Author Archive: Anne-Spooky

Prog | décembre 2018

Public Service Broadcasting

Lieu | Royal Albert Hall, Londres
Date | 01/11/2018

Si Public Service Broadcasting ont parfois suggéré un air de monde universitaire qui sent le renfermé, tout en cours d’histoire et bibliothèques, ce soir, c’est le soir où ils se défont de tout cela. Atteignant un apogée de carrière en vendant le Royal Albert Hall à guichets fermés, ils le remplissent de couleur, de réalité physique et même d’une pointe de showbiz. Au moment où la section de cuivres aux vestes en sequins dorés tournoie sur scène avec deux figurants vêtus de costumes d’astronautes, encourageant le public à danser, on ne peut nier que PSB sont marrants. Intelligents, innovateurs et atmosphériques, certes, mais également sensibles et formidables. C’est le petit groupe qui est devenu rapidement grand, mais ils utilisent le G à leur avantage.

Avec des morceaux qui marient des instrumentales krautrock-electronica à des samples astucieusement jaugés capturant l’héroïsme et le drame de l’escalade, du voyage dans l’espace et du déclin de l’industrie minière du Sud du Pays de Galles, ils ne sont pas, sur le papier, un groupe de fêtards. Pourtant les gens ont saisi la poussée d’adrénaline inhérente à leurs histoires sonores. “Un grimpeur grimpe avec son ventre, son cerveau, son âme et ses pieds”, déclare Everest. Le groupe s’est rendu compte que le cerveau ne peut atteindre le sommet seul, alors ils ont continué à monter. Le concert de ce soir bouillonne, puis s’envole.

Le point d’appui réservé J. Willgoose, Esq. joue de la guitare comme Michael Rother et du clavier comme OMD, tandis que la section rythmique du batteur Wrigglesworth et du bassiste (et multi-instrumentaliste) JF Abraham apporte de la chair et du sang aux grands concepts. Abraham est la clé de l’élément visuel, son enthousiasme grandement mobile un pont vers le public. Il est certain que les fims (avec des sujets pertinents, de modules spatiaux aux femmes de mineurs) et les lumières sont impressionnants, mais voir des musiciens jouer et frapper des choses donne à l’humeur une chaleur qu’on n’aurait pas avec des anonymes qui tripotent des ordinateurs. Il y a une section à cordes et des caméos intermittents, assurant une toile de fond électronique à la Chemical Brothers sans absorber l’humanité. Étant donné que les thèmes choisis par PSB concernant les meilleurs aspects de l’humanité – le courage, la noblesse, la ténacité – c’est malin.

White Star Liner, extrait du nouvel EP revigorant à propos du Titanic, est joué pour la première fois à Londres. Sinon, le set zappe entre les favoris, de Every Valley à Spitfire en passant par Sputnik. Tracyanne Campbell chante sur Progress, Haiku Salut apparaissent sur They Gave Me A Lamp et Lisa Jên Brown rejoint un timide Willgoose pour le duo ballade incongru You + Me.

Tout le monde lève le bras et bat de l’air pour le grand moment de The Other Side et Go!. Clairement une montée pour l’incrédule groupe du Sud de Londres, cela a été une soirée inspirante et motivante, récupérant l’audace des protagonistes de la course à l’espace et le pathos inébranlable des communautés galloise négligées. Puis, alors que l’ensemble s’en va, le Beaufort Male Choir enfourche la scène pour chanter Take Me Home, et nous apprenons combien de charbon il faut pour remplir l’Albert Hall. Tout le monde a les larmes aux yeux. Ils nous ont emmenés de l’autre côté.

Chris Roberts

Traduction : 26 janvier 2022

Prog | September 2018

Bluedot Festival

Venue | Jodrell Bank, Cheshire
Date | 19-22/07/18

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Earlier in the evening on the main stage, Public Service Broadcasting deliver the goods, dedicating Theme From PSB to Bernard Lovell and his famous landmark. Their set is equally weighted between songs from latest album Every Valley and the more site-friendly The Race For Space. Perhaps unsurprisingly, the biggest crowd-pleasers come from the latter: the jubilant Go! and the brass-heavy pump of Gagarin.

