never thought it would be a full-blown album but when I started working on it, it became eight tracks quite quickly and by then it’s an album”.

The new album was debuted at The National Space Centre in Leicester in February.

“The live show is a bit of an evolution rather than a revolution – we’ve got a few more special bells and whistles”, says J. “We have built our own LED Sputnik, and we’ve got a whole bunch of other visual effects. We also have a third member joining us on stage, JF Abraham who is playing a bit of brass, keys and percussion. It’s a bigger sound and more musically involved show.

Support comes from Chichester’s Smoke Fairies who appear on The Race For Space’s tribute to the first woman in space, Valentina Tereshkova. “The way they did it, they’ve been quite brave”, says J of their contribution. “I would find it terrifying to go into a studio and do what they did.

“They definitely pushed the song in a direction it wouldn’t have otherwise gone in”.

They play at The Pyramids Centre tonight, doors 7pm. Tickets £19.25.