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Rob Hughes

Prog | septembre 2018

Bluedot Festival

Lieu | Jodrell Bank, Cheshire
Date | 19-22/07/18

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Plus tôt dans la soirée sur la scène principale, Public Service Broadcasting répond aux attentes, dédicaçant Theme From PSB à Bernard Lovell et son monument célèbre. Leur set est également réparti entre les chansons de leur dernier album Every Valley et le plus adapté au lieu The Race For Space. Peut-être sans surprise, les chansons qui plaisent le plus au public sont extraites de ce dernier : Go!, débordant de joie, et Gagarin et ses cuivres prononcés.

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Rob Hughes

Traduction : 26 janvier 2022

MOJO | May 2013


PUBLIC SERVICE BROADCASTING ****

Inform – Educate – Entertain Test Card. CD/LP

History-rocking London duo raid the archives.

When playing live, Public Service Broadcasting have a computer to make stage announcements; but rather than a cold robot voice, it’s a simulated Received Pronunciation radio presenter that tells the crowd they’re looking good. Such is the group’s Reithian, time-slipped world, which mainman J. Willgoose envisaged when hopped up on BFI Public information films. Overlaying adrenalised post-rock and electronics with sampled dialogue from movies of the ’30s to the ’50s may sound like a dry premise, but there is a strange and gripping transport to be had in these imaginative flights concerning climbing Mount Everest, the Luftwaffe-bashing Spitfire and, in the Kraftwerk-in-a-garden-shed banjo clap-along ROYGBIV, the glories of science (are PSB driven by bygone but benign, pipe-smoking idea of manliness that seems so out dated it’s become avant-garde?). File admiringly next to British Sea Power and the Hauntologist tendency.

Ian Harrison

Report des dates irlandaises

Suite à la dégradation de la crise sanitaire, il a été décidé de reporter les trois dates irlandaises initialement prévues en janvier, rendez-vous maintenant en mai pour plus de Magie lumineuse sur scène !

GIB MIR DAS LICHT

Disponible sur :

Description :

EERA revient sur un morceau d’une extrême beauté dont les paroles sont inspirées par le poème Kokain de l’incarnation de la République de Weimar, l’actrice et danseuse Anita Berber.

Paroles :

Verspieltes Licht
Die Nacht betreten
Aber er quält diesen Schatten
Der Schatten
Gib mir das Licht

Gib mir das Licht

Schimmernes Licht
Es tänzt für immer
Springt über den Schatten
Der Schatten
Gib mir das Micht

Gib mir das Licht


Apporte-moi la lumière

L’espiègle lumière
Qui pénètre la nuit
Mais elle tourmente cette ombre
La pénombre
Apporte-moi la lumière

Apporte-moi la lumière

La chatoyante lumière
Elle danse pour toujours
Elle se précipite sur l’ombre
Cette pénombre
Apporte-moi la lumière

Apporte-moi la lumière

“THE CITY IS BUILT TO MUSIC, THEREFORE NEVER BUILT AT ALL, AND THEREFORE BUILT FOREVER”

Alfred Tennyson – Livret de Bright Magic
Extrait du poème Gareth and Lynette du recueil Les Idylles du Roi
(“La ville est construite sur de la musique, ainsi jamais construite du tout, et ainsi construite pour toujours”)

Alfred Tennyson, 1er baron Tennyson (6 août 1809 – 6 octobre 1892), frère de Charles Tennyson Turner, est l’un des poètes britanniques les plus célèbres de l’époque victorienne.

Nombre de ses vers sont fondés sur des thèmes classiques ou mythologiques, comme In Memoriam, écrit en l’honneur de son meilleur ami Arthur Hallam, un jeune poète et un camarade à Trinity College fiancé à la sœur de Tennyson, et qui est mort tragiquement d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 22 ans.

L’un des plus célèbres ouvrages de Tennyson est Les Idylles du Roi (1885), une série de poèmes narratifs fondés entièrement sur le roi Arthur et la légende arthurienne et influencés, dans ses thèmes, par les premiers récits de Sir Thomas Malory sur ce roi légendaire. L’œuvre a été dédiée au prince Albert, l’époux de la reine Victoria. Durant sa carrière, Lord Tennyson a fait des tentatives d’écriture dramatique, mais ses pièces n’ont pas eu de succès.


Vie

Jeunesse

Il est né à Somersby, dans le Lincolnshire, fils d’un recteur. Son père s’est brouillé avec sa famille et a été déshérité ; il s’est mis à boire plus que de raison et est devenu instable. Tennyson et deux de ses frères plus âgés se sont mis à écrire de la poésie ; et un recueil de poèmes collectif a été publié localement, alors qu’Alfred n’était âgé que de dix-sept ans. L’un de ses frères, Charles Tennyson Turner, épousera plus tard Louisa Sellwood, jeune sœur de la future épouse d’Alfred ; l’autre était Frederick Tennyson. Étudiant à la grammar school (équivalent de notre lycée) de Louth, dans le Lincolnshire, puis au Trinity College de Cambridge (1828), où il est entré dans une société secrète appelée les Cambridge Apostles et a rencontré son ami Arthur Hallam, Alfred Tennyson a publié son premier recueil de poèmes personnels, Poèmes surtout lyriques en 1830. Claribel et Mariana, qui ont pris plus tard leur place parmi les poèmes les plus célèbres de Tennyson, étaient inclus dans ce volume. Bien que décriés par les critiques comme trop sentimentaux, ses vers sont devenus bientôt populaires et ont attiré sur Tennyson l’attention des plus célèbres auteurs de l’époque, notamment Samuel Taylor Coleridge.

Au printemps 1831, le père de Tennyson est mort, forçant celui-ci à quitter Cambridge avant l’obtention de son diplôme. Il est retourné au rectorat, où il a été autorisé à vivre six autres années, et a pris la charge de sa mère et de ses nombreux enfants. Son ami Hallam est venu s’installer chez lui pendant l’été et s’est fiancé avec la sœur de Tennyson, Emilia.


Poète

En 1833, Tennyson a publié son deuxième livre de poésie, qui contenait son poème le plus connu, La Lady de Shalott, l’histoire d’une princesse qui ne peut voir le monde, hormis à travers le reflet d’un miroir. Comme Sir Lancelot se dirige vers la tour où elle doit demeurer, elle lui apparaît, et la malédiction touche à son terme ; elle meurt après être montée sur un petit bateau et descend la rivière vers Camelot, son nom écrit sur la poupe du bateau. Le volume a reçu un mauvais accueil de la critique, qui a découragé tellement Tennyson qu’il n’a plus publié pendant les dix années suivantes, bien qu’il ait continué à écrire.

La même année, son ami Arthur Henry Hallam a été victime d’une hémorragie cérébrale pendant des vacances à Vienne et est mort. La nouvelle a anéanti Alfred, mais lui a inspiré une myriade de poèmes, comptant les vers les plus purs du monde. Peu après cependant, la mort d’Hallam a engendré pour Tennyson une décennie de silence poétique.

Autorisés à résider dans le rectorat pendant six ans, Tennyson et sa famille se sont installés dans l’Essex. Un investissement imprudent dans une entreprise de découpe de bois ecclésiastique l’a conduit à la perte d’une part importante de son argent, ce qui doit être l’une des raisons pour lesquelles Tennyson se serait marié si tard.

En 1842, tandis qu’il vivait modestement à Londres, Tennyson a publié deux volumes de Poèmes, le premier incluant des textes déjà publiés et le second étant composé entièrement de nouveaux poèmes. Ils ont connu un succès immédiat. La Princesse, qui sortit en 1847, est également devenu très populaire.


Poète lauréat

En 1850, Tennyson a atteint le sommet de sa carrière, succédant à William Wordsworth comme poète lauréat. La même année, il a écrit son chef-d’œuvre, In Memoriam A.H.H., dédié à Arthur Hallam, et s’est marié avec Emily Sellwood (1813-1896), qu’il connaissait depuis l’enfance, dans le village de Shiplake. Ils ont eu deux fils, Hallam – baptisé en souvenir de son ami – et Lionel.

Il a occupé la charge de poète lauréat de 1850 jusqu’à sa mort, composant sur commande des vers médiocres, notamment un poème complimentant Alexandra de Danemark à l’occasion de sa venue en Grande-Bretagne et de son prochain mariage avec le futur roi Édouard VII. En 1854, Tennyson a écrit l’un de ses textes les plus connus, La Charge de la brigade légère, un poème dramatique rendant hommage aux cavaliers britanniques entraînés dans une charge insensée le 25 octobre 1854, durant la guerre de Crimée. Parmi les autres poèmes qu’il a composé en tant que poète lauréat, on peut distinguer une Ode à la mort du duc de Wellington et une Ode chantée à l’ouverture de l’Exposition universelle.

Vers la fin de sa vie, Tennyson a révélé que ses opinions religieuses défiaient également les conventions, portant plutôt vers l’agnosticisme et le panthéisme.

La reine Victoria était une grande admiratrice de Tennyson, et l’a nommé en 1884 Baron Tennyson de Aldworth dans le comté du Sussex et de Freshwater dans l’Île de Wight. Titulaire du poste de poète lauréat en 1850, il a été le premier poète anglais élevé à la Pairie. Homme passionné et d’une nature bizarre, il n’a jamais été réellement à l’aise dans sa position de pair ; il n’a accepté la pairie, paraît-il, que pour assurer l’avenir de son fils Hallam.

Il existe des enregistrements de Lord Tennyson déclamant sa propre poésie, réalisés par Thomas Edison, mais ils sont d’une qualité assez médiocre.

Tennyson a continué à écrire jusqu’à plus de 80 ans et est mort le 6 octobre 1892, âgé de 83 ans. Il a été enterré dans le coin des poètes à l’abbaye de Westminster. Son fils Hallam Tennyson, qui lui a succédé comme second Baron Tennyson, a écrit une biographie de son père en 1897, et a été le second gouverneur-général de l’Australie.

Jean-Paul Sartre dira de lui : “Cet écrivain anglais – dont je n’ai pas lu une seule ligne – avait vécu, selon des rapports dignes de foi, conformément à mes prêches : il avait écrit et il ne lui était jamais rien arrivé. Je disais au Castor avec rage : Je ne voudrais tout de même pas avoir la vie de Tennyson”.


Inspiration

Son célèbre The Charge of the Light Brigade, à propos de la charge de la brigade légère, un épisode de la guerre de Crimée, a inspiré le groupe Iron Maiden quand il a composé la chanson The Trooper. La chanteuse Loreena McKennit a quant à elle repris le texte du poème The Lady of Shalott pour le morceau éponyme.

Source : Wikipedia

DER RHYTHMUS DER MASCHINEN

Disponible sur :

Description :

“Le rythme des machines”, Blixa Bargeld de Einstürzende Neubauten et des Bad Seeds pose un monologue robotique sur une bande sonore industrielle à souhait rappelant Metropolis mélangé à des samples du “film sonore” Wochenende avec un joli rappel à Progress.

Paroles :

Machines will do the heavy work
Men will supervise the machines

Machines will do the heavy work
Men will supervise the machines

Die Stadt ist die Maschine
Ingenieure
In der riesigen Maschine
Formen den neuen Mensch
Endverstärker
Ausschlag links
Ausschlag rechts
Signalingenieure
Lassen frei den neuen Mensch

Es wird gebaut
Die Überstadt
Über-überstadt
Die Überstadt


Le rythme des machines

Les machines feront le dur labeur
Les hommes superviseront les machines
Les machines feront le dur labeur
Les hommes superviseront les machines

La ville est la machine
Les ingénieurs
Dans la gigantesque machine
Façonnent le nouvel Homme
Amplificateur de puissance
Réponse à gauche
Réponse à droite
Les ingénieurs du traitement du signal
Libèrent le nouvel Homme

Elle se construit
La Überstadt
La Über-überstadt
La Überstadt

WOCHENENDE

Samplé sur Der Sumpf (Sinfonie der Großstadt), Im Licht, Der Rhythmus der Maschinen et Lichtspiel I: Opus

Wochenende (en anglais : Weekend) est un film “sans images” réalisé par Walter Ruttmann en 1930, dont la particularité est de n’utiliser que la bande son d’une pellicule cinématographique.


Film sans images

Le film est susceptible d’être projeté (et il l’a été à diverses occasions, notamment à Berlin en mai 1930, puis lors du Deuxième congrès du film indépendant de Bruxelles) dans une salle de cinéma habituelle, une forme de “cinéma pour l’oreille”, ou bien d’être considéré comme une œuvre sonore à part entière (diffusée par exemple par voie radiophonique, comme cela a été le cas en juin 1930, ou bien encore plus récemment, en 1994, où le “film” a été édité sous forme de mini CD). L’utilisation d’une pellicule cinéma permet notamment d’atteindre une durée de onze minutes et trente secondes, ce qui était impossible avec les disques de l’époque.


Synopsis

Le film tente de représenter le déroulement du week-end dans la semaine d’un travailleur par une succession de collages sonores. La représentation de l’univers du travail (conversations téléphoniques simulées, récitation d’un texte par un enfant à l’école, lecture d’un courrier par un chef d’entreprise, bruits mécaniques) est suivie de sons évoquant davantage la détente et le week-end (sifflotements, chants de chœurs, d’enfants joyeux, d’animaux, heure marquée par des cloches, miaulement de chat, débouchage d’une bouteille, etc.).


Commentaires

Dans son livre Musiques expérimentales, le musicien et critique Philippe Robert présente Wochenende comme une anticipation remarquable de ce qui sera plus tard dénommé la musique concrète. En effet, en précurseur de certaines réflexions sur les objets sonores, qui seront menées par Pierre Schaeffer une vingtaine d’années plus tard, Ruttmann isole certains éléments (bruits) de la vie quotidienne pour réaliser une œuvre sonore organisée et cohérente, affranchie de ses causes physiques.


Divers

Le film était considéré comme perdu jusqu’à ce qu’une copie soit retrouvée à New York en 1978.


Vidéo

Source : Wikipedia

Dernière ligne droite avant Bright Magic !

Avant la sortie vendredi de l’album, le groupe a hier soir donné une live session chez Steve Lamacq sur BBC Radio 6 Music, accompagnés de la chanteuse EERA, ils ont interprété les deux singles People, Let’s Dance et Blue Heaven, suivis d’un inédit de l’album, et l’autre chanson sur laquelle EERA a posé sa voix, Gib mir das Licht, sur laquelle est apparu le saxophoniste des Brassy Gents, Rittipo. La session s’est fini par Lichtspiel III: Symphonie Diagonale et le classique de The Race For Space, The Other Side. Vous pouvez la réécouter ici (à partir de 2 heures 32 environ).

Aujourd’hui, le groupe a également dévoilé le dernier morceau avant la sortie complète de l’album, il s’agit de Der Rhythmus der Maschinen, qui comprend un featuring de Blixa Bargeld, vétéran de Einstürzende Neubauten et des Bad Seeds. Vous pouvez l’écouter sur toutes les plateformes de streaming habituelles.

Selon J. Willgoose, Esq., “C’est une sorte de réinterprétation des quelques premières minutes du film de science fiction visionnaire créé à Berlin de Fritz Lang, Metropolis, utilisant des samples du film audio de Ruttmann, Wochenende (1930) appliqués sur une bande sonore lourde et industrielle. Blixa Bargeld prononce un monologue à moitié parlé vers la fin à propos de la ville en tant que machine – c’est un peu fou (toute la chanson l’est) mais je l’aime bien. La chanson parle de l’influence plus physique et industrielle sur la ville, que ce soit le chemin de fer ou l’industrie lourde et la production industrielle qui l’a vu prospérer à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.

Voici le clip réalisé par Jordan Martin de Double Vision :

“Utilisant les Archives Prelinger, nous nous sommes procurés des images de cette période. Vous y verrez des choses extraites de Symphonie d’une grande ville de Ruttmann et de Master Hands de la Jam Handy Organisation. Un montage vraiment marrant, créant une énergie qui pousse le morceau vers l’avant, employant des images d’énormes machines complexes de la révolution industrielle”.

Le groupe jouera également son unique showcase annoncé pour l’instant à Pryzm en grande banlieue de Londres, à Kingston, en partenariat avec le disquaire Banquet Records, lundi prochain, le 27 septembre. Les billets sont disponibles ici si vous avez la chance de pouvoir y aller.

Banquet propose également des CD et vinyles noirs signés personnellement par le groupe ici. Quant à Rough Trade et Resident Music, disquaires respectivement à Londres et Brighton, ils proposent les vinyles oranges marbrés de noir avec des photos dédicacées par le groupe ici et ici.

Malheureusement, suite à des problèmes techniques, la sortie de l’édition deluxe (vinyle blanc, CD, CD bonus de démos, livret de photos exclusives par Andrew MacColl) est retardée au 6 octobre.

Et pour finir, le groupe tiendra une Twitter’s Listening Party pour l’album dimanche 26 septembre à 13h heure française. Le principe ? À l’heure dite, appuyez sur lecture sur le lecteur musical de votre choix (platine vinyle, lecteur CD, plateformes de streaming, MP3, etc.) et suivez le hashtag #timstwitterlisteningparty pour lire ce que le groupe a à dire à propos de chaque morceau (si c’est du même niveau que les quatre précédentes, ce sera excellent !